Narendra Modi
Narendrabhai Damodardas Modi (/ˈnəɾeːnd̪rə ˈmoːd̪iː/ ; en hindi : नरेन्द्र मोदी ; en gujarati : નરેન્દ્ર મોદી ; né à Vadnagar (en) dans le Gujarat, le )[note 1] est un homme d’État indien, membre du parti nationaliste hindou Bharatiya Janata Party (BJP) et Premier ministre depuis 2014[note 2].
Narendra Modi (hi) नरेन्द्र मोदी (gu) નરેન્દ્ર મોદી | ||
Narendra Modi en 2021. | ||
Fonctions | ||
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Premier ministre de l'Inde | ||
En fonction depuis le (7 ans, 3 mois et 22 jours) |
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Président | Pranab Mukherjee Ram Nath Kovind |
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Gouvernement | Modi I et II | |
Législature | 16e et 17e | |
Coalition | NDA | |
Prédécesseur | Manmohan Singh | |
Ministre en chef du Gujarat | ||
– (12 ans, 7 mois et 14 jours) |
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Gouverneur | Sunder Singh Bhandari Kailashpati Mishra Balram Jakhar Nawal Kishore Sharma S. C. Jamir Kamla Beniwal |
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Législature | 10e, 11e, 12e et 13e | |
Prédécesseur | Keshubhai Patel (en) | |
Successeur | Anandiben Patel | |
Biographie | ||
Nom de naissance | Narendra Damodardas Modi | |
Date de naissance | ||
Lieu de naissance | Vadnagar (Inde) | |
Nationalité | indienne | |
Parti politique | Bharatiya Janata Party | |
Diplômé de | université de Delhi université du Gujarat |
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Religion | hindouisme | |
Résidence | Panchavati, New Delhi | |
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Premiers ministres de l'Inde | ||
Il commence son engagement au Rashtriya Swayamsevak Sangh (RSS), un groupe paramilitaire nationaliste. Lors de l'état d'urgence imposé dans le pays en 1975, il est contraint de se cacher. Le RSS l’affecte au BJP en 1985 : au sein du parti, Modi occupe plusieurs responsabilités et en devient secrétaire général en 2001[note 3].
Modi est nommé ministre en chef du Gujarat en 2001, en raison de la santé précaire de Keshubhai Patel et à la suite du tremblement de terre à Bhuj[note 4]. Il effectue quatre mandats, bénéficiant d'une importante croissance économique ; cependant, son administration est critiquée pour sa gestion des émeutes de 2002 et pour ses résultats en matière d’indices de santé, de pauvreté et d'éducation[note 5].
Lors des élections générales de 2014, il conduit le BJP, qui obtient la majorité à la chambre basse, le Lok Sabha, pour la première fois depuis 1984. Il quitte alors sa fonction de ministre en chef du Gujarat pour devenir Premier ministre de l’Inde. Son gouvernement réduit certaines dépenses sociales, initie une démonétisation controversée de billets de grande valeur et lance une campagne sur l'assainissement. Il affiche son souhait d'améliorer l'efficacité de la bureaucratie et centralise le pouvoir en abolissant la Planning Commission. À l’issue des élections législatives de 2019, il est facilement reconduit pour un second mandat, ce qui fait de lui le premier chef de gouvernement indien hors du Indian National Congress à remporter deux mandats consécutifs à la majorité absolue[note 6].
Son positionnement politique est régulièrement qualifié de national-populiste, anti-musulman et xénophobe[note 7].
Jeunesse et éducation
Narendra Modi est né dans une famille d'épiciers de Vadnagar[9],[10]. Il est le troisième enfant de Damodardas Mulchand Modi et sa femme Heeraben[11],[12]. Adolescent, il tient un tea stall avec son frère dans une gare routière[13]. Il est scolarisé à Vadnagar où un enseignant le décrit comme un élève moyen mais bon orateur[12].
Modi aurait quitté la maison après avoir terminé ses études secondaires en partie à cause d'un mariage arrangé avec Jashodaben Chimanlal, qu'il a abandonnée et reconnue publiquement plusieurs décennies plus tard, en 2014[14]. Modi a voyagé en Inde pendant deux ans et a visité plusieurs centres religieux avant de rentrer au Gujarat[15].
Modi travaille ensuite dans une cantine de la Gujarat State Road Transport Corporation où il reste jusqu'à devenir pracharak (propagandiste) à plein temps pour le Rashtriya Swayamsevak Sangh (RSS)[12],[16]. Après avoir reçu une formation du RSS à Nagpur – un prérequis pour occuper une fonction officielle dans le Sangh Parivar – il est responsable du Akhil Bhartiya Vidyarthi Parishad (ABVP), l'aile étudiante du RSS, au Gujarat. Modi milite pour le RSS durant l'état d'urgence[12].
Durant ses années au RSS, Modi rencontre Vasant Gajendragadkar et Nathalal Jaghda, chefs du Jan Sangh qui fondent ensuite la section du Bharatiya Janata Party (BJP) au Gujarat[16]. Modi reste pracharak au RSS pendant sa maîtrise de science politique à l'université du Gujarat[17].
