Ligugé
Ligugé est une commune du Centre-Ouest de la France, située au sud de Poitiers, dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.
Ligugé | |||||
Jardin de l'abbaye Saint-Martin de Ligugé. | |||||
Logo | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Vienne | ||||
Arrondissement | Poitiers | ||||
Intercommunalité | Communauté urbaine du Grand Poitiers | ||||
Maire Mandat |
Bernard Mauzé 2020-2026 |
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Code postal | 86240 | ||||
Code commune | 86133 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Ligugéen | ||||
Population municipale |
3 361 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 148 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 31′ 08″ nord, 0° 19′ 50″ est | ||||
Altitude | Min. 72 m Max. 149 m |
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Superficie | 22,77 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Ligugé (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Poitiers (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Poitiers-5 | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Géolocalisation sur la carte : Vienne
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | https://www.liguge.fr/ | ||||
La ville est surtout connue pour son abbaye Saint-Martin, plus ancien établissement monastique d'Occident encore en activité.
Géographie
Établie sur la rive gauche du Clain, à 8 kilomètres au sud de Poitiers. La petite ville s'étage sur les pentes de la rive gauche du Clain. Les lotissements pavillonnaires récents qui forment les parties hautes témoignent de son intégration dans l'agglomération poitevine.
Géologie et relief
Localisée sur le seuil du Poitou, la commune est située en partie sur un horst, c'est-à-dire une structure géologique locale où, entre deux failles, la roche granitique du massif ancien sous-jacent est surélevée et apparait ainsi à la surface du sol. Ce horst est à peu près à mi-chemin entre le Massif central et le Massif armoricain. Les granites du horst de Ligugé sont visibles dans la vallée du Clain (Île de Port-Seguin) ainsi que dans l'ancienne carrière et la tranchée du chemin de fer Paris-Bordeaux au lieu-dit le Granit. Le horst se prolonge légèrement sur la commune voisine de Smarves.
Le horst de Ligugé avec ceux de Champagné-Saint-Hilaire (Vienne) et de Montalembert (Deux-Sèvres) constituent les trois principales structures tectoniques de la partie centrale du seuil du Poitou.
Communes limitrophes
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Poitiers-Biard », sur la commune de Biard, mise en service en 1921[7] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle évolue de 11,5 °C pour la période 1971-2000[9] à 11,7 °C pour 1981-2010[10], puis à 12,2 °C pour 1991-2020[11].
Urbanisme
Typologie
Ligugé est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[12],[13],[14]. Elle appartient à l'unité urbaine de Ligugé, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[15] et 6 159 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Poitiers, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 97 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[18],[19].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (55,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (38 %), terres arables (32,4 %), prairies (18,8 %), zones urbanisées (7,1 %), zones agricoles hétérogènes (3,7 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Le nom de Ligugé aurait plusieurs origines. Il pourrait provenir de lucoteiacum. Ce mot serait un dérivé du mot loco et du terme gaulois tegiaco désignant un lieu abritant des petites cabanes. Le nom de Ligugé pourrait aussi provenir de l’anthroponyme gallo-romain Lucotas avec le suffixe latin de propriété -acum devenu -ec puis -é et signifiant domaine de. Au XVe siècle apparait la forme actuelle du nom du bourg[21].
Histoire
La première abbaye de France était celle de Ligugé, fondée par Martin de Tours en 360.
Révolution française
À partir de la Révolution, l'abbaye n'est plus le centre de la vie de la ville. Elle n'est plus là non plus pour pourvoir à tout. Ses possessions sont vendues comme biens nationaux, comme le moulin à blé sur le Clain[22].
Ligugé dans la révolution industrielle
C'est l'industrie qui prend le relais de l’abbaye comme centre de l’activité dans la commune : d'abord avec une filature, qui s'installe dans un moulin à aubes, installé sur une île du Clain, et qui croît et prospère tout au long du XIXe siècle, avant de décliner et de disparaître dans les années 1970. Un imprimeur industriel s'établit également à Ligugé, Aubin, et connaît une belle réussite qui dure encore, puisqu'il est un des seuls indépendants encore existants en France. Il a connu trois sites différents dans la ville.
