Montauroux

Montauroux est une commune française située dans le département du Var, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Montauroux

Château de la Colle-Noire.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Var
Arrondissement Draguignan
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Fayence
Maire
Mandat
Jean-Yves Huet
2020-2026
Code postal 83440
Code commune 83081
Démographie
Population
municipale
6 479 hab. (2018 )
Densité 193 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 37′ 09″ nord, 6° 45′ 57″ est
Altitude Min. 72 m
Max. 437 m
Superficie 33,54 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Montauroux
(ville-centre)
Aire d'attraction Cannes - Antibes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Roquebrune-sur-Argens
Législatives Huitième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Montauroux
Géolocalisation sur la carte : Var
Montauroux
Géolocalisation sur la carte : France
Montauroux
Géolocalisation sur la carte : France
Montauroux

    Ses habitants se nomment les Montaurousiens.

    Géographie

    Localisation

    Village de l'Est varois, limitrophe des Alpes-Maritimes.

    Les communes les plus proches sont Callian, Saint-Cézaire-sur-Siagne, Tourrettes, Fayence[1].

    En 1931, Montauroux se sépare d’une partie de son territoire et naît ainsi la commune des Adrets de l’Estérel[2].

    Géologie et relief

    Montauroux s'étage en gradins jusqu'à 310 mètres d'altitude.

    Hydrographie et les eaux souterraines

    Lac de Saint-Cassien.

    Les rives du lac de Saint-Cassien sont en parties sur la commune de Montauroux. Ce lac est alimenté par le cours de plusieurs rivières et ruisseaux, dont le Biançon.

    Cours d'eau sur la commune ou à son aval[3] :

    • le Reyran, qui traverse la commune[4] ;
    • la Siagne longe la commune à l'est, et sert de limite communale avec Saint-Cézaire-sur-Siagne, dans les Alpes-Maritimes ;
    • vallons des Moulières, de Maraval, des Oures, des Gourgs, des Combes, des Vaux, de Mailla, de Vincent, des Adrechs, de Font d'Olivier, de la Route, de Jaumounet, de Saquou, de l'Hubac de Peillon, de la Carpenée, de Laquet ;
    • ruisseaux de Vernatelle, la Camiole.

    Climat

    Climat de la commune classé Cfb dans la classification de Köppen et Geiger[5].

    Réseau routier

    Montauroux est accessible par la route départementale RD 562, reliant Draguignan, à Grasse, ainsi que la RD 37, puis la route nationale 7, vers le littoral. Cette route croise l'autoroute A8, au niveau de sa sortie  39.

    Réseau ferroviaire

    Transports en commun

    Un service de transport en commun, à la demande, est disponible, mise en place dans le canton de Fayence. Il permet de se rendre dans les communes des Adrets-de-l'Esterel, Fayence, Mons, Callian, Seillans, Saint-Paul-en-Forêt, Tourrettes[8]. La commune est également desservie par les lignes Varlib no 3001, vers la gare routière de Grasse, et la ligne no 3601, vers Fréjus et Saint-Raphaël[7], ainsi que la ligne 3002 à destination de Cannes.

    Transport aérien

    Montauroux est accessible par l'aéroport de Nice-Côte d'Azur, dans les Alpes-Maritimes[7].

    Sismicité

    Il existe trois zones de sismicités dans le Var :

    • Zone 0 : Risque négligeable. C'est le cas de bon nombre de communes du littoral varois, ainsi que d'une partie des communes du centre Var.
    • Zone Ia : Risque très faible. Concerne essentiellement les communes comprises dans une bande allant de la montagne Sainte-Victoire, au massif de l'Esterel.
    • Zone Ib : Risque faible. Ce risque le plus élevé du département (qui n'est pas le plus haut de l'évaluation nationale), concerne 21 communes du nord du département.

    La commune de Montauroux est en zone sismique de très faible risque « Ia »[9].

