Luis Planas

Luis Planas Puchades [ˈlwis ˈplanas puˈt͡ʃaðes][alpha 1], né le à Valence, est un homme politique espagnol, membre du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE).

Luis Planas

Luis Planas, en .
Fonctions
Ministre espagnol de l'Agriculture, de la Pêche et de l'Alimentation
En fonction depuis le
(3 ans, 3 mois et 7 jours)
Président du gouvernement Pedro Sánchez
Gouvernement Sánchez I et II
Prédécesseur Isabel García Tejerina
Ministre espagnol de la Politique territoriale et de la Fonction publique (a.i.)

(7 mois et 23 jours)
Président du gouvernement Pedro Sánchez
Gouvernement Sánchez I
Prédécesseur Meritxell Batet
Successeur Carolina Darias
Député aux Cortes Generales

(9 mois et 8 jours)
Élection
Réélection
Circonscription Cordoue
Législature XIIIe et XIVe
Groupe politique Socialiste
Successeur Antonio Hurtado
Conseiller à l'Agriculture, à la Pêche et à l'Environnement de la Junte d'Andalousie

(1 an, 4 mois et 2 jours)
Président José Antonio Griñán
Gouvernement Griñán II
Prédécesseur José Juan Díaz Trillo (Environnement)
Clara Aguilera (Agriculture, Pêche)
Successeur Elena Víboras
Conseiller à la Présidence de la Junte d'Andalousie

(1 an, 8 mois et 15 jours)
Président Manuel Chaves
Gouvernement Chaves II
Prédécesseur Concepción Gutiérrez del Castillo
Successeur Gaspar Zarrías
Conseiller à l'Agriculture et à la Pêche de la Junte d'Andalousie

(7 mois et 5 jours)
Président Manuel Chaves
Gouvernement Chaves I
Prédécesseur Leocadio Marín
Successeur Paulino Plata
Député aux Cortes Generales

(4 ans, 7 mois et 8 jours)
Élection
Réélection
Circonscription Cordoue
Législature IIe et IIIe
Groupe politique Socialiste
Successeur Carmen del Campo
Biographie
Nom de naissance Luis Planas Puchades
Date de naissance
Lieu de naissance Valence (Espagne)
Nationalité Espagnole
Parti politique PSOE
Diplômé de Université de Valence
Profession Inspecteur du Travail

Ministres de l'Agriculture d'Espagne

Diplômé en droit de l'université de Valence, il devient inspecteur du travail et est affecté à Cordoue. En , il est élu à 29 ans député de la circonscription de Cordoue. Il siège cinq ans au Congrès des députés, puis entre au Parlement européen en .

Il est désigné secrétaire général du PSOE cordouan en . Pressenti comme candidat à la mairie de la capitale provinciale en , puis tête de liste aux élections générales anticipées de juin 1993, il est nommé en suivant conseiller à l'Agriculture de la Junte d'Andalousie. En , il est promu conseiller à la Présidence, devenant le bras droit du président Manuel Chaves, et prend la présidence du Parti socialiste de la province de Cordoue.

Il se retire de la vie politique en , après avoir été exclu du gouvernement andalou faute d'avoir accepté la proposition de Chaves de prendre la présidence du Parlement régional. Il est alors élu au Sénat mais démissionne au bout d'un mois, après son recrutement comme directeur de cabinet du commissaire européen Manuel Marín, une fonction qu'il conserve auprès de Pedro Solbes à partir de .

En , le nouveau gouvernement espagnol le choisit comme ambassadeur au Maroc, bien qu'il ne soit pas diplomate de carrière. Il est muté au bout de six ans à Bruxelles, en tant que représentant permanent auprès de l'Union européenne. Le gouvernement Rajoy le relève de ce poste en .