Première politique
En juin 1975, la Première ministre Indira Gandhi a déclaré l'état d'urgence en Inde qui a duré jusqu'en 1977. Pendant cette période, connue sous le nom de "L'urgence", beaucoup de ses opposants politiques ont été emprisonnés et les groupes d'opposition ont été interdits[18]. Modi a été nommé secrétaire général du «Gujarat Lok Sangharsh Samiti», un comité RSS coordonnant l'opposition à l'urgence au Gujarat. Peu de temps après, le RSS a été interdit[19]. Modi a été contraint de se réfugier dans la clandestinité du Gujarat et voyageait fréquemment déguisé pour éviter d'être arrêté. Il s'est impliqué dans l'impression de brochures s'opposant au gouvernement, en les envoyant à Delhi et en organisant des manifestations[20]. Modi a également participé à la création d'un réseau de refuges pour les personnes recherchées par le gouvernement et à la collecte de fonds pour les réfugiés politiques et les militants[21]. Pendant cette période, Modi a écrit un livre en gujarati, Sangharsh Ma Gujarat (Dans les luttes du Gujarat), décrivant les événements pendant l'urgence. Parmi les personnes, il a rencontré dans ce rôle était un syndicaliste et activiste socialiste George Fernandes, ainsi que plusieurs autres personnalités politiques nationales[22]. Lors de ses voyages pendant l'urgence, Modi a souvent été forcé de se déplacer déguisé, une fois en s'habillant en moine, et une fois en sikh[19].
Modi s'est élevé au sein du parti et a été nommé membre du Comité national des élections du BJP en 1990, aidant à organiser le Ram Rath Yatra de L. K. Advani en 1990 en 1990 et Ekta Yatra (Journey for Unity) de Murli Manohar Joshi de 1991 à 1992[note 8]. Cependant, il a pris une brève pause de la politique en 1992, au lieu de créer une école à Ahmedabad; les frictions avec Shankersingh Vaghela, un député du BJP du Gujarat à l'époque, ont également joué un rôle dans cette décision. Modi est revenu à la politique électorale en 1994, en partie sur l'insistance d'Advani, et en tant que secré[25]taire du parti, la stratégie électorale de Modi a été considérée comme essentielle à la victoire du BJP aux élections de l'assemblée de l'État de 1995. En novembre de cette même année, Modi a été élu secrétaire national du BJP et transféré à New Delhi, où il a assumé la responsabilité des activités du parti dans l'Haryana et l'Himachal Pradesh[26]. L'année suivante, Shankersinh Vaghela, un éminent dirigeant du BJP du Gujarat, a fait défection au Congrès national indien (Congrès, INC) après avoir perdu son siège parlementaire aux élections de Lok Sabha. Modi, membre du comité de sélection pour les élections de l'Assemblée de 1998 au Gujarat, a favorisé les partisans du chef du BJP Keshubhai Patel par rapport à ceux qui soutiennent Vaghela pour mettre fin à la division des factions dans le parti[27]. Sa stratégie a été crédité comme clé pour le BJP remportant une majorité globale aux élections de 1998, et Modi a été promu secrétaire général (organisation) du BJP en mai de cette année[note 9].
Ascension politique
Premier mandat
La santé défaillante du ministre en chef du Gujarat Keshubhai Patel (en), ainsi que des accusations d'abus de pouvoir et de corruption ainsi que la perte de plusieurs sièges lors d'élections partielles, poussent le BJP à chercher un remplaçant. Narendra Modi est alors choisi[12], malgré l’opposition de L. K. Advani, soucieux de ne pas mettre de côté Patel et du manque d'expérience de Modi. Une proposition est faite à Modi de devenir ministre en chef adjoint dans un gouvernement dirigé par Patel, mais Modi refuse. Le , Modi est finalement nommé ministre en chef du Gujarat, avec la responsabilité de préparer les élections prévues en .
En tant que ministre en chef, Modi souhaite réduire la taille du gouvernement et privatiser des entreprises publiques, malgré les positions « anti-privatisation » du RSS.
Le , un train transportant plusieurs centaines de passagers dont de nombreux pèlerins hindous est incendié près de Godhra par des extrémistes musulmans tuant 58 personnes - dont des femmes et des enfants. Ceux-ci ont mis le feu à des wagons du train après avoir bloqué les sorties. Une vague de violence anti-musulmans se répand alors à travers le Gujarat[28],[29],[30] et fait entre 900 et 2 000 morts et plusieurs milliers de blessés[31],[32]. L'administration de l'État du Gujarat est accusée par des organisations de défense des droits de l'Homme, l'opposition et certains médias, de ne pas avoir pris la mesure des violences voire de les avoir approuvées dans certains cas[33],[34]. La décision de Modi de faire déplacer les corps brûlés des pèlerins de Godhra à Ahmedabad est également critiquée pour avoir enflammé les tensions[35],[36].
Toutefois, l'équipe d'investigation spéciale mise en place en par la Cour suprême pour enquêter sur l'implication du gouvernement du Gujarat et de Narendra Modi dans les violences communautaires conclut en 2010 qu'il n'existe pas de preuve que Modi ait intentionnellement autorisé les violences dans l'État[37].
