Louis Michel (homme politique)
Louis Michel (/lwi miʃɛl/) est un homme d'État belge francophone membre du Mouvement réformateur (MR), né le à Tirlemont (province de Brabant). Il est ministre des Affaires étrangères entre et , puis commissaire européen jusqu'en .
Pour les articles homonymes, voir Louis Michel et Michel.
Louis Michel | |
Louis Michel à Bruxelles. | |
Fonctions | |
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Député européen | |
– (9 ans, 11 mois et 17 jours) |
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Élection | 7 juin 2009 |
Réélection | 25 mai 2014 |
Législature | 7e et 8e |
Groupe politique | ADLE |
Commissaire européen au Développement et à l'Aide humanitaire | |
– (4 ans, 7 mois et 25 jours) |
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Président | José Manuel Durão Barroso |
Gouvernement | Barroso I |
Prédécesseur | Poul Nielson |
Successeur | Karel De Gucht |
Commissaire européen à la Recherche | |
– (5 mois et 10 jours) |
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Président | Romano Prodi |
Gouvernement | Prodi |
Prédécesseur | Philippe Busquin |
Successeur | Janez Potočnik |
Vice-Premier ministre belge Ministre fédéral des Affaires étrangères | |
– (5 ans et 4 jours) |
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Monarque | Albert II |
Premier ministre | Guy Verhofstadt |
Gouvernement | Verhofstadt I et II |
Prédécesseur | Erik Derycke |
Successeur | Karel De Gucht |
Sénateur de Belgique | |
– (3 ans, 11 mois et 5 jours) |
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Élection | 13 juin 1999 |
Bourgmestre de Jodoigne | |
– (21 ans, 11 mois et 15 jours) |
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Prédécesseur | Lyliane Jaspis |
Successeur | Jean-Paul Wahl |
Représentant de Belgique | |
– (20 ans, 5 mois et 27 jours) |
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Élection | 17 décembre 1978 |
Réélection | 8 novembre 1981 13 octobre 1985 13 décembre 1987 24 novembre 1991 21 mai 1995 |
Législature | 44e, 45e, 46e, 47e, 48e et 49e |
Biographie | |
Nom de naissance | Louis Hortense Omer Charles |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Tirlemont (Belgique) |
Nationalité | Belge |
Parti politique | PRL (avant 2002) MR (depuis 2002) |
Enfants | Charles Michel Mathieu Michel |
Site web | louismichel.be |
Membre du Parti réformateur libéral (PRL), il est élu en à la Chambre des représentants. Six ans plus tard, il devient bourgmestre de la commune de Jodoigne, dans le Brabant. Il conserve cette fonction jusqu'en .
À la suite des élections fédérales de 1999, au cours desquelles il rejoint le Sénat, il est désigné vice-Premier ministre et ministre fédéral des Affaires étrangères dans le gouvernement arc-en-ciel de Guy Verhofstadt. Il est reconduit dans ces fonctions en .
Il quitte le pouvoir belge en , lorsqu'il intègre la Commission européenne en qualité de commissaire à la Recherche. Quelques mois plus tard, il se voit confier les responsabilités de commissaire européen au Développement et à l'Aide humanitaire. De à , il siège au Parlement européen.
Ses deux fils, Charles (né en 1975) et Mathieu (né en 1979), sont également actifs en politique. L'aîné est l'actuel Président du Conseil européen après avoir été Premier ministre. Le cadet est actuellement Secrétaire d'État à la Digitalisation.
Biographie
Louis Michel est le fils d'un maçon[1]. Louis Michel, régent en langues germaniques, a enseigné la littérature anglaise, allemande et néerlandaise à Jodoigne du au [2].
Début en politique
Parallèlement à ses fonctions de professeur, il préside, de 1967 à 1977, les Jeunes libéraux dans le district de Nivelles. Il quitte ce poste lorsqu'il prend ses fonctions d'échevin à Jodoigne du au . Le , Louis Michel devient bourgmestre de Jodoigne. Empêché par son entrée au gouvernement le , il est toutefois réélu en 2000 et conservera ses fonctions de bourgmestre jusqu'en 2004, lorsque son mandat européen l'obligera à les quitter.