José Antonio Griñán, dont il est un proche, en fait le conseiller à l'Agriculture d'Andalousie dans son gouvernement de coalition en . Il postule l'année suivante aux primaires du PSOE-A qui visent à désigner le successeur de Griñán mais ne parvient pas à recueillir suffisamment de parrainages pour se présenter au vote. Il se met ainsi de nouveau en retrait du jeu politique.

Il y est rappelé par Pedro Sánchez le , pour devenir ministre espagnol de l'Agriculture, de la Pêche et de l'Alimentation.

Famille et jeunesse

Luis Planas Puchades naît le à Valence[1]. Il est le neveu du journaliste catalan Josep Maria Planes i Martí, partisan de la République assassiné en par des anarchistes[2]. Marié et père de deux enfants, il réside à Cordoue, parle anglais, français et portugais[3].

Il étudie le droit à l'université de Valence, où il obtient le prix extraordinaire de licence. Il réussit en le concours du corps des inspecteurs du travail et se trouve affecté à Cordoue. Il exerce sa profession pendant deux ans[2].

Député

Au Congrès

Lors des élections législatives anticipées du , Luis Planas se présente dans la circonscription de Cordoue sur la liste du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE), qui remporte cinq sièges sur huit à pourvoir. À 29 ans, il est élu au Congrès des députés[4]. Il commence par siéger à la commission des Affaires étrangères, puis rejoint également la commission constitutionnelle en [5]. Il intervient en séance plénière le pour défendre le processus d'adhésion de l'Espagne à la Communauté économique européenne, qu'il qualifie d'« option politique intégrale », expliquant que les socialistes « veulent lier définitivement l'Espagne au concert des démocraties européennes » et qu'ils aspirent « à contribuer à la formation d'une Europe unie et forte »[6].

Au mois de , Planas est désigné par le groupe parlementaire socialiste pour faire partie de la délégation espagnole au Parlement européen. Il aura la charge de coordonner, sous l'autorité de l'ancien ministre Enrique Barón, le travail des eurodéputés socialistes[7],[8].

Dans la perspective des élections générales anticipées du 22 juin 1986, il est à nouveau investi candidat dans la circonscription cordouane, en 3e position sur la liste de Guillermo Galeote[9]. Réélu, il continue de siéger à la commission constitutionnelle et intègre la commission bicamérale pour les Communautés européennes[10].

Au Parlement européen

La direction fédérale du PSOE indique le que Luis Planas sera candidat aux élections européennes du 10 juin 1987, occupant la 5e place de la liste emmenée par Fernando Morán et Enrique Barón[11]. Élu député au Parlement européen, il doit renonce à son mandat au Congrès, siège au groupe socialiste et à la commission politique, dont il est vice-président[12].

À l'occasion du Ve congrès du Parti socialiste ouvrier espagnol d'Andalousie (PSOE-A), il intègre le la commission exécutive régionale (CER) sous l'autorité du secrétaire général Carlos Sanjuán. À la veille du conclave, il était cité comme futur secrétaire à la Politique socio-économique, mais cette fonction est confiée à Aurelio Barrera et Planas est finalement désigné secrétaire exécutif, sans attribution[13],[14].

Lors d'une réunion le , le comité fédéral du PSOE ratifie la liste pour les élections européennes du 15 juin 1989, toujours conduite par Morán et sur laquelle Planas est de nouveau investi en 5e position[15]. Après avoir été réélu, il continue de participer à la commission politique. Il est désigné vice-président du groupe socialiste en , puis rejoint la commission institutionnelle l'année qui suit[16].

Figure du PSOE andalou

Secrétaire général provincial

Luis Planas est reconduit le à la commission exécutive du Parti socialiste en Andalousie, et élu parallèlement membre du comité fédéral du parti, qui compte 16 délégués andalous. Il fait partie des sept délégués à participer à la fois aux travaux de la direction du PSOE-A et du « parlement » du PSOE[17]. À l'ouverture du VIIe congrès du parti dans la province de Cordoue, il est élu président du bureau par 52 % des voix, contre Julián Díaz, soutenu par le secrétaire général provincial Manuel Gracia. La forte division de la fédération cordouane amène à une intervention directe du dirigeant régional Carlos Sanjuán, qui obtient la nomination de Planas au poste de secrétaire général du PSOE de Cordoue[18],[19].

