Masnières

Masnières [manjɛʁ] est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.

Pour les articles homonymes, voir Masnières (homonymie).

Masnières

La mairie.

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Cambrai
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Cambrai
Maire
Mandat
Francis Noblecourt
2020-2026
Code postal 59241
Code commune 59389
Démographie
Gentilé Masnièrois
Population
municipale
2 731 hab. (2018 )
Densité 249 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 06′ 57″ nord, 3° 12′ 38″ est
Altitude Min. 54 m
Max. 119 m
Superficie 10,97 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Masnières
(ville-centre)
Aire d'attraction Cambrai
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Cateau-Cambrésis
Législatives Dix-huitième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Masnières
Géolocalisation sur la carte : Nord
Masnières
Géolocalisation sur la carte : France
Masnières
Géolocalisation sur la carte : France
Masnières

    Ses habitants sont appelés les Masnièrois[1].

    L'ouverture du canal de Saint-Quentin, inauguré en 1810, favorisa l'industrialisation de la commune. Masnières fut le théâtre de violents combats lors de l'offensive de la bataille de Cambrai en 1917. La guerre laissa le village presque entièrement en ruines et classé en zone rouge.

    Géographie

    Localisation

    Masnières est située dans la région Nord-Pas-de-Calais, le département du Nord et l'arrondissement de Cambrai, à environ km au sud de Cambrai et 30 km au nord de Saint-Quentin à vol d'oiseau[Note 1].

    Communes limitrophes de Masnières
    Marcoing Rumilly-en-Cambrésis Rumilly-en-Cambrésis
    Marcoing Les Rues-des-Vignes
    Crèvecœur-sur-l'Escaut
    Marcoing
    Villers-Plouich
    Villers-Plouich Les Rues-des-Vignes

    Géologie et relief

    La superficie de la commune est de 1 097 hectares ; son altitude varie entre 54 et 119 mètres[2].

    Hydrographie

    Le canal de Saint-Quentin et la verrerie du groupe Bormioli Rocco

    La commune est traversée par l'Escaut et le canal de Saint-Quentin[3].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[6]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[4]

    • Moyenne annuelle de température : 10,2 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 2,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,5 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 696 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,6 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 9,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cambrai-Épinoy », sur la commune d'Épinoy, mise en service en 1954[10] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[11],[Note 4], où la température moyenne annuelle évolue de 10 °C pour la période 1971-2000[12] à 10,5 °C pour 1981-2010[13], puis à 10,9 °C pour 1991-2020[14].

    Voies de communication et transports

    Masnières est située sur la route départementale 644 (ancienne RN 44) qui relie Cambrai à Saint-Quentin. La commune est à un peu plus de km au nord de l'échangeur no 9 de l'autoroute A26.

    La commune est desservie par le réseau TUC (Transports Urbains du Cambrésis), majoritairement par la ligne 13B et par la ligne 13A dans certains cas.

    Urbanisme

    Typologie

    Masnières est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[15],[16],[17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Masnières, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[18] et 6 058 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[19],[20].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cambrai, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 64 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[21],[22].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (88,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (77,6 %), zones urbanisées (11,2 %), prairies (6,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,3 %)[23].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[24].

    Logement

    En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 1 141, alors qu'il était de 991 en 1999[a 1].

    Parmi ces logements, 91,6 % étaient des résidences principales, 0,5 % des résidences secondaires et 7,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 94,4 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 5,6 % des appartements[a 2].

    La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 74 %, stable par rapport à 1999 (72,9 %). La part de logements HLM loués vides (logements sociaux) était de 9,4 % contre 8,9 % en 1999[a 3].

    Toponymie

    On trouve la localité mentionnée au Moyen Âge sous les noms de Mainerris ou Maneriis, Maneriae, Mannières ou Mainières et Masnières en 1325. Selon Boniface, le nom provient du bas latin maneria, manerium : habitation et terres environnantes livrées à un fermier. La lettre s serait due à l'influence saxonne[25].

    Histoire

    20 novembre 1917 : le pont sur l'Escaut s'est effondré sous le poids du Flying Fox II
    La zone rouge au niveau de l'Artois durant la Première Guerre mondiale.

    Les premières traces d'occupation humaines datent du néolithique.

