Iteuil

Iteuil est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.

Iteuil

Le château d'Aigne.
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Vienne
Arrondissement Poitiers
Intercommunalité Communauté de communes des Vallées du Clain
Maire
Mandat
Françoise Micault
2020-2026
Code postal 86240
Code commune 86113
Démographie
Population
municipale
2 954 hab. (2018 )
Densité 134 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 29′ 22″ nord, 0° 18′ 45″ est
Altitude Min. 77 m
Max. 146 m
Superficie 22,05 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Iteuil
(ville isolée)
Aire d'attraction Poitiers
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Vivonne
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Iteuil
Géolocalisation sur la carte : Vienne
Iteuil
Géolocalisation sur la carte : France
Iteuil
Géolocalisation sur la carte : France
Iteuil

    Géographie

    Iteuil est une commune urbaine.

    Les habitants d'Iteuil s'appellent les Iteuillais et les Iteuillaises.

    La localisation

    Cette localité située sur la rive gauche du Clain, est à une douzaine de kilomètres au sud de Poitiers.

    Les communes limitrophes

    Géologie et relief

    La région d'Iteuil présente un paysage de plaines vallonnées plus ou moins boisées. Le terroir se compose[1] :

    • pour 26 % de vallées et terrasses alluviales calcaires,
    • pour 36 % d'argile à silex peu profonde et pour 9 % de Bornais (ce sont des sols brun clair sur limons, profonds et humides, à tendance siliceuse) sur les plateaux du seuil du Poitou,
    • pour 30 % de groies superficielles dans les plaines (Les groies sont des terres du sud-ouest de la France, argilo-calcaires, peu profondes - en général de moins de 50 cm d’épaisseur – et plus ou moins riches en cailloux. Elles sont fertiles et saines et donc, propices à la polyculture céréalière).

    Hydrographie

    La commune est traversée par le Clain sur km.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de température : 12,2 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,9 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 6,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 726 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,3 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Poitiers-Biard », sur la commune de Biard, mise en service en 1921[8] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[9],[Note 3], où la température moyenne annuelle évolue de 11,5 °C pour la période 1971-2000[10] à 11,7 °C pour 1981-2010[11], puis à 12,2 °C pour 1991-2020[12].

    Voies de communication et transports

    Les gares et les haltes ferroviaires sont situées, en dehors de la halte de Iteuil Centre :

    L'aéroport le plus proche est l'aéroport de Poitiers-Biard situé 11 km.

    Urbanisme

    Typologie

    Iteuil est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[13],[14],[15]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Iteuil, une unité urbaine monocommunale[16] de 2 940 habitants en 2017, constituant une ville isolée[17],[18].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Poitiers, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 97 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[19],[20].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (75,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (56,3 %), prairies (16,4 %), forêts (16,4 %), zones urbanisées (8,7 %), zones agricoles hétérogènes (2,2 %)[21].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Le nom d’Iteuil n’a pas toujours été écrit de la même façon au cours des siècles. Louis Redet dans son dictionnaire topographique a retrouvé des écritures qui vont d’Estolio Estolium en 954-955 à Iteuil en 1782 en passant par Istaol en 1108-1115, Istolio en 1149, Ytolium en 1269, Ytuel en 1324, Iteuilg en 1335, Iteuyl en 1398, Iteuilh en 1454 et Ysteuil en 1496.

    L’origine du mot pourrait être :

    • soit «Estolium» qui signifierait armée de terre, compte tenu que la région a subi nombre d’invasions d’armées étrangères (romaines, wisigothes, arabes, anglaises...) ;
    • soit «Esteil» qui signifiait «pieu», indiquant qu’Iteuil était à l’origine un village entouré de pieux et de palissades ;
    • soit «Estolio» qui signifierait siège.

    Ces trois acceptions possibles font référence aux troupes armées, à leurs actions et aux moyens de s’en protéger.

    Histoire

    Antiquité

    On ne retrouve que peu de traces des premiers hommes qui occupèrent la région. Les premières traces que l’on trouve sont celles des légions romaines qui ont occupé la région durant plusieurs siècles. Des traces de leurs camps subsistent dans les bois de la Troussaye.

