Maillezais
Maillezais est une commune française située dans le département de la Vendée en région Pays de la Loire.
Maillezais | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Vendée | ||||
Arrondissement | Fontenay-le-Comte | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Vendée-Sèvre-Autise | ||||
Maire Mandat |
Annie Rineau 2020-2026 |
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Code postal | 85420 | ||||
Code commune | 85133 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Mallacéen | ||||
Population municipale |
929 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 45 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 22′ 20″ nord, 0° 44′ 17″ ouest | ||||
Altitude | 5 m Min. 1 m Max. 18 m |
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Superficie | 20,49 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Fontenay-le-Comte (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Fontenay-le-Comte | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
Géolocalisation sur la carte : Vendée
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | Site officiel | ||||
Géographie
Au cœur du Marais poitevin humide encore appelé Venise verte, Maillezais est arrosée par l'Autise canalisée : le canal de la jeune Autise. La ville est située entre Fontenay-le-Comte et Niort.
Urbanisme
Typologie
Maillezais est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Fontenay-le-Comte, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 30 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (96,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (54,5 %), prairies (31,7 %), zones agricoles hétérogènes (9,8 %), zones urbanisées (4 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
La ville est choisie comme siège d’un nouvel évêché en 1317, à la suite du démembrement de l’évêché de Poitiers. L'abbé est nommé évêque et siège alors à l'abbaye, l'église étant devenue cathédrale,
Le , pendant les guerres de Religion, Maillezais est prise par le protestant Agrippa d'Aubigné, qui en devient gouverneur[8]. Il y résida lorsqu'il fut été chargé de la surveillance, à partir du mois d’août, du cardinal de Bourbon, emprisonné à Fontenay-le-Comte.
En 1648, Maillezais perd son siège épiscopal au profit de l'évêché de La Rochelle nouvellement créé.
Première guerre mondiale (1914-1918)
Voici 16 poilus de Maillezais morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale (1914-1918)
Barbier Fernand, Frédéric, Louis, né le à Maillezais en Vendée, « Mort pour la France » le à l’âge de 20 ans à Celles-lès-Condé dans l’Aisne. Il est le fils de Jean Barbier né en 1854, décédé en 1932 et de Julienne Agathe Cadet née en 1858, décédée en 1932. Il avait un frère aîné (Louis Flavien qui mourra lui aussi à la guerre le à l'âge de 35 ans), et deux sœurs Augustine (née en 1880) et Hypolithe (née en 1887).Il était domestique cultivateur, mesurait 1,60 m., il avait les cheveux châtain clair et les yeux bleu clair. Il est appelé sous les drapeaux pour défendre son pays le à 19 ans.Il intègre le 16e régiment d’infanterie comme « soldat de 2e classe » avec le matricule 424. Il meurt « tué à l’ennemi »[9] à Celles-lès-Condé dans l’Aisne le . A titre posthume, il reçoit la « Croix de Guerre, étoile de bronze »[10] en tant que « brave soldat tombé glorieusement à son poste de combat en faisant vaillamment son devoir » le .
Barbier Louis Flavien, né le à Maillezais en Vendée, « Mort pour la France » le à l’âge de 34 ans à St-Crépin-aux-Bois dans l’Oise. Il est le fils de Jean Barbier né en 1854, décédé en 1932 et de Julienne Agathe Cadet née en 1858, décédée en 1932. Il avait un frère cadet (Barbier Fernand qui mourra lui aussi à la guerre le à l'âge de 20 ans), et deux sœurs Augustine (née en 1880) et Hypolithe (née en 1887). Il était marié à Léona, Alexandrine, Augustine Pouvreau et avait deux enfants, Raymonde Barbier et Gabriel Barbier. Il était cultivateur, mesurait 1,62 m., il avait les cheveux châtains et les yeux gris bleu. Il intègre le 329e régiment d’infanterie comme soldat avec le matricule 1696. Il meurt des suites de « blessures de guerre »[11] à st-Crépin-aux-Bois dans l’Oise le .
Benêt Auguste, François, né le à Maillezais en Vendée, « Mort pour la France » le à l’âge de 24 ans à l’hôpital de Nancy. Il est le fils de Jules Auguste Benêt décédé en 1917 et de Marie, Magdeleine Bourreau née en 1865, décédée en 1917.Il était cultivateur, mesurait 1,70 m., il avait les cheveux châtains clairs et les yeux bleu clair. Il est appelé sous les drapeaux pour défendre son pays le à 24 ans. Il intègre le 114e régiment d’infanterie comme « soldat de 1re classe » avec le matricule 1176. Il meurt des suites de « blessures de guerre »[12] à l’hôpital de Nancy le .
