Offensive des talibans de 2021

L'offensive des talibans de 2021 est une offensive militaire victorieuse menée par les talibans contre le gouvernement afghan et ses alliés, qui coïncide avec le retrait des troupes américaines d'Afghanistan.

Offensive des talibans de 2021
Situation au 15 septembre 2021
Territoire contrôlé par les talibans
Territoire contesté
Territoire contrôlé par le gouvernement afghan
Informations générales
Date
(3 mois et 14 jours)
Lieu Afghanistan
Casus belli Retrait progressif des forces internationales.
Issue

Victoire des talibans :

Changements territoriaux 228 districts et 33 capitales provinciales passent sous le contrôle des talibans.
Belligérants
Taliban Al-Qaïda[3]
Soutiens :
Tehrik-e-Taliban Pakistan[3]
Lashkar-e-Toiba[3]
Jaish-e-Mohammed[3]
Harakat ul-Mujahidin[3]
 République islamique d'Afghanistan
États-Unis[4],[5],[6]
Royaume-Uni[7]
Mission Resolute Support
Commandants
Haibatullah Akhundzada
Abdul Ghani Baradar
Mohammad Yaqoub
Suhail Shaheen (en)
Abdul Khaliq [8]
Mawlawi Mubarak [9]
Qari Khalid [10]
Seraj Haqqani[2]
Ashraf Ghani
Amrullah Saleh
Abdullah Abdullah
Hamdullah Mohib (en)
Bismillah Khan Mohammadi (en)
Hibatullah Alizai
Ahmad Massoud
Abdul Rachid Dostom
Atta Muhammad Nur (en)
Ismail Khan  [11],[12]
Khyal Nabi Ahmadzai  [12]
Joe Biden
Mark A. Milley
Kenneth McKenzie (en)
Boris Johnson
Forces en présence
55 000 à 85 000 hommes[13],[14]
400 à 600 hommes[15]
100 000 à 354 000 hommes[16],[14],[17]
5 000 hommes[18]
Pertes

9 819 morts
5 472 blessés
54 prisonniers
(selon la république islamique d'Afghanistan)

1 537 morts
972 blessés.
677 prisonniers
2 324 déserteurs
Civils :
1 031 morts
2 043 blessés
244 000 déplacés internes

Guerre d'Afghanistan

Batailles

Kandahar, Lashkar Gah, Kaboul

Entre le et le , les talibans prennent 228 districts au gouvernement afghan, lequel finit par s'effondrer. Le 15 août 2021, ils entrent dans Kaboul sans combattre et reprennent le pouvoir vingt ans après en avoir été chassés.

Contexte

En octobre 2001, une coalition internationale menée par les États-Unis intervient en Afghanistan devenu un sanctuaire du djihadisme international, dans la foulée des attentats du 11 septembre 2001 et chasse les talibans du pouvoir qu'ils ont conquis en 1996 à l'issue d'une longue guerre civile. Fin 2014, les forces de l'OTAN achèvent leur mission militaire dans le pays, laissant ainsi les talibans recommencer à en contrôler de larges pans[19]. Au bout de dix-huit ans de présence militaire, portant à bout de bras un régime plus libéral[20] et les différents gouvernements qui ont pris la suite des talibans à Kaboul, les États-Unis, sous la présidence de Donald Trump, signent le 29 février 2020 à Doha, un accord avec les représentants talibans, censé déboucher sur le retrait total des troupes américaines, la contrepartie étant des garanties « antiterroristes », répondant « à la raison première de l'intervention américaine, les attentats du 11-septembre »[21]. Il incombe ensuite à l'administration Joe Biden de mener à bien ce retrait, qui s'accélère au printemps 2021.

