Morcourt (Somme)

Morcourt est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.

Pour les articles homonymes, voir Morcourt.

Morcourt

L'église et la mairie.
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Amiens
Intercommunalité Communauté de communes du Val de Somme
Maire
Mandat
Didier Demaison
2020-2026
Code postal 80340
Code commune 80569
Démographie
Gentilé Morcourtois
Population
municipale
325 hab. (2018 )
Densité 43 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 53′ 34″ nord, 2° 39′ 08″ est
Altitude Min. 31 m
Max. 93 m
Superficie 7,56 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Amiens
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Corbie
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Morcourt
Géolocalisation sur la carte : Somme
Morcourt
Géolocalisation sur la carte : France
Morcourt
Géolocalisation sur la carte : France
Morcourt

    Géographie

    Localisation

    Entre Amiens et Saint-Quentin, Morcourt est un village picard qui se trouve à une dizaine de kilomètres au sud d'Albert. Il est bordé au nord par la vallée de la Somme.

    Le territoire communal est limité au nord par un méandre de la Somme et au sud par l'ex-route nationale 29 (actuelle RD 1029).

    Cliquer sur la carte pour agrandir.

    Nature du sol et du sous-sol

    Dans la vallée de la Somme, le sol est marécageux. En s'éloignant du fleuve, il devient argilo-calcaire, crayeux puis argileux[1],[2].

    Relief, paysage, végétation

    La commune est parsemée de « rideaux » en friche ou boisés qui limitent les vallées. En 1899, la commune comptait 58 hectares d'étangs et marais, résultant de l'extraction de la tourbe[1].

    Hydrographie

    La commune est traversée par le fleuve côtier la Somme et le canal de la Somme.

    Climat

    Le climat de la commune est tempéré océanique.

    Urbanisme et aménagement du territoire

    La commune présente un habitat groupé.

    Activité économique et de services

    L'activité dominante de la commune reste l'agriculture. Cependant il existe des activités artisanales dans la commune. Le village bénéficie de milieux humides propices aux activités de loisirs, telle la pêche.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Morcourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[6],[7].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (82,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (74 %), zones humides intérieures (9,4 %), zones agricoles hétérogènes (8,6 %), eaux continentales[Note 3] (4,2 %), zones urbanisées (3,5 %), forêts (0,3 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].

    Toponymie

    On trouve plusieurs formes pour désigner Morcourt dans les textes anciens: Mourocurtis, Merufli Curtis, Morecourt (1220), Mourecourt (1259), Mourcourt, Morecort[10]

    Morcourt est un terme de formation germano-romane. Le suffixe « court », dérive du terme latin Curtis désignant une cour de ferme, une ferme ou un domaine[11]. Le préfixe « Mor » serait dérivé du nom germanique du propriétaire du lieu après les Invasions barbares des Ve siècle et VIe siècle[12],[13].

    Chaque département de Picardie, Oise, Somme ou Aisne comporte au moins une commune (ou ancienne commune) s'appelant Morcourt.

    La commune homonyme de Morcourt (Aisne), commune de 579 habitants est située à l'est de Saint-Quentin.

    Histoire

    Moyen Âge

    La première mention écrite de Morcourt apparaît sur une charte du roi Childebert III (656-662) qui confirme la vente de la terre de Morcourt.

    La seigneurie de Morcourt est alors dépendante des abbés-comtes de l'Abbaye de Corbie.

    En , l'évêque d'Amiens établit une paroisse à Morcourt, détachée de celle de Cerisy.

    En 1483, une autorisation royale indique qu'une partie du domaine du Hamel près de Corbie appartient au seigneur de Morcourt.

    Époque moderne

    Au début du XVIe siècle, l'église de Morcourt fut restaurée. À cette époque, la famille d'Humières détenait la seigneurie de Morcourt.

    Le , un jeune homme supposé huguenot, pénétra dans le chœur de l'église de Morcourt, l'épée à la main en vociférant des menaces à l'encontre de tous ceux qui chanteraient la messe. Il fut maîtrisé par la force et jeté en prison où il mourut.

    En 1605, Daniel de Hardoncourt, écuyer, acquit la seigneurie de Morcourt. En 1641, Claude Petit, avocat à Amiens, acheta 200 journaux de terres du seigneur de Morcourt. En 1645, le marquis de Feuquières acquit la seigneurie de Morcourt.