Bobineau Ernest, Auguste, Louis, né le à Maillezais en Vendée, « Mort pour la France » le à l’âge de 20 ans à Ville-Dommange dans la Marne. Il est le fils de Auguste Bobineau né en 1866, et de Albertine Julie Charlotte Lussaud née en 1875. Il avait trois sœurs Claire Agathe Bobineau (née en 1895), Claire Marie Bobineau (née en 1900) et Odette Bobineau (née en 1903). Il était mécanicien, mesurait 1,61 m., il avait les cheveux châtains clairs et les yeux marron. Il est appelé sous les drapeaux pour défendre son pays le à 19 ans.Il intègre le 1er régiment d’artillerie coloniale comme « 2e canonnier servant »[13] avec le matricule 428. Il meurt « tué à l’ennemi »[13] à Ville-Dommange dans la Marne le .
Bouchet Marcel, Aristide, Laurent, né le à Maillezais en Vendée, « Mort pour la France » le à l’âge de 29 ans à Couvrelles dans l’Aisne. Il est le fils de Aristide Alexandre Bouchet né en 1864, décédé en 1935 et de Marie Victorine Pillet née en 1868. Il était peintre. Il est appelé sous les drapeaux pour défendre son pays le à 25 ans.Il intègre le 1er régiment d’infanterie comme « sergent » avec le matricule 612. Il meurt « tué à l’ennemi »[14] à Couvrelles dans L’Aisne le . Il est cité pour sa « belle conduite au feu », il est blessé le et décède le .
Bouhier Albert, Gabriel, Benjamin né le 1890 à Maillezais en Vendée, « Mort pour la France » le à l’âge de 24 ans à l’hôpital mixte du Mans dans la Sarthe. Il est le fils de Desiré Alcide Bouhier né en 1863, décédé en 1924 et de Marie Fourneau née en 1858, décédée en 1935. Il était maréchal-ferrant, mesurait 1,73 m., avait les cheveux noirs et les yeux bleus. Il est appelé sous les drapeaux pour défendre son pays le à 24 ans. Il intègre le 44e régiment d’infanterie comme « Maréchal des Logis » avec le matricule 1201. Il meurt des suites d'une « maladie méningite tuberculeuse contractée au service »[15] à l’hôpital mixte du Mans dans la Sarthe le .
Brunet Jules, Aimé, né le à Maillezais en Vendée, « Mort pour la France » le 1917 à l’âge de 22 ans à Bois d’Avocourt dans la Meuse. Il est le fils de Eugène Brunet né en 1854, décédé en 1925 et de Marie Julie Léontine Géant née en 1856, décédée en 1910. Il avait un frère Auguste Brunet né en 1891 et deux sœurs Eugénie Brunet née en 1889 et Marie Brunet née en 1900. Il était cultivateur, mesurait 1,68 m., il avait les cheveux châtains clairs et les yeux marron. Il est appelé sous les drapeaux pour défendre son pays le à 21 ans. Il intègre le 16e régiment d’infanterie comme « soldat de 2e classe » avec le matricule 719. Il meurt « tué à l’ennemi »[16] à Bois d’Avocourt le 1917. A titre posthume, il reçoit la « Croix de Guerre, étoile de bronze »[17] par le président de la république en tant que « soldat très brave et très dévoué » le .
Caille Raphaël, Anatole Martial, né le à Damvix en Vendée, « Mort pour la France » le à l’âge de 35 ans à Somme Bionne dans la Marne. Il est le fils de François Caille et Julie Caille. Il était cultivateur, mesurait 1,66 m., il avait les cheveux châtains et les yeux gris bleu. Il est appelé sous les drapeaux pour défendre son pays le à 34 ans. Il intègre le 37e régiment d’infanterie comme « soldat de 2e classe » avec le matricule 1456. Il meurt « tué à l’ennemi »[18] à Somme Bionne dans la Marne le .
Chabot Jean-Baptiste, Fernand, Alexis né le à Saint-Sigismond en Vendée, « Mort pour la France » le à l’âge de 25 ans à la cote 304 de l’Esnes-En-Argonne dans la Meuse. Il est le fils de Jean Chabot né en 1860, décédé en 1922 et de Marie Mélanie Alexandrine Augustine Bouhier née en 1869, décédée en 1943. Il avait un frère cadet de deux ans (Léon Chabot qui mourra lui aussi à la guerre le à l'âge de 22 ans), un second plus jeune Louis Chabot (né en 1899) et une sœur Charlotte Chabot (née en 1906). Il était cultivateur, mesurait 1,68 m., il avait les cheveux noirs et les yeux marron foncés. Il est appelé sous les drapeaux pour défendre son pays le à 23 ans.Il intègre le 7 bataillon du 20e régiment d’artillerie comme « 1er canonnier servant » avec le matricule 1129. Il meurt « tué à l’ennemi »[19] à la cote 304 à Verdun dans l’Esnes-En-Argonne dans la Meuse le .