Pendant la guerre civile afghane de 1996-2001, les dernières zones à échapper au contrôle de l'Émirat islamique d'Afghanistan se trouvaient dans le nord-est du pays, notamment dans les provinces du Badakhchan et du Nouristan qui servaient de bases à l'Alliance du Nord. Selon l'Afghanistan Analysts Network (en), la décision des talibans de concentrer leurs forces armées au nord 20 ans plus tard, pourrait manifester une tentative d'empêcher la création d'une seconde Alliance du Nord après le retrait des troupes américaines.

Chronologie

Mai 2021

Situation en Afghanistan au .

Au mois de mai, période coïncidant avec le retrait des troupes américaines, les talibans ont pris 15 districts au gouvernement afghan, dont les districts de Nirkh (en) et Jalrez (en) dans la province de Wardak. Parmi les emplacements capturés se trouvait le barrage de Dahla (en) dans la province de Kandahar, le deuxième plus grand barrage d'Afghanistan.

Au cours du mois, 405 membres des forces nationales de sécurité afghanes (en) et 260 civils ont été tués lors des affrontements avec les talibans, tandis que le ministère afghan de la Défense (en) a affirmé avoir tué 2 146 combattants talibans.

À la fin du mois de mai, le Portugal, la Slovénie, l'Espagne et la Suède ont complètement retiré leurs forces d'Afghanistan.

Juin 2021

Rassemblement de troupes pro-gouvernement dans la province de Djozdjan, le .

Au mois de juin, les talibans ont capturé 69 districts du gouvernement afghan et sont entrés dans les villes de Kondoz et Pol-e Khomri. Pendant ce temps, la ville de Mazar-I-Sharif était assiégée par les talibans. Parmi les emplacements capturés par les talibans figurait le principal poste frontalier de l'Afghanistan avec le Tadjikistan et le district de Saydabad (en) dans la province de Wardak, appelé la porte d'entrée de la capitale afghane Kaboul.

En termes d'équipement, les talibans ont capturé 700 camions et Humvees des forces de sécurité afghanes ainsi que des dizaines de véhicules blindés et de systèmes d'artillerie.

Le , le chef d'état-major de l'armée afghane, les ministres de la Défense et de l'Intérieur ont été remplacés par le président Ashraf Ghani.

Au cours du mois, 703 forces nationales de sécurité afghanes et 208 civils ont été tués lors des affrontements avec les talibans, tandis que le ministère afghan de la Défense a affirmé avoir tué 1 535 combattants talibans.

Juillet 2021

Situation au 25 juillet.

Au , les talibans contrôlent 195 districts sur les 407 du pays[22].

Au , 161 membres des forces nationales de sécurité afghanes et 24 civils avaient été tués lors des affrontements avec les talibans, tandis que le ministère afghan de la Défense a affirmé avoir tué 1 163 combattants talibans depuis le début du mois. 1 500 soldats afghans ont déserté au Tadjikistan.

Au , les talibans ont capturé 47 districts du gouvernement afghan et sont entrés dans la deuxième plus grande ville d'Afghanistan, Kandahar.

Le , un porte-parole des talibans de Moscou, en Russie, a déclaré que le groupe "contrôlait 85% du territoire afghan" et a souligné qu'il "ne faisait pas partie de l'accord" avec les États-Unis de ne pas attaquer les autorités administratives afghanes. Les autorités russes ont également déclaré avoir travaillé avec le groupe pour assurer la sécurité du Tadjikistan voisin contre toute menace étrangère. De l'autre côté, le gouvernement afghan s'est engagé à reprendre tous les districts saisis par les talibans.

Au , les talibans contrôlent 223 districts sur les 407 du pays[23] mais aucune des trente-quatre capitales provinciales[24].

Soldats de l'armée nationale afghane au combat lors de l'offensive talibane.

Chute des capitales provinciales

Situation en Afghanistan au .

Le , des combats dans la ville de Lashkar Gah entre l'armée afghane et les talibans font plus de 40 morts et 118 blessés du côté des civils[25].