Le moulin des moines est agrandi en 1835 par M. Véran-Rahon, qui le transforme en minoterie productrice de gluten en plus des farines, et équipé de dix meules. En 1856, une filature de chanvre lui est ajoutée[22],[23], et s’approvisionne directement dans la région[22]. Elle traite aussi le lin, puis se diversifie dans la fabrication de ficelles. Elle emploie plus d’une centaine de personnes[23]. L’atelier de minoterie est détruit par un incendie en 1857[22]. En 1862, les quatre roues du moulin sont renforcées par une, puis deux machines à vapeur, puis remplacées par deux turbines hydrauliques en 1869. En 1870, la production de gluten est abandonnée[23]. Plusieurs chantiers d’agrandissement et de reconstruction de la filature et du bâtiment des turbines ont lieu dans les années 1890 et 1900. En 1907, la société devient Société de filature et de tissage de Ligugé (SFTL), en commençant la fabrication de toiles et de cordages en plus des ficelles, et emploie environ 300 salariés[23].
À cette époque, l’usine de Ligugé utilise à la fois l’énergie hydroélectrique à partir de deux turbines d’une puissance nominale de 135 kW, et l’énergie thermique fournie par deux chaudières. La matière première est livrée par chemin de fer grâce à un embranchement particulier[23].
XXe siècle
Une ligne à haute tension relie directement la filature aux unités de production de la Société des forces motrices de la Vienne à partir de 1930[22]. Les chaudières de la filature sont renouvelées en 1925 et 1935[23].
Au début de la Seconde Guerre mondiale, Ligugé, loin des frontières, est à l’abri. Ensuite, sa position, sur une grande voie de communication (la voie ferrée Paris - Bordeaux) à proximité d’un nœud de communications (Poitiers) attire de nombreuses attaques aériennes. La Luftwaffe bombarde la gare le 19 juin 1940, sans faire de victime, bombarde un train arrêté le 21[24], lâche des bombes sur les voies le 22[25].
L’abbaye est une étape de filière d’évasion et de franchissement de la ligne de démarcation, sous la responsabilité de dom Basset[26].
Jusque dans les années 1950, une plage entretenue sur les bords du Clain permettait aux citadins de Poitiers de venir s'ébattre le dimanche, par le train[réf. souhaitée].
En 1951, la filature possède 70 métiers (dotés de 3000 broches)[23]. En 1956, la SFTL devient la société industrielle de Ligugé (SIL) et ajoute une activité de cartonnages aux fabrications antérieures, par la fabrication de pots de yaourts et de boites de camemberts[23] : cette activité devient rapidement le principal débouché de l’usine, qui se dote de son propre service de livraison[22].
En 1972, la filature cesse ses activités, suivie en 1976 des cartonnages et de la fabrication de ficelles. Le dépôt de bilan définitif a lieu en 1980[23].
Politique et administration
Liste des maires
Bernard Couturier, battu par surprise en 2008, laisse la commune endettée (1 400 €/habitant, contre une moyenne nationale de 800 € pour les communes de même taille)[30]. De nouveaux lotissements sont créés, des budgets serrés ont permis de réduire l’endettement, qui reste encore 25 % plus élevé que la moyenne des communes comparables[30].
Profitant de la réforme des collectivités territoriales de 2010, Ligugé a quitté le 1er janvier 2013 la communauté de communes Vonne et Clain pour intégrer l'agglomération du Grand Poitiers[34].
Instances judiciaires et administratives
La commune relève du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel de Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la Sécurité sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.
Services publics
Les réformes successives de La Poste ont conduit à la fermeture de nombreux bureaux de poste ou à leur transformation en simple relais. Toutefois, la commune a pu maintenir le sien.
