Oermingen

Oermingen est une commune française située dans la circonscription administrative du Bas-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.

Ne doit pas être confondu avec Ermingen (Ulm).

Oermingen

Blason
Administration
Pays France
Région Grand Est
Collectivité territoriale Collectivité européenne d'Alsace
Circonscription départementale Bas-Rhin
Arrondissement Saverne
Intercommunalité Communauté de communes de l'Alsace Bossue
Maire
Mandat
Simon Schmidt
2020-2026
Code postal 67970
Code commune 67355
Démographie
Gentilé Oermingeois [1]
Population
municipale
1 208 hab. (2018 )
Densité 83 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 59′ 59″ nord, 7° 07′ 46″ est
Altitude Min. 207 m
Max. 324 m
Superficie 14,63 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Sarreguemines (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'I ngwiller
Législatives Septième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Oermingen
Géolocalisation sur la carte : Bas-Rhin
Oermingen
Géolocalisation sur la carte : France
Oermingen
Géolocalisation sur la carte : France
Oermingen
Liens
Site web http://www.oermingen.fr

    Depuis 1793, cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.

    Géographie

    Le village est situé en Alsace Bossue, à la frontière entre l'Alsace et la Lorraine. Il se trouve dans la vallée de l'Eichel et à quelques kilomètres de Sarre-Union. Il est traversé par la route D 919.

    Communes limitrophes de Oermingen
    Kalhausen (Moselle)
    Herbitzheim
    Keskastel Vœllerdingen Dehlingen

    Urbanisme

    Typologie

    Oermingen est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sarreguemines (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 48 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (65,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (36,6 %), forêts (30,7 %), terres arables (26,6 %), zones urbanisées (5,7 %), zones agricoles hétérogènes (0,4 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Toponymie

    Histoire

    Avant 1793, la commune appartenait au comté de Sarrewerden[10], devenant par la suite alsacienne.

    Rattachement à la France

    Les demandes de rattachement à la France n'étaient pas toujours spontanées. De nombreux habitants étaient désorientés quant à leur avenir. Ils souhaitaient rester rattachés aux princes de Nassau, mais pouvoir jouir des libertés promises par la législation française. La rapport du 29 mars 1793 signalait que les communes de Siltzheim, Oermingen, Butten, Ottwiller, Dehlingen, Eschwiller ne voulaient pas émettre le vœu de leur réunion à la République. En haut lieu, on décida alors de recouvrir à la force armée : un détachement de 115 volontaires pour punir ceux qui passaient pour d'audacieux contre-révolutionnaires. Ce sera le cas à Herbitzheim, Keskastel, Butten, Oermingen et Siltzheim.

    Ce fut Nicolas François Blaux, maire de Sarreguemines, le véritable artisan du rattachement du comté de Saarwerden au Bas-Rhin. Le 23 novembre 1793, la Convention ratifia la décision d'ériger Neusaarwerden en district et d'incorporer au département bas-rhinois les six cantons nouvellement créés : Bouquenom, Neuf-Saarwerden, Harskirchen, Wolfskirchen, Drulingen et Diemeringen. L'organisation du district incomba au député Philippe Rühl. Le Bas-Rhin s'enrichit de 43 communes et 18 000 habitants.

    Politique et administration

    Oermingen adhère à la communauté de communes de l'Alsace Bossue.

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    août 1985 mars 2001 Edmond Lang    
    mars 2001 En cours
    (au 31 mai 2020)
    Simon Schmidt [11],[12]
    Réélu pour le mandat 2020-2026
       
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[14].

    En 2018, la commune comptait 1 208 habitants[Note 3], en diminution de 2,19 % par rapport à 2013 (Bas-Rhin : +2,17 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    6026827759561 0891 1341 1471 1721 079
    1856 1861 1866 1871 1875 1880 1885 1890 1895
    1 0251 0211 0291 0451 0811 1081 0811 0481 058
    1900 1905 1910 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 0511 0471 0941 1131 0209911 0371 0311 504
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    1 5611 5261 3931 4111 3151 2561 2201 2311 252
    2018 - - - - - - - -
    1 208--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[10] puis Insee à partir de 2006[15].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    • Lycée professionnel privé Sainte-Thérèse.
    • École primaire.
    • École maternelle.

    Manifestations culturelles et festivités

    • Fête de l'oignon (ou « Ziewelfescht » en alsacien) : depuis 17 ans, tous les 1ers week-ends d'août. L'édition 2008 a rassemblé 3 000 personnes. La plus grande manifestation gastronomique de la vallée de l'Eichel sera reconduite les 1er et 2 août 2009.
    • Printemps de la musique.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Mairie de style Renaissance, construite en 1610.
    • Temple protestant « Stengel » du XVIIIe siècle.
    • Église catholique du XIXe siècle.
    • Gare d'Oermingen.
    • Centre pénitentiaire, ancienne caserne construite en 1938 sur la ligne Maginot devenue prison en 1945[16].

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Les armes d'Oermingen se blasonnent ainsi :
    « Parti : au premier d'azur semé de billettes d'or au lion couronné du même, au second d'argent aux deux bars adossés de gueules, accompagnés de quatre croisettes du même. »[17].

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. https://www.habitants.fr/bas-rhin-67
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Sarreguemines (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. Geoplatt
    10. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    11. [PDF] Liste des maires au 1er avril 2008 sur le site de la préfecture du Bas-Rhin.
    12. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
    13. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    14. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    16. site du Ministère de la Justice
    17. Jean-Paul de Gassowski, « Blasonnement des communes du Bas-Rhin », sur http://www.labanquedublason2.com (consulté le ).

    Voir aussi

    Article connexe

    Liens externes

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