Le , Zarandj devient la première capitale d'une province afghane (celle de Nimroz) à tomber aux mains des talibans depuis le lancement de leur offensive[26]. Puisque Zarandj aurait été capturée sans presque aucune résistance, le journaliste afghan Bilal Sarwary émet des soupçons quant à une certaine "vente" de la ville aux talibans[27] Certaines publications sur les réseaux sociaux suggèrent que les talibans ont été "accueillis" par une partie des habitants de la ville. Des images sur les réseaux sociaux montrent des combattants talibans conduisant des Humvees militaires capturés, des VUS de luxe et des camionnettes dans les rues tout en brandissant des drapeaux talibans alors que les résidents locaux, principalement jeunes, les encouragent[28]. Un messager de l'ONU averti que le pays entre dans une « phase plus meurtrière » de la guerre[29]. Les gouvernements britannique et américain invitent leurs citoyens à quitter "immediatement" l'Afghanistan au milieu de l'avancée des talibans, avant l'aggravation de la situation en matière de sécurité[30],[31].

Le , les talibans capturent Chéberghân, la capitale de la province de Djozdjan.

Le , trois autres capitales provinciales sont capturées par les talibans dans le nord du pays : Kondoz, Sar-é Pol et Tâloqân[32],[33].

Le , les talibans s'emparent « sans coup de feu » de Samangan, capitale de la province homonyme[34].

Le , deux nouvelles capitales provinciales, situés à l'extrême opposé l'une de l'autre (Farah dans le sud-ouest du pays[35] et Pol-e Khomri au nord-est), tombent aux mains des talibans. Désormais, selon un responsable des renseignements américains cité par le Washington Post, les talibans sont susceptibles de prendre Kaboul dans un délai de 90 jours (contre six mois auparavant)[36].

Dans la nuit du 10 au , les talibans s'emparent de Fayzabad, chef-lieu de la province de Badakhchan[37].

Le , l'aéroport stratégique de Kunduz passe sous le contrôle des talibans[38].

Le , les talibans prennent le contrôle de la ville de Ghazni, capitale de la province du même nom, coupant ainsi l'axe routier reliant Kaboul à Kandahar[39]. Ils s'emparent également de Hérat, troisième ville du pays par sa population[40]. Plus tard dans la journée, le Pentagone annonce, par le biais de son porte-parole John Kirby, qu'il va envoyer 3 000 soldats dans la capitale afghane pour permettre l'évacuation de l'essentiel du personnel diplomatique américain qui s'y trouve. Le ministère de la Défense britannique effectue une déclaration similaire[41].

Le , les talibans s'emparent de Kandahar, leur capitale historique et deuxième ville du pays par sa population. Ils investissent également deux nouvelles capitales provinciales : Lashkar Gah (Helmand) et Chaghcharan (Ghor)[42], première cité majeure du Hazaradjat à tomber sous leur coupe.

Le 14 août, les talibans continuent leur « progression éclair » en s'emparant de la quatrième plus grande ville d'Afghanistan Mazar-i-Sharif[43]. À l'issue des avancées talibanes, le gouvernement afghan annonce la constitution d'une délégation pour de potentielles négociations[44].

Prise de Kaboul

Dans la nuit du 14 au 15 août, quelques heures après avoir capturé Mazar-i-Sharif, les talibans s'emparent sans combats de Jalalabad à l'est du pays[45]. La ville de Kaboul est alors complètement encerclée et seule « une poignée de villes mineures » demeurent encore sous contrôle du gouvernement[44].

Le 15 août, au matin, les talibans pénètrent dans Kaboul par l'ouest, où ils contrôlent trois districts de la province (Kalakan, Qarabagh et Paghman)[46]. Dans l'après-midi, le président afghan Ashraf Ghani démissionne et quitte le pays. Les talibans entrent dans le palais présidentiel[47]. Après avoir refusé tout potentiel gouvernement de transition soutenu par les Américains ou un quelconque partage du pouvoir, ils annoncent le rétablissement de l'Émirat islamique d'Afghanistan dès l'offensive terminée[48],[49],[50].