Jumelages
- Sonning-on-Thames (Royaume-Uni)
- Lorch (Rheingau) (Allemagne) (en association avec la ville de Saint-Benoît (Vienne))
Démographie
En 2018, la commune de Ligugé comptait 3361 habitants. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (2004, 2009, 2014 pour Ligugé). Les autres chiffres sont des estimations.
La densité de population de la commune est de 129 hab./km2. Celle du département est de 61 hab./km2. Elle est de 68 hab./km2 pour la région Poitou-Charentes et de 115 hab./km2 pour la France[37].
La commune appartient à la communauté d’agglomération de Poitiers qui connait un certain dynamisme démographique puisque sa population s’est accrue de 1,32 % par an en moyenne sur la période 1999- 2006 (Ce taux est de 0,7 % pour le département). Ceci illustre le constat démographique suivant : des zones rurales qui perdent de plus en plus d’habitants au profit d’une zone périurbaine autour de Poitiers et de Châtellerault. Cette vaste zone concentre 70 % de la population du département (soit environ 300 000 personnes) et 25 % des moins de 20 ans. En outre, en supposant le maintien des tendances démographiques depuis 1990, entre 2006 et 2020, la population de l’aire urbaine de Poitiers devrait s’accroître de + 16,5 % et celle de Châtellerault de + 5,0 %[38]. La population de la commune devrait donc continuer à croitre.
Cependant, la population du Grand Poitiers [39] n'a quasiment pas augmenté entre 2007 et 2012 (141 986 habitants en 2007 pour 142 751 habitants en 2012). Le dynamisme démographique concerne surtout les communes limitrophes de la capitale poitevine. Ainsi, c’est un le cas de Ligugé dont la population a augmenté de 8,7 % en 5 ans, soit une croissance supérieure à la moyenne de l'agglomération du Grand Poitiers.
Économie
Aperçu général
La ville est une banlieue pavillonnaire de Poitiers. Elle possède une zone artisanale active, avec notamment l’imprimerie Aubin et le siège de la Mutuelle de Poitiers Assurances, mais aussi quelques ateliers de mécanique.
Le principal employeur de la commune est, de loin, l’imprimerie Aubin. Fondée par les moines de Ligugé, elle est rachetée par Eugène Aubin en 1906. Rachetée par le groupe CPI en 2007, elle est spécialisée dans l’impression de livres, de catalogues, de périodiques et d’emballages, et emploie 229 personnes[40].
Au total, 118 entreprises et commerces sont installés à Ligugé. Cependant, ils ne fournissent que 897 emplois aux 1 300 actifs de la commune : plus de 400 Ligugéens vont travailler hors de la commune (2007)[30].
Agriculture
Selon la direction régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt de Poitou-Charentes[41], il n'y a plus que onze exploitations agricoles en 2010 contre vingt en 2000.
Les surfaces agricoles utilisées ont paradoxalement augmenté de 6 % et sont passées de 866 hectares en 2000 à 925 hectares en 2010[41]. Ces chiffres indiquent une concentration des terres sur un nombre plus faible d’exploitations. Cette tendance est conforme à l’évolution constatée sur tout le département de la Vienne puisque de 2000 à 2007, chaque exploitation a gagné en moyenne 20 hectares[42].
59 % des surfaces agricoles sont destinées à la culture des céréales (blé tendre essentiellement mais aussi orges et maïs), 23 % pour les oléagineux (colza), 5 % pour le fourrage et 1 % reste en herbes[41].
Culture locale et patrimoine
Patrimoine religieux
L’abbaye Saint-Martin de Ligugé naît avec les installations de fidèles de saint Martin autour de son ermitage. Un monastère est fondé, qui est abandonné et restauré de nombreuses fois.
Patrimoine civil
- La friche industrielle de la filature est aujourd'hui réinvestie par des artistes urbains, des joueurs de paintball, une quinzaine de chats, et quelques curieux. Son charme indéniable remémore le souvenir de l'identité ouvrière puisque les quartiers se sont développés grâce à la filature (rue du Paradis, jardins ouvriers du Plantis, les maisonnettes…).
