Mont-près-Chambord

Mont-près-Chambord est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher, en région Centre-Val de Loire.

Pour les articles homonymes, voir Mont et Chambord.

Mont-près-Chambord

Traversée de la ville par la D 923.

Blason
Administration
Pays France
Région Centre-Val de Loire
Département Loir-et-Cher
Arrondissement Blois
Intercommunalité Communauté de communes du Grand Chambord
Maire
Mandat
Gilles Clément
2020-2026
Code postal 41250
Code commune 41150
Démographie
Gentilé Montais, Montaises
Population
municipale
3 305 hab. (2018 )
Densité 116 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 33′ 49″ nord, 1° 27′ 47″ est
Altitude Min. 72 m
Max. 123 m
Superficie 28,51 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Mont-près-Chambord
(ville isolée)
Aire d'attraction Blois
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Chambord
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Mont-près-Chambord
Géolocalisation sur la carte : Loir-et-Cher
Mont-près-Chambord
Géolocalisation sur la carte : France
Mont-près-Chambord
Géolocalisation sur la carte : France
Mont-près-Chambord

    Localisée au centre-est du département, la commune fait partie de la petite région agricole « la Sologne viticole », vaste étendue de bois, de bois et de prés.

    L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels qui occupent la quasi-totalité du territoire communal. Plusieurs espaces naturels d'intérêt sont présents sur la commune : un site natura 2000 et une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF). En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture des céréales et des oléoprotéagineux. À l'instar du département qui a vu disparaître le quart de ses exploitations en dix ans, le nombre d'exploitations agricoles a fortement diminué, passant de 43 en 1988, à 30 en 2000, puis à 21 en 2010.

    Géographie

    Localisation et communes limitrophes

    La commune de Mont-près-Chambord se trouve au centre-est du département de Loir-et-Cher, dans la petite région agricole de la Sologne viticole[1],[2]. À vol d'oiseau, elle se situe à 10 km de Blois[3], préfecture du département et à 7,4 km de Chambord, chef-lieu du canton de Chambord dont dépend la commune depuis 2015[4]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Bracieux[5].

    Les communes les plus proches sont[6] : Huisseau-sur-Cosson (3,3 km), Tour-en-Sologne (4,3 km), Cour-Cheverny (5,9 km), Vineuil (6,2 km), Saint-Claude-de-Diray (6,6 km), Bracieux (6,7 km), Cellettes (6,8 km), Cheverny (km) et Saint-Gervais-la-Forêt (7,3 km).

    Hydrographie

    La commune est drainée par le Beuvron (1,371 km) et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 6,98 km de longueur totale[7].

    Le Beuvron, d'une longueur totale de 115,2 km, prend sa source dans la commune de Coullons, dans le Loiret et se jette dans la Loire à Candé-sur-Beuvron, après avoir traversé 29 communes[8]. Sur le plan piscicole, ce cours d'eau est classé en deuxième catégorie, où le peuplement piscicole dominant est constitué de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[9].

    Climat

    Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000

    - Moyenne annuelle de température : 11,5 °C
    - Nombre de jours avec une température inférieure à -5 °C : 3,2 j
    - Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4,5 j
    - Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 14,9 °C
    - Cumuls annuels de précipitation : 698 mm
    - Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,6 j
    - Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,2 j

    La commune bénéficie d'un climat « océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France définie en 2010. Ce type affecte l'ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, et en particulier la plus grande partie du département de Loir-et-Cher. Le climat reste océanique mais avec de belles dégradations. Les températures sont intermédiaires et les précipitations sont faibles (moins de 700 mm de cumul annuel), surtout en été, mais les pluies tombent en moyenne sur 12 jours en janvier et sur 8 en juillet, valeurs moyennes rapportées à l'ensemble français. La variabilité interannuelle des précipitations est minimale tandis que celle des températures est élevée[10].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d'établir cette typologie comportent 6 variables pour les températures et 8 pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[10]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer.

    Sites Natura 2000

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque État membre. Les activités humaines ne sont pas interdites, dès lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l'état de conservation favorable des habitats et des espèces concernés[11]. Une partie du territoire communal est incluse dans le site Natura 2000[12] : la « Sologne », d'une superficie de 346 184 ha[13].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d'améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d'aide à la prise en compte de l'environnement dans l'aménagement du territoire. Le territoire communal de Mont-près-Chambord comprend une ZNIEFF[14] : la « Forêt de Russy » (3 471,25 ha)[15].