Poursuite de la résistance après la chute de Kaboul

Le , le vice-président Amrullah Saleh s'autoproclame président par intérim et invite la population à adhérer à la résistance aux talibans. De son côté, Ahmad Massoud, fils d'Ahmed Chah Massoud, ancien dirigeant de l'Alliance du Nord, commence à rassembler les restes des forces gouvernementales dans le nord de la province du Pandjchir, en vue de l'organisation de la Résistance du Pandjchir aux talibans[51],[52],[53]. Le 20 août, les loyalistes annoncent avoir repris le contrôle du district de Puli Hisar à l'ouest du Pandjchir[54].

Ahmad Massoud répète qu'il n’abdiquera pas face aux talibans et déclare le qu’il espérait qu’un dialogue puisse s’ouvrir avec les talibans. Depuis son bastion dans la vallée du Pandjchir, au nord-ouest de la Kaboul, il dirige un mouvement de résistance composé d’anciens membres des forces de sécurité afghanes et de miliciens. Il a appelé à la formation d’un gouvernement où l’ensemble des différents groupes ethniques du pays seraient représentés, ce qui est la seule chance, selon lui, pour qu’un régime puisse être reconnu par la communauté internationale.

Jusqu’à présent les talibans s'étaient tenus éloignés du Pandjchir, mais essayent maintenant d’envahir la zone. Ils ont déclaré sur Twitter que des centaines de combattants faisaient route vers le Pandjchir. Un proche d’Ahmad Massoud considère pour sa part qu’aucun signe n’indiquait que des véhicules du mouvement islamiste étaient entrés dans la vallée et qu’aucun combat n’avait été rapporté[55].