    Toponymie

    Deux thèses sont possibles quant à la provenance du nom « Montauroux » :

    • une historique, c'est le mont où Pierre d'Aurosa, chevalier, vint installer son castrum en 1040 [réf. souhaitée] ;
    • une plus locale et plus populaire, liée à la langue provençale puisque monte aurosa signifie 'les monts exposés au vent'. En effet, la grande barre rocheuse calcaire exposée à l'ouest sur laquelle s'étend le vieux village, se teinte de rose lorsque le mistral a soufflé au loin.

    Le nom de la commune s’écrit Montauron en occitan provençal selon la norme classique et Mountauroun selon la norme mistralienne[réf. souhaitée] .

    Pour Frédéric Mistral la commune s'appelle en provençal Mount-aurous, soit le mont exposé au vent[10]. Le "s" final se prononce et correspond au "x" de la graphie française.

    Histoire

    Clocher de l'église Saint-Barthélémy.

    L'abbé de Mayeul (Cluny) eut parmi ses terres un domaine qui est en gros celui de l'actuelle communauté de communes du Pays de Fayence.

    Même si l’on retrouve des traces de vie datant de la préhistoire (celto-ligures) et de l’époque romaine (aqueduc romain de Fréjus à Mons), Montauroux émerge véritablement en 1044, lors de l’installation de Pierre d’Aurosa sur ce piton calcaire. La situation géographique de ce lieu est tout à fait privilégiée, entre contreforts alpins au nord, ancienne via Aurélia au sud, la rivière de la Siagne à l’ouest et l’enfilade des villages du pays de Fayence à l’ouest. Le seigneur Pierre d’Aurosa faisait partie des chevaliers de confiance que l’Église (abbaye ou évêché) installait sur leurs domaines éloignés afin de défendre les paysans et leurs biens. Construisant son « castlan » sur un rocher dominant les terres cultivables, Pierre d’Aurosa fit construire une église et contribua à l’installation de paysans dans des grottes situées au pied du rocher (maisons troglodytes) et tout autour de l’église. Avec le système des « contrats de complant », naquit la bourgeoisie paysanne et le castrum de Montauroux, qui se développa sereinement et petit à petit par le sud[11].

    Le XIVe siècle qui apporte son lot de drame : catastrophes naturelles ravageant les cultures et engendrant la famine, la venue de la peste, sans oublier le changement de mains de la Provence. Le roi de France tentant de s’approprier la Provence, les petits fiefs fortifient leur village. Montauroux ayant déjà un embryon avec sa grosse tour carrée entourée d’un mur d’enceinte, la forteresse s’agrandit en 1365, puis furent construits des murs englobant la bourgade. Après un XVe siècle plutôt calme, où sont réglés les problèmes de seigneurie, marquisat et autres, Montauroux connaît des heures sombres avec les guerres de religions. Les troupes de Savoie approchant, le roi Henri IV de Navarre dépêche le duc d’Epernon, alias Jean de Nogaret de la Valette, pour assurer la protection de la Provence. Mais l’ambition et le pouvoir étant les plus forts, Epernon trahi le roi, assiège Montauroux, fait pendre presque tous les défenseurs du village et démolit la forteresse. Depuis lors, les Montaurousiens ayant la rancune tenace, brûlent l’effigie du duc tous les ans, lors de la fête patronale de la Saint-Barthélemy. Après ces moments terribles, le XVIIe siècle fut une période prospère pour tous, avec la construction, sur l’emplacement même de la forteresse, de la chapelle Saint-Barthélemy, l’élévation au rang de marquisat de Montauroux[12], grâce au marquis Charles de Lombard, Président au Parlement d'Aix, qui finança la construction d’un hôpital et d’une chapelle à la Colle Narbonne (Colle noire actuelle), car Montauroux fut longtemps un passage sur les chemins de Saint-Jacques de Compostelle[13].

    Après un siècle de lumière relativement calme, Montauroux connaît de grands travaux avec la création de la ligne ferroviaire Grasse-Montauroux (inauguration en 1890), le pavage des rues de 1589 à 1862 et la première amenée d’eau potable au cœur du village en 1867 par le biais de fontaine et plus tard la construction de lavoirs.

    Puis les Montaurousiens firent leur propre révolution en se libérant du « joug » du marquis de Lombard.