    Urbanisme

    Typologie

    Mont-près-Chambord est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[16],[17],[18]. Elle appartient à l'unité urbaine de Mont-près-Chambord, une unité urbaine monocommunale[19] de 3 297 habitants en 2017, constituant une ville isolée[20],[21].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Blois, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 78 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[22],[23].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels (96,8 %). La répartition détaillée ressortant de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover millésimée 2012 est la suivante : terres arables (11,6 %), cultures permanentes (0,6 %), zones agricoles hétérogènes (15,4 %), prairies (3,5 %), forêts (65,2 %), milieux à végétation arbustive ou herbacée (0,7 %), zones urbanisées (1 %), espaces verts artificialisés non agricoles (0,5 %), zones industrielles et commerciales et réseaux de communication (1,7 %), eaux continentales (0,5 %)[7].

    Planification

    La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d'un établissement public, pour déterminer les partis d'aménagement de l'espace au sein d'un SCoT, un document essentiel d'orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCOT du Blésois, approuvé en 2006 et révisé en juillet 2016[24].

    En matière de planification, la commune disposait en 2017 d'un plan d'occupation des sols approuvé, un plan local d'urbanisme était en révision[25]. Par ailleurs, à la suite de la loi ALUR (loi pour l'accès au logement et un urbanisme rénové) de mars 2014, un plan local d'urbanisme intercommunal couvrant le territoire de la Communauté de communes du Grand Chambord a été prescrit le [26].

    Habitat et logement

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Mont-près-Chambord en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (1,9 %) par rapport au département (18 %) et à la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 81,4 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (80,1 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.

    Le logement à Mont-près-Chambord en 2016.
    Mont-près-Chambord[27] Loir-et-Cher[28] France entière[29]
    Résidences principales (en %) 91,4 74,5 82,3
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 1,9 18 9,6
    Logements vacants (en %) 6,7 7,5 8,1

    Risques majeurs

    Le territoire communal de Mont-près-Chambord est vulnérable à différents aléas naturels : inondations (par débordement du Beuvron), climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible)11 avril 202011 avril 2020 Il est également exposé à deux risques technologiques : le risque nucléaire et le transport de matières dangereuses[30],[31].

    Risques naturels

    Zones inondables de la commune de Mont-près-Chambord.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles[30]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[32]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[33].

    Un atlas des zones inondables du Beuvron est établi en décembre 2003. Les crues historiques du Beuvron sont celles de 1856, de 1910 et de 1936-1937. Le débit de la crue de référence varie ainsi entre 60 et 160 3/s selon les sections[34].

    Risques technologiques

    La totalité du territoire de la commune peut être concernée par le risque nucléaire. En cas d'accident grave, certaines installations nucléaires sont susceptibles de rejeter dans l'atmosphère de l'iode radioactif. Or la commune se situe partiellement à l'intérieur du périmètre de 20 km du Plan particulier d'intervention de la centrale nucléaire de Saint-Laurent-des-Eaux. À ce titre les habitants de la commune, comme tous ceux résidant dans le périmètre proche de 20 km de la centrale ont bénéficié, à titre préventif, d'une distribution de comprimés d'iode stable dont l'ingestion avant rejet radioactif permet de pallier les effets sur la thyroïde d'une exposition à de l'iode radioactif. En cas d'incident ou d'accident nucléaire, des consignes de confinement ou d'évacuation peuvent être données et les habitants peuvent être amenés à ingérer, sur ordre du préfet, les comprimés en leur possession[35],[36].

    Le risque de transport de marchandises dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic et une canalisation de transport de gaz. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d'avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu'à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d'urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[37].

    Histoire

    Au XIIIe siècle, le village a comme nom Montes Bonomies qui devient Monts ou Saint-Martin-de-Mont. Il gagne son nom actuel à partir de 1918[38].

    Mont Près Chambord porte ce nom du fait que la commune est sur la seule bosse du canton de Chambord et que rentrer en vélo par ici est casse pattes

    Le , une colonne de la division Das Reich, déjà responsable des massacres d'Oradour sur Glane, massacre 14 habitants du village, notamment au hameau de Plein.

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune de Mont-près-Chambord est membre de la Communauté de communes du Grand Chambord, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le [39].

    Elle est rattachée sur le plan administratif à l'arrondissement de Blois, au département de Loir-et-Cher et à la région Centre-Val de Loire[5], en tant que circonscriptions administratives[5]. Sur le plan électoral, elle est rattachée au canton de Chambord depuis 2015 pour l'élection des conseillers départementaux[40] et à la deuxième circonscription de Loir-et-Cher pour les élections législatives[41].

    Conseil municipal et maire

    Le conseil municipal de Mont-près-Chambord, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel plurinominal avec prime majoritaire[42]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges au conseil municipal est de 23. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil[43].