    Le , Claude Patou, laboureur de Morcourt, âgé de 30 ans, fit une déposition auprès du lieutenant général du bailliage d'Amiens, dénonçant les exactions des soldats français cantonnés à Morcourt au cours de l'invasion espagnole.

    Avant 1789, Morcourt faisait partie de l'élection et du bailliage de Péronne relevant de la généralité d'Amiens. La cure de la paroisse de Morcourt était rattachée au doyenné de Lihons.

    En 1789, le dernier seigneur de Morcourt était Joachim Charles de Seiglière, marquis de Soyécourt[14].

    Révolution française

    Le , les officiers municipaux de Morcourt se rendirent, conformément au décret du , au château de Feuqières (commune d'Harbonnières) pour se faire remettre les titres seigneuriaux de Morcourt. Revenus à Morcourt avec les documents, il firent sonner les cloches pour appeler les citoyens à s'assembler sur la place du village où furent brûlés les titres.

    XIXe siècle

    L'extraction de la tourbe au XIXe siècle fit la richesse de la commune. Elle entraîna la création d'étangs artificiels aujourd'hui en partie protégés.

    En 1899, la seule industrie est représentée par les ouvriers bonnetiers fabriquant bas et chaussettes sur métiers à tisser pour de grands groupes. Cette activité est alors en déclin. Il existait, à la même date, dans la commune, une carrière d'extraction de craie[1].

    Première Guerre mondiale

    Pendant la Grande Guerre, la commune était située de 1914 à 1917 à l'arrière immédiat du front. Le village abrita des ambulances (hôpitaux provisoires proches du front) où s'effectuait le tri des blessés et servit de cantonnement pour les soldats. Les témoignages écrits et photographiques d’Auguste Lematte et Joseph Brenac évoquent la vie du village pendant le conflit[15].

    Le village, fortement éprouvé lors de la Première Guerre mondiale[16], a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le [17]

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouvait depuis 1801 dans l'arrondissement de Péronne du département de la Somme. Par arrêté préfectoral du , la commune en est détachée le pour intégrer l'arrondissement d'Amiens[18].

    Pour l'élection des députés, Morcourt fait partie depuis 1958 de la cinquième circonscription de la Somme.

    Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Bray-sur-Somme[19]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, Morcourt est rattaché au canton de Corbie

    Intercommunalité

    Morcourt est membre depuis 2002 de la communauté de communes de Corbie et Villers-Bretonneux, qui a pris depuis le nom de communauté de communes du Val de Somme.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1983 2008 Roland Demaison[20]    
    mars 2008[21] En cours
    (au 8 octobre 2020)
    Didier Demaison   Fils du précédent[22]
    Vice-président de la CC du Val de Somme (2020 → )
    Réélu pour le mandat 2014-2020[23],[24]

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[26].

    En 2018, la commune comptait 325 habitants[Note 4], en augmentation de 14,44 % par rapport à 2013 (Somme : −0,18 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    408532544551615641656666695
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    672692688643604546527500486
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    466429360241248238212212206
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    187196183201239268273274274
    2013 2018 - - - - - - -
    284325-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[27].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    L'école primaire publique de Morcourt compte 27 élèves à la rentrée scolaire 2017[28], dans le cadre d'un regroupement pédagogique intercommunal qui, en 2020, scolarise 154 élèves[23].

    Économie

    L'activité dominante de la commune reste l'agriculture. Cependant il existe des activités artisanales dans la commune. Le village bénéficie de milieux humides propices aux activités de loisirs.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Les marais : la commune de Morcourt compte environ 100 hectares de marais, dont 30 hectares de surface d’eau. Un belvédère permet de surplomber le marais et offre une vue sur la Somme. 42 ha des marais de Morcourt, entre Bray-sur-Somme et Lamotte-Warfusée, sont classés Natura 2000. Les milieux tourbeux et para-tourbeux doivent faire l'objet d'une restauration afin de préserver les espèces menacées de la vallée de la Somme[30].
    • La prairie aux Grands Prés, inaugurée en 2017 en lien avec le Conservatoire d'espaces naturels de Picardie[31].

    Personnalités liées à la commune

    • L'abbé Haclin (1818-1903). Curé du village, il a rédigé une « Notice historique » sur le village de Morcourt.
    • Achille Moy, curé de Cerisy-Gailly, auteur en 1903 d'une monographie sur Morcourt (disponible à la bibliothèque municipale d'Amiens).