    Iteuil a peut-être aussi été, en 507, le théâtre d’une bataille entre Francs et Wisigoths, souvent située à Vouillé. Clovis après son baptême, décida de chasser Alaric le Wisigoth hors de la Gaule. Les historiens s’accordent mal sur le lieu exact de cette bataille qui mit fin à la domination des Goths en Aquitaine. Elle aurait pu avoir lieu au nord de Mougon qui est précisément située à 15 kilomètres de Poitiers, à proximité de la voie romaine.

    Les troupes de Clovis, après avoir remonté la Loire, puis la Vienne, auraient pu franchir le Clain par les nombreux gués (Maugué, Port de Laverré, la Grève, Lizelier) qui le traversent et s’attaquer aux troupes wisigothes installées dans une fortification édifiée à Maugué près des Brétinières.

    Le hameau de Mougon tirerait peut-être son nom de « Mons Gothorum » qui signifie mont des Goths en souvenir du massacre des Goths par les troupes de Clovis. Des ossements trouvés, à hauteur de Mougon, lors des travaux de réalisation d'une route sont peut-être des restes de cette bataille célèbre.

    Révolution française et Premier Empire

    Comme le reste de la France, Iteuil accueille favorablement les avancées de la Révolution française. Elle plante ainsi son arbre de la liberté, symbole de la Révolution. Il devient le lieu de ralliement de toutes les fêtes et des principaux événements révolutionnaires, comme l’enrôlement lors de la levée des 300 000 hommes de . Un second arbre est planté en 1798[22].

    Politique et administration

    Intercommunalité

    La commune est membre du SIVA-SUD, le syndicat Intercommunal des vallées du sud, dont la mission est la gestion de l'eau et l'assainissement.

    Le réseau d'électricité de la commune d'Iteuil est géré par la SOREGIES, le syndicat intercommunal d'électricité et d'équipement du département de la Vienne.

    La commune adhère au SMAC, le syndicat mixte pour l'aménagement du Clain. Il a pour objet la réalisation des études et les travaux nécessaires à la régularisation de la rivière.

    La commune est membre du syndicat mixte du Pays des Six Vallées. Le syndicat mixte permet à plusieurs établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) d’exercer certaines missions sur un territoire dépassant leur zone géographique de compétence respective. Un syndicat mixte est dit "ouvert" lorsque sa composition n’est pas limitée à des communes et leurs groupements, mais ouvert à d’autres collectivités. C’est le cas du syndicat mixte du Pays des Six Vallées qui est composé : de la communauté de communes Vallées du Clain, de la communauté de communes du Pays Mélusin, de la communauté de communes du Pays Vouglaisien et du conseil général de la Vienne. Le syndicat mixte a pour vocation de fédérer les collectivités territoriales et les acteurs du territoire autour d’un projet commun de développement durable. Il mène des actions dans les domaines du tourisme, du sport, de la culture et du développement économique au travers de tâches de coordination, d’animation et de mobilisation des acteurs du territoire.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1936  ? Gérard de Montjou (1903-1998) RGR Propriétaire exploitant
    Député de la Vienne (1951 → 1956)
    Conseiller général du canton de Vivonne (1945 → 1964)
    Chevalier de la Légion d'honneur
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1965 juin 1995 Hervé Manteau[23] (1919-2012) DVD puis RPR Dirigeant d'entreprise
    Conseiller régional de Poitou-Charentes (1979 → ?)
    Conseiller général du canton de Vivonne (1976 → 1994)
    Vice-président du conseil général de la Vienne (1982 → 1994)
    Officier de la Légion d'honneur
    juin 1995 mars 2001 Claude Thouvenin[24] (1930-2013)    
    mars 2001 mars 2008 Monique Beugnon DVD  
    mars 2008 En cours Françoise Micault[25] (1957- ) DVD Fonctionnaire
    Les données manquantes sont à compléter.

    Instances judiciaires et administratives

    La commune relève du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel de Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la Sécurité sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.

