Moulins-sur-Yèvre
Moulins-sur-Yèvre est une commune française située dans le département du Cher en région Centre-Val de Loire.
Pour les articles homonymes, voir Moulins.
Moulins-sur-Yèvre | |||||
Mairie de Moulins-sur-Yèvre | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Centre-Val de Loire | ||||
Département | Cher | ||||
Arrondissement | Bourges | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Terres du Haut Berry | ||||
Maire Mandat |
Fabien Chausse 2020-2026 |
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Code postal | 18390 | ||||
Code commune | 18158 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Moulinois, Moulinoises | ||||
Population municipale |
853 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 56 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 05′ 01″ nord, 2° 31′ 05″ est | ||||
Altitude | Min. 132 m Max. 172 m |
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Superficie | 15,33 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Bourges (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Avord | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Géolocalisation sur la carte : Cher
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | https://mairie-moulins-sur-yevre.fr/ | ||||
Géographie
Moulins-sur-Yèvre est une commune de la région Centre, dans le département du Cher, arrosée par les rivières Yèvre et Ouatier et leurs affluents Gimone et Tripande. Elle se situe à 2,5 km de Saint-Germain-du-Puy et à 12 km à l’est de Bourges. Elle est traversée par le RN 151, les RD 46 (liaison RN 15) et RD 976 et par la voie Réseau Ferré de France Lyon-Nantes.
Localisation
Saint-Germain-du-Puy | Sainte-Solange | Nohant-en-Goût | ||
N | ||||
O Moulins-sur-Yèvre E | ||||
S | ||||
Osmoy |
Urbanisme
Typologie
Moulins-sur-Yèvre est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bourges, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 112 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (82,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (70 %), forêts (13,2 %), prairies (8,7 %), zones agricoles hétérogènes (3,5 %), zones urbanisées (2,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,2 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
-Historiquement plusieurs périodes caractéristiques-
Le néolithique : occupation préhistorique - camp de Chou
la Gaulle romaine : site de Chou – premiers habitants de Maubranche auprès de la voie romaine Bourges - Nevers.
le XIIe siècle : construction de l’église – Sainte-Austrégésile.
le XIVe siècle : construction du moulin à eau.
le XVe siècle : construction du château.
Mi-XIXe siècle : construction des écoles – Voie SNCF Lyon - Nantes.
Mi-XXe siècle : construction des silos agricoles.
-Liste des sites archéologiques -
Le Bourg est attesté avec l'église au XIIe siècle, Moulin XIIe siècle, devenu fief au XIVe siècle. Vestiges médiévaux du château Grignon.
Aqueduc gallo-romain, également sur la commune de Sainte-Solange.
Chou: hameau médiéval avec château et moulin.
Maubranche : hameau médiéval, chapelle du XVIIe siècle, moulin et pont au moins du XVIIIe siècle. Une nécropole à inhumation latérienne est signalée au Grand Champ de Maubranche, sans localisation précise. Un autel élevé à Mars et à Auguste, signalé à Maubranche n'est pas localisé.
Les Ardillières : indice de site néolithique
Maubranche : château du XVe siècle et ancienne motte qui existait encore en 1596 (seigneurie attestée au XIIe siècle).
Le Colombier : site attesté au moins dès 1397, appelé Château-le-Pont sur la carte de Cassini. Moulin hydraulique signalé dès 1560.
Voie antique reliant Bourges à Nevers. Le Puit: habitat attesté dès 1452.
Mièry : habitat attesté en 1391.12 - Sous la Cour: habitat isolé attesté dès 1560. Le toponyme suggère une occupation antérieure.
Un habitat isolé apparaît au XIXe siècle, un peu à l'ouest, au sud de Tureau.
La Corne : habitat et moulin attesté au moins dès 1503.
Mousseaux, La Gronnière: hameaux médiévaux. La petite chapelle de Maubranche Notr- Dame-de-Liesse et-de-Consolation ; sa discrétion cachée derrière un épais buisson de buis, vénérée de nombreuses années, elle demande un repos mérité après avoir reçu plusieurs centaines de pèlerinages... et dit-on effectués des miracles. Elle appartient à la famille de Chaumont Quitry, également propriétaire du magnifique château de Maubranche. La valeur historique et humaine de cette chapelle racontée par plusieurs rapporteurs n’engage pas le jugement de la Sainte Église. Le culte de la Sainte Vierge en Berry tenta plusieurs historiens. Le premier, le plus ancien, qui aborda l’historique de la petite chapelle est le R.P BERTHET, supérieur du couvent des Carmes de Bourges, début XVIIe. Le pèlerinage de Notre-Dame-de-Liesse et de Consolation vit le jour en 1620. Sa rapide popularité exigea, à proximité d’elle, la résidence de quelques religieux. Les Carmes de Bourges en furent désignés les gardiens. En 1654, leur supérieur publia une histoire de pèlerinage qu’il dédia à Mgr Anne de Levis-Vendadour, archevêque de Bourges. Monsieur Hamon, historien de 1861 à 1866, fonda le comité historique de Notre-Dame-de-France ou l’histoire du culte de la Sainte Vierge en France. Pour ce qui concerne la province ecclésiastique de Bourges, il fut publié en 1862 une liste de sanctuaires berrichons dédiés à la Sainte Vierge et classés en deux groupes : Cher et Indre... Maubranche y trouva place dans le Cher.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[11].
En 2018, la commune comptait 853 habitants[Note 3], en augmentation de 6,49 % par rapport à 2013 (Cher : −2,64 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Après plus années de déclin, l'augmentation soudaine du nombre d'habitants est due à la réalisation de quatre lotissements.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Château de Maubranche à Moulins-sur-Yèvre
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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