Chabot Léon Martial, Marc, Raoul, né le à Saint-Sigismond en Vendée, « Mort pour la France » le à l’âge de 22 ans à Nieuport en Belgique. Il est le fils de Jean Chabot né en 1860, décédé en 1922 et de Marie Mélanie Alexandrine Augustine Bouhier née en 1869, décédée en 1943. Il avait un frère aîné (Jean-Baptiste Chabot qui mourra lui aussi à la guerre le à l'âge de 25 ans), un second plus jeune Louis Chabot (né en 1899) et une sœur Charlotte Chabot (née en 1906). Il était cultivateur, mesurait 1,62 m., il avait les cheveux châtains foncé et les yeux marron foncés. Il est appelé sous les drapeaux pour défendre son pays le à 21 ans. Il intègre le 4e régiment de zouaves comme « sergent » avec le matricule 914. Il meurt « tué à l’ennemi »[20] à Nieuport en Belgique le . Il reçoit la « Croix de Guerre, étoile de bronze »[21] le en tant que « sous officier d’élite, très brave au feu. Blessé grièvement à son poste de combat le à Nieuport de contusions multiples abdominales par balle, est mort le lendemain des suites de ses glorieuses blessures ».
Choisy Louis, Auguste né le à Maillezais en Vendée, « Mort pour la France » le à l’âge de 40 ans à l’hôpital mixte de La Roche-sur-Yon en Vendée. Il est le fils de Louis Pierre Choisy né en 1839, décédé en 1916 et de Marie Marguerite Eulalie Cebrand née en 1841, décédée en 1931. Il avait trois sœurs Marie Valérie Choisy (née en 1861), Eugénie Choisy (née en 1864), Marie Louise Choisy (née en 1865) et un frère cadet Louis Choisy (né en 1868). Il était marié à Léontine Marie-Louise Gaudin et avait un fils Gaston Albert Choisy. Il était scieur de long, mesurait 1,74 m., il avait les cheveux et les yeux noirs. Il est appelé sous les drapeaux pour défendre son pays le à 37 ans. Il intègre le 6e régiment du génie comme « soldat » avec le matricule 770. Il meurt des suites d'une « maladie contractée au service »[22] à l’hôpital mixte de La Roche-sur-Yon en Vendée le .
Drillaud Ludovic, Fernand, Clément, né le à Maillezais en Vendée, « Mort pour la France » le à l’âge de 30 ans à l’hôpital temporaire 25 à Sens dans la Yonne. Il est le fils de Jean Baptiste Victor Drillaud né en 1861, décédé en 1929 et de Mathilde Augustine Bacle née en 1859, décédée en 1940. Il avait une sœur Yvonne Drillaud (née en 1884). il était marié à Estelle Andrault. Il était tailleur d’habits, mesurait 1,64 m., avait les cheveux blonds et les yeux gris. Il est appelé sous les drapeaux pour défendre son pays le à 26 ans. Il intègre le 320e régiment d’artillerie lourde comme « 1er canonnier servant » avec le matricule 562. Il meurt des suites de « blessures de guerre reçues à l’ennemi »[23] à l’hôpital temporaire 25 à Sens dans la Yonne le . Il est « cité à l’ordre de la division du . Blessé à son poste de combat le , excellent servant, belle attitude sous le feu »[24].
Fourneau Alfred, Marie, né le à Maillezais en Vendée, « Mort pour la France » le à l’âge de 27 ans à Wailly dans le Pas-de-Calais. Il est le fils de Lucien Fourneau né en 1849 et de Véronique Brodu née en 1850. Il avait 6 frères et sœurs : Pierre Fourneau (né en 1874), Lazarre Fourneau (né en 1875), Lucien Fourneau (né en 1876), Marie Fourneau (née en 1878), Amanda Fourneau (née en 1880 et Maria Fourneau (née en 1885). Il était cultivateur, mesurait 1,56 m., avait les cheveux et les yeux bruns. Il est appelé sous les drapeaux pour défendre son pays le à 25 ans. Il intègre le 114e régiment d’infanterie comme « soldat » avec le matricule 635. Il meurt « tué à l’ennemi »[25] à Wailly dans le Pas-de-Calais le .