    Jumelage

    Iteuil est jumelée avec Bugbrooke (Angleterre).

    Services publics

    Les réformes successives de La Poste ont conduit à la fermeture de nombreux bureaux de poste ou à leur transformation en simple relais. Toutefois, la commune a pu maintenir le sien.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[27].

    En 2018, la commune comptait 2 954 habitants[Note 6], en augmentation de 3,54 % par rapport à 2013 (Vienne : +1,47 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    6736407027739499519739821 000
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 0001 0601 0911 1001 1041 1281 1381 1211 136
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 1481 1031 1029029721 0231 0541 0421 068
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    1 1081 3741 8592 3092 6792 8142 7662 8812 930
    2018 - - - - - - - -
    2 954--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[29].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    En 2008, selon l’Insee, la densité de population de la commune était de 128 hab./km2 contre 61 hab./km2 pour le département, 68 hab./km2 pour la région Poitou-Charentes et 115 hab./km2 pour la France.

    Les dernières statistiques démographiques pour la commune ont été fixées en 2009 et publiées en 2012. Il ressort que la mairie administre une population totale de 2 899 personnes. À cela il faut soustraire les résidences secondaires (60 personnes) pour constater que la population permanente sur la commune de Iteuil est de 2 839 habitants.

    En 2006, selon l'Insee :

    • Le nombre de célibataires était de 32,1 % dans la population,
    • Les couples mariés représentaient 57,6 % de la population et les divorcés 5,5 %.
    • Le nombre de veuves et veufs était de 4,8 %.

    La répartition de la population par sexe est la suivante (Insee) :

    • en 2010 : homme 49,1 %, femme 50,9 %.

    Enseignement

    La commune d'Iteuil dépend de l'académie de Poitiers et les écoles primaires de la commune dépendent de l'inspection académique de la Vienne. La commune possède une école maternelle publique et une école primaire publique.

    Sports

    Chaque année depuis sa création en 1988, a lieu le tournoi international Espoirs Poitou-Charentes, une compétition de tennis qui voit s'affronter les meilleurs jeunes joueurs européens. Beaucoup de champions actuels sont passés, à l'âge de 13 ou 14 ans, par ce tournoi[30].

    La commune possède :

    • un complexe sportif et socioculturel qui est un lieu de rencontres sportives et culturelles ;
    • une piscine estivale extérieure qui ouvre ses portes au public en juillet et août ;
    • un stade de football qui dispose d'un terrain d'honneur, de terrains d'entraînement et d'une tribune ;
    • quatre courts de tennis dont deux couverts et un club house ;
    • deux terrains de boules ombragés sont accessibles : l'un entre la Poste et l'église, l'autre au terrain de la Grève.

    Économie

    Agriculture

    Selon la direction régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt de Poitou-Charentes[31], il n'y a plus que 16 exploitations agricoles en 2010 contre 19 en 2000.

    Les surfaces agricoles utilisées ont légèrement diminué et sont passées de 1 391 hectares en 2000 à 1 306 hectares en 2010. 63 % sont destinées à la culture des céréales (blé tendre essentiellement mais aussi orges et maïs), 22 % pour les oléagineux (colza et tournesol) et 4 % reste en herbes[31].

    L'élevage de volailles, en hausse, est important et concentré : 2 234 têtes en 2000 répartis sur cinq fermes pour 2 551 têtes en 2010 répartis sur six fermes. L'élevage des ovins connait un très petit essor : 40 têtes sur trois fermes en 2010 (zéro en 2000)[31].

    Activité et emploi

    Le taux d'activité, selon l'Insee, était de 74,9 % en 2006 et 71,8 % en 1999.

    Le taux de chômage en 2006 était de 5,5 % et en 1999 il était de 7,5 %.

    Les retraités et les pré-retraités représentaient 17,5 % de la population en 2006 et 12,7 % en 1999.

    Commerces

    Selon l'Insee, en 2012, il restait sept commerces à Iteuil :

    • une supérette,
    • une boulangerie,
    • une boucherie-charcuterie,
    • une librairie-papeterie-Journaux,
    • deux magasins de vêtements,
    • un fleuriste.