    La Première Guerre mondiale

    Les Montaurousiens payèrent un lourd tribut en vie ou en prisonnier lors de la Première Guerre mondiale.

    Maurice Floquet, né le à Poissons (Haute-Marne) et décédé le à Montauroux, était le cinquième dernier poilu de la Première Guerre mondiale et l'homme français vivant le plus âgé) sans doute aussi l'Européen le plus âgé et le troisième homme le plus âgé vivant au monde. Il est décédé à l'âge de 111 ans et 320 jours chez sa fille de 79 ans à Montauroux.

    Politique et administration

    Liste des maires

    En 2005, la commune a été labellisée « station verte de vacances », c'était à l'époque la 2e commune du Var à faire partie de ce réseau national.

    En 2010, la commune de Montauroux a été récompensée par le label « Ville Internet @@ »[14].

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Louis Giraud    
    Les données manquantes sont à compléter.
    Baptistin Bonnet[15] Socialiste Menuisier, charron
    Le gouvernement de Vichy remplace
    le Conseil et son maire
    par une commission municipale[16]
       
    Baptistin Bonnet[17] Socialiste Menuisier, charron
    Léopold Hustache[18] PCF Cultivateur, propriétaire
    Président de la délégation municipale en 1944, élu en 1945
    Camille Pauc[19]    
    Jacques Krempff[20] PCF Professeur
    Jean-Pierre Bottero UMP diss. Chef d'entreprise
    Président du SIVOM du Pays de Fayence (1999 → 2006)
    Président de la CC du Pays de Fayence (2006 → 2014)
    Suppléant du député Olivier Audibert-Troin (2012 → 2017)
    En cours
    (au 27 mai 2020)
    Jean-Yves Huet SE-DVC Médecin généraliste
    8e vice-président de la CC du Pays de Fayence (2014 → 2020)
    1er vice-président de la CC du Pays de Fayence (2020 → )
    Réélu pour le mandat 2020-2026

    Jumelages

    La commune de Montauroux n'a, pour l'instant, aucun accord de jumelage avec une autre commune.

    Politique environnementale

    Le site des gorges de la Siagne est protégé par le programme Natura 2000. Il comporte plusieurs types de milieux : forêts mixtes, landes, rochers, steppes, eaux douces, mais surtout quelques milieux naturels remarquables : la rivière aux eaux calcaires induit la formation de tufs. De plus, la zone héberge quelques espèces rares en Provence : charme, certaines fougères, ainsi qu'une espèce endémique, Erodium rodiei. Treize espèces de chauves-souris sont présentes sur le lieu, dont le Vespertilion de Capaccini ou le Minioptère de Schreibers. La Siagne n'est pas en reste, avec la présence d'écrevisse à pattes blanches ou de Barbeau méridional. Les activités humaines (dont le tourisme vert) et leurs aménagements, ainsi que les risques d'incendies sont particulièrement surveillés, pour un impact restreint[21].

    Urbanisme

    Typologie

    Montauroux est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[22],[23],[24]. Elle appartient à l'unité urbaine de Montauroux, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[25] et 9 617 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[26],[27].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cannes - Antibes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 24 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[28],[29].

    La commune dispose d'un plan local d'urbanisme[30].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (63,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (65,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (44,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (18,5 %), zones urbanisées (16,5 %), zones agricoles hétérogènes (9,6 %), eaux continentales[Note 3] (5,2 %), prairies (3,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,7 %), cultures permanentes (0,7 %)[31].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[32].

    Intercommunalité

    La commune est membre de la communauté de communes du Pays de Fayence.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[34].

    En 2018, la commune comptait 6 479 habitants[Note 4], en augmentation de 5,9 % par rapport à 2013 (Var : +3,8 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 2211 1601 1651 3611 4691 5271 6871 7281 782
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 7461 7791 7361 2921 4201 4031 3741 2201 111
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 0051 0141 0069279351 062903956864
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    9101 0531 3751 9972 7734 0174 5265 6536 218
    2018 - - - - - - - -
    6 479--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[35] puis Insee à partir de 2006[36].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Les établissements scolaires de Montauroux dépendent de l'académie de Nice. Les élèves de la commune commencent leurs études sur la commune, qui dispose d'une école maternelle, Les Cerisiers[37], de deux écoles primaires, Marcel-Pagnol[38] et « école primaire du Lac »[39]. Le collège Léonard-de-Vinci, situé sur le territoire de Montauroux, regroupe les collégiens du village, ainsi que ceux de Callian, Tanneron et Les Adrets-de-l'Esterel[40].