    Charles Boutery, vicomte de Masnières, combat et trouve la mort lors de la bataille d'Azincourt en 1415[26].

    Le canal de Saint-Quentin est inauguré par Napoléon Ier en 1810. En 1818 une verrerie s'installe, et d'autres industries suivront jusqu'au début du XXe siècle[27].

    Le fut lancée la Bataille de Cambrai, qui devait permettre au général Douglas Haig d'expérimenter l'emploi massifs de chars pour briser les défenses allemandes de la ligne Hindenburg et permettre à l'infanterie et à la cavalerie de reprendre Cambrai. Masnières se trouvait au centre du champ de bataille.

    En fin de matinée, le major Phillip Hamond, à la tête d'une douzaine de tanks du bataillon F entra dans Masnières. Son objectif était d'installer une tête de pont sur le canal de Saint-Quentin. Le tank Flying Fox II tenta de franchir le pont à 14 heures. Celui-ci, miné et en mauvais état, s'écroula et l’avancée des tanks alliés fut ainsi stoppée. Dans l'après-midi le régiment d'infanterie de Terre-Neuve, Newfoundlands Regiment, accompagné du régiment de cavalerie canadienne[28]'Fort Garry Horse parvint à franchir le canal par d'autres passerelles. Ils atteignirent la crête de la Montagne Blanche en vue de Cambrai mais les batteries allemandes arrivées en renfort arrêtèrent leur progression. Le monument du caribou marque l'avancée extrême de l'infanterie vers Cambrai. Le maire de Masnières fit évacuer la population, qui gagna Gouzeaucourt à travers champs et tranchées. Une dizaine d'attaques se succèdent aux abords de l'Escaut, faisant de Masnières un tragique bûcher, évacué par les Britanniques le . Pour ses faits d'armes lors de la prise et de la défense de la tête de pont de Masnières, le Régiment de Terre-Neuve reçut le titre de « Royal » du roi George V, distinction qu'aucun autre régiment de l'armée britannique ne reçut pendant la durée du conflit[29].

    Complètement détruit, le village fut classé en zone rouge en 1919 et n'aurait pas dû être reconstruit.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune faisait historiquement partie du canton de Marcoing. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du canton du Cateau-Cambrésis.

    Masnières est situé dans le ressort de la cour d'appel de Douai, du tribunal de grande instance, du tribunal d'instance et du conseil de prud'hommes de Cambrai, et à la suite de la réforme de la carte judiciaire engagée en 2007, du tribunal de commerce de Douai.

    Intercommunalité

    La commune a adhéré en 2006 à la Communauté de communes de la Vacquerie, remplacée en 2017 par la Communauté d'agglomération de Cambrai.

    Tendances politiques

    Au deuxième tour de l'élection présidentielle de 2007[30], 38,52 % des électeurs de Masnières ont voté pour Nicolas Sarkozy (UMP), et 61,48 % pour Ségolène Royal (PS), avec un taux de participation de 81,89 %.

    Au deuxième tour des élections législatives de 2007[31], 40,07 % des électeurs de Masnières ont voté pour François-Xavier Villain (UMP) (57,45 % dans la 18e circonscription du Nord), et 59,93 % pour Brigitte Douay (PS) (42,55 % dans la circonscription), avec un taux de participation de 58,21 % à Masnières et de 60,08 % dans la circonscription.

    Aux élections européennes de 2009[32], les deux meilleurs scores à Masnières étaient ceux de la liste du Parti communiste conduite par Jacky Hénin, qui a obtenu 195 suffrages soit 25,56 % des suffrages exprimés (département du Nord 8,01 %), et de la liste du Parti socialiste conduite par Gilles Pargneaux, qui a obtenu 164 suffrages soit 21,49 % des suffrages exprimés (département du Nord 19,55 %), pour un taux de participation de 40,98 %.

    Au deuxième tour des élections régionales de 2010[33], 67,40 % des suffrages exprimés sont allés à la liste conduite par Daniel Percheron (PS), 17,79 % à celle de Valérie Létard (UMP), et 14,81 % à la liste FN de Marine Le Pen, pour un taux de participation de 54,28 %.