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1977 1995 Michel Lhommédé PCF puis DVG Conseiller général du canton de Bracieux (1979-1998)
    1995 En cours Gilles Clément[44],[45] DVG puis PS
    puis EELV
    Ancien cadre
    Conseiller général du canton de Bracieux (1998-2015)
    Conseiller départemental du canton de Chambord (2015-2021)
    Président de la communauté de communes
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[46]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[47].

    En 2018, la commune comptait 3 305 habitants[Note 5], en augmentation de 2,74 % par rapport à 2013 (Loir-et-Cher : −0,53 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 2301 0201 2461 2431 2351 3111 4221 4421 565
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 5561 5381 5941 6581 5561 6331 5621 5571 506
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 4221 4781 3851 2181 2661 3201 2231 1961 250
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    1 2491 2611 6432 4132 7863 0253 2163 2423 220
    2017 2018 - - - - - - -
    3 2973 305-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[48] puis Insee à partir de 2006[49].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (20,3 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (26,3 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,7 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 49,3 % d'hommes (0 à 14 ans = 18,5 %, 15 à 29 ans = 15,8 %, 30 à 44 ans = 20,5 %, 45 à 59 ans = 25,9 %, plus de 60 ans = 19,3 %) ;
    • 50,7 % de femmes (0 à 14 ans = 18,6 %, 15 à 29 ans = 14,2 %, 30 à 44 ans = 21 %, 45 à 59 ans = 24,9 %, plus de 60 ans = 21,2 %).
    Pyramide des âges à Mont-près-Chambord en 2007 en pourcentage[50]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,3 
    90  ans ou +
    0,4 
    5,9 
    75 à 89 ans
    7,2 
    13,1 
    60 à 74 ans
    13,6 
    25,9 
    45 à 59 ans
    24,9 
    20,5 
    30 à 44 ans
    21,0 
    15,8 
    15 à 29 ans
    14,2 
    18,5 
    0 à 14 ans
    18,6 
    Pyramide des âges du département de Loir-et-Cher en 2007 en pourcentage[51]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,6 
    90  ans ou +
    1,6 
    8,3 
    75 à 89 ans
    11,5 
    14,8 
    60 à 74 ans
    15,7 
    21,4 
    45 à 59 ans
    20,6 
    20,3 
    30 à 44 ans
    19,2 
    16,2 
    15 à 29 ans
    14,7 
    18,5 
    0 à 14 ans
    16,7 

    Économie

    Secteurs d'activité

    Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Mont-près-Chambord selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés[52] :

    Établissements actifs par secteur d'activité au .
    total % com (% dep[53]) 0 salarié 1 à 9 salarié(s) 10 à 19 salariés 20 à 49 salariés 50 salariés ou plus
    Ensemble 224 100,0 (100) 159 51 7 5 2
    Agriculture, sylviculture et pêche 18 8,0 (11,8) 14 4 0 0 0
    Industrie 22 9,8 (6,5) 11 7 3 1 0
    Construction 26 11,6 (10,3) 15 9 2 0 0
    Commerce, transports, services divers 135 60,3 (57,9) 100 30 1 2 2
    dont commerce et réparation automobile 42 18,8 (17,5) 29 12 0 1 0
    Administration publique, enseignement, santé, action sociale 23 10,3 (13,5) 19 1 1 2 0
    Champ : ensemble des activités.

    Le secteur du commerce, transports et services divers est prépondérant sur la commune (135 entreprises sur 224). Sur les 224 entreprises implantées à Mont-près-Chambord en 2016, 159 ne font appel à aucun salarié, 51 comptent 1 à 9 salariés, 7 emploient entre 10 et 19 personnes.5 emploient entre 20 et 49 personnes.

    Artisanat et industrie

    Le village possède une zone d'activités commerciales, une zone d'activités industrielles, une pépinière d'entreprises (bâtiment où les entreprises peuvent obtenir des facilités administratives et économiques pour leur implantation et la création d'emplois) ainsi qu'un hôtel. On y retrouve également de nombreux commerces de proximité (2 boucheries-charcuteries ; 2 boulangeries-pâtisseries ; 2 épiceries ; 3 fleuristes ; 3 salons de coiffure...) mais aussi une maison médicale intégrant 3 médecins généralistes, 1 kinésithérapeute, 3 infirmières, 2 dentistes.

    Il a une activité agricole importante. Il est le premier producteur viticole en appellation Cheverny (AOC) et Cour-Cheverny (AOC)[54].

    Il possède un verger conservatoire de pommes et de poires sur près de deux hectares. Il a été créé en 1924[55].

    Tourisme

    Le tourisme est une des principales richesses de la commune de Mont-près-Chambord ; en effet, située au centre de la zone des châteaux de la Loire, elle est voisine des châteaux de Villesavin, de Cheverny, de Blois et seulement à 8 km du château de Chambord.