Morin Jean-Baptiste, né le à Maillezais en Vendée, « Mort pour la France » le à l’âge de 34 ans à la Croix-en-Champagne dans la Marne. Il est le fils de Augustin Morin né en 1842, décédé en 1923 et de Marie Philomène Randonnet née en 1850, décédée en 1928. Il avait cinq frères et sœurs : Eugène Morin (né en 1887), Albert Morin (né en 1889), Mandé Morin (né en 1892), Marie Morin (née en 1896) et Berthe Morin (née en 1898). Il avait aussi 6 demi-frères et demi-sœurs : Marie Morin (née en 1869), Augustin Morin (né en 1871), Augustine Morin (née en 1874), Louis Morin (né en 1878) du coté de Augustin Morin ; et François Pouvreau (né en 1874), Marie Pouvreau (née en 1875) du coté de Marie Randonnet. Il était cultivateur, mesurait 1,63 m., il avait les cheveux châtains clairs et les yeux châtains. Il est appelé sous les drapeaux pour défendre son pays le à 33 ans. Il intègre le 137e régiment d’infanterie comme « soldat de 2e classe » avec le matricule 402. Il meurt des suites de « blessures de guerre »[26] à la Croix-en-Champagne dans la Marne le .
Normand Alexandre, Victor, Georges né le à Maillezais en Vendée, « Mort pour la France » le à l’âge de 23 ans dans l’ambulance 3/12 à Baleycourt dans la Meuse. Il est le fils de François Normand né en 1859, décédé en 1937 et de Modeste Amussat née en 1855, décédée en 1918. Il avait deux frères Auguste Normand (né en 1890) et Marcel Normand (né en 1900). Il était commis de perception, mesurait 1,72 m., il avait les cheveux châtains et les yeux marron. Il est appelé sous les drapeaux pour défendre son pays le à 21 ans. Il intègre le 337e régiment d’infanterie comme « sous lieutenant » avec le matricule 449. Il meurt des suites de « blessures de guerre »[27] dans l’ambulance 3/12 à Baleycourt dans la Meuse le .
Quillet Alphonse, Edmond, François né le à Maillezais en Vendée, « Mort pour la France » le à l’âge de 36 ans à Tournai en Belgique. Il est le fils de François Quillet né en 1840, décédé en 1918 et de Marie Caquineau née en 1842, décédée en 1919. Il était marié à Amande Adelina Marie Delaunay et avait une fille Marguerite Quillet. Il était cultivateur, mesurait 1,68 m., avait les cheveux et les yeux noirs. Il est appelé sous les drapeaux pour défendre son pays le à 36 ans. Il intègre le 84e régiment d’infanterie comme « soldat de 2e classe » avec le matricule 751. Il meurt des suites de « blessures de guerre »[28] à Tournai en Belgique le .
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[31].
En 2018, la commune comptait 929 habitants[Note 4], en diminution de 5,78 % par rapport à 2013 (Vendée : +3,74 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (32,9 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (25,1 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (51,7 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 48,3 % d’hommes (0 à 14 ans = 19,1 %, 15 à 29 ans = 12,8 %, 30 à 44 ans = 19,7 %, 45 à 59 ans = 20,6 %, plus de 60 ans = 27,7 %) ;
- 51,7 % de femmes (0 à 14 ans = 14,8 %, 15 à 29 ans = 12,2 %, 30 à 44 ans = 15,8 %, 45 à 59 ans = 19,6 %, plus de 60 ans = 37,6 %).
Économie
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église Saint-Nicolas de Maillezais daterait de 1020. Certains éléments du bâtiment permettent de la dater plus précisément de 1140. Dès 1840, elle fut classée Monument historique[36].
L'église est à nef unique. Elle est dédicacée à saint Nicolas de Myre, patron des mariniers.
Ruinée lors des guerres de religion, elle fut transformée en atelier de salpêtre pendant la Révolution. Elle subit entre 1850 et 1910 plusieurs campagnes de restauration qui n'ont laissé que peu d'éléments véritablement anciens. Datent de cette époque le clocher, la nef et son couvrement en poterie, le chœur. La restauration lourde de la nef prend fin en 1910. Les vitraux datent des années 1970.
L'intérieur de l'église : les murs sont nus, portant seulement le relief des colonnes engagées soutenant les arcs doubleaux. Les six colonnes du chœur et celles de la nef ont conservé les traces des douze croix peintes de la consécration de l'église. Une très belle piscine gothique est en place sur le côté sud du chœur. Devant l'orgue, une vierge à l'enfant du XIVe siècle en pierre.
Les sculptures de la façade occidentale, certains modillons et les chapiteaux de l'abside sont des éléments anciens de l'église, réemployés ou restaurés.