    Au premier tour de l'élection présidentielle de 2012[34], les quatre candidats arrivés en tête à Masnières sont François Hollande (PS, 31 %), Marine Le Pen (FN, 25,10 %), Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche, 17,39 %) et Nicolas Sarkozy (UMP, 15,34 %), avec un taux de participation de 81,30 %.

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 2 500 et 3 499, le conseil municipal compte 23 membres[35].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
        M. Chappelier   Conseiller général de Marcoing (1848 → 1852)
    Les données manquantes sont à compléter.
    1912 1941 Gabriel Delmotte Rad. Ingénieur, astronome,
    Député du Nord (1928 → 1932)
    1941 1945 Émile Maury    
    1945 1947 Raymond Doffe    
    1947 1951 Roger Deville    
    1951 1953 Maurice Martel    
    1953 1970 Marcel Hue    
    1970 1989 Michel Debève    
    mars 1989 4 juin 2016[36],[37] Colette Dessaint[38],[39] PCF Conseillère régionale (1998 → 2010)
    Présidente de la CC de la Vacquerie (2009 → 2016)
    Démissionnaire
    4 juin 2016[40] En cours Francis Noblecourt
    Réélu pour le mandat 2020-2026[41]
      Ancien directeur d'école[42]

    Politique environnementale

    La collecte (assurée chaque vendredi), et le traitement des déchets des ménages et déchets assimilés est du ressort de la Communauté d'Agglomération de Cambrai.

    Au conseil municipal du , la Ville indique étudier la possibilité de récupérer l'énergie issue de la fusion du verre de la Verrerie (couplée à d'autres sources potentielles comme le solaire ou la géothermie), pour alimenter un réseau de chaleur qui alimenterait les besoins en énergie des bâtiments industriels, communaux et logements. Une étude de faisabilité va être réalisée.

    Jumelages

    Au , Masnières n'est jumelée avec aucune autre commune[43].

    En 2019, la Ville a été sollicitée par la ville de Saint-Pierre-Port de Guernesey afin d'établir un jumelage. A suivre...

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[45].

    En 2018, la commune comptait 2 731 habitants[Note 7], en augmentation de 2,59 % par rapport à 2013 (Nord : +0,41 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 0119701 1411 2451 3971 5071 6031 6971 713
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 8351 7661 9671 9001 8761 9831 9582 3922 615
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 7102 7362 7362 1712 2652 2302 2252 1372 169
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    2 3992 3512 4462 6552 7082 5252 5812 5892 597
    2013 2018 - - - - - - -
    2 6622 731-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[46] puis Insee à partir de 2006[47].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    Pyramide des âges à Masnières en 2007 en pourcentage[48].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,1 
    90 ans ou +
    0,5 
    5,0 
    75 à 89 ans
    9,8 
    11,1 
    60 à 74 ans
    12,9 
    18,7 
    45 à 59 ans
    19,7 
    22,9 
    30 à 44 ans
    20,2 
    18,8 
    15 à 29 ans
    16,9 
    23,3 
    0 à 14 ans
    20,0 
    Pyramide des âges du département du Nord en 2007 en pourcentage[49].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90 ans ou +
    0,7 
    4,6 
    75 à 89 ans
    8,2 
    10,4 
    60 à 74 ans
    11,9 
    19,8 
    45 à 59 ans
    19,5 
    21,0 
    30 à 44 ans
    19,9 
    22,5 
    15 à 29 ans
    20,9 
    21,5 
    0 à 14 ans
    18,9 

    Enseignement

    L'école Hostetter

    Masnières est rattachée à la circonscription de Cambrai-sud de l'inspection académique du Nord dans l'académie de Lille.

    La commune gère deux écoles :

    - L'école maternelle publique Elsa-Triolet, constituée de 5 classes.

    - L'école primaire publique Hostetter, constituée de 10 classes. Elle a été agrandie en 2019 pour y accueillir 6 classes supplémentaires et une cantine plus grande.

    L'école primaire publique Marie-Curie, demandant de lourds investissements de mise aux normes à long terme, a donc été fermée et devrait prochainement accueillir des associations et/ou une salle des fêtes.

    Le département du Nord gère le collège Jacques-Prévert[50].