Alors qu'approche le VIIIe congrès provincial du PSOE cordouan, convoqué le , il renonce à se succéder au secrétariat général, et appuie publiquement le vice-secrétaire général José Mellado. Bien que le courant social-démocrate contrôle l'immense majorité de la fédération, trois candidats s'opposent pour la direction du parti. Après le retrait de ses deux concurrents, la candidature proposée par Mellado est élue avec 54 % des voix. Luis Planas, dont le rapport de gestion a été approuvé à 72 %, prend le poste honorifique de président de la commission exécutive provinciale[20],[21].

Potentiel candidat à de hautes fonctions

Peu après son accession au secrétariat général provincial, le nom de Luis Planas est évoqué comme possible tête de liste socialiste aux élections municipales du mois de à Cordoue, ville dirigée par la Gauche unie (IU). Sa candidature est toutefois perçue comme un plan B, dans le cas où Manuel Gracia refuserait de postuler. Au début du mois de , ce dernier accepte finalement d'être candidat et négocie avec Planas la composition de sa liste[22],[23],[24]. Il renonce deux ans plus tard, en , à conduire la candidature socialiste dans la circonscription de Cordoue aux élections législatives du 6 juin : candidat naturel après le retrait de Guillermo Galeote, mis en cause dans des affaires de financement occulte, il cède sa place au ministre de la Santé José Antonio Griñán[25].

À la fin du mois de , Manuel Chaves le propose sans succès comme candidat au poste stratégique de secrétaire à l'Organisation de la commission exécutive fédérale du PSOE dans le cadre du XXXIIIe congrès socialiste, après que le courant d'Alfonso Guerra a rejeté la candidature de Carmen Hermosín ; la fonction revenant finalement au Valencien Ciprià Ciscar[26]. À l'issue du conclave national, les « guerristes » se disent prêts à renoncer au secrétariat général régional à la condition que Chaves n'y postule pas, et font savoir que la candidature de Planas serait un compromis acceptable, bien que ce dernier ait déjà écarté cette idée[27],[28],[29]. À l'ouverture du VIIe congrès du socialisme andalou le , Planas est cité comme potentiel bras droit de Manuel Chaves, occupant les responsabilités de vice-secrétaire général. Deux jours plus tard, il est pourtant exclu de la nouvelle commission exécutive régionale[30],[31].

Délégué à l'Agriculture

Le , le conseiller[alpha 2] à l'Agriculture de la Junte d'Andalousie Leocadio Marín annonce sa démission en dénonçant l'immixtion du gouvernement régional dans les troubles internes au PSOE-A. Le président de la Junte Manuel Chaves indique qu'il a l'intention de le remplacer par Luis Planas, qui est l'un de ses proches[32],[33]. Il prend ses fonctions cinq jours plus tard, au cours d'une prestation de serment à laquelle assistent notamment Chaves, la déléguée du gouvernement Amparo Rubiales et le maire de Séville Alejandro Rojas-Marcos. Il rend hommage à Marín, qu'il qualifie d'« ami » et dont il salue le travail, et affirme vouloir travailler dans un esprit de dialogue et de consensus[34].

Dans la perspective des élections régionales du , il est nommé le membre du comité de stratégie électorale, coordonné par Antonio María Claret García et Luis Pizarro, au titre du courant social-démocrate du parti[35]. Le comité provincial du PSOE de Cordoue valide le par 72 voix sur 84 la liste de candidats aux élections régionales qu'il propose et dont il se trouve en tête, une candidature ratifiée quatre jours plus tard par le comité directeur du Parti socialiste en Andalousie[36],[37]. Il est élu le député au Parlement d'Andalousie tandis qu'avec 45 députés, le PSOE perd sa majorité absolue[38].