Après la vague de violences communautaires, des appels s'élèvent pour demander la démission de Narendra Modi, y compris parmi les partis alliés du BJP[38],[39]. Modi démissionne et l'Assemblée législative du Gujarat est dissoute[40]. Le , un tribunal de New York demande à Narendra Modi de répondre dans les 21 jours du chef d'accusation de « tentative de génocide » en relation avec les émeutes anti-musulmanes de 2002[41].
Durant la campagne qui s'ensuit, Modi fait appel à une rhétorique anti-musulmane[42],[43],[28]. Sous sa tutelle, le BJP remporte 127 des 182 sièges de l'Assemblée[44].
Deuxième mandat
Durant son deuxième mandat, Modi s'écarte de l'Hindutva et met en avant le développement économique du Gujarat. Il réduit également l'influence des organisations du Sangh Parivar[45] et écarte certains ministres radicaux[45].
La politique de Modi est alors louée pour avoir permis de faire du Gujarat un lieu attractif d'investissement et de réduction de la corruption.
Toutefois, selon le Premier ministre Atal Bihari Vajpayee, la défaite du BJP aux élections nationales de 2004 est due aux violences au Gujarat[46],[47].
À l'approche des élections de 2007, le BJP met en avant un discours anti-terroriste[48]. Le , Modi critique le Premier ministre Manmohan Singh pour ne pas appliquer la législation antiterroriste : il demande au gouvernement national le droit pour les États d'adopter des lois plus dures[49] et demande l'exécution d'Afzal Guru (en)[50], un complice des attaques de 2001 sur le Parlement indien[51].
En , Modi devient le ministre en chef du Gujarat étant resté le plus longtemps en fonction[52]. Le BJP remporte les élections de 2007, avec 122 sièges, et Modi entame un troisième mandat[53].
Troisième mandat
En 2010, Modi fait un discours dans lequel il justifie l'assassinat par la police de Sohrabuddin Sheikh (en), un criminel mafieux, en réponse à une attaque de Sonia Gandhi le qualifiant de « marchand de mort »[54]. La Commission électorale indienne met alors Modi en garde, considérant ce discours comme une activité aggravant les tensions entre communautés[55]. Le ministre de l'Intérieur du gouvernement Modi, Amit Shah, a été inculpé pour avoir ordonné l’assassinat de Sohrabuddin et deux autres personnes[56],[57].
En 2012, Maya Kodnani, ministre de 2007 à 2009 dans le gouvernement Modi, est condamnée pour sa participation au massacre de Naroda Patiya pendant les violences de 2002[58],[59]. Après avoir annoncé qu'il demanderait la peine de mort pour Kodnani, le gouvernement commue finalement sa peine en peine de prison en 2013[60],[61],[62].
Fin 2011 et début 2012, Modi entreprend une série de 36 jeûnes de 1 à 3 jours dans huit villes[63] dans le cadre d'une Sadbhavna Mission (« mission de bonne volonté ») afin de se lier à la communauté musulmane du Gujarat[64]. Il annonce croire que sa grève de la faim « renforcera l'environnement de paix, d'unité et d'harmonie au Gujarat »[65].
Le , la gouverneure du Gujarat Kamla Beniwal (en) nomme le juge R. A. Mehta au poste de lokayukta (en) (médiateur anti-corruption)[66]. Cette décision est prise sans consultation avec le ministre en chef[67] et crée des tensions entre Modi et la gouverneure. Le , Modi accuse Beniwal de former un gouvernement parallèle au Gujarat avec le soutien du Congrès national indien et demande qu'elle soit révoquée[68].
Le , Narendra Modi organise un chat sur Google+ avec des citoyens[69], une nouveauté dans la politique indienne.
Quatrième mandat
En , le gouvernement BJP conduit par Narendra Modi est reconduit pour un nouveau mandat, avec 115 sièges sur 182. Modi n'assistait qu'aux cérémonies religieuses hindoues et avait des associations importantes avec des chefs religieux hindous. Au cours de sa campagne de 2012, il a refusé à deux reprises de porter des vêtements offerts par des dirigeants musulmans. Il a cependant maintenu des relations avec Dawoodi Bohra[70]. Sa campagne comprenait des références à des problèmes connus pour provoquer une polarisation religieuse, notamment Afzal Guru et le meurtre de Sohrabuddin Sheikh (en). Le BJP n'a nommé aucun candidat musulman pour l'élection de l'Assemblée de 2012. Au cours de la campagne de 2012, Modi a tenté de s'identifier à l'État du Gujarat, une stratégie similaire à celle utilisée par Indira Gandhi pendant l'urgence et s'est projeté comme protégeant le Gujarat contre persécution par le reste de l'Inde[71].