    En 2010, la communauté de communes du Pays de Chambord a inauguré, sur le territoire de la commune de Mont-près-Chambord la plus grande piscine municipale naturelle de France, la Baignade Naturelle du Pays de Chambord : 2 000 m2 de piscine naturellement chauffée et filtrée par un parc de 10 000 plants de diverses plantes filtrantes pour une utilisation sans chlore, avec un parc d'une superficie actuelle de 1,5 hectare[56].

    Agriculture

    En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture de fruits et autres cultures permanentes[57]. Le département a perdu près d'un quart de ses exploitations en 10 ans, entre 2000 et 2010 (c'est le département de la région Centre-Val de Loire qui en compte le moins)[58]. Cette tendance se retrouve également au niveau de la commune où le nombre d'exploitations est passé de 75 en 1988 à 30 en 2000 puis à 21 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 11 ha en 1988 à 33 ha en 2010[57]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Mont-près-Chambord, observées sur une période de 22 ans :

    Évolution de l'agriculture à Mont-près-Chambord (41) entre 1988 et 2010.
    1988 2000 2010
    Dimension économique[57]
    Nombre d'exploitations (u) 75 30 21
    Travail (UTA) 74 36 27
    Surface agricole utilisée (ha) 828 481 686
    Cultures[59]
    Terres labourables (ha) 538 369 585
    Céréales (ha) 223 214 306
    dont blé tendre (ha) 116 119 177
    dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 36 23 55
    Tournesol (ha) 157 s s
    Colza et navette (ha) 0 s s
    Élevage[57]
    Cheptel (UGBTA[Note 6]) 119 16 2

    Produits labellisés

    Gamme de vins de Cheverny.

    La commune de Mont-près-Chambord est située dans l'aire de l'appellation d'origine protégée (AOP)[Note 7] de trois produits[60] : trois vins (le Cheverny[61], le Cour-cheverny[62] et le crémant-de-loire[63]).

    Le territoire de la commune est également intégré aux aires de productions de divers produits bénéficiant d'une indication géographique protégée (IGP) : le vin Val-de-loire[64] et les volailles de l’Orléanais[65],[60].

    Culture locale et patrimoine

    Voies

    100 odonymes recensés à Mont-près-Chambord
    au
    Allée Avenue Bld Carrefour Chemin Clos Impasse Montée Passage Place Promenade Route Rue Square Autres Total
    6 0 0 0 18 0 4 [N 1] 0 2 [N 2] 2 [N 3] 0 9 51 [N 4] 2 [N 5] 6 [N 6] 100
    Notes « N »
    1. Impasse de Chabardière, Impasse des Poiriers, Impasse des Pommiers et Impasse du Vieux Parc.
    2. Passage de la Chabardière et Passage des Milleries.
    3. Place du 8-Mai-1945 et Place de l'Église.
    4. Dont Rue du 21-Août-1944.
    5. Square des Acacias et Square des Cerisiers.
    6. Autres voies non identifiées en relation avec des écarts, lieux-dits, hameaux, zones industrielles, lotissements, résidences, quartiers, etc.
    Sources : rue-ville.info & annuaire-mairie.fr & perche-gouet.net & OpenStreetMap

    Lieux et monuments

    • L'église Saint-Martin.

    Manifestations

    • La foire aux pommes, chaque premier week-end « plein » (composé du vendredi, samedi et dimanche) de novembre, existe depuis 1984.

    Héraldique

    Les armoiries de Mont-près-Chambord se blasonnent ainsi :

    D'or à la cotice en barre de gueules, accompagnée en chef d'un rencontre de cerf de sable, surmonté d'un arbre fûté de sable et feuillé de sinople, et en pointe d'une grappe de raisin de sable pamprée de sinople.

    Création J. Guillemot (1977).

    Personnalités liées à la commune

    • Louis Désiré Thierry : maire de Mont-près-Chambord lors de la guerre de 1870, il est fait prisonnier par les Prussiens. Il est nommé officier de la Légion d'honneur. On peut voir son buste au cimetière de Mont-près-Chambord.
    • Jules de Pétigny : mort au Manoir de Clénord, sur la Commune de Mont-près-Chambord, archéologue et historien français.
    • Romain Stampers, champion de jet-ski.

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Les normales climatiques sont des produits statistiques calculés sur des périodes de 30 ans, permettant de caractériser le climat sur cette période et servant de référence.
    3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    6. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d'espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
    7. Nomenclature européenne, appellation d'origine contrôlée (AOC) dans la nomenclature française.

    Références

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    Voir aussi

    Article connexe

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