    Santé

    Professionnels et établissements de santé : médecin, dentiste, kinésithérapeutes, chiropracteur, ostéopathes, infirmiers, pharmacies, Laboratoire d'analyse, opticien, orthophoniste[41]...

    Culte

    La paroisse catholique de Saint-Barthélémy dépend du diocèse de Fréjus-Toulon, doyenné de Fréjus[42]. Le temple de Église réformée de France le plus proche se trouve à Grasse. Les Églises évangéliques les plus proches se situent à Fréjus et à Grasse[43].

    Économie

    Avant la Révolution, Montauroux vivote avec ses récoltes de blé, de fruits et d’olives ainsi que l’élevage du ver à soie.

    Si l’agriculture fut l’activité économique principale de Montauroux (vignes, céréales, vergers et oliviers), il ne faut pas oublier l’élevage ovin fournissant les tanneries grassoises ainsi que plus tard la culture des fleurs à parfum toujours pour les usines grassoises ; l’exploitation des mines de charbons et spath fluor de la commune faisant travailler scieurs de long, cordonniers, bourreliers…

    Budget et fiscalité 2016

    Montauroux, rue droite.
    L'hôtel de ville.

    En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi[44] :

    • total des produits de fonctionnement : 6 772 000 , soit 1 086  par habitant ;
    • total des charges de fonctionnement : 6 579 000 , soit 1 055  par habitant ;
    • total des ressources d’investissement : 1 906 000 , soit 306  par habitant ;
    • total des emplois d’investissement : 2 815 000 , soit 451  par habitant.
    • endettement : 2 975 000 , soit 477  par habitant.

    Avec les taux de fiscalité suivants :

    • taxe d’habitation : 15,44 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés bâties : 12,00 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 46,77 % ;
    • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 35,33 % ;
    • cotisation foncière des entreprises : 20,61 %.

    Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2014 : Médiane en 2014 du revenu disponible, par unité de consommation : 22 405 [45].

    Tourisme

    • Restaurants[46].
    • Hôtel Le relais du lac, Résidences de tourisme Holiday Residence, Résidence Lagrange Prestige Les bastides des chaumettes[47],
    • Campings, Camp de loisirs du lac,
    • Chambres d'hôtes.

    Commerces

    • Commerces et services de proximité[48].
    • La verrerie de Montauroux : créée en 1970, elle avait pour but la fabrication de mosaïques en pâte de verre ; désormais un souffleur de verre fabrique divers produits décoratifs, des bijoux et de la vaisselle en verre

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Chapelle Saint-Barthélémy et son cimetière.
    Chapelle Saint-Barthélémy.
    Façade Sud du château de La Colle Noire.
    • Les ruines d'une église, connue à partir du milieu du XIIe siècle sous le vocable de Sainte-Marie d'Embrian[49].
    • L'église Saint-Barthélémy, église paroissiale, déjà mentionnée sur le cartulaire de Lérins au XIIe siècle, elle a été agrandie en 1691. Comme celle de Callian, son toit était en tuiles vernissées[50], sa cloche date de 1724[51] et son orgue restauré en 1974[52].
    • La chapelle Saint-Barthélémy[53], en haut du village, est léguée, en 1953, à la commune par Christian Dior, après l'avoir restaurée.
    • La chapelle Saint-Michel de Cavaroux de Cuxa[54], de style roman, également mentionnée au cartulaire de Lérins, dès le XIe siècle, elle fut vendue comme bien nationale à la Révolution française. La municipalité l'a rachetée en 1887.
    • Monuments commémoratifs[55].
    • Plusieurs fontaines et lavoirs[56].
    • Les gorges de la Haute-Siagne ont un intérêt écologique, notamment par la présence de treize variétés de chauves-souris protégées. Le site est protégé Natura 2000[21].
    • Les bambous du Mandarin[57].
    • Le château de La Colle Noire, appelé aussi le château Dior.

