Saint-Éloy-de-Gy

Saint-Éloy-de-Gy est une commune française située dans le département du Cher en région Centre-Val de Loire.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Éloi.

Saint-Éloy-de-Gy
Administration
Pays France
Région Centre-Val de Loire
Département Cher
Arrondissement Bourges
Intercommunalité Communauté de communes Terres du Haut Berry
Maire
Mandat
Gilles Benoit
2020-2026
Code postal 18110
Code commune 18206
Démographie
Population
municipale
1 538 hab. (2018 )
Densité 49 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 09′ 25″ nord, 2° 20′ 35″ est
Altitude Min. 133 m
Max. 235 m
Superficie 31,2 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Bourges
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Martin-d'Auxigny
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Saint-Éloy-de-Gy
Géolocalisation sur la carte : Cher
Saint-Éloy-de-Gy
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Éloy-de-Gy
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Éloy-de-Gy

    Géographie

    Localisation

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Éloy-de-Gy est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bourges, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 112 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (50,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (45 %), terres arables (26,9 %), zones agricoles hétérogènes (10 %), prairies (9,3 %), cultures permanentes (4,1 %), zones urbanisées (3,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,2 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    • Il est fait mention dans "La guerre des Gaules" de Jules César, dans le livre VII Chapitre XXIII de mines de fer, ce qui laisse penser qu'il ait ici fait référence aux mines de Bourgneuf, commune de Saint-Eloy-de-Gy.
    • 1272 : La paroisse Sanctus Eligius de Gii est mentionnée.
    • Avant 1789, Saint-Éloy-de-Gy était un prieuré simple et régulier dépendant de l'abbaye Saint-Sulpice de Bourges (laquelle percevait donc la part principale de la dîme versée par les habitants de cette paroisse).
    • Giaco devient Gy avant d'être mis sous le vocable de Saint Eloi, patron des orfèvres et, par extension, des métallurgistes. On retrouve encore en forêt des traces de "ferriers" (déchets des ateliers travaillant le minerai de fer).

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
        M. Rogeard   propriétaire de la Rongère
    mars 1983 mars 1989 Jean Turpin    
    mars 1989 mars 2001 Marc Godon    
    mars 2001 mars 2008 Véronique Caluraud    
    mars 2008 2 juin 2010 André Bourgougnon   ingénieur
    9 juillet 2010 mai 2020 Annie Lauverjat[8]   Retraitée de la fonction publique
    mai 2020 En cours Gilles Benoit[8],[9]   Ancien cadre

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[11].

    En 2018, la commune comptait 1 538 habitants[Note 3], en diminution de 0,58 % par rapport à 2013 (Cher : −2,64 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 0188791 0301 0401 0081 0641 0381 0901 133
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 2291 2741 3711 4461 4481 3931 3371 4211 309
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 2381 1781 080981914844829880930
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    9721 0289201 0711 2691 3821 4971 5141 530
    2013 2018 - - - - - - -
    1 5471 538-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[13].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Éloy. Fin XIIe s. XIIIe s., rénovée en 2000[14].
    • La mairie a été réaménagée dans les murs de l'ancien presbytère, 4 place de l'Église, encore habité par un prêtre dans les années 1990-2000.
    • Château de Dame. XVe s. XIXe s.

    Personnalités liées à la commune

    Activités et folklore

    Le village disposait d'une boucherie, d'un café (rue des écoles), d'un maréchal-ferrant.

    Aujourd'hui on y trouve des fermes, une bibliothèque, une poste, une pharmacie, une école publique, un médecin, un coiffeur, un boulanger, 3 bars/restaurants, une agence immobilière.

    Trois fêtes notables ont lieu dans le village depuis plusieurs siècles : Tous les une fabuleuse grande brocante, le feu de la saint Jean au mois de juin et la Saint-Eloy au mois de décembre.

    Au début du XXe siècle naît la confrérie de saint Eloy. Depuis, un nouveau bâtonnier est intronisé chaque année, lors du dimanche de la saint Eloy, soit début décembre. La cérémonie donne lieu à une grand messe, un concert, un banquet et un bal. Le bâtonnier a ensuite la garde du bâton de Saint-Eloy pendant un an.

    Voir aussi

    Notes et références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. « Résultats des élections municipales 2020 », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
    9. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
    10. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    11. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    13. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    14. l'association des amis de l'église de Saint Éloy de Gy
    15. Lampe A, biographie dans Robert Delaunay, rythme sans fin, éditions du Centre Pompidou

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Annexes

    Bibliographie

    • [Vallois 1877] G. Vallois, « Une villa romaine à Mazières », Mémoires de la Société des antiquaires du Centre, vol. 7, , p. 235-241 (lire en ligne)

    Liens externes

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