Parallèlement, il occupe le poste de secrétaire général du Parti réformateur libéral (PRL) de 1980 à 1982. Il occupe un premier mandat à la présidence du parti de 1982 à 1990 à la suite de l'arrivée des libéraux au gouvernement fédéral. Remplacé par Jean Gol, il reprend la présidence du parti de 1995 à 1999 lors du décès de ce dernier. Lors de cette nouvelle présidence, Louis Michel approfondit les relations avec le Front démocratique des francophones et tente de sortir les libéraux de l'isolement politique dans lequel ils se trouvent depuis 1988[3]. L'opération aboutit au lendemain du scrutin de 1999. Les libéraux forment le gouvernement avec les socialistes et les partis écologistes.
Élections au Parlement fédéral belge
Louis Michel est élu au Parlement fédéral belge de 1978 à 2004.
Député fédéral
Il est député de 1978 à 1999.
Sénateur
Élu sénateur en 1999 et en 2003, il cède son siège pour un portefeuille ministériel.
Ministre fédéral
À la suite des élections législatives de 1999, Louis Michel est nommé informateur par le roi Albert II. Au terme d'une semaine de consultations, il suggère au souverain une coalition arc-en-ciel entre le VLD, le PRL-FDF-MCC, le PS, le SP, Ecolo et Groen. Lors de la campagne électorale, il avait exprimé le souhait d'être ministre de l'Intérieur pour accomplir l'ambitieuse réforme des polices, mais il devient ministre des Affaires étrangères et Vice-Premier ministre dans deux gouvernements successifs dirigés par Guy Verhofstadt, de 1999 jusqu'en .
En , Louis Michel prend la présidence du Conseil de l'Union européenne pour six mois dans le cadre de la présidence belge de 2001. En , il a joué un rôle important dans l'adoption des accords d'Arusha, au nom de l'Union européenne, alors qu'il exerçait la présidence du Conseil[4]. En , il a notamment participé à la Conférence mondiale de Durban contre le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l'intolérance[2].
Louis Michel a déclaré, le , en présence de François Lumumba (fils aîné de Patrice Lumumba[5]), que « certains membres du gouvernement et certains acteurs belges [en 1961] portent une part irréfutable de responsabilité dans les évènements ayant conduit à la mort de Patrice Lumumba »[6] et a présenté les excuses et regrets de la Belgique. Cette déclaration fait suite au rapport de la commission Lumumba, créée en 2000 par la Chambre des représentants belge, reconnaissant la responsabilité morale de l’État belge dans l'assassinat de l'ancien Premier ministre congolais[6],
Louis Michel a contribué à mettre sur pied un processus de paix en République démocratique du Congo qui a finalement mis fin à la Deuxième guerre du Congo en en instaurant un gouvernement de transition (2003-2006).
Jusqu'en 2004, il fut l'un des 105 membres de la Convention sur l'avenir de l'Europe chargée de rédiger le Traité établissant une Constitution pour l'Europe, représentant le gouvernement belge.
Commissaire à la recherche
Dans un premier temps, il remplace le socialiste belge francophone Philippe Busquin dans la Commission Prodi. Busquin commissaire à la Recherche sortant est, en effet, élu député européen en juin 2004.
Commissaire à la coopération internationale, à l'aide humanitaire et à la réaction aux crises
En , le gouvernement belge l'a désigné candidat au poste de commissaire européen au sein de la Commission européenne présidée par José Manuel Durão Barroso. En , il devient commissaire chargé du développement et de l'aide humanitaire de la Commission Barroso I. Son mandat est marqué par le « Consensus européen pour le développement », adopté à la fois par la Commission, le Parlement et le Conseil, définissant les principes fondamentaux et les lignes directrices communes permettant une meilleure cohérence et coordination entre l'Union et ses États membres dans la mise en œuvre de leurs politiques de développement[2].
De à , il fut membre du Conseil consultatif de la Commission pour la démarginalisation des pauvres par le droit, créée par le programme des Nations unies pour le développement[7].
Le , à la veille d'une visite de deux jours à Cuba, il se réjouit des possibilités de mise en œuvre d'un dialogue politique avec l'île dans le but de normaliser les relations[8].
À partir d', Louis Michel a participé, à la demande de Kofi Annan, au groupe de haut niveau sur la cohérence du système des Nations unies, chargé de réfléchir à la réforme de l'organisation[9]. Les travaux du panel ont pris fin le par la publication du rapport « Delivering as One »[10].
En , il signe un protocole d'accord afin de renforcer la concertation, la coopération et la coordination entre la Commission européenne et l'OIF[11].
Louis Michel a sollicité un congé du au à l’Union européenne pour mener campagne à l’approche des législatives du 10 juin 2007[12], ce qui n'a pas été sans provoquer des remous au sein de la Commission et du Parlement européen. Il a obtenu 232 328 voix, soit le score le plus élevé dans le collège électoral francophone du Sénat[13].
Lors de la crise politique de l'été 2007, Louis Michel a fait partie des Ministres d'État consultés officiellement par le roi Albert II au château du Belvédère.
Le , il rencontre le Secrétaire général de la Francophonie Abdou Diouf pour discuter de la collaboration entre l'Union européenne et de l'Organisation internationale de la francophonie[11]. Cet entretien a notamment permis l'échange d'informations sur les situations politiques de pays membres de l'OIF[11].
Le , il annonce que l'Union européenne a débloqué un million d'euros pour venir en aide à la population civile victime du conflit armé entre la Russie et la Géorgie[14].
7e législature
Il est élu député européen le et prend ses fonctions de député le . Il devient aussi coprésident de l’Assemblée parlementaire paritaire, laquelle conseille l’orientation des politiques de coopération entre l’Union européenne et ses partenaires des pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique.
En , il brigue le poste de président l'Assemblée générale de l'ONU. Bien qu'il soit vu comme favori, il n'est pas élu et l'élection profite au candidat suisse Joseph Deiss. Louis Michel dénoncera un manque d'« unicité », avant de reprendre le mot en le remplaçant par « unité », et réagira en déplorant que l'Europe n'ait pas choisi un candidat faisant partie d'un pays qui partage davantage les valeurs européennes. Il ne s'est pas dit déçu[15].
En 2011, lors de la première guerre civile libyenne, il s'exprime en faveur d'une intervention internationale en Libye pour remédier à la crise humanitaire, à la condition que celle-ci ne soit pas mal perçue par la population[16] et soulignant que la guerre civile libyenne n'était pas « portée par le fondamentalisme mais fondée sur des valeurs de liberté et de démocratie »[17].
En , Louis Michel devient l'envoyé spécial du Secrétaire général de la Francophonie en République centrafricaine, alors Abdou Diouf, pour faciliter la mise en œuvre des accords de Libreville dans le pays. La Francophonie doit, en effet, participer à la mise en œuvre de ces accords[18].
8e législature
Louis Michel est réélu au Parlement européen le . Il conserve alors sa fonction de coprésident de l’Assemblée parlementaire paritaire.
Lors de la 27e session inaugurale de l'Assemblée parlementaire paritaire, Louis Michel soutient l'envoi d'une aide humanitaire en République centrafricaine, rappelant que la tâche du gouvernement mené par Catherine Samba-Panza serait longue et difficile[19]. En , il se rend d'ailleurs à New York, en marge de la cérémonie d'ouverture de la 69e session de l'Assemblée générale des Nations unies, où il prendra parole devant la formation RCA de la commission de consolidation de la paix.
Lors de la session inaugurale de la 28e session de l'Assemblée parlementaire paritaire du , il a déclaré que l'Afrique est « le continent de l'avenir ». Il souligne alors la richesse de l'Afrique en terres arables, en matières premières ainsi que sa culture et la jeunesse de sa population. Lors de ce même discours, il ajoute qu'il faut empêcher le développement des zones de non-droit notamment en donnant aux autorités africaines les moyens de lutter contre le terrorisme. Enfin, il conclut que les guerres et massacres doivent prendre fin et mener à un processus de réconciliation. En cela, il salue le rôle de la Cour pénale internationale[20].
En , face à la dégradation de la situation en Libye, Louis Michel considère, dans une interview au journal Yambola, que seule une solution internationale — impliquant l'Union européenne, l'Union africaine et les Nations unies — peut apporter une solution à la crise en Libye[21].
En , Louis Michel a soutenu l’adoption d'une législation contraignante par l’Union européenne visant à imposer aux entreprises d'assurer la traçabilité des principaux minerais alimentant les groupes armés — l'étain, le tantale, le tungstène et l'or[22] — dans les zones de conflit[23]. Il a ainsi travaillé au renforcement d'une proposition de la Commission européenne qui prévoyait, à l'origine, une auto-certification de ces entreprises sur une base volontaire (rendue depuis obligatoire)[23]. Souhaitant assurer une obligation de contrôle sur toute la chaine, il considère que « l’honnêteté intellectuelle […] oblige à certain nombre de remarques et d'effets collatéraux qui portent sur la compétitivité des entreprises ». Il ajoute être, pour sa part, « prêt à […] assumer » ces risques[23].
Le , à l'occasion de la session plénière du Parlement européen, Louis Michel appelle l'Union européenne à ne pas fermer les yeux face à ce qu'il qualifie de « troubles, [de] chaos et [de] massacres ». Il dénonce la destruction des radios et télévisions indépendantes par la police afin de faire taire l'opposition, le réveil des Imbonerakure, l'exil forcé des journalistes et le manque d'avancée dans l'enquête sur l'assassinat de l'opposant Zedi Feruzi. Il déplore notamment le réveil progressif des justifications ethniques[24],[25],[4]. Au sujet de la volonté de Pierre Nkurunziza de se présenter à un troisième mandat, il déclare que ce serait contraire aux accords d'Arusha. En cela, il demande à l'Union européenne de ne pas reconnaître les élections organisées de manière illégale. Il ajoute qu'il faut exiger la fin de la répression des opposants et rouvrir les médias indépendants afin de permettre le retour des chefs de l'opposition. Il demande le gel des comptes bancaires des responsables de la répression contre les manifestants[4],[26].
Prises de position
Nigeria
Il estime qu'il est impossible de régler la question de Boko Haram par la négociation et estime que la question n'est pas seulement nigériane mais internationale. Il estime que l'ensemble de la communauté internationale doit agir, et en premier lieu l'Union africaine qui devrait créer une force militaire. Au niveau européen, il estime inacceptable que la France soit le seul État à agir[21][source insuffisante].
République démocratique du Congo
Il prône l'ouverture d'un dialogue afin que les acteurs du pays puissent se réunir dans le but d'organiser des élections crédibles[27][source insuffisante].
Togo
Louis Michel soutient la politique de Faure Gnassingbé qui a, selon lui, mené les réformes nécessaires afin de permettre le développement du Togo.
Lors des élections présidentielles, il critique les divisions de l'opposition alors que le pays dispose d'un scrutin à un tour[27][source insuffisante].
Union africaine
Il reconnaît les avancées de l'Union africaine en matière des droits de l'homme mais regrette qu'elle soit absente des débats lorsque des problèmes surviennent au sein de ses États membres[21][source insuffisante].
Hongrie
Louis Michel est critique de la politique de Viktor Orbán qui a instauré une « tyrannie majoritaire » (changement de la Constitution, atteinte à l'indépendance de la justice, de l’armée, des médias…)[28],[29]. Pour contrer ces dérives, il propose la création du « mécanisme de Copenhague » qui permettrait à « un groupe de sage, pas des politiques », d'évaluer la manière dont la Charte des droits fondamentaux est appliquée par les États membres de l'Union[30][source insuffisante].
Russie
Il refuse toute critique directe de Vladimir Poutine et considère que, à la fin de l'URSS, la Russie n'aurait pas dû être mise à l'écart et aurait dû faire l'objet d'un partenariat stratégique avec l'Union. Les relations UE-Russie sont, selon lui, capitales[31][source insuffisante].
Ukraine
Louis Michel adopte une position ferme sur la situation en Ukraine. Ainsi, il considère que la présence russe sur le sol ukrainien doit prendre fin et il trouve inacceptable et contraire au droit international la situation en Crimée. Il condamne ainsi une guerre hybride menée par la Russie[31][source insuffisante].
Il estime que s'il y avait eu une Europe de la défense – intégrée à l'OTAN, les Européens auraient pu agir.
TTIP
Il y a deux principaux problèmes concernant le TTIP : la protection de la vie privée et l'accès aux marchés publics américains pour les entreprises européennes[32][source insuffisante].
Armée européenne
Plusieurs fois, Louis Michel a appelé à la mise en place d'une capacité militaire de l’Union européenne[32]. En effet, il déclare : « si on disposait aujourd'hui d'une armée de 100 000 hommes à déployer sur le théâtre des conflits, on aurait des solutions et je suis intimement convaincu que nous aurions un rôle de dissuasion »[21][source insuffisante].
Il salue ainsi le président François Hollande – bien qu'il précise ne pas être « en phase intellectuelle et politique avec lui » – et sa décision de déployer des militaires français au Mali et en République centrafricaine et regrette le manque d'engagement de l'Union européenne sur ce point[32][source insuffisante].
Énergie
Louis Michel est en faveur d'une Union de l'énergie[33][source insuffisante].
Migration
Le , dans le cadre de la crise migratoire en Europe, Louis Michel se dit « honteux d'avoir assisté à un simulacre de débat » au sujet de la nouvelle législation danoise exigeant le retrait des biens des demandeurs d'asile lors de leur entrée au Danemark. Il estime que cette législation est en « contradiction flagrante avec les traités et les valeurs européennes ». Au cours de cette intervention, pris de colère, Louis Michel a une altercation avec la présidente de séance de la commission des libertés publiques laquelle menace de demander son expulsion pour avoir interrompu la commission[34][source insuffisante].
Louis Michel s'est exprimé au sujet des embarcations vétustes traversant la Méditerranée avec plusieurs centaines de clandestins à leurs bords et au danger pour la vie humaine que celles-ci représentaient. Il critique fortement les pays d'origine et leurs gouvernements, rappelant que ceux-ci ont d'importantes richesses naturelles mais que celles-ci ne profitent qu'à quelques-uns[32]. Sa critique se porte aussi sur l’Europe qui, selon lui, ne fait pas assez « pour lutter contre ceux qui marchandent la vie des gens »[32][source insuffisante]. Enfin, il regrette que l'Union européenne le manque d'investissement de l'Union européenne qui n'a pas correctement pris le relais de l'opération italienne Mare Nostrum avec l'opération Triton[32][source insuffisante].
Il s'inquiète également de la « migration circulaire inter-africaine » — concernant près de 25 millions de personnes — et créant de l'instabilité en Afrique[21][source insuffisante].
OTAN
Il considère que l’OTAN est le bras armé de l’Europe et que la défense européenne doit être développée afin de devenir le volet européen de l’OTAN.[réf. nécessaire]
Peine de mort
Louis Michel s'est déclaré pour l’abolition de la peine de mort, qu'il qualifie de « honte pour l'humanité » et de « négation de l'humanité »[35][source insuffisante]. Il considère notamment que l’application de la peine de mort contre des personnes accusées de terrorisme contribue à en faire des héros et des martyrs, entretenant ainsi les violences[35][source insuffisante]. De même, l’exécution du dirigeant irakien Saddam Hussein relève de la barbarie et a favorisé la reprise d'un cycle de violence en Irak[35][source insuffisante].
Conviction
Il fait partie de la franc-maçonnerie belge[36].
Publications
- Horizons, l'axe du bien : la volonté d’impliquer le citoyen dans la politique internationale (préf. Kofi Annan et Guy Verhofstadt), Bruxelles, Luc Pire,
- Les nouveaux enjeux de la politique étrangère belge, Larcier,
- L’Europe, je veux savoir : 110 questions simples sur le grand univers européen, Luc Pire,
- 100 raisons d'aimer l’Europe
- Jean Rey, une conscience, Centre Jean Gol,
- Contre le racisme, j'agis. La Conférence mondiale contre le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l'intolérance qui y est associée,
- Les nouveaux enjeux de la politique étrangère belge, Larcier,
- Lettre aux citoyens de mon pays,
Honneurs
Nationaux
- 1995 : Ministre d'État
- 2014 : Grand-croix de l'ordre de Léopold II[37]
- commandeur de l'ordre de Léopold
- médaille civique 1re classe
Étrangers
- Chevalier grand-croix de l'ordre du Mérite de la République italienne (Italie),
- Grand-croix de l’ordre pro Merito Melitensi
- Grand-croix de l’ordre souverain de Malte (2010)[38],
- Grand-croix de l'ordre royal de l'Étoile polaire (Suède),
- Grand-croix de l'ordre de l'Infant Dom Henri (Portugal),
- Grand-croix de l'ordre d'Orange-Nassau (Pays-Bas),
- Grand-croix de l'ordre d'Isabelle la Catholique (Espagne),
- Grand-croix de l’ordre de Dannebrog (Danemark),
- Grand-croix de l'ordre de l'Honneur (Russie),
- Grand officier de l’ordre de l'Étoile de Roumanie,
- Grand officier de l’ordre de la Pléiade (OIF),
- Grand officier de l’ordre national de la Légion d'honneur (France),
- membre de l’ordre Duarte Sanchez y Mella (République dominicaine)[39],
- Commandeur de l’ordre national du Mali[40]
- 1re classe de l’ordre « Stara Planina » (Bulgarie)[2].
Autres
- docteur honoris causa de l'université d'Antananarivo (Madagascar)[41]
- docteur honoris causa de la faculté des sciences agronomiques de Gembloux (Belgique)[42].
- membre du comité d'honneur de la Fondation Chirac[43],
- membre du Comité d'honneur du musée de la Médecine Thierry Appelboom d'Anvers.
- 2009, l’African Time for Peace Prize/African Peace Prize pour son travail dans le domaine de la promotion de la paix en Afrique[44].
Notes et références
- RFI - 27 octobre 2006.
- CV de Louis Michel - 2004.
- Delwit 2010.
- Michel - 10 juin 2015.
- Colson 2002.
- Journal télévisé du 5 février 2002.
- Commission pour la démarginalisation des pauvres par le droit.
- RPUE - Nations unies (2006).
- High-Level Panel.
- Delivering as One - 2006.
- OIF - 2007.
- Congé électoral - 2007.
- 7 sur 7 - 18 mai 2009.
- La Libre - 10 août 2008.
- Liesse 2009.
- De Nora 2011.
- La Libre - 27 mars 2011.
- Envoyé spécial de la Francophonie en République centrafricaine.
- Parlement européen - 17 mars 2014.
- Parlement européen - décembre 2014.
- Yambola - mars 2015, p. 26.
- Barbière 2015.
- Kuczkiewicz 2015.
- De Standaard - 10 juin 2015.
- La Libre - 10 juin 2015.
- RTL - 10 juin 2015.
- Yambola - mars 2015, p. 25.
- Le Soir - 19 mai 2015.
- Louis Michel - février 2015, p. 44.
- Louis Michel - février 2015, p. 45.
- Position sur un vote du 18 septembre 2014 à Strasbourg.
- Interview de Louis Michel - 20 avril 2015.
- « Mon engagement pour l'Union européenne », sur louismichel.be.
- La Libre - 26 janvier 2016.
- Louis Michel - février 2015, p. 40.
- « Je suis franc-maçon », texte intégral réservé aux abonné(e)s, Le Vif/L'Express, (consulté le ).
- http://www.ejustice.just.fgov.be/cgi/article_body.pl?language=fr&caller=summary&pub_date=14-08-27&numac=2014000607.
- http://www.levif.be/actualite/belgique/kazakhgate-francis-delperee-et-armand-de-decker-chouchous-de-l-ordre-de-malte/article-normal-576857.html.
- CV de Louis Michel.
- Ordre national du Mali (2009).
- Allocution - 2005.
- La dernière heure - 11 mai 2006.
- Comité d'honneur de la Fondation.
- African Peace Prize - mai 2009.
Annexes
Articles connexes
- Charles Michel et Mathieu Michel, ses fils.
- Commission Barroso
- Commission Prodi
Bibliographie
- André Gilain, Louis Michel : Portrait en coulisses, Luc Pire, coll. « Voix politique », , 183 p. (ISBN 2-87415-306-0)
- Pascal Delwit, La vie politique en Belgique de 1830 à nos jours, Bruxelles, Université de Bruxelles, , 255 p. (ISBN 978-2800414799)
- Marco Perduca et al., « Louis Michel », dans Conférence « État de droit contre raison d’État » : Pour un État de droit démocratique, fédéraliste, laïque, et les droits de l'homme contre la raison d’État, [source insuffisante]
Liens externes
- Site officiel
- « Louis Michel », sur la base de données des députés au Parlement européen
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