Lors de sa campagne pour les élections à l'Assemblée de 2012, Modi a largement utilisé des hologrammes et d'autres technologies lui permettant d'atteindre un grand nombre de personnes, ce qu'il répéterait aux élections générales de 2014[72]. Lors des élections de l'Assemblée législative du Gujarat en 2012, Modi a remporté la circonscription de Maninagar par 86 373 voix contre Shweta Bhatt, candidate de l'INC et épouse de Sanjiv Bhatt. Le BJP a remporté 115 des 182 sièges, conservant sa majorité pendant son mandat et permettant au parti de former le gouvernement (comme il l'avait fait au Gujarat depuis 1995)[71]. Lors d'élections partielles ultérieures, le BJP a remporté quatre autres sièges à l'Assemblée et deux sièges Lok Sabha détenus par l'INC, bien que Modi n'ait pas fait campagne pour ses candidats[73]. En 2013, le Wharton India Economic Forum (WIEF) de la Wharton School de l'Université de Pennsylvanie a annulé un discours liminaire par vidéoconférence de Modi à la suite des protestations des Indo-Américains.
« Miracle » économique du Gujarat
Le gouvernement de Narendra Modi est salué pour le dynamisme économique et la croissance du Gujarat, avec notamment le slogan « Vibrant Gujarat »[74],[75],[76],[77]. Toutefois, des critiques pointent le manque de progrès dans la lutte contre la pauvreté, la malnutrition et pour l'éducation[78],[79]. Le Gujarat est classé en 13e position en Inde pour son taux de pauvreté, 21e pour l'éducation et 23 % des enfants de moins de cinq ans sont mal nourris, un chiffre jugé « alarmant »[80].
Le gouvernement du Gujarat indique toutefois que l'État a fait mieux que l'Inde au niveau national dans l'amélioration de différents indicateurs, comme l'éducation des femmes, et que la mortalité maternelle a baissé de 32 % de 2001 à 2011[81].
Le politologue Christophe Jaffrelot relève que le développement du Gujarat a été limité aux classes urbaines moyennes, alors que les zones rurales et les basses castes ont été marginalisées. Il indique que, sous Modi, le nombre de familles sous le seuil de pauvreté a augmenté, particulièrement chez les Adivasis et les Dalits[56]. En , Amartya Sen a critiqué la gouvernance de Narendra Modi : « les résultats en termes d'éducation et de santé sont assez mauvais »[82].
En revanche, les économistes Arvind Panagariya (en) et Jagdish Bhagwati notent que les indicateurs sociaux du Gujarat se sont améliorés par rapport à un point de départ plus bas que dans d'autres États indiens. Ils pointent notamment le taux d'illettrisme en baisse et l'amélioration rapide d'indicateurs de santé[83].
Premières responsabilités nationales
En , Narendra Modi est nommé membre du bureau parlementaire du BJP, la plus haute instance du parti, et président du comité central de campagne[84],[85].
L.K. Advani, chef historique du BJP, démissionne de toutes ses fonctions au sein du BJP à la suite de ces nominations, mais revient sur ses démissions le lendemain, à la demande de Mohan Bhagwat (en), chef du RSS[86].
En , le BJP annonce que Narendra Modi sera son candidat au poste de Premier ministre lors des élections générales de 2014[87], qui sont largement remportées par le BJP. Le , le président Pranab Mukherjee le nomme Premier ministre[78]. Le lendemain, il démissionne de ses fonctions de ministre en chef du Gujarat[88]. Sa prestation de serment se déroule le 26 mai 2014[89].
Premier ministre
Candidat comme Premier ministre
Narendra Modi a reçu le commandement de la campagne électorale 2014 de Lok Sabha par le comité de travail du BJP à Goa[90]. Lors de la réunion du conseil parlementaire du 13 septembre 2013, il a été déclaré candidat au poste de Premier ministre pour les prochaines élections à Lok Sabha[91],[92]. Le chef du parti, LK Advani, n'était pas présent à l'occasion et a été annoncé par le président du parti Rajnath Singh. Après que Modi a été déclaré candidat au poste de Premier ministre, il a remis le commandement de la campagne électorale à Rajnath Singh. Après avoir été nommé candidat au poste de Premier ministre, le premier rassemblement de Modi a eu lieu dans la ville de Rewari, dans la province de Haryana[93].
En tant que candidat député, il a contesté les deux sièges de Lok Sabha du pays, Varanasi et Vadodara et a remporté les deux circonscriptions avec des votes lourds[94],[95].
Campagne
Modi a joué un rôle dominant dans la campagne électorale du BJP[96]. Plusieurs personnes qui ont voté pour le BJP ont déclaré que si Modi n'avait pas été le candidat au poste de Premier ministre, elles auraient voté pour un autre parti[97]. L'accent mis sur Modi en tant qu'individu était inhabituel pour une campagne électorale du BJP. L'élection a été décrite comme un référendum sur Narendra Modi.
Modi rencontre sa mère après avoir remporté les élections de 2014[98].
