Marie Auguste Pâris
Marie Auguste Pâris, né le à Miramont-d'Astarac dans le Gers et mort le à Perpignan, dans les Pyrénées-Orientales, est un général de la Révolution française et de l'Empire.
Auguste Pâris | |
Naissance | Miramont-d'Astarac, Gers |
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Décès | (à 43 ans) Perpignan, Pyrénées-Orientales |
Origine | France |
Arme | Infanterie |
Grade | Général de division |
Années de service | 1792 – 1814 |
Conflits | Guerres de la Révolution française Guerres napoléoniennes |
Faits d'armes | Orthez |
Distinctions | Baron de l'Empire Officier de la Légion d'honneur |
Famille | Beau-frère de Victor Hugues |
Biographie
Sous la Révolution et le Consulat
Sergent au 7e bataillon de volontaires de la Gironde, également appelé bataillon de Bordeaux en 1792, il combat jusqu'en 1794 à l'armée des Pyrénées, puis à l'armée des Pyrénées occidentales avec laquelle il est blessé en 1793. Nommé sous-lieutenant puis lieutenant la même année, il est envoyé à l'île de Ré et embarque le pour la Guadeloupe où il arrive le [1]. Passé capitaine, puis lieutenant-colonel dans le courant de , il est à la tête de la demi-brigade des sans-culottes et nommé le , commandant de Port-de-la-Liberté. Il est une nouvelle fois blessé lors d'un combat en Guadeloupe.
Devenu général de brigade le , il réoccupe Marie-Galante le et est nommé commandant militaire de l'arrondissement de Basse-Terre. Il est promu général de division le [2] et devient commandant en chef de la force armée de la Guadeloupe puis commandant en chef des troupes des îles du Vent le . Le il est remplacé à son poste par le général Béthencourt et débarque à Lorient le . Confirmé dans le grade de général de brigade et réformé le , il est autorisé à suivre la campagne de 1804 à l'état-major du maréchal Davout avant d'être définitivement réformé en .
Général de l'Empire
Remis en activité le avec le grade de général de brigade, il passe à l'armée du Nord sous les ordres du général Rampon, puis à l'armée de la Tête des Flandres[3] sous le commandement du maréchal Moncey. Le suivant, Pâris est transféré au 5e corps de l'armée d'Espagne sous les ordres du maréchal Mortier. Placé sous les ordres du général Suchet, il est à la tête d'une brigade de la division Harispe au combat du pont d'Albentosa le . Il est fait officier de la Légion d'honneur le , et baron de l'Empire le suivant. Il parvient à secourir la garnison de Molina d'Aragon et combat à Chena en , puis à Puebla de Benaguasil et à Sagonte en octobre, où il est blessé d'une balle à la jambe.
Le , il est nommé gouverneur de l'Aragon en remplacement du général Reille. Le , alors à l'armée d'Aragon, il est attaqué par les troupes espagnoles à Saragosse qui le contraignent, le , à évacuer la place et à retraiter sur Lérida puis Jaca où il parvient le . Après la bataille des Pyrénées fin juillet, il retraite, prend position à Urdos le et est chargé de défendre les passages de la frontière dans les vallées d'Aspe, d'Ossau, de Barétous et de Sainte-Engrâce.
Affecté à l'armée du Midi, il se replie sur Oloron en , et participe à la bataille de la Nive début décembre. Le il devient commandant de la 2e brigade de la 8e division que commande le général Harispe à l'armée des Pyrénées. Le il est promu général de division par décret impérial. À la bataille d'Orthez le , il est à la tête de la 9e division et est blessé lors d'un combat à Rivareyte. Devenu commandant du département des Pyrénées-Orientales, il meurt à Perpignan, « malade et blessé » le [4].
Généalogie
Auguste Paris, dit Augustin, se marie en 1797, avec Marie Jacquin avec laquelle il aura une fille. Marie Jacquin est la sœur d'Angélique Jacquin, épouse de Victor Hugues. Les deux hommes sont donc beaux-frères.
Liens externes
Notes et références
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