    Personnalités liées à la commune

    En achetant cette demeure et les terres alentour, il avait aussi acquis la chapelle Saint-Barthélemy qui domine le village, édifiée à l'emplacement d'une forteresse détruite par le duc d'Épernon durant les guerres religieuses du XVIe siècle.
    Il la légua à la ville qui en assure l'entretien, à la fois pour le culte (à quelques occasions) et pour des manifestations culturelles régulières.
    Elle est représentative d'un art « rural » du début du XVIIIe siècle, à la fois naïf et symbolique, et est entièrement recouverte intérieurement de boiseries peintes.

    Héraldique

    Les armoiries de Montauroux se blasonnent ainsi[58] :

    D'argent à la fasce alésée combinée à un chevron le tout de gueules, et à la croix haussée et alésée du même brochant sur le tout (d'Hozier).

    Manifestations sportives, culturelles et festivités

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Les communes les plus proches.
    2. Histoire et patrimoine de Montauroux.
    3. L'eau dans la commune.
    4. Le Reyran (Y5320500) : Fiche cours d'eau.
    5. Table climatique.
    6. Domaine de Tournon à Montauroux (ancienne gare).
    7. acès à la commune.
    8. transport à la demande.
    9. sismicité du Var sur le site de la préfecture.
    10. Le Trésor du Félibrige, t2 p363 et t1 p182, CPM 1979
    11. Historique de Montauroux.
    12. Par L.P. de mars 1675.
    13. Montauroux à visiter.
    14. Palmarès 2010 des Villes Internet sur le site officiel de l'association. Consulté le 19/12/2009.
    15. La fiche biographique de BONNET Antoine, Jean-Baptiste, dit Baptistin sur le Maitron en ligne.
    16. "Montauroux - Clef des Pays de la Siagne" par Marijo CHICHÉ-AUBRUN
      (Éditeur : Syndicat d'Initiative Office du Tourisme Montauroux)
    17. Montauroux - Clef des Pays de la Siagne par Marijo CHICHÉ-AUBRUN, ainsi que le Maitron
    18. La fiche biographique de HUSTACHE Léopold, Séraphin, Marcelin sur le Maitron en ligne.
    19. "Montauroux - Clef des Pays de la Siagne" par Marijo CHICHÉ-AUBRUN
    20. La fiche biographique de KREMPFF Jacques, Henri, Charles sur le Maitron en ligne élu trois fois.
    21. Fiche Natura 2000 des Gorge de la Siagne.
    22. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    23. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    24. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    25. « Unité urbaine 2020 de Montauroux », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    26. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    27. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    28. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Cannes - Antibes », sur insee.fr (consulté le ).
    29. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    30. PLU.
    31. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    32. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    33. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    34. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    35. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    36. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    37. école maternelle.
    38. école primaire Marcel Pagnol.
    39. école primaire du lac.
    40. Collège Léonard de Vinci.
    41. Professionnels et établissements de santé.
    42. paroisse Saint-Barthélémy.
    43. temples protestants.
    44. Les comptes de la commune.
    45. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet.
    46. Restaurants.
    47. Accueils touristiques.
    48. Commerces et services de proximité.
    49. « bourg castral de Tournon », notice no IA83001184, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    50. Église St Barthélémy.
    51. Notice no PM83000382, base Palissy, ministère français de la Culture cloche de l'église paroissiale Saint-Barthélémy.
    52. Orgue de l'église Saint-Barthélémy.
    53. Les églises et édifices religieux recensés par l'OPR à Montauroux.
    54. La chapelle Saint-Michel de Cavaroux de Cuxa.
    55. Monument aux Morts, Plaque commémorative 1914-1918 de l'église Saint-Barthélemy.
    56. Fontaines et Lavoirs.
    57. Les Bambous du Mandarin.
    58. Pays de Fayence : Montauroux, Vexillologie Provençale, sur le site personnel de Dominique Cureau.
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