Marmagne (Cher)
Marmagne est une commune française située dans le département du Cher en région Centre-Val de Loire en France.
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Marmagne | |||||
![]() L'église. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Centre-Val de Loire | ||||
Département | Cher | ||||
Arrondissement | Bourges | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Bourges Plus | ||||
Maire Mandat |
Bernard Dupérat 2020-2026 |
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Code postal | 18500 | ||||
Code commune | 18138 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Marmagnais, marmagnaise, marmagnaises | ||||
Population municipale |
1 937 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 51 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 06′ 08″ nord, 2° 17′ 05″ est | ||||
Altitude | Min. 113 m Max. 149 m |
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Superficie | 37,66 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Bourges (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Doulchard | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Géolocalisation sur la carte : Cher
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Géographie
Localisation
Urbanisme
Typologie
Marmagne est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bourges, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 112 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (83,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (65,5 %), prairies (15,4 %), forêts (11,6 %), zones urbanisées (3,2 %), zones agricoles hétérogènes (3,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,5 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
Au XIIe siècle, la terre de Marmagne était liée à celle de Maubranche et relevait de la baronnie de Montfaucon/Villequiers. Au XIIIe siècle, elle appartint à Guillaume de Marmagne et au XIVe siècle à Guillaume et Jean de Crevant.
Guy de Châteauneuf, seigneur de Marmagne et Maubranche(s), vendit les deux seigneuries à Jacques Cœur pour 4 500 écus d'or en 1451 ; il en fut dépouillé ainsi que de tous ses biens en 1453. Elles furent ensuite adjugées à Claude de Châteauneuf, écuyer, pour 4 500 écus d'or. Il les revendit le à Thomas Scuyer, conseiller du roi et chambellan, chef de la Garde écossaise de Louis XI, pour 2 500 écus d'or neufs. Le domaine de Marmagne fut ensuite vendu à Jean Pénin, et Maubranche(s) à Pierre Boulin.
Ensuite, Marmagne appartient à la famille Lallemant. Vers 1490 l'aîné, Jean Lallemant, seigneur de Marmagne, commence la construction de l'hôtel Lallemant. Il fut maire de Bourges en 1500. La seigneurie de Marmagne passe ensuite à Étienne Lallemant puis à son frère Guillaume en 1560.
En 1526, la terre de Marmagne passe dans la famille Le Roy, Françoise Lallemant, fille de Jean Lallemant le Jeune ayant épousé Jacques Le Roy, sieur de Saint-Caprais et de Saint-Florent. En 1569, elle passe à Jean Le Roy, fils de Jacques, prieur de Dame-Sainte et chanoine de Saint-Étienne. Ensuite à Claude Le Roy, puis à Jean-Jacques Le Roy. On attribue à Adrien Le Roy la construction du château actuel sur l'emplacement du château féodal. Jadis, le château comprenait deux corps de logis en équerre. Une tour, dans l'angle intérieur contenait l'escalier. En 1735, Adrien Le Roy donne ses terres à son frère puîné Ignace (1690-1751) ; puis vente des terres à Dame Jeanne-Cécile Vallegeas, épouse de messire Pierre Léopold, baron de Burman.
Les seigneurs de Marmagne avaient droit de haute, moyenne et basse justice, exercée par un bailli. L'audience se tenait tous les lundis dans l'auditoire attenant à la métairie de la Croix (aujourd'hui cour de la Croix) adossé au pignon de la vieille grange côté bourg. En 1789, l'auditoire était en ruines. Les instruments de justice : pilori, fourches patibulaires, étaient situés au champ de justice près de la Chaise. Le seigneur de Marmagne devait foi et hommage au seigneur de Montfaucon/Villequiers[8].
En 1790, Marmagne est chef-lieu de canton. Le canton de Marmagne comprenait également les communes de Berry, Bouy, Saint-Doulchard, La Chapelle (Saint Ursin), Saint Eloy (de Gy) et Sainte-Thorette[9].
Politique et administration
Liste des maires
Politique environnementale
Dans son palmarès 2016, le Conseil National des Villes et Villages Fleuris de France a attribué une fleur à la commune au Concours des villes et villages fleuris[14].
En 2017, la commune lance le projet " Smartmagne ", dont le point central est l'autoconsommation électrique, afin d'atteindre l'autonomie énergétique. Il s'agit de un des vingt-cinq retenus dans le cadre d'un appel à projet en matière de ville durable, au niveau national[15].
La commune accueille en 2021 la première station de rebours de gaz de la région Centre-Val de Loire. Elle permet de faire circuler du biométhane produit dans quatre unités environnantes de méthanisation vers le réseau de transport de gaz naturel national[16].
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[18].
En 2018, la commune comptait 1 937 habitants[Note 3], en diminution de 3,39 % par rapport à 2013 (Cher : −2,64 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Économie
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments


- L'actuel château de Beauvoir occupe l'emplacement où était située, à la limite de la commune avec Mehun-sur-Yèvre, l'ancienne abbaye cistercienne pour moniales de Notre-Dame de Beauvoir, fondée avant 1231 par Robert Ier de Courtenay et par Mathilde de Vierzon-Mehun, sa femme, confirmée par saint Louis en 1234[21]. En 1451, Jacques Cœur en devient propriétaire pour 4 500 écus d'or[22].
- Gare de Marmagne.
- La grange de Saint-Aubin est mentionnée au début du XIIe siècle. Elle fut reconstruite à l'époque moderne. Ses dimensions sont imposantes (22,50 × 45,60 mètres) et son toit est soutenu par une charpente et des poteaux latéraux. La porte dans le pignon mesure 4.70 mètres ; elle date de 1737[23].
- L'ancienne mairie de Marmagne qui est sur la place de l'église. Ce bâtiment est maintenant utilisé par l'école.
- Eglise
Personnalités liées à la commune
- Maurice Bourlon (1875-1914), officier, préhistorien, a passé son enfance à Marmagne, à la villa Bourlon.
- Hubert de Lagarde (1898-1945), officier, écrivain, résistant, né à Marmagne.
- Le général de Gaulle fut reçu le au château du Luet par le colonel Ernest Boissonnet à l'occasion du lancement du RPF dans le Cher. Ernest Boissonnet est l'arrière-grand-père d'Aymar de Germay, ancien maire de Marmagne.
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Alphonse Buhot de Kersers, p. 281-282.
- « Mémoires de la Société historique, littéraire et scientifique du Cher », sur Gallica, (consulté le ).
- « Aymar de Germay quitte ses mandats de maire de Marmagne, de vice-président de Bourges Plus et de président du SDE », Le Berry républicain, (lire en ligne).
- Chargé du développement économique et de l'emploi.
- « Résultats des élections municipales 2020 », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- Site des villes et villages fleuris, consulté le 23 décembre 2016.
- autonomie énergétique
- Sarah Tuchscherer, « A Marmagne, la méthanisation se développe avec une innovation unique en Centre-Val de Loire », sur francebleu.fr (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Archives départementales A. D. 18-H 34.
- Flohic 2001, p. 778.
- Flohic 2001, p. 779.
Bibliographie
- Jean-Luc Flohic (direction), Le patrimoine des communes du Cher, t. I et II, Flohic Éditions, , 1128 p. (ISBN 978-2-84234-088-9)
- Alphonse Buhot de Kersers, Histoire et statistique monumentale du Cher : canton de Mehun, vol. V, , p. 281-282Livre réédité en 1996 dans la collection « Monographies des villes et villages de France », Office d'édition du livre d'histoire.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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