Pendant la campagne, Modi s'est concentré sur les scandales de corruption sous le précédent gouvernement INC et a joué sur son image d'homme politique qui avait créé un taux élevé de croissance du PIB au Gujarat[99]. Modi se projetait comme une personne qui pouvait apporter un «développement», sans se concentrer sur aucune politique spécifique. Son message a trouvé le soutien des jeunes Indiens et des citoyens de la classe moyenne[100]. Le BJP sous Modi a pu minimiser les préoccupations concernant la protection des minorités religieuses et l'engagement de Modi à la laïcité, domaines dans lesquels il avait déjà été critiqué. Avant les élections, l'image de Modi dans les médias était centrée sur son rôle dans les émeutes du Gujarat de 2002, mais pendant la campagne, le BJP a pu se concentrer sur l'idéologie néolibérale de Modi et le modèle de développement du Gujarat, bien que Hindutva soit resté une partie importante de sa campagne[101]. La campagne du BJP a été soutenue par sa large influence dans les médias[102]. La campagne éclair de Modi a coûté environ 50 milliards de livres sterling (700 millions de dollars américains) et a reçu un soutien financier important de la part d'entreprises donateurs[99]. En plus des méthodes de campagne plus conventionnelles, Modi a largement utilisé les médias sociaux et a abordé plus de 1000 rassemblements via des apparitions d'hologrammes[103].
Position de Modi à l'élection de Lok Sabha 2014
Trois grandes enquêtes menées par des agences de presse et des magazines avaient déclaré Narendra Modi comme le premier choix du public pour le poste de Premier ministre[104],[105]. Selon le sondage AC Voter Poll Survey, l'annonce de Narendra Modi en tant que candidat au poste de Premier ministre devrait augmenter la part des voix de la NDA de cinq pour cent de 189 à 220 sièges[106]. Sur les 100 premières entreprises indiennes parmi les résultats publiés par Nielsen Holding et Economic Times en septembre 2013, 6 entreprises avaient décrit Narendra Modi et 7 comme le Premier ministre[107]. L'économiste lauréat du prix Nobel Amartya Sen a déclaré dans une interview qu'il ne considérait pas Modi comme un meilleur Premier ministre[107]. À son avis, son acceptation parmi les musulmans peut être discutable, tandis que Jagdish Bhagwati et Arvind Panagariya trouvent que l'économie de Modi est meilleure. Des narrateurs comme le gourou du yoga Swami Ramdev et Murari Bapu ont soutenu Narendra Modi[98].
Après avoir été déclaré candidat du Premier ministre par le parti, Narendra Modi a voyagé dans toute l'Inde. Durant cette période, parcourant trois kilomètres de lakh, un total de 5824 programmes ont été organisés dans le pays, dont 734 grands rassemblements électoraux, réunions en 3D et discussions sur le thé, etc. Il a commencé la campagne électorale de Jammu le 24 mars 2014 avec la bénédiction de sa mère Vaishno Devi et s'est terminée à Ballia, la ville natale de Mangal Pandey[108]. Après l'indépendance, le peuple indien a connu une magnifique campagne électorale. Non seulement cela, sous la direction de Narendra Modi, le parti Bharatiya Janata a également remporté un succès sans précédent lors des élections de 2014[109].
Résultat des élections de 2014
Le BJP a remporté 31%[110] des voix et a plus que doublé son total dans le Lok Sabha à 282, devenant ainsi le premier parti à remporter à lui seul la majorité des sièges depuis 1984[96]. Insatisfaction des électeurs à l'égard de l'INC, ainsi que des partis régionaux en Inde du Nord, était une autre raison du succès du BJP, tout comme le soutien du RSS. Dans des États comme l'Uttar Pradesh, dans lesquels le BJP a bien performé, il a attiré un soutien exceptionnellement élevé des hindous des castes supérieures, bien que les 10% des votes musulmans remportés soient plus que ce qu'il avait gagné auparavant[111]. Elle s’est particulièrement bien comportée dans les régions du pays qui avaient récemment connu des violences entre hindous et musulmans[note 10]. L'ampleur de la victoire du BJP a conduit de nombreux commentateurs à dire que l'élection constituait un réalignement politique loin des partis progressistes et vers la droite[112]. Le tweet de Modi annonçant sa victoire a été décrit comme étant emblématique du réalignement politique loin d'un État laïque et socialiste vers le capitalisme et le nationalisme culturel hindou[113].
Premier mandat
Le , Modi crée le ministère du yoga[114] à l'issue d'un remaniement ministériel. Le rôle de ce ministère, dirigé par Shripad Yesso Naik, est de promouvoir le yoga et de développer l'ensemble des médecines traditionnelles de l'Inde telles que l'ayurveda, les médecines unani et siddha, ainsi que l'homéopathie et la naturopathie[115],[116]. En , l'Assemblée générale des Nations unies adopte à 177 voix (sur 193), une résolution initiée en septembre par Modi, invitant les pays membres à soutenir l'idée d'une « Journée internationale du yoga », le 21 juin, afin de faire connaître les bienfaits de la pratique du yoga, qui a la capacité de « rassembler toute l’humanité »[117],[115]. Cette récupération du yoga par Modi est dénoncée par l'opposition qui y voit une utilisation politique de propagande[118].
