Liginiac

Liginiac est une commune française située dans le département de la Corrèze en région Nouvelle-Aquitaine.

Liginiac

L'église Saint-Barthélemy.

Blason
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Corrèze
Arrondissement Ussel
Intercommunalité Haute-Corrèze Communauté
Maire
Mandat
Frédéric Bivert
2020-2026
Code postal 19160
Code commune 19113
Démographie
Gentilé Liginiacois, Liginiacoises
Population
municipale
625 hab. (2018 )
Densité 22 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 24′ 59″ nord, 2° 20′ 03″ est
Altitude Min. 351 m
Max. 692 m
Superficie 28,53 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Ussel
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Haute-Dordogne
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Liginiac
Géolocalisation sur la carte : Corrèze
Liginiac
Géolocalisation sur la carte : France
Liginiac
Géolocalisation sur la carte : France
Liginiac
Liens
Site web Site officiel

    Géographie

    La commune de Liginiac est traversée par la Méridienne verte.

    Localisation

    La commune est située à 9 km au nord-est de Neuvic et à 18 km au sud d'Ussel.

    Transport

    La commune est située à 17 km au sud de la sortie  23 Ussel-Ouest de l'autoroute A89.

    Liginiac possédait une gare sur l'ancienne ligne du Transcorrézien allant de Tulle à Ussel en passant par Marcillac-la-Croisille, Lapleau, le Viaduc des Rochers Noirs, Soursac, Neuvic... Cette ligne appartenait aux tramways de la Corrèze.

    Hydrographie

    La commune se trouve entre la Dordogne avec le barrage de Marèges à l'est et la Triouzoune avec son lac à l'ouest (retenue du barrage de Neuvic).

    Deux autres cours d'eau traversent aussi son territoire : le ruisseau de l'Artaude, qui se jette dans la Dordogne, et le Riffaud qui se jette dans la Triouzoune.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 9,8 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 6,4 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,2 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 1 054 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13,6 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saignes », sur la commune de Saignes, mise en service en 1981[7] et qui se trouve à 15 km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de précipitations de 1 001,8 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Aurillac », sur la commune d'Aurillac, dans le département du Cantal, mise en service en 1945 et à 55 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,2 °C pour la période 1971-2000[11], à 10,2 °C pour 1981-2010[12], puis à 10,8 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Liginiac est une commune rurale[Note 4],[14]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[15],[16].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Ussel, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 38 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[17],[18].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (47,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (45,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (42,1 %), prairies (39,5 %), zones agricoles hétérogènes (7,9 %), eaux continentales[Note 6] (5,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,4 %), zones urbanisées (2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,9 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Histoire

    Héraldique

    Son blasonnement est : d'azur à la tour d'argent ajourée et maçonnée de sable, accompagnée à dextre d'une étoile d'or et à sénestre d'un croissant d'argent, au franc-canton échiqueté de gueules et d'or.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 1971 1993 Roger Valade -  
    1993 mars 2001 Gérard Nussac -  
    mars 2001 mars 2008 Robert Meynie -  
    mars 2008 juillet 2020 Jean Valade[21] - Agriculteur
    juillet 2020 En cours Frédéric Bivert - Chef d'entreprise

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[23]. En 2018, la commune comptait 625 habitants[Note 7], en augmentation de 4,87 % par rapport à 2013 (Corrèze : −0,08 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 1501 2301 2081 3591 2931 4671 4861 5071 515
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 4341 5261 5061 5021 5161 5631 5601 5061 519
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 5231 5311 5791 5061 5341 6301 615990890
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    858725601618603630611641574
    2018 - - - - - - - -
    625--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[25].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Exploitation forestière et bois

    La commune abrite une scierie et fabrique de palettes qui emploie une quarantaine de personnes : la scierie J. Destève.

    Des animations autour du bois sont organisées tous les ans le troisième week-end de juillet, "Le bois en fête". En 2012, l'artiste Marc Pouyet y expose la Spirale de curiosité[26].

    Exploitation électrique

    La SHEM exploite le barrage de Marèges, ce barrage-voûte est équipé de quatre turbines Francis d’un débit nominal de 60 m3/s sur la rive gauche (côté Liginiac) et d'une turbine Francis d’un débit nominal de 190 m3/s sur la rive droite (côté Saint-Pierre).

    Ces installations assurent une production annuelle d’environ 310 GWh.

    Le barrage a été conçu de 1932 à 1935 pour la Compagnie des Chemins de fer du Midi par l'ingénieur polytechnicien André Coyne, spécialiste du barrage voûte et plus tard concepteur du barrage de Malpasset.

    Vie locale

    Le village a conservé une école maternelle et primaire et il est équipé d'une bibliothèque municipale, d'une salle des fêtes et d'une salle polyvalente[27].

    Le secteur santé y est bien représenté (médecins, pharmacie, infirmière, kinésithérapeute, maison de retraite), sans oublier de nombreux petits commerces : boucherie et épicerie.

    Lieux et monuments

    Parcs et espaces verts

    Loisir et tourisme

    • Le centre touristique du Maury avec un camping, une plage, un restaurant et des activités sportives (tennis, VTT...).
    • Le camping de Chantegril presque au cœur du village.
    • Un centre VTT agréé FFC.
    • Un mur d'escalade se trouve dans la salle polyvalente.
    • L'ancien centre de vacances départemental de la Charente-Maritime[31] qui se trouve au bord de la Triouzoune et au pied du Puy de Manzagol. Il faut noter que les liens entre les départements de la Corrèze et de la Charente-Maritime sont liés en matière de colonie car le département de la Corrèze possède une colonie, la Martière, sur l'Île d'Oléron alors que le département de la Charente-Maritime possédait la sienne à Liginiac jusqu'en 2010. Le centre de loisir a rouvert en 2013 sous le nom de Junior Club House[32].

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France Saignes - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Liginiac et Saignes », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Saignes - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Liginiac et Aurillac », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique d'Aurillac - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique d'Aurillac - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique d'Aurillac - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    20. J. Borde, Neuvic et son canton, Neuvic : Association Musée de la Résistance Henri-Queuille, 1989 (réédition), p. 314-317.
    21. Site de la préfecture, consulté le 20 août 2008
    22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    23. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    24. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    26. Le site de l'artiste Marc Pouyet
    27. Liginiac sur le site de la communauté de communes
    28. « L'église », notice no PA00099789, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    29. L'église sur la Base Palissy
    30. Liginiac, une église auvergnate en Haute-Corrèze de Pierre Moulier et David Marmonie
    31. Liginiac sur le site du Conseil Général de Charente-Maritime
    32. « Site du Junior Club House », sur juniorclub.fr

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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