Lommerange
Lommerange est une commune rurale du Nord-Est de la France, située dans le département de la Moselle.
Lommerange | |
![]() Église paroissiale Saint-Léger. | |
![]() Héraldique |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Moselle |
Arrondissement | Thionville |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Portes de France-Thionville |
Maire Mandat |
René André 2020-2026 |
Code postal | 57650 |
Code commune | 57411 |
Démographie | |
Gentilé | Lommerangeois |
Population municipale |
318 hab. (2018 ![]() |
Densité | 40 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 20′ 09″ nord, 5° 58′ 08″ est |
Altitude | Min. 230 m Max. 327 m |
Superficie | 7,97 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Luxembourg (partie française) (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Algrange |
Législatives | Huitième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.lommerange.fr/ |
Géographie
Le village est situé sur le plateau lorrain et fait partie de la communauté de commune Thionville - Porte de France. Lommerange est situé dans le nord-ouest du département de la Moselle et est proche de la limite avec la Meurthe-et-Moselle. Située à 287 mètres d'altitude et voisine des communes de Trieux et de Fontoy, 281 habitants (appelés les Lommerangeois et les Lommerangeoises) résident sur la commune de Lommerange sur une superficie de 7,97 km².
Urbanisme
Typologie
Lommerange est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Luxembourg (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[4],[5].
Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (64,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (44,5 %), forêts (32,1 %), prairies (19,8 %), zones urbanisées (3,6 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
- Ancien noms[8]: Laumeringa (1049), Lomeringa (1127), Lomeranges (1308), Lomeringia (1544), Lommerange (1793).
- En allemand : Lömeringen[8], Lommeringen (1871-1918|1940-44). En lorrain roman : Leumerange[8]. En francique lorrain : Lomréng[9], Lomréngen[10], Lomeréngen et Lumréngen.
Histoire
Il dépendait de l'ancienne province du Barrois, possession de l'évêché de Verdun. Il était cure de l'archiprêtré de Rombas.
En 1817, village de l'ancienne province du Barrois, il avait pour annexe la ferme de Landrevange. À cette époque il y avait 232 habitants répartis dans 49 maisons.
En 1871, Adolphe Thiers souhaitait donner de l'espace à la place-forte de Belfort devant rester française. Les Allemands, qui n'ignoraient pas la grande valeur minière du sous-sol, acceptèrent à condition de récupérer à leur profit des communes en déplaçant vers l'ouest la frontière prévue lors des préliminaires de paix signés à Versailles le . Les communes de Rédange, Thil, Villerupt, Aumetz, Boulange, Lommerange, Sainte-Marie-aux-Chênes, Vionville devenaient donc allemandes. Mais Villerupt et Thil restèrent françaises grâce à la jovialité du normand Augustin Pouyer-Quertier, qui plaisait au chancelier Bismarck[11].
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[13].
En 2018, la commune comptait 318 habitants[Note 3], en augmentation de 13,17 % par rapport à 2013 (Moselle : −0,32 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Lieux et monuments
- Passage d'une voie romaine.
- Monument des fusillés du Conroy.
- Annexe d'Amelange, village disparu aux environs de 1420 pendant la guerre de Cent Ans[16].
Édifices religieux

- Église paroissiale Saint-Léger de 1775 ; christ de pitié 1530, pietà XVIe siècle, statues de saint Léger XVIe siècle et XVIIIe siècle
- Chapelle Sainte-Appoline de 1874.
- Calvaires.
Blason
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Blasonnement :
D'azur à la crosse d'or senestrée d'une épée haute d'argent garnie aussi d’or, accompagnées de trois clous de la Passion aussi d'argent, à l'étoile de six rais d'or brochant sur le tout. |
Vie sportive
- Piste de karting.
- FC Lommerange.
- Centre équestre (Poney Club de Marléa )
Liens externes
- Ressource relative à la géographie :
- Site officiel de la commune de Lommerange
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Luxembourg (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Bouteiller - Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle, rédigé en 1868.
- Henri Leyder, Lëtzebuerger Marienkalender 1997, iwwerschaft 3/2011.
- Marcel Konne et Albert-Louis Piernet, « Dierfer vun äiser Hemecht », Hemechtsland a Sprooch, no 1, (ISSN 0762-7440).
- Extrait du livre "La délimitation de la frontière franco-allemande" par le colonel Aimé Laussedat, éditions Delagrave, Paris 1902.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Archive Dept.Metz. série H.3462/3
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