Son gouvernement fait l'objet de critiques pour la répression des défenseurs des droits de l’homme et journalistes sous couvert d'une loi anti-terroriste très sévère[119]. D'après Christophe Jaffrelot « les années du gouvernement de Narendra Modi sont marquées par une dégradation de l’État de droit, que ce soit en matière de justice ou de police. Finalement, le pouvoir est en passe d’établir de facto un État hindou, en prétendant laisser s’exprimer la volonté du « peuple » et respecter « ses sentiments religieux »[120]. »
Fin 2016, parait en Inde l'ouvrage de la journaliste Swati Chaturvedi (en) I Am a Troll. Inside the secret world of the BJP’s digital army. Un article du Monde indique en 2017 que l'ouvrage « décrit pour la première fois les campagnes orchestrées sur les réseaux sociaux par les membres du BJP [qui] attaquent violemment tous ceux qui osent critiquer Narendra Modi. [...] Les petites mains de la propagande gardent un œil sur l’activité des idéologues du mouvement et les épaulent en cas d’offensive. [...] Tout en haut de la pyramide, il y a M. Modi lui-même, le dirigeant qui compte le plus d’abonnés (32,2 millions) sur Twitter dans le monde après Donald Trump, qui a promu dans son cabinet un conseiller chargé des réseaux sociaux au rang de joint secretary, l’un des plus élevés de la fonction publique. Un gage de modernité dans un pays où la moitié de la population a moins de 24 ans, et surtout un moyen de contourner les médias traditionnels. Depuis qu’il a été élu premier ministre, M. Modi n’a donné aucune conférence de presse, mais poste régulièrement des messages sur les réseaux sociaux. « Son parti utilise le réseau WhatsApp, très répandu dans le pays, pour diffuser des informations biaisées ou des rumeurs », ajoute Swati Chaturvedi[121]. » Plusieurs auteurs relèvent le discours populiste[122],[123],[124] voire national-populiste de Modi[125].
Les syndicats de travailleurs déclenchent une grève générale de deux jours en janvier 2019, protestant contre des « modifications brutales de la législation du travail en faveur du patronat »[126],[127]. À l'approche des élections législatives d'avril et mai 2019, il entreprend de remobiliser sa base électorale en instaurant un quota de 10 % de places réservées aux castes supérieures dans l’emploi public et l’université[128]. Dès son accession au pouvoir Modi avait fait modifier le mode de calcul du PIB, permettant de gonfler artificiellement les chiffres de la croissance (qui se situe à 6-7 % par an mais ne permet pas d'absorber la douzaine de millions de travailleurs arrivant sur le marché de l'emploi chaque année)[129]. Le taux de chômage est si considérable que le ministère du travail ne communique plus de statistiques. En 2018, la compagnie des chemins de fer reçu 19 millions de candidatures pour 63 000 postes. Les secteurs bancaire et ferroviaire ont commencé à être privatisés. Les budgets de la santé et de l'éducation, déjà très faibles (respectivement 1,2 % et 0,6 % du PIB), ont été réduits, de mème que d'autres dépenses sociales : aides à l'emploi, allocations aux cantines scolaires, plans pour l'accès à l'eau potable. Sur la question du droit du travail, des amendements votés en 2018 restreignent davantage les activités syndicales et tendraient à faciliter les licenciements et à allonger la durée de travail hebdomadaire des salariés[130].
Campagne
Le 13 octobre 2018, Modi a été renommé candidat du BJP au poste de Premier ministre pour les élections générales de 2019[131]. Le principal militant du parti était le président du BJP, Amit Shah[132]. Modi a lancé la campagne Main Bhi Chowkidar avant les élections générales. En 2018, le parti de la fin, la deuxième plus grande alliance du parti Telugu Desam, s'est séparé de la NDA sur la question du statut spécial de l'Andhra Pradesh[133].
La campagne a été lancée par Amit Shah le 8 avril 2019. Au cours de la campagne, Modi a été pris pour cible par l'opposition sur des allégations de corruption liées à l'accord Rafale avec le gouvernement français. Soulignant cette controverse, la campagne "Chowkidar Chor Hai" a été lancée, qui était un anti au slogan "Main Bhi Chowkidar"[134]. Modi a fait des questions de défense et de sécurité de la nation était considéré comme l'un des principaux sujets de la campagne électorale, en particulier après l'attaque de Pulwama, et l'attaque de représailles de la frappe aérienne de Balakot a été considérée comme la réalisation de l'administration Modi[135]. L'autre sujet considéré dans les campagnes était le développement et les bonnes relations extérieures dans le premier poste de Premier ministre[136].
Position aux législatives nationales de 2019
Tout au long de la campagne électorale de 2019, Narendra Modi a été le seul visage du Premier ministre indien[Quoi ?][137]. Pour cette raison, l'élection a été considérée comme une confrontation démocratique et a été appelée l'aube d'un système à parti unique. Il n'y avait pas non plus de visage fort pour le poste de premier ministre de l'opposition[138]. De nombreux dirigeants et saints hindous ont exhorté leurs partisans à voter pour Narendra Modi en raison de leurs idéaux Hindutva[note 11]. De nombreux acteurs et acteurs de Bollywood tels que Vivek Oberoi, Kangana Ranaut, Hansraj Hans, Anupam Kher, Payal Rohatgi et d'autres ont également exhorté les gens à voter pour Narendra Modi lors des prochaines élections[139]. De nombreux acteurs et actrices de Bollywood, dont Anurag Kashyap, Naseeruddin Shah et d'autres, ont demandé au public de voter contre Narendra Modi pour sauver la laïcité en Inde[140]. Modi a également été critiqué par l'opposition sur le souci de la sécurité des minorités religieuses comme les musulmans et les chrétiens en raison de la montée du nationalisme hindou dans le pays[141],[142]. Modi a parlé de la défense et la sécurité nationale était considérée comme l'un des sujets les plus importants de la campagne électorale, en particulier après que l'attaque de Pulwama et la contre-attaque des frappes aériennes de Balakot aient été comptées comme des réalisations de l'Gouvernement de Narendra Modi[143].
