Mancey
Mancey est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté.
Mancey | |||||
L'église. | |||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Saône-et-Loire | ||||
Arrondissement | Chalon-sur-Saône | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes entre Saône et Grosne | ||||
Maire Mandat |
Éric Villevière 2020-2026 |
||||
Code postal | 71240 | ||||
Code commune | 71274 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Mancillons ou mancéens[1] | ||||
Population municipale |
387 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 39 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 34′ 34″ nord, 4° 49′ 59″ est | ||||
Altitude | Min. 207 m Max. 501 m |
||||
Superficie | 10,02 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Tournus (commune de la couronne) |
||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Tournus | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
| |||||
Liens | |||||
Site web | mancey.fr | ||||
Géographie
Situation
Mancey se trouve à 7 km à l'ouest de Tournus (et de la Saône) en Saône-et-Loire, dans le sud de la Bourgogne, région Bourgogne-Franche-Comté. Mâcon est à 40 km au sud (par l'autoroute A6), Chalon-sur-Saône à 27 km au nord.
Le département de l'Ain est à 15 km au sud-est[2].
Transports
- Réseau routier
La commune est traversée d'est en ouest par la départementale D215, et du nord au sud par la D182[3].
L'autoroute la plus proche est la A6 (« autoroute du Soleil »), avec l'entrée-sortie n° 27 « Tournus » à 6,8 km à l'est[2].
Situation
La commune est partagée entre le flanc Est de la Montagne ou Vannière au nord-ouest, dont les pentes culminant à 500 m d'altitude sont recouvertes par le bois de Mancey ; et au sud-est les abords très vallonnés de la plaine de la Saône, avec trois buttes principales : (du nord au sud) les Brosses, Champ Perroux et Chassagne[3].
Communes limitrophes
Mancey est limitrophe avec six communes de Saône-et-Loire[3] :
Hydrographie
La commune est traversée dans le sens sud-ouest/nord-est par la Natouze[3].
Urbanisme
Typologie
Mancey est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tournus, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 14 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[7],[8].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (62,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (64,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (34,4 %), zones agricoles hétérogènes (30,2 %), terres arables (17,6 %), prairies (10,7 %), cultures permanentes (4,1 %), zones urbanisées (3 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Étymologie
L'étymologie de Mancey est incertaine, les noms Manceium, Manciacum, Manda, sont sans doute des formes anciennes non datées et qui peuvent être des latinisations de la forme médiévale. Le nom peut provenir du domaine d'un gallo-romain nommé Mancius ou Manitius ; ou dérivé de mense, c'est-à-dire une « terre appartenant à une abbaye » (ou établissement ecclésiastique) ; ou encore être la forme évoluée de marciacum, provenant du celtique marco (marécage) : Mancey est dans une cuvette avec des sources, au pied du col des Chèvres[11].
Histoire
Préhistoire
La présence humaine sur le territoire de la commune est attestée au paléolitique par la découverte d'une hache à main en silex au hameau de Dulphey[12].
Plusieurs armatures tranchantes microlithiques ont été trouvées aux Cras. De même que l'unique exemplaire trouvé à une dizaine de km au sud-est au site de Montmuzard sur Farges-lès-Mâcon, elles sont très proches de la culture cardiale typique du midi de la France[13].
Époque gallo-romaine
Le hameau de la Bussière a livré des céramiques fines datées principalement de la moitié du IIIe siècle ; certaines viennent de Gueugnon (formes Drag 33, 45, 46 ; céramique métallescente[14] avec les formes Gueugnon 1 et Nied 33 à décor d'applique)[15] ; de la sigillée claire B de la vallée du Rhône (bols Desbat 15 et peut-être un gobelet Desbat 67)[14] ; de la céramique d’Autun (gobelet Nied 33 et variante Walters 81) ; des productions trévires (Symonds groupe 30) ; quelques indéterminées (assiette Drag 42, cruche à décor excisé et gobelet Nied 33) ; un petit pichet s'apparentant à la forme Desbat 84 en sigillée claire B[15].
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[17].