- Le bois de Givray à son entrée, traversée par le Clain, l'ancienne filature reconquise par la végétation, les 70 variétés de lichens retrouvé au lieudit du Granit, Ligugé est une ville où chacun peut expérimenter le sens du mot environnement.
- On trouve à Ligugé, dans le bourg comme dans les écarts, de nombreuses maisons bourgeoises de styles architecturaux très différents, notamment autour du square de Sonning où siège un joli kiosque à musique. Il avait été construit par le docteur Brunet (1873-1934) en 1923, à ses propres frais. Il était, alors, situé sur le champ de foire. Le kiosque devait permettre à la fanfare (L’Union musicale Ligugé-Smarves) qu’il dirigeait de se produire.
- Le domaine de la Réauté est un monument historique inscrit pour sa façade et sa toiture depuis 1969 et pour ses jardins, ses portails et sa glacière depuis 1993. C'est une gentilhommière de style Louis XIII, avec un corps de logis central et des ailes de retour. Le portail sur rue est de style Louis XIII.
Patrimoine naturel
Le bois de Ligugé est situé au cœur du seuil du Poitou en plein centre du département. Il chevauche le territoire de deux communes situées en périphérie de Poitiers, caractérisées par une forte pression urbaine : Ligugé et Saint-Benoît. Le bois de Ligugé se compose d’un ensemble de coteaux boisés qui surplombent les vallées de deux cours d’eau : la Feuillante et la Menuse. Ces deux ruisseaux rejoignent un méandre du Clain aux portes sud de l’agglomération poitevine.
Les sols du bois de Ligugé, sur la partie située sur les plateaux, se composent d’une argile à silex peu profonde auxquels succèdent, sur les pentes dont la dénivellation peut atteindre une cinquantaine de mètres, des sols calcaires dont l’épaisseur est variable selon la raideur des pentes, riches en cailloux et ponctués localement d’affleurements rocheux ou de falaises. Le fond du vallon est composé d’alluvions calcaires plus ou moins profonds. Cette diversité du sol est à l’origine de celle du boisement: une chênaie calcifuge sur les plateaux, une chênaie-charmaie sur les versants qui laisse la place dans les secteurs très pentus ou encaissés à la forêt de ravin à Scolopendre, une chênaie pubescente sur les zones de sols superficiels ou d’affleurements rocheux et, en fond de vallons, une aulnaie-frênaie sèche ou marécageuse, selon les fluctuations saisonnières de la nappe. Cette richesse forestière a justifié la protection du bois de Ligugé ((ZNIEFF) [43]), d’autant plus qu’il abrite 15 espèces végétales rares ou menacées.
Une des originalités de la flore du bois de Ligugé consiste plus particulièrement dans la juxtaposition, dans un même lieu, d’espèces végétales appartenant normalement à des zones géographiques différentes. Ainsi l’Aconit tue-loup, espèce typiquement montagnarde qui ne compte que quelques très rares stations en Poitou-Charentes ou le hêtre ou l’orme de montagne sont voisins de plantes propres aux milieux marécageux ou alluviaux telles que la Primevère élevée ou l’Orchis incarnat. Dans le bois, ont été recensées en outre les plantes suivantes : l’Alaterne, l’Aspérule odorante, la Corydale à bulbe plein, la Crupine commune, l’épipactis des marais, la Fritillaire pintade, la Grenouillette, la Laser à larges feuilles, la Lathrée écailleuse, la Leersie faux-riz et l’Orchis incarnat.
Un inventaire précis ornithologique a permis de mettre en évidence la présence des oiseaux familiers des milieux forestiers poitevins parmi lesquels se trouvent quelques espèces rares ou devenant de plus en plus rares telles que le Bouscarle de Cetti, la Mésange huppée ou le Bouvreuil pivoine. Mais, c’est plus particulièrement le cas pour le Gros-bec casse-noyaux et le Pouillot siffleur, deux passereaux forestiers affectionnant les boisements à voûte haute et continue, peu répandus en région Poitou-Charentes.