Résultat des élections
Modi a contesté l'élection de Lok Sabha de Varanasi en tant que candidat. Il a remporté le siège en battant Shalini Yadav du parti Samajwadi, qui a battu l'alliance SP-BSP par une marge de 479 505 voix[144]. Modi a été nommé à l'unanimité Premier ministre par l'Alliance nationale démocratique pour la deuxième fois après que l'alliance a remporté les élections pour la deuxième fois, remportant 303 sièges, le BJP obtenant à lui seul 353 sièges au Lok Sabha[145].
Second mandat
Bien que controversé[146],[147],[148],[149] et malgré une aggravation des tensions ethniques et des difficultés économiques[129], il est le favori des élections législatives d'avril et mai 2019.
Modi mise sur l’exaltation du nationalisme et sa personne pour remporter un deuxième mandat[150]. Le politologue Christophe Jaffrelot indique : Modi s’érige en protecteur des Indiens contre la menace extérieure pakistanaise, chinoise et islamiste – cette dernière recouvrant des cibles intérieures, les musulmans du Cachemire, de manière plus ou moins explicite. Sa campagne diffère de celle de 2014, où il avait mis en avant le développement économique et les créations d’emplois, domaines pour lesquels il n’a pas tenu ses promesses. Le seul thème de 2014 qu’on retrouve aujourd’hui, c’est la critique du Parti du Congrès, dont Modi dénonce le caractère dynastique et corrompu. [...] Le national-populisme de Modi s’exprime d’abord par le rejet des élites, notamment l’establishment du Parti du Congrès, au nom de la plèbe dont le premier ministre dit être issu – ce qui ne l’empêche pas de recevoir le soutien des milieux d’affaires ; deuxièmement, par sa défense des hindous contre les dangers que feraient peser sur eux les minorités et des puissances étrangères – cette dimension xénophobe expliquant qu’on parle ici de « national-populisme ». Troisièmement, par un style politique où l’homme fort, paré de vertus parfois surhumaines, entre en relation directe avec son peuple par toutes sortes de moyens de communication[151]
À l'issue des six semaines de votes, Modi remporte un second mandat avec une très large majorité[152]. Une victoire dans de telles proportions était inattendue[153]. Courrier international indique : Le triomphe du Premier ministre indien aux élections législatives s’explique, d’après la presse locale, par sa capacité, nouvelle, à transcender les clivages de caste et de classe sociale. Et par les changements réels qu’il a apportés dans la vie quotidienne des plus pauvres. [...] Les nationalistes hindous ont obtenu 37 % des voix contre 31 % en 2014, ce qui leur permet d’avoir 303 députés à la chambre sur un total de 542, contre 282 précédemment. « L’ampleur de la victoire est telle que le débat politique est désormais vain », estime l’Indian Express[154].
Alors que les finances publiques du pays se sont fortement dégradées sous l’effet de la pandémie de Covid-19 (avec de nombreuses faillites d’entreprises, une envolée du chômage, un effondrement de la consommation des ménages), le projet de loi de finances pour l’année 2021-2022 prévoit des privatisations importantes : deux banques publiques – l’IDBI de Bangalore et la Bank of Maharashtra –, la compagnie maritime Shipping Corporation of India, le transporteur de fret Container Corporation of India, les chemins de fer nationaux Indian Railways,le constructeur d’engins de chantier Bharat Earth Movers ; l’entreprise de transport par hélicoptère Pawan Hans ou encore l’exploitant de minerais Neelachal Ispat Nigam sont concernés[155].
Vie personnelle et image
Conformément à la tradition Ghanchi, le mariage de Modi a été arrangé par ses parents quand il était enfant. Il était fiancé à 13 ans à Jashodaben Modi, l'épousant à l'âge de 18 ans[156]. Ils ont passé peu de temps ensemble et se sont séparés lorsque Modi a commencé deux ans de voyage, y compris des visites aux ashrams hindous[157]. Apparemment, leur mariage n'a jamais été consommé et il l'a gardé secret parce que sinon, il n'aurait pas pu devenir un «promoteur» dans le puritain Rashtriya Swayamsevak Sangh. Modi a gardé son mariage secret pendant la majeure partie de sa carrière. Modi entretient une relation étroite avec sa mère, Hiraben[158].
