Nicolas Chervin

Nicolas Chervin, né le à Saint-Laurent-d'Oingt et mort le à Bourbonne-les-Bains, est un médecin français. Il est connu pour avoir voué sa vie à établir la non-contagion de la fièvre jaune[1].

Biographie

Après avoir étudié le typhus à Mayence en 1814, il visite les lieux où sévit la fièvre jaune, La Nouvelle-Orléans, les Antilles, la Havane, Cayenne (1824), Cadix (1828), s'exposant lui-même à tous les dangers de la contagion, revêtant même la chemise des victimes du fléau ; de retour en France, il soutient sa thèse avec force dans des Mémoires qui sont combattus vivement par Étienne Pariset, mais qui lui valent un prix de 10 000 francs décerné par l’Institut et un siège à l'Académie nationale de médecine (1832). Il réussit enfin à faire réformer les lazarets et les quarantaines.

Notes et références

  1. Dictionnaire encyclopédique des sciences médicales, Paris, P. Asselin, (lire en ligne), p. 247.

Publications

  • Recherches médico-philosophiques sur les causes physiques de la polygamie dans les pays chauds, etc., Diss.
  • Examen critique des prétendues preuves de contagion de la fièvre jaune observée en Espagne Jean-Baptiste Baillière, Paris, 1828.
  • Examen des principes de l'administration en matière sanitaire, 1827.
  • Reponse au discours de M. Audouard, contre le rapport… sur mes documens concernant la fièvre jaune, 1827.
  • Rapport a l'Académie roy. de med., en 1827, au nom de la commission chargée d'examiner les documents de M. Chervin etc., 1828.

Sources

Liens externes

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