Légendes attachées à la commune
Personnalités liées à la commune
- Saint Martin de Tours (316 ou 317 - 397)
- Joris-Karl Huysmans (1848 - 1907), écrivain et critique d'art.
- Maurice Garçon (1889 - 1967) avocat, membre de l'Académie française, possédait une propriété à Montplaisir, sur la commune de Ligugé. Son ami le peintre André Dignimont (1891 - 1965) y séjourna.
- Jean-Paul Gomez, né en 1945 à Ligugé et y résidant, athlète international du demi-fond et de cross-country lors des années 1970.
Voir aussi
Articles connexes
Sources
Notes et cartes
- Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station météofrance Poitiers-Biard - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Ligugé et Biard », sur fr.distance.to (consulté le ).
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- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
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- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
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- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Le Patrimoine des communes de la Vienne en 2 tomes – Édition FLOHIC – 2002 – (ISBN 2-84234-128-7).
- La Filature de Ligugé (Vienne), Région Poitou-Charentes, collection « Clins d’œil sur le patrimoine industriel ».
- « Filature de lin et de chanvre, ficellerie, dite Sté industrielle de Ligugé », Le Patrimoine industriel de Poitou-Charentes, Région Poitou-Charentes, consulté le 28 décembre 2013.
- Christian Richard, 1939-1945 : la guerre aérienne dans la Vienne, Geste éditions, , 348 p. (ISBN 2-84561-203-6), p. 28.
- Christian Richard, op. cit., p. 29.
- Roger Picard, La Vienne dans la guerre 1939/1945 : la vie quotidienne sous l’Occupation, Lyon : Horvath, 1993. 264 pages. (ISBN 2-7171-0838-6), p. 153.
- Portrait d’Enguerrand de Vergie sur montamise.fr
« Louis, Carlos, Céleste Hambis (1833-1904), manufacturier, directeur de la filature de Ligugé, maire de Ligugé de 1890 à 1904 [...] ». - Les comités de jumelage, sur liguge.fr
- Route des Abbayes et Monuments du Haut Poitou, sur routes-historiques.com
- Christophe Mineau, « Ligugé se cherche un destin », 7 à Poitiers, no 30, 21-27 avril 2010, p. 8.
- « Bernard Mauzé vice-président de Grand Poitiers », La Nouvelle République, (lire en ligne)
- Composition du conseil municipal, sur liguge.fr
- « Ligugé : Bernard Mauzé, de nouveau maire », La Nouvelle République, (lire en ligne)
- LCVA, « Ligugé dit OUI au Grand Poitiers », liguge2008.fr, juin 2011
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Insee, 2008
- Étude de KPMG pour le Conseil Général de la Vienne : FuturS en Vienne – diagnostic – novembre 2009
- INSEE 2014 : les chiffres sont ceux des populations totales. C'est-à-dire celles retenues pour établir les subventions que l'État verse aux communes. Pour obtenir la population totale, l'Insee ajoute la population « comptée à part » à la population municipale. Cette population comprend les personnes qui ont conservé une résidence dans une autre commune que celle où ils sont recensés. Ce sont les lycéens ou étudiants qui habitent Poitiers en période scolaire et rentrent chez leurs parents le week-end et/ou pendant les vacances. Ce sont aussi les personnes hospitalisées ou en établissement de convalescence, les militaires, les religieux et les personnes sans domicile fixe
- Christophe Mineau, « Aubin attend des jours meilleurs », 7 à Poitiers (journal gratuit), (no)30, 21-27 avril 2010, p. 9.
- Fiches communales 2000 - 2010 de la Vienne
- Agreste – Enquête Structure 2007
- Secrétariat scientifique de l'inventaire des ZNIEFF, DREAL Poitou-Charentes , 2011
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