Délégué à la Présidence

Formant son deuxième gouvernement le suivant, Manuel Chaves reconduit quatre conseillers sortants. Avec Carmen Hermosín, Luis Planas fait partie des promus, en obtenant le poste de conseiller à la Présidence, considéré comme de premier plan[39].

Après que le président de la Junte a annoncé le son intention de convoquer des élections anticipées, dont la date est ultérieurement fixée au , Planas est pressenti pour emmener de nouveau liste socialiste dans la circonscription de Cordoue. Le comité provincial valide cette éventualité le , une décision que confirme le comité directeur cinq jours plus tard[40],[41],[42]. Au soir du scrutin, il est ainsi réélu député régional tandis que le Parti socialiste renforce sa majorité relative avec 52 députés sur 109[43].

Exclusion surprise du gouvernement

Alors qu'approche l'ouverture de la Ve législature andalouse, Luis Planas est évoqué comme l'un des conseillers sortants qui sera reconduit, bien que son maintien au département de la Présidence ne soit pas une évidence. Cependant, Chaves lui propose de prendre la présidence du Parlement, ce qu'il refuse. Lors de l'annonce du nouvel exécutif régional le , Planas en est exclu et ses fonctions reviennent à Gaspar Zarrías. Bien que le président de la Junte s'en défende, cette révocation inattendue de son bras droit est perçue comme une sanction après son refus d'occuper la présidence de l'assemblée parlementaire[44],[45],[46]. Planas estime le lendemain que sa sortie du gouvernement andalou est la conséquence de sa « faible capacité à intriguer » tout en affirmant ne pas se sentir « blessé » par la décision de Chaves, qu'il dit respecter ; le comité directeur du PSOE-A l'investit le jour même candidat à l'un des quatre mandats de sénateurs désignés qui reviennent aux socialistes[47].

Il est effectivement élu à la chambre haute le par le Parlement, aux côtés notamment de Luis Pizarro et Javier Arenas[48]. Le groupe socialiste le choisit le comme porte-parole au sein de la commission des Affaires étrangères[49].

Carrière diplomatique

Luis Planas annonce le son intention de renoncer à ses mandats de parlementaire régional et national, et de retourner à Bruxelles pour occuper un poste de conseiller auprès du vice-président de la Commission européenne Manuel Marín. Il justifie son choix par « les moments d'espoir que vit la construction européenne », faisant référence notamment à la troisième phase de l'Union économique et monétaire et l'élargissement à venir de l'Union européenne. Il remet formellement sa démission deux jours plus tard[50],[51]. Il dirige pendant trois ans le cabinet de Marín, puis prend en la tête de celui de Pedro Solbes, commissaire aux Affaires économiques et monétaires[52].

Après que le Parti socialiste ouvrier espagnol de José Luis Rodríguez Zapatero a remporté les élections générales du 14 mars 2004, Luis Planas est cité comme un candidat très sérieux au poste majeur d'ambassadeur d'Espagne au Maroc. Bien qu'il ne soit pas un diplomate de carrière et qu'il n'ait pas une grande connaissance du Maghreb, il est choisi pour son profil politique, afin de rétablir la confiance entre les deux États, détériorée depuis trois ans, et augmenter le niveau de leurs relations[53]. Il est nommé dans cette fonction lors du conseil des ministres du suivant[54].

En , alors que va prendre fin la présidence espagnole du Conseil de l'Union européenne, le ministre des Affaires étrangères Miguel Ángel Moratinos prend la décision d'un remaniement dans les principales ambassades du pays. Planas est ainsi choisi comme nouveau représentant permanent auprès de l'UE, en remplacement de Carlos Bastarreche, un diplomate de carrière destiné à l'ambassade parisienne[55].