    Santé

    Trois médecins généralistes ainsi qu'un kinésithérapeute sont installées à Masnières. La commune dispose également d'une pharmacie[51]. La résidence « Doux séjour » est un établissement de type EHPAD[52]. Les établissements hospitaliers les plus proches sont à Cambrai. Notez également la présence régulière d'infirmier(e)s et d'un(e) diététicien(ne).

    Cultes

    Les Masniérois disposent d'un lieu de culte catholique : l'église Saint-Martin. Cette église dépend de la paroisse « Saint-Paul du Haut-Escaut » rattachée à l'archidiocèse de Cambrai[53].

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 26 303 , ce qui plaçait Masnières au 20 794e rang parmi les 31 525 communes de plus de 50 ménages en métropole[54].

    Emploi

    Masnières se trouve dans le bassin d'emploi du Cambrésis. L'agence Pôle emploi pour la recherche d'emploi la plus proche est localisée à Cambrai.

    En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 1 678 personnes, parmi lesquelles on comptait 71,0 % d'actifs dont 62,6 % ayant un emploi et 8,4 % de chômeurs[a 4].

    On comptait 1 095 emplois dans la zone d'emploi, contre 1 200 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 1 052, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 8] est de 104,2 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre un peu plus d'un emploi par habitant actif[a 5].

    Entreprises et commerces

    Au , Masnières comptait 120 établissements : 11 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 7 dans l'industrie, 15 dans la construction, 56 dans le commerce-transports-services divers et 31 étaient relatifs au secteur administratif[a 6].

    En 2011, 14 entreprises ont été créées à Masnières[a 7], dont 8 par des autoentrepreneurs[a 8].

    Les deux entreprises principales de Masnières :

    • Graphic Packaging qui emploie 110 salariés à la fabrication de cartons d'emballage;
    • la Verrerie de Masnières

    Culture locale et patrimoine

    Le monument du caribou
    Le chevet de l'église Saint-Martin
    Le monument aux morts par Pierre-François Fernand Delannoy.

    Lieux et monuments

    La commune ne contient ni monument répertorié à l'inventaire des monuments historiques ni lieu répertorié à l'inventaire général du patrimoine culturel[55]. On peut toutefois citer trois édifices.

    Mémorial commémoratif de Terre-Neuve

    Le mémorial, appelé aussi « monument du caribou », commémore l'engagement du régiment d'infanterie de Terre-Neuve lors de la bataille de Cambrai en 1917.

    L'église Saint-Martin

    L'église de Masnières datant de 1860 et sa tour du XVIe siècle furent détruites pendant la Première Guerre mondiale. Une nouvelle église de style néo-gothique, due à l'architecte Pierre Leprince-Ringuet, fut construite vers 1920. L'architecte utilisa dans la reconstruction un matériau nouveau, le béton armé. Les formes sont épurées et on retrouve l’esprit gothique à l’intérieur de l’édifice, dont les voûtes de brique jaune sont supportées par de hautes colonnes de béton[56].

    L'école Hostetter

    Cette école a été nommée en mémoire du Lieutenant Theodore Hostetter, aviateur né à New York, enrôlé dans la Royal Air Force et abattu en 1918 au-dessus de Masnières au cours d'une mission visant à détruire les ballons d'observation ennemis disposés le long du canal. Elle fut construite en partie grâce aux dons de la mère de l'aviateur[Note 9].

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Les armes de Masnières se blasonnent ainsi :"D'azur à l'écusson d'argent, accompagné de onze billettes du même mises en orle."

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Victor Bretzner, Histoire de Masnières, Le Livre d'histoire, (réimpr. 2008), 148 p., chap. d'éditeur

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. « orthodromie : distance à vol d'oiseau », sur le site lion1906.com, site personnel de Lionel Delvarre (consulté le ).
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[7].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    8. L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.
    9. Source : panneau explicatif sur le mur de l'école.

    Insee

    1. LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie.
    2. LOG T2 - Catégories et types de logements.
    3. LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation.
    4. EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
    5. EMP T5 - Emploi et activité.
    6. CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2010.
    7. DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2011.
    8. DEN T2 - Créations d'entreprises individuelles par secteur d'activité en 2011.

    Autres références

    1. « Nom des habitants des communes françaises, », sur le site habitants.fr de la SARL Patagos (consulté le ).
    2. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
    3. « Hydro » sur Géoportail (consulté le 25 janvier 2018.)..
    4. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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