La façade est en trois parties verticales et deux niveaux, séparée par une corniche à modillons. À l'étage, on remarque une baie cintrée axiale à deux voussures encadrée par deux arcatures aveugles et deux oculus. En bas : des colonnes engagées délimitent trois parties qui ne reproduisent pas la structure interne de l'édifice. Un bandeau décoré de rinceaux dans lesquels alternent des hommes et des oiseaux, court sur toute la façade. Le portail central, sans tympan, est encadré par deux arcatures aveugles dans lesquelles sont nichées deux statues indéfinissables. Les quatre voussures portent, sur la première, des oiseaux de proie enserrant un homme, quatre tores concentriques, des palmettes en quinconce et des losanges guillochés. Le bandeau sommital est composé de pointes de diamant. Des atlantes soutiennent la seconde voussure. Une faune fantastique orne les chapiteaux : aspic, basilic, centaure, lion ailé à tête humaine, sirène... À droite du portail, un chapiteau représentant Daniel dans la fosse aux lions et un deuxième, une ronde de femmes (prémices des vierges folles, iconographie si classique dans l'art gothique ?).
- Cathédrale Saint-Pierre de Maillezais, ruines de l'ancienne abbatiale, devenue cathédrale du diocèse de Maillezais entre 1317 à 1648.
- L'église Saint-Nicolas.
- Les ruines de l'abbaye depuis le marais.
- Le marais.
- Les ruines de l'abbaye.
Maillezais est célèbre pour les ruines de son abbaye gothique datant des XIIIe siècle-XIVe siècle.
Personnalités liées à la commune
- François Rabelais, écrivain, secrétaire de l'abbé Geoffroy d'Estissac à l'abbaye de Maillezais.
- Edgar Bourloton, historien, propriétaire et sauveur de l'abbaye de Maillezais à partir de 1872, auteur du dictionnaire des parlementaires français,
- Le docteur Achille Daroux, maire de Maillezais, conseiller général, député de la Vendée, fut l'un des 80 parlementaires qui refusèrent de voter les pleins pouvoir au Maréchal Pétain en 1940.
- Le général Elrick Irastorza, né le à Maillezais, chef d'état-major de l'armée de Terre française du au .
- Le général d'Empire Charles Auguste Jean Baptiste Louis Joseph Bonamy, dit de Bellefontaine (1764-1830), nom gravé sur l'Arc de Triomphe.
Pour approfondir
Bibliographie
- Aristide Mathieu Guilbert (et al.), Histoire des Villes de France, 1845, p. 402-403
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Réélu en 2001 et 2008.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Fontenay-le-Comte », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Une biographie d'Agrippa d'Aubigné. En ligne
- « Fernand Frédéric Louis Barbier », sur mémoire des hommes (consulté le ).
- « Fernand Frederic Louis Barbier », sur Grand Memorial (consulté le ).
- « Louis Flavien Barbier », sur mémoire des hommes (consulté le ).
- « Auguste François Benêt », sur mémoire des hommes (consulté le ).
- « Ernest Auguste Louis Bobineau », sur mémoire des hommes (consulté le ).
- « Marcel Aristide Laurent Bouchet », sur mémoire des hommes (consulté le ).
- « Albert Gabriel Benjamin Bouhier », sur mémoire des hommes (consulté le ).
- « Jules Aimé Brunet », sur mémoire des hommes (consulté le ).
- « Jules Aimé Brunet », sur Grand Mémorial (consulté le ).
- « Raphaël Anatole Martial Caille », sur mémoire des hommes (consulté le ).
- « Jean-Baptiste Fernand Alexis Chabot », sur mémoire des hommes (consulté le ).
- « Léon Martial Marc Raoul Chabot », sur mémoire des hommes (consulté le ).
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- « Louis Auguste Choisy », sur mémoire des hommes (consulté le ).
- « Ludovic Fernand Clément Drillaud », sur mémoire des hommes (consulté le ).
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- « Alfred Marie Fourneau », sur mémoire des hommes (consulté le ).
- « Jean-Baptiste Morin », sur mémoire des hommes (consulté le ).
- « Alexandre Victor Georges Normand », sur mémoire des hommes (consulté le ).
- « Alphonse Edmond François Quillet », sur mémoire des hommes (consulté le ).
- Site officiel de la préfecture de la Vendée - liste des maires(doc pdf)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Évolution et structure de la population », sur insee.fr (consulté le )
- « Résultats du recensement de la population de la Vendée en 2007 » [archive du ], sur insee.fr (consulté le ).
- Eglise de Maillezais
- Malte-Brun, la France illustrée, tome V, 1884.
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