À nouveau en politique

Conseiller à l'Agriculture

À l'approche des élections législatives anticipées du 20 novembre 2011, le nom de Luis Planas est cité pour prendre la tête de liste du PSOE dans la circonscription de Cordoue, après que la volonté du parti d'investir Rosa Aguilar a provoqué la mise en retrait de Carmen Calvo[56]. C'est cependant Aguilar qui mène la candidature socialiste le jour du scrutin[57]. Il est relevé de ses fonctions diplomatiques au profit du diplomate Alfonso Dastis le suivant, dix jours après le retour au pouvoir du Parti populaire[58].

Après avoir surpris de nombreux responsables du Parti socialiste ouvrier espagnol d'Andalousie en assistant au comité directeur du , il est nommé le conseiller à l'Agriculture, à la Pêche et à l'Environnement de la Junte d'Andalousie par le président José Antonio Griñán, qui forme un gouvernement de coalition avec la Gauche unie (IU). Ami de longue date de Griñán, sa nomination ne relève pas des équilibres internes ou territoriaux du socialisme andalou mais est une décision du chef de l'exécutif qui cherche à renforcer son cercle de confiance absolue[59].

Candidature avortée aux primaires de 2013

Le , Luis Planas annonce qu'il compte postuler aux primaires du PSOE-A en vue de désigner le candidat du parti à la présidence de la Junte, convoquée pour la fin du mois lors d'une réunion de la commission exécutive trois jours plus tôt. Sa candidature génère de nombreuses questions et surprises. Une partie des cadres socialistes la voient comme le moyen de maquiller l'élection annoncée de Susana Díaz en un processus démocratique ; d'autres le perçoivent comme soutenu par le secteur critique de la fédération socialiste andalouse, constitué des proches de Manuel Chaves et Luis Pizarro[60]. Il choisit Alfonso Gómez de Celis comme directeur de campagne. Il est contraint de renoncer à se présenter le , n'étant parvenu à récolter que 4 500 parrainages sur les 6 700 exigés par le règlement[61]. Il indique le qu'il quittera le gouvernement régional une fois Díaz investie à la présidence, expliquant que sa nomination l'année précédente était un « engagement personnel » avec Griñán[62].

Il est désigné en secrétaire général du Comité économique et social européen (CESE)[63].

Ministre de l'Agriculture

La presse espagnole annonce le que Luis Planas sera nommé ministre de l'Agriculture, de la Pêche et de l'Alimentation dans le gouvernement que forme le socialiste Pedro Sánchez après l'adoption de la motion de censure contre Mariano Rajoy[64]. Il est effectivement nommé le lendemain[65].

Lors de sa prise de fonction en remplacement d'Isabel García Tejerina, il affirme son intention de maintenir les principaux axes de travail de sa prédécesseure, notamment sur la défense de la Politique agricole commune (PAC) et le soutien au secteur de l'industrie agro-alimentaire[66]. Un mois plus tard, le baromètre politique du Centre de recherches sociologiques (CIS) révèle qu'il est le ministre le moins connu du gouvernement, juste devant la ministre de la Justice Dolores Delgado et la ministre de l'Industrie Reyes Maroto : plus de 83 % des Espagnols disent ne pas avoir entendu parler de lui[67].

Le , il est investi tête de liste du PSOE dans la circonscription de Cordoue par le comité provincial dans la perspective des élections générales du suivant[68]. Le comité fédéral réuni huit jours plus tard ratifie cette décision[69].

Près de dix semaines plus tard, le , Sánchez lui confie la direction par intérim du ministère de la Politique territoriale et de la Fonction publique, à la suite de la démission de la titulaire Meritxell Batet, candidate  par la suite élue  à la présidence du Congrès des députés[70].

Notes et références

Notes

  1. Prononciation en espagnol d'Espagne retranscrite selon la norme API.
  2. En Espagne, un « conseiller » (en espagnol : consejero) est un membre du gouvernement d'une communauté autonome.

Références

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Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

  • Fiche sur le site du Congrès des députés : IIe, IIIe, XIIIe, XIVe législatures.
  • Portail de la politique en Espagne
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