Les Lucs-sur-Boulogne

Les Lucs-sur-Boulogne est une commune française située dans le département de la Vendée en région Pays de la Loire.

Les Lucs-sur-Boulogne

L’église Saint-Pierre du Grand-Luc.

Blason
Administration
Pays France
Région Pays de la Loire
Département Vendée
Arrondissement La Roche-sur-Yon
Intercommunalité Communauté de communes de Vie et Boulogne
Maire
Mandat
Roger Gaborieau
2020-2026
Code postal 85170
Code commune 85129
Démographie
Gentilé Lucquois
Population
municipale
3 498 hab. (2018 )
Densité 66 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 50′ 42″ nord, 1° 29′ 32″ ouest
Altitude 63 m
Min. 29 m
Max. 80 m
Superficie 53,20 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Les Lucs-sur-Boulogne
(ville isolée)
Aire d'attraction La Roche-sur-Yon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Aizenay
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
Les Lucs-sur-Boulogne
Géolocalisation sur la carte : Vendée
Les Lucs-sur-Boulogne
Géolocalisation sur la carte : France
Les Lucs-sur-Boulogne
Géolocalisation sur la carte : France
Les Lucs-sur-Boulogne
Liens
Site web Site officiel

    Ses habitants sont appelés les Beucquots-Lucquois.

    Géographie

    Le territoire municipal des Lucs-sur-Boulogne s’étend sur 5 320 hectares. L’altitude moyenne de la commune est de 63 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 29 et 80 mètres[1],[2].

    La commune des Lucs-sur-Boulogne est située au nord du département.

    Urbanisme

    Typologie

    Les Lucs-sur-Boulogne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. Elle appartient à l'unité urbaine des Lucs-sur-Boulogne, une unité urbaine monocommunale[6] de 3 463 habitants en 2017, constituant une ville isolée[7],[8].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de La Roche-sur-Yon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[9],[10].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (96,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (57,9 %), zones agricoles hétérogènes (20,3 %), prairies (17,1 %), zones urbanisées (2,9 %), forêts (1,6 %), mines, décharges et chantiers (0,3 %)[11].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[12].

    Environnement

    Les Lucs-sur-Boulogne a obtenu trois fleurs au Concours des villes et villages fleuris (palmarès 2007).

    Histoire

    On remonte les origines du site dès la période gallo-romaine. D'après l'étymologie, le nom Lucus signifiait "Bois Sacré". On pense que cette implantation aurait été un site religieux important chez les populations celtiques locales. On a d'ailleurs retrouvé à l'emplacement de la Motte du Petit-Luc, un autel de pierre de cette période qui aurait servi à un culte druidique[réf. nécessaire].

    Les Lucs-sur-Boulogne est célèbre pour la mémoire qu’elle entretient du massacre de sa population, perpétré le par les colonnes infernales au cours des guerres de Vendée. Les plaques mortuaires de la chapelle du Petit-Luc portent les noms de 564 personnes massacrées à cette occasion.

    On peut y visiter le Mémorial de la Vendée, qui commémore de cet événement. À l'occasion de son inauguration, Alexandre Soljénitsyne prononça un discours où il fit un parallèle entre l'esprit qui animait les hommes politiques appliquant la Terreur et le totalitarisme soviétique[réf. nécessaire].

    Une loi datée du attribue une partie du territoire de la commune des Lucs-sur-Boulogne à Legé, dans la Loire-Inférieure, modifiant les limites des départements[13].

    Héraldique

    Blasonnement :
    De gueules à la fasce ondée d'argent chargée d'une couronne princière soudée d'or, au franc-canton d'argent chargé d'une croix partie d'or et de sinople.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
     ?  ? Alexandre Renaudin Conservateur Propriétaire
    Conseiller général du canton du Poiré-sur-Vie (1927 → 1940)
    Nommé conseiller départemental en 1943
    Les données manquantes sont à compléter.
    Paul Bazin[14],[15] DVD puis UDF Pharmacien retraité
    Conseiller régional des Pays de la Loire [Quand ?]
    Conseiller général du canton du Poiré-sur-Vie (1967 → 2004)
    Jeannine Fournier[16]    
    en cours Roger Gaborieau[17] SE-DVD Imprimeur retraité
    4e vice-président de la CC de Vie-et-Boulogne (2017 → )
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[19].

    En 2018, la commune comptait 3 498 habitants[Note 3], en augmentation de 4,73 % par rapport à 2013 (Vendée : +3,74 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
    1 2111 4862 1962 2502 5322 5582 6802 6432 636
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    2 7572 5282 4772 6242 5792 6732 7052 7582 829
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    2 8012 7642 3252 2542 2442 2172 1532 1502 142
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008 2013
    2 0682 2132 3422 6292 7023 1133 1723 2313 340
    2018 - - - - - - - -
    3 498--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[21].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (20,6 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (25,1 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,7 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 49,3 % d’hommes (0 à 14 ans = 21,5 %, 15 à 29 ans = 19 %, 30 à 44 ans = 21,8 %, 45 à 59 ans = 20,6 %, plus de 60 ans = 17,2 %) ;
    • 50,7 % de femmes (0 à 14 ans = 21,2 %, 15 à 29 ans = 17,2 %, 30 à 44 ans = 20,6 %, 45 à 59 ans = 17 %, plus de 60 ans = 24,1 %).
    Pyramide des âges à Les Lucs-sur-Boulogne en 2007 en pourcentage[22]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,3 
    90 ans ou +
    1,4 
    6,9 
    75 à 89 ans
    10,8 
    10,0 
    60 à 74 ans
    11,9 
    20,6 
    45 à 59 ans
    17,0 
    21,8 
    30 à 44 ans
    20,6 
    19,0 
    15 à 29 ans
    17,2 
    21,5 
    0 à 14 ans
    21,2 
    Pyramide des âges du département de la Vendée en 2007 en pourcentage[23]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,4 
    90 ans ou +
    1,2 
    7,3 
    75 à 89 ans
    10,6 
    14,9 
    60 à 74 ans
    15,7 
    20,9 
    45 à 59 ans
    20,2 
    20,4 
    30 à 44 ans
    19,3 
    17,3 
    15 à 29 ans
    15,5 
    18,9 
    0 à 14 ans
    17,4 

    Lieux et monuments

    Presbytère du Petit-Luc.
    L'église des Lucs-sur-Boulogne

    La commune compte deux monuments historiques :

    • l’ancien presbytère du Petit-Luc, inscrit par arrêté du [24] ;
    • des mottes féodales et un ancien château-fort, inscrit par arrêté du [25].

    Autres sites et monuments :

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Abbé Barbedette. Manuscrit du martyrologe du massacre du .. .
    • Abbé Jean Bart. Chapelle de Notre-Dame des Lucs (Libaros. Nantes. 1867-1874).
    • Frère Marie-Auguste. Louis-Michel Voyneau, curé du Petit Luc.Lussaud. Fontenay-le-Comte. 1941.
    • Frère Marie-Auguste. Charles-Vincent Barbedette., curé du Grand Luc. Lussaud. Fontenay-le-Comte. 1943.
    • Gaëtan Bernoville. L'épopée des Lucs et les Saints Innