Louis Borel de Brétizel
Louis Auguste René Borel de Brétizel, né à Paris le et mort à Lafresguimont-Saint-Martin le [1], est un amiral français.
Pour les autres membres de la famille, voir Borel de Brétizel.
Louis Borel de Brétizel | ||
Naissance | Paris |
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Décès | Lafresguimont-Saint-Martin |
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Allégeance | France | |
Grade | Contre-amiral | |
Années de service | 1860 | |
Conflits | Campagne de Cochinchine Expédition du Mexique Guerre franco-allemande de 1870 Guerre franco-siamoise de 1893 |
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Hommages | Légion d'honneur (commandeur) | |
Autres fonctions | Major général de la Marine à Cherbourg | |
Famille | Borel de Brétizel | |
Biographie
Louis Borel de Brétizel est le fils du général René-Léon Borel de Brétizel, officier d'ordonnance et aide de camp du duc de Nemours, et de Louise Marie Théodore de Cacqueray de Saint-Quentin, et le petit-fils de Durand Borel de Brétizel. Il eut pour parrain et marraine le duc et la duchesse de Nemours. Il épousa Madeleine de Blic, fille de Philippe Emmanuel de Blic, polytechnicien et officier d'artillerie navale, et de Denise Clérel de Tocqueville (nièce d'Alexis de Tocqueville), et tante de l'amiral Charles de Blic, puis, en secondes noces, Marguerite Tissot de La Barre de Mérona, petite-fille de Jacques Emmery de Grozyeulx et arrière-petite-fille de Jean-Baptiste Nompère de Champagny. Il est le grand-père de Gonzague Bosquillon de Jenlis.
Après une préparation au collège Sainte-Barbe, il est admis à l'École navale et entre au service en 1860 sur le Borda. Aspirant de 2e classe en .
Il servit en mer de Chine sur la frégate Sémiramis et prit part aux campagnes de Chine, de Cochinchine et du Japon où il se distingua dans l'expédition de Simonisaki en 1864. Embarqué en 1864 sur la Dordogne, il passe aspirant de 1er classe en . En , il passe sur l'aviso à vapeur Bisson (division navale des Côtes-du-Nord), sous le commandement du capitaine de vaisseau Ducrest de Villeneuve.
Promu enseigne de vaisseau en , il passe sur l'Aveyron et participe à la campagne du Mexique. Servant dans la division navale du Levant, il fait la campagne du Levant.
En 1869, il suit les cours du bataillon des fusiliers marins à Lorient et les cours à l'École de tir de Châlons.
Lieutenant de vaisseau en , il passe dans l'escadre du Nord. Il dirige la compagnie de débarquement de son bâtiment à Carentan. En , il fait campagne à l'armée de la Loire et à l'armée de Versailles dans les fusiliers marins. Il prend part aux batailles de Fréteval et du Mans, et se trouve blessé aux barricades du Panthéon en .
Attaché au Dépôt des cartes et plans de la Marine à l'Observatoire de Montsouris en .
En , il est nommé adjoint à l'attaché naval de Londres, le capitaine de frégate de La Tour du Pin, puis le capitaine de frégate de Cuverville. Il est désigné en pour assister aux expériences de lancements des torpilles Whitehead.
En , il prend le commandement de l'aviso à vapeur Adonis, puis en de l'Indre, dans la station navale de Terre-Neuve où il fera deux campagnes.
D' à , il est secrétaire de l'amiral Krantz, commandant en chef de l'escadre d'évolutions de la Méditerranée.
Promu capitaine de frégate en , il devient second du capitaine de vaisseau Miet sur le croisette Dupleix en . Il devient premier aide de camp de l'amiral Duperré, commandant en chef de l'escadre d'évolutions, en 1884. L'année suivante, il est nommé commandant de l'aviso Bouvet (division navale de l'Atlantique Nord).
En 1888, il devient chef d'état-major de l'amiral Bergasse du Petit-Thouars, commandant en chef et préfet maritime du 5e arrondissement maritime, puis son premier aide de camp quand ce dernier prit le commandement de l'escadre de la Méditerranée occidentale et du Levant en 1889.
Capitaine de vaisseau le , il est nommé directeur des défenses sous-marines du port de Cherbourg.
Le , il prend le commandement du cuirassé Triomphante et devient chef d'état-major de l'amiral Edgar Humann, commandant la division navale d'Extrême-Orient. Il s'y distingua au blocus du Siam en 1893.
En , il est nommé adjoint au comité des inspecteurs généraux.
Il devient commandant du croiseur Davout le , puis du croiseur Pascal le . Envoyé dans l'escadre d'Extrême-Orient, il se distingue dans la baie de Kouang-Tchéou-Wan.
En 1898, il devient membre des commissions des machines et du grands outillages, et président de la commission des recettes.
Il est nommé chef d'état-major de l'amiral Pierre Ménard (1837-1902), commandant en chef de l'escadre du Nord en 1900.
Promu contre-amiral en , il devient chef d'état-major du 1er arrondissement maritime à Cherbourg le , puis major général de la Marine du 1er arrondissement maritime à Cherbourg en 1903.
Distinctions et décorations
- Commandeur de la Légion d'honneur
Notes et références
Bibliographie
- Geneviève Salkin-Laparra, « Marins et diplomates : les attachés navals, 1860-1914 », SHM, Vincennes, 1990.
- Théophile Lamathière, « Panthéon de la Légion d'honneur: dictionnaire biographique des hommes du XIXe siècle, Volume 6 »
- « Dictionnaire biographique de l'Oise: année 1894 », H. Jouve, 1894
Liens externes
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