Végétarien et abstinent, Modi a un style de vie frugal et est considéré comme un bourreau de travail et comme introverti[159]. La publication de Modi du 31 août 2012 sur Google Hangouts a fait de lui le premier homme politique indien à interagir avec les citoyens sur un chat en direct[160]. Modi a également été qualifié d'icône de la mode pour sa signature kurta à demi-manches, parfaitement repassée, ainsi que pour un costume avec son nom brodé à plusieurs reprises dans les rayures qu'il portait lors d'une visite d'État du président américain Barack Obama, qui a attiré le public et l'attention et la critique des médias[161]. La personnalité de Modi a été décrite de différentes manières par les chercheurs et les biographes comme énergique, arrogante et charismatique[162].
Il avait publié un livre gujarati intitulé Jyotipunj en 2008, contenant les profils de divers responsables RSS. Le plus long était de M. S. Golwalkar, sous la direction duquel le RSS s'est développé et que Modi appelle Pujniya Shri Guruji ("Guru digne d'adoration")[163]. Selon The Economic Times, son intention était d'expliquer le fonctionnement du RSS à ses lecteurs et de rassurer les membres du RSS qu'il restait idéologiquement aligné avec eux. Modi est l'auteur de huit autres livres, contenant principalement des nouvelles pour enfants[164].
La nomination de Modi à la fonction de Premier ministre a attiré l'attention sur sa réputation de «l'un des politiciens les plus controversés et les plus conflictuels de l'Inde contemporaine». Au cours de la campagne électorale de 2014, le BJP a projeté une image de Modi comme un leader masculin fort, capable de prendre des décisions difficiles. Les campagnes auxquelles il a participé se sont concentrées sur Modi en tant qu'individu, d'une manière inhabituelle pour le BJP et Rashtriya Swayamsevak Sangh[165]. Modi s'est appuyé sur sa réputation d'homme politique capable de susciter la croissance économique et le «développement». Néanmoins, son rôle dans les émeutes du Gujarat de 2002 continue d'attirer les critiques et la controverse. La philosophie hindoue de Modi et les politiques adoptées par son gouvernement continuent de susciter des critiques et ont été considérées comme la preuve d'un agenda social majoritaire et d'exclusion[166].
Prix et distinctions
- Ordre du roi Abdelaziz (2016) :
- Ordre d'État de Ghazi Amir Amanullah Khan (2016) :
- Grand collier de l'État de Palestine (2018) :
- Ordre de Zayed (2019) :
- Ordre de Saint-André (2019) :
- Ordre de la Règle distinguée d'Izzuddin (2019) :
- Ordre du roi Hamad de la Renaissance (2019) :
- Legion of Merit (2020) :
Notes et références
Notes
- Narendra Modi est né Narendra Damodardas Modi le 17 septembre 1950. Il a utilisé Damodardas, son deuxième prénom car les Gujaratis ont pour tradition de mettre le nom du père comme deuxième prénom, mais il est tout de même largement connu sous le nom de Narendra Modi.
- Narendra Modi est le deuxième Premier ministre du Bharatiya Janata Party, après Atal Bihari Vajpayee[1].
- Des sources déclarant que RSS a eu un impact profond sur la hiérarchie politique du BJP, en particulier dans le cas de Narendra Modi[2],[3],[4].
- Le tremblement de terre 2002 a été un désastre massif dans le ministership chef de temps de Narendra Modi.
- Des sources décrivant l'administration de Modi comme complice des violences de 2002[5],[6]. His policies as chief minister, credited with encouraging economic growth, have received praise[7].
- Narendra Modi est le premier Premier ministre de l'Inde après Indira Gandhi à former un gouvernement au centre avec une majorité complète.[8]
- En raison des allégations d'implication de Narendra Modi dans les émeutes du Gujarat de 2002 et en raison de ses opinions sur Hindutva, il est souvent décrit comme un visage anti-musulman.
- Le Ram Rath Yatra était un mouvement religieux lancé par le BJP pour créer un élan et faire pression sur le gouvernement pour qu'il construise un temple du Seigneur Rama sur la terre contestée d'Ayodhya, y compris de grands dirigeants comme L. K. Advani et Murli Manohar Joshi.[23][24]
- Narendra Modi est connu comme l'un des leaders préférés du parti Bharatiya Janata. En 1998, alors qu'il n'était pas très connu au niveau central, il a commencé à s'enraciner dans son État d'origine, le «Gujarat». Il a soutenu Keshubhai Patel à ce moment-là, en raison de quoi "Shankersinh Vaghela" est venu contre lui.
- Lors des élections de 2014, les hindous et les musulmans ont voté pour le candidat du parti Bharatiya Janata Narendra Modi au poste de Premier ministre.
- L'élan de la magie de Modi a atteint son plus haut sommet lors des élections générales indiennes de 2019. La question de l'Hindutva a également aidé le BJP à recueillir les voix de larges pans de la société hindoue, en particulier dans le nord de l'Inde.
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Bibliographie
Ouvrages
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- Shashi Tharoor (trad. Carla Lavasse), L'Inde selon Modi, Paris, Buchet-Chastel, , 268 p. (ISBN 978-2-283-03392-0).
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Articles connexes
Liens externes
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