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine religieux

    • L'église Saint-Saturnin des XIIe, XVIe et XIXe siècles est en pierre. Le chœur a été construit en 1874. Huit stalles en chêne datent du XVe siècle.

    Patrimoine civil

    • Le château d'Aigne, dont le portail est inscrit comme monument historique depuis 1975. Le château est de style Renaissance. Il a été très restauré au XIXe siècle, ce qui lui a fait perdre son authenticité. La seigneurie d'Aigne a d'abord été tenue par la Maison de Lusignan puis de celle de Vivonne. Le château fort fut construit en 1442 par Jean II de Vivonne à l'emplacement d'une villa romaine transformée en vicaria à la fin de l'Antiquité. Le château est en partie détruit en 1564, pendant les guerres de religion. Il est réparé de 1600 à 1610 par le comte de Châtellerault, ami du roi Henri III, puis par sa veuve. Les terrasses datent de cette époque. Le château est dégradé pendant la période révolutionnaire puis abandonné. Le château est racheté en 1875 par Paul Guimaud qui le restaure.
    • Le château de la Gruzalière : il date du milieu du XVIe siècle. Il a été la propriété de la famille de Vivonne jusqu'en 1696. Puis, à partir de cette date, plusieurs familles vont l'habiter. Des restaurations successives ont modifié l'architecture initiale du château, dotant le bâtiment de fronchignons, de rosaces ou d'angelots. L'aile en arcade de la partie nord a disparu.
    • Le manoir les Genèbres, du XIXe siècle, connu pour avoir été habité par des personnalités locales, mesdemoiselles de la Guérivière. À leur mort, ces dernières l'ont confié à une grande famille du Poitou avec laquelle elles étaient parentes.
    • Le château de Bernay, dont la chapelle et les communs sont inscrits comme monument historique depuis 1992. Il date des années 1400. Les fenêtres à meneaux et les vestiges d'une ancienne chapelle qui comporte une belle clé de voûte datent du XVe siècle.
    • Le lavoir communal de Mougon est très ancien et pourrait constituer le seul vestige de thermes gallo-romains.

    Patrimoine naturel

    Selon l'Inventaire des arbres remarquables de Poitou-Charentes[32], il y a six arbres remarquables sur la commune qui son t:

    Les zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) [33] sont au nombre de quatre et couvrent 2 % de la surface communale : l'Ile du Divan, le Granit, les Sources Tuffeuses de Port Laverre et les prairies inondables du Port et de la Grève.

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    • Michel Bounilot (Bounillau) baptisé le à Iteuil (Saint-Saturnin)- fils de Denis Bounilot et Françoise Cadine résidant à Iteuil. Michel Bounilot migrant québécois

    Articles de Wikipédia

    Liens externes

    Sources

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Chambre Régionale d'agriculture de Poitou-Charentes - 2007
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    5. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    7. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    8. « Station météofrance Poitiers-Biard - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    9. « Orthodromie entre Iteuil et Biard », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station météorologique de Poitiers-Biard - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    11. « Station météorologique de Poitiers-Biard - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Poitiers-Biard - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    14. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    15. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Unité urbaine 2020 d'Iteuil », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    17. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    18. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Poitiers », sur insee.fr (consulté le ).
    20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    22. Robert Petit, Les Arbres de la liberté à Poitiers et dans la Vienne, Poitiers : Éditions CLEF 89/Fédération des œuvres laïques, 1989, p. 199
    23. « Hervé Manteau, ancien maire d'Iteuil », La Nouvelle République, (lire en ligne).
    24. Avis d'obsèques de Claude Thouvenin, sur dansnoscoeurs.fr
    25. Site de la préfecture de la Vienne, consulté le 10 mai 2008
    26. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    27. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    28. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    29. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    30. http://www.iteuil.fr/page.php?id=83
    31. Fiches communales 2000 - 2010 de la Vienne
    32. Poitou-Charentes Nature, 2000
    33. Secrétariat scientifique de l'inventaire des ZNIEFF, DREAL Poitou-Charentes , 2011
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