    Annexes

    Bibliographie

    • Abbé Paul Decagny, Histoire de l'arrondissement de Péronne et de plusieurs localités circonvoisines, Amiens, Société des Antiquaires de Picardie, 1865, réédition partielle Bray-sur-Somme et ses environs, Paris, Le Livre d'histoire-Lorisse, Res Universis, p. 143 à 149 (ISBN 2 - 87 760 - 446 - 2) p. 103-108.

    Articles connexes

    Liens externes

    • « Morcourt », Ma commune, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales (consulté le ).
    • Carte spéciale des régions dévastées : 12 SE, Amiens [Sud-Est], Service géographique de l'armée, (lire en ligne) sur Gallica.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Notice géographique et historique réalisée par l'instituteur, M. Carpentier, 1899, Archives départementales de la Somme, Amiens
    2. Lire la notice de l'instituteur en ligne, sur le site des archives.
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Amiens », sur insee.fr (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    10. Abbé Paul Decagny, Histoire de l'arrondissement de Péronne et de plusieurs localités circonvoisines, Amiens, Société des Antiquaires de Picardie, 1865, réédition partielle Bray-sur-Somme et ses environs, Paris, Le Livre d'histoire-Lorisse, Res Universis, p. 143 à 149 (ISBN 2 - 87 760 - 446 - 2) p. 103
    11. Charles Rostang, Les Noms de lieux, Paris, Presses universitaires de France, 1969
    12. Jacques Chaurand et Maurice Lebègue, Noms de lieux de Picardie, éditions Bonneton, 232 p., novembre 2000, p. 71 à p. 80, (ISBN 978-2-862-53265-3).
    13. Ernest Nègre, op. cit.
    14. Abbé Paul Decagny, Histoire de l'arrondissement de Péronne et de plusieurs localités circonvoisines, Amiens, Société des Antiquaires de Picardie, 1865, réédition partielle Bray-sur-Somme et ses environs, Paris, Le Livre d'histoire-Lorisse, Res Universis, p. 143 à 149 (ISBN 2 - 87 760 - 446 - 2) p. 105-107
    15. « Morcourt - La Communauté de communes du Val de Somme », sur La Communauté de communes du Val de Somme (consulté le ).
    16. Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.
    17. Journal officiel du 30 octobre 1920, p. 16879.
    18. « Arrêté préfectoral portant modification des limites territoriales des arrondissements de la Somme - Recueil n°200 des actes administratifs du 27 décembre 2016 des Hauts-de-France », sur http://www.prefectures-regions.gouv.fr/hauts-de-france/, (consulté le ).
    19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    20. « Faire-part de décès de Monsieur Roland DEMAISON », sur http://memoire.lavoixdunord.fr, (consulté le ).
    21. « Liste des maires de la Somme », sur http://www.somme.pref.gouv.fr, (consulté le ).
    22. « Procès-verbal administratif du conseil de communauté du 11 octobre 2012 » [PDF], Communauté de communes du Val de Somme (consulté le ) « Avant d’entamer les points inscrits à l’ordre du jour, Monsieur le Président présente ses condoléances à Madame Isabelle Demaison, conseillère générale du Canton de Corbie et à Monsieur Didier Demaison, maire de Morcourt, à la suite du décès de leur père Roland Demaison, ancien maire de Morcourt et à ce titre délégué communautaire lors du précédent mandat. ».
    23. « Didier Demaison, maire de Morcourt : « Ma tâche ne me semble pas terminée » : Didier Demaison, maire depuis 2008, a annoncé qu’il se représenterait aux élections municipales. », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
    24. « Liste des élus de la Somme » [ods], Listes des élus, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
    25. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    26. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    28. L'école sur le site du ministère de l'Éducation nationale.
    29. Oswald Macqueron, « Aquarelle : Église de Morcourt, d'après nature, 24 septembre 1877 », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville (consulté le ).
    30. Courrier picard, édition Picardie maritime, 22 juin 2017, p. 17.
    31. « La culture, un trait d’union indispensable à Morcourt : Cent habitants ont assisté aux premiers vœux dominicaux. Les projets fleurissent malgré la rigueur budgétaire », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
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