Oyrières
Oyrières est une commune française située dans le département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Oyrières | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Haute-Saône | ||||
Arrondissement | Vesoul | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Val de Gray | ||||
Maire Mandat |
Fabien Lagier 2020-2026 |
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Code postal | 70600 | ||||
Code commune | 70402 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
376 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 26 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 32′ 00″ nord, 5° 33′ 52″ est | ||||
Altitude | Min. 202 m Max. 255 m |
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Superficie | 14,3 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Gray (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Dampierre-sur-Salon | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Géolocalisation sur la carte : Haute-Saône
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Géographie
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Oyrières est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Gray, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 63 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (52,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (47,2 %), forêts (43,9 %), zones urbanisées (3,3 %), prairies (2,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,9 %), zones agricoles hétérogènes (1,2 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune fait partie de l'arrondissement de Vesoul du département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté. Pour l'élection des députés, elle dépend de la première circonscription de la Haute-Saône.
Elle faisait partie depuis 1801 du canton d'Autrey-lès-Gray[8]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du canton de Dampierre-sur-Salon.
Intercommunalité
Oyrières était membre depuis 2008 de la petite communauté de communes du Pays d'Autrey, créée le , et qui regroupait environ 3 800 habitants[9].
L'article 35 de la loi n° 2010-1563 du [10] « de réforme des collectivités territoriales » prévoyait d'achever et de rationaliser le dispositif intercommunal en France, et notamment d'intégrer la quasi-totalité des communes françaises dans des EPCI à fiscalité propre, dont la population soit normalement supérieure à 5 000 habitants.
Dans ce cadre, le schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) approuvé par le préfet de Haute-Saône le [11] a prévu la fusion de cette petite intercommunalité avec l'ancienne communauté de communes du Pays de Gray et le rattachement à cette structure des communes isolées de Chargey-lès-Gray, Onay, Velesmes-Échevanney.
La commune est donc membre depuis le de la nouvelle communauté de communes Val de Gray[12].
Liste des maires
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[18].
En 2018, la commune comptait 376 habitants[Note 3], en diminution de 6,7 % par rapport à 2013 (Haute-Saône : −1,23 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Culture locale et patrimoine
Sites et monuments
- La fontaine-lavoir sud, édifiée en 1827-1829 sur les plans de l'architecte Louis Moreau. C'est un monument d'inspiration classique avec un pavillon de fontaine carré, conçu à l'image d'un temple domestique. Lavoir d'ordre toscan, inspiré de l'atrium des maisons antiques avec une couverture portée par un double péristyle, il laisse le bassin à ciel ouvert. Il est classé monument historique[20].
- La fontaine-lavoir nord, édifié en 1845-1848 sur les plans de MM. Delanne et Colard
Également classé monument historique[21], elle est située à l'entrée nord du village. Un projet de restauration est à l'étude.
- L'ancienne poste, qui accueille depuis la mairie et l'agence postale communale. Ce bâtiment, ancien relais de poste, est situé au cœur du village, en face de la boulangerie. Jusqu'en 2007, la poste était tenue par un fonctionnaire appelé « receveur rural ». Cet agent d'État effectuait la tournée de facteur locale du bourg. L'après-midi, il tenait le guichet, offrant ainsi à la population de ce petit bourg un service postal complet.
- Le château d'Oyrières.
- L'église de la Nativité-de-Saint-Jean-Baptiste reconstruite en 1838, avec son cadran solaire. L'église se situe dans le diocèse de Besançon, au sein de l'unité pastorale d'Arc-Autrey-Champlitte. Le curé est actuellement l'abbé Léon Gigon.
Galerie
Vue du lavoir nord côté route. Le pont sur le ruisseau des Écoulottes. Croix près du lavoir nord.
Personnalités liées à la commune
- François Travelet, grenadier au 1er régiment de grenadiers-à-pied de la Garde impériale, Chevalier de la Légion d'honneur, né à Oyrières et décédé dans la même commune le [22].
- Pierre François Michaud (1856-1900), né à Oyrières, participe à la mission de Brazza en 1883-1885 au Gabon (Ogooue et Loango).
Curiosités
- Un aigle pygargue naturalisé, noté tué à Oyrières en 1848, est conservé dans les collections du muséum d'histoire naturelle de Gray.
- Selon une légende, la cancoillotte serait née dans une ferme de Oyrières au cours du XVIe siècle.
Voir aussi
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Gray », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « CC du Pays d'Autrey (N° SIREN : 247000318) », Fiche BANATIC, Ministère de l'intérieur, (consulté le ).
- Loi n° 2010-1563 du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales sur Légifrance.
- « Arrêté préfectoral du 23 décembre 2011 portant définition du schéma départemental de coopération intercommunale du département de la Haute-Saône » [PDF], Préfecture de la Haute-Saône (consulté le ), p. 4.
- « CC Val de Gray (N° SIREN : 200036549) », Fiche BANATIC, Ministère de l'intérieur, (consulté le ).
- « Les maires de Oyrières », sur http://www.francegenweb.org/ (consulté le ).
- Préfecture de Haute-Saône, Liste des communes de Haute-Saône, publiée le 23 janvier 2013, consultée le 18 juillet 2013
- « Liste des maires de la Haute-Saône » [PDF], Liste des maires de la Haute-Saône et des présidents de communautés de communes, Préfecture de la Haute-Saône, (consulté le ).
- « Résultats municipales 2020 à Oyrières », sur Le Monde.fr (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « La fontaine-lavoir Sud », notice no PA00102240, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Le Lavoir Nord », notice no PA00102241, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Source : Acte de décès numéro 2 du registre des décès de la commune d'Oyrières pour l'année 1830.
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