Mais qui a re-tué Pamela Rose ?

Mais qui a re-tué Pamela Rose ? est une comédie policière française écrite et réalisée par Kad Merad et Olivier Baroux, sortie le [1],[2]. Il s'agit de la suite de Mais qui a tué Pamela Rose ? d'Éric Lartigau, sorti en 2003.

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Mais qui a re-tué Pamela Rose ?
Réalisation Kad Merad
Olivier Baroux
Scénario Kad Merad
Olivier Baroux
Julien Rappeneau
Acteurs principaux

Kad Merad
Olivier Baroux
Audrey Fleurot

Sociétés de production LGM Cinéma
Gaumont
Nexus Factory
uFilm
SPAD Films
Pays d’origine France
Genre Comédie policière
Durée 90 minutes
Sortie 2012


Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

L'agent du FBI Douglas Ripper est contacté par le shérif de Bornsville, qui lui annonce le vol du cercueil de Pamela Rose. Ripper pense alors pouvoir ainsi reprendre contact avec son ancien coéquipier Richard Bullit, à la retraite et contre lequel il s'était brouillé à la suite d'une histoire de femme (la petite amie de Bullit quitte celui-ci pour Ripper).

Ces deux agents un peu ringards se retrouvent pour l'enquête de la profanation de la tombe de Pamela Rose, qui semble être une enquête bien compliquée et cachant beaucoup de choses.

Fiche technique

Distribution

Production

Cette suite intervient dix ans après le premier film. Olivier Baroux explique cela : « même si le public nous parle très souvent de Bullit et Ripper, l’idée de les retrouver ne vient pas de nous. Nous avons toujours beaucoup de projets et nous sommes plutôt du genre à nous projeter dans le futur plutôt que de penser à une suite[5] ».

Les compères Kad et Olivier retrouvent le scénariste Julien Rappeneau pour écrire cette suite. Cependant, le réalisateur du premier film Éric Lartigau ne souhaitait pas revenir sur ce projet. Kad et Olivier décident alors de coréaliser cette suite.

« Nous n’avions jamais coréalisé ensemble. C’était l’occasion de trouver de nouveaux moyens d’exprimer ce qui nous fait marrer[5]. »

 Kad Merad

Casting

Laurent Lafitte, qui fait une très brève apparition dans le premier volet en tant qu'ambulancier italien, décroche dans cette suite l'un des rôles principaux : Perkins.

En plus de tenir les rôles principaux, Kad et Olivier jouent également les commentateurs du combat de catch. Olivier Baroux a eu cette idée durant le tournage[5].

Tournage

Le tournage a débuté en , pour une durée de neuf semaines[5].

Le tournage a eu lieu en partie :

  • Aux États-Unis, notamment dans la capitale Washington. Olivier Baroux explique : « on a pu tourner devant la Maison-Blanche, mais elle est également présente dans quasiment tous les plans, même quand ce n’est plus logique. Champs ou contrechamps, on l’a mise partout ! (...) Dans un film classique, ça s’appellerait un faux raccord mais nous, on a poussé le principe à fond et ça nous fait rire. Le film est rempli de détails comme celui-là, que les gens ne verront pas forcément tout de suite mais qui sont comme des petites surprises qui servent l’esprit délirant du film[5] ». Sur le sol américain, il a été impossible de tourner des plans en hélicoptère. Les autorisations ont été retirées au dernier moment : en raison de la mort de Mouammar Kadhafi, le gouvernement était méfiant envers les engins volants[5].
  • Yvelines
  • Seine-et-Marne
  • Paris
  • Hauts-de-Seine

L'agent Ripper, conduit une Chevrolet Caprice bleu ciel de 1987. Pour les scènes tournés aux États-Unis, l'équipe a utilisé une Chevrolet caprice intérieur marron avec des pneus à bandes blanches sur les flancs, tandis que pour les scènes tournées en France, l'équipe ne pouvant pas importer de véhicules depuis les États-Unis, elle réussit à trouver en région parisienne une Chevrolet Caprice de la même couleur et de la même année appartenant à un collectionneur, ancien membre de l'American Car Club De France ; à la différence que l'intérieur de la Caprice utilisée en France est bleu et n'a pas de bandes blanches sur les flancs des pneus.

L'agent Bullit a de nouveau une Renault Fuego. Pour les scènes tournées aux États-Unis, l'équipe ne pouvait pas importer des véhicules depuis la France. Cependant, l'équipe a réussi à en trouver sur le sol américain.

« On n’a même pas eu besoin d’importer la voiture de France parce que là-bas, il existe des clubs de Fuego ! Dans les années 1980, 20 000 Fuego ont été fabriquées aux États-Unis et des gens sont même venus nous voir sur le tournage avec leur Fuego. Je ne plaisante pas ! Ça m’a tué ! Les mecs sont aussi fans que ceux qui vouent un culte aux Mustang dans notre pays[5]. »

 Kad Merad

Accueil

Mais qui a re-tué Pamela Rose a reçu, dans l'ensemble, des critiques positives avec une note moyenne de 3,25 sur le site Allociné, fondée sur treize critiques de la presse[6], mais a rencontré un véritable échec commercial avec seulement 279 600 entrées[7], alors que le premier volet, sorti dix ans auparavant, totalisa 931 951 entrées[8].

Citations

« Non je ne peux rien vous dire, à part ce que je viens de vous dire c'est-à-dire « je ne peux rien vous dire », je peux vous dire « je ne peux rien vous dire », mais je peux vous dire que je ne peux rien vous dire, mais euh j'aimerais bien vous le dire mais je peux pas, à part je ne peux rien vous dire c'est-à-dire… je peux rien vous dire sauf « je ne peux rien vous dire » ».

Traduction du « proverbe Viking » (phrase à l'envers à 17' et 34' de film) : « Merde à celui qui écoutera cette phrase à l'endroit ».

Clins d’œil et références culturelles

Tout comme le premier opus, on peut noter quelques références à des personnages ou films:

Notes et références

Liens externes

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