En 2018, la commune comptait 387 habitants[Note 3], en diminution de 0,51 % par rapport à 2013 (Saône-et-Loire : −0,73 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- La colline du Roy Guillaume, située à cheval sur les communes de Mancey et Tournus, qui abrite la plus forte concentration de cadoles du Tournugeois[20].
- L'église : la construction de l'église primitive remonte au XIIIe siècle, sous le vocable de Saint-Georges. Elle est remaniée au XIVe siècle, puis reconstruite en grande partie à partir de 1840[21],[22].
- Lavoir dit de la source de Montat, du XIXe siècle, à ciel ouvert avec un bassin rectangulaire en pierre de taille[23].
- Lavoir de Dulphey[24].
- Lavoir de Mancey[25].
Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- « Site de la mairie de Mancey », sur mancey.fr.
- « Mancey sur le site de l'Institut géographique national », sur ign.fr.
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- Daniel Delattre, La Saône-et--Loire les 573 communes, Grandvilliers, Editions Delattre, , 256 p., p. 126.
- « Mancey », sur google.fr/maps.
- Les distances par route entre deux points donnés sont calculées dans le panneau latéral (voir l'onglet en haut à gauche de l'écran) – cliquer sur "Itinéraires".
- « Mancey, carte interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques », « Limites administratives » et « Hydrographie » activées. Vous pouvez bouger la carte (cliquer et maintenir, bouger), zoomer (molette de souris ou échelle de l'écran), moduler la transparence, désactiver ou supprimer les couches (= cartes) avec leurs échelles d'intensité dans l'onglet de "sélection de couches" en haut à droite, et en ajouter depuis l'onglet "Cartes" en haut à gauche. Les distances et surfaces se mesurent avec les outils dans l'onglet "Accéder aux outils cartographiques" (petite clé à molette) sous l'onglet "sélection de couches".
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Tournus », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Charles Millot (1841-1922), Dictionnaire de patois de Mancey (monographie imprimée), Tournus, Société des amis des arts et des sciences de Tournus, (réimpr. 1998), 334 p., 1 vol., ill., 21 cm (lire en ligne), p. 11.
- Jean Martin (conservateur du musée Greuze à Tournus), Catalogue du musée de Tournus (Musée Greuze) (Nouvelle édition), Tournus, impr. de Sapet, , 225 p. (lire en ligne), p. 140.
- [Thévenot et al 2015] Jean-Paul Thévenot, Rémi Martineau, Clément Moreau, Christophe Bontemps, Franck Ducreux, Olivier Lemercier, Michel Prestreau, Jean Duriaud et Jean-Pierre Nicolardot, « Le Néolithique du bassin versant de la Saône (Saône-et-Loire, Côte-d’Or) », Revue archéologique de l'Est, no 39e supplément « La Préhistoire en Bourgogne - État des connaissances et bilan 1994-2005 (Sous la direction de Rémi Martineau, Yves Pautrat et Olivier Lemercier) », (lire en ligne [sur academia.edu]), p. 194.
- [Kasprzyk 2005] Michel Kasprzyk, « Les cités des Éduens et de Chalon durant l'Antiquité tardive (v. 260-530 env.) - Contribution à l'étude de l’Antiquité tardive en Gaule centrale », Sciences de l’Homme et Société. Université de Bourgogne, (lire en ligne [sur core.ac.uk]), p. 47.
- Kasprzyk 2005, p. 48.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Georges Bellicot, « Les cadoles de la colline du Roy Guillaume », Images de Saône-et-Loire, no 132, , p. 15-18.
- « Église Saint-Georges de Mancey », sur pastourisme71.com.
- Raymond Oursel et Anne-Marie Oursel, « Mancey », Inventaire du patrimoine - Édifices et objets remarquables recensés au titre de l'inventaire départemental des années 1960 aux années 1980, sur archives71.fr, .
- « Lavoir dit de la source de Montat », notice no IA71000781, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Lavoir de Dulphey », notice no IA71000779, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Lavoir de Mancey », notice no IA71000780, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Portail de la Saône-et-Loire
- Portail des communes de France