Réactions

  • Allemagne : le ministre des Affaires étrangères Heiko Maas a déclaré que l’Allemagne couperait toute aide financière à l'Afghanistan si les talibans restauraient la loi islamique (charia) dans le pays après leur prise de pouvoir[56].
  • Chine : le ministre des Affaires étrangères Wang Yi a critiqué la célérité du retrait des troupes de l'OTAN dirigées par les États-Unis et leur a demandé de quitter le pays de « manière responsable et ordonnée ». Alors que la plupart des pays occidentaux ont fermé leur représentation diplomatique, celle de Chine poursuit ses activités à Kaboul à la mi-août 2021[57],[58].
  • États-Unis : le président américain Joe Biden a défendu le retrait des troupes américaines en affirmant que le pays n'était pas allé en Afghanistan pour « construire une nation ». Biden a ajouté qu'il « n'enverrait pas une autre génération d'Américains se battre là-bas » et a souligné d'autres tentatives infructueuses d'unification de l'Afghanistan dans le passé. Il a également assuré que la sécurité des États-Unis n'était pas menacée par l'issue des combats internes en Afghanistan.
  • Indonésie : Judha Nugraha, le directeur de la protection des citoyens et des entités légales à l'étranger au ministère des Affaires étrangères, a déclaré : « Pour les citoyens indonésiens qui n'ont pas d'affaires très urgentes, il est conseillé de quitter l'Afghanistan immédiatement[59]. » La première commission (id) du Conseil représentatif du peuple, qui s'occupe des questions de politique internationale, a exhorté le gouvernement à œuvrer pour « la réalisation d'un cessez-le-feu et promouvoir la paix entre les parties belligérantes », affirmant que c'était là le rôle de l'Indonésie « en tant que pays musulman »[60].
  • Iran : le député Mojtaba Zonnour a déclaré que les talibans sont « une partie indéniable de la réalité en Afghanistan » et qu'ils ne devraient pas être assimilés à des groupes terroristes islamistes comme Daech ou Al-Qaïda[61]. Le plus vieux marja-e taqlid du pays, Lotfollah Safi Golpaygani (en), a pour sa part affirmé que faire confiance aux talibans est « une erreur grave et irréparable »[62].
  • ONU Après la réunion du Conseil de sécurité une déclaration a été publiée contre la restauration de l'Émirat islamique d'Afghanistan en Afghanistan[63].
  • OTAN : l'alliance du traité de l'Atlantique Nord se réunit à Bruxelles après la prise de Kandahar le 13 août 2021. Le secrétaire général, Jens Stoltenberg déclare : « Les Alliés de l'Otan sont profondément préoccupés par les niveaux élevés de violence provoqués par l'offensive des talibans, notamment les attaques contre des civils, les assassinats ciblés et les informations faisant état d'autres atteintes graves aux droits de l'homme »[64].
  • Royaume-Uni : le ministre de la Défense Ben Wallace a déclaré que, dans l'éventualité où les talibans arriveraient au pouvoir, le gouvernement britannique serait prêt à travailler avec eux, à condition qu'ils adhérent à « certaines normes internationales », tout en ajoutant que s'ils se comportaient « d'une manière qui est gravement contraire aux droits de l'homme », il reconsidérerait sa position à leur égard[65]. De plus, dans une critique inhabituelle de la politique étrangère des principaux alliés de son pays, Wallace a qualifié l'accord de Doha d'« accord pourri » dont « nous allons tous probablement payer les conséquences »[66].
  • Russie : le pays a décidé de s'appuyer sur l'Organisation du traité de sécurité collective qui regroupe l'Arménie, la Biélorussie, le Kazakhstan, le Kirghizistan, la Russie et le Tadjikistan. L'ambassade de la Fédération de Russie poursuit ses activités à Kaboul à la mi-août 2021[67],[68],[69].
  • Tadjikistan : face à l'afflux de soldats afghans fuyant l'avancée des talibans dans son pays, le président Emomali Rahmon a ordonné la « mobilisation de 20 000 réservistes pour renforcer la frontière », le [70].
  • Turquie : le pays a proposé d'ordonner à ses troupes de protéger l'aéroport international Hamid Karzaï de Kaboul.
  • Vatican : l'État s'est déclaré préoccupé par la situation en Afghanistan. Le pape François a appelé sur la place Saint-Pierre au dialogue pacifique entre les parties du conflit[71].
  • France : La ministre des armées, Florence Parly annonce le lancement de l'opération APAGAN le 15 août 2021. Celle-ci a pour but d'organiser l'évacuation de centaines de ressortissants français et de bi-nationaux franco-afghans. Dans le même temps, l'ambassade de France en Afghanistan est relocalisée vers le site militarisé de l'aéroport de Kaboul[72]. De plus, le président Emmanuel Macron décide de présider un conseil de défense le 16 août 2021 à 12 heures qui sera suivi le soir même à 20 heures d'un discours. Dans ce discours, il rappelle les combats que la France a menés pour l'Afghanistan et annonce que les Afghans ayant aidés la France seront extradés. De plus il annoncera l’envoi de « forces spéciales » dans le pays[73].
  •  Union européenne : Elle ne doit pas permettre à la Russie et à la Chine de prendre le contrôle de la situation en Afghanistan a déclaré Josep Borrell lors d'une réunion extraordinaire des commissions des affaires étrangères et du développement du Parlement européen. Il estime que l'UE doit coopérer plus activement avec les États-Unis. Il a ajouté qu'une réunion virtuelle serait tenue avec ses collègues du G7 pour poursuivre la discussion sur ce sujet. Pour lui les pays de l'UE devraient établir une communication avec tous les États qui ont une influence sur les talibans et l'Afghanistan. « La Turquie, la Chine et la Russie ont reçu de nouvelles opportunités pour renforcer leur influence sur l'Afghanistan. L'Inde, le Pakistan et l'Iran ont également un impact significatif sur le pays », a ajouté Josep Borrel[74],[75].

Notes et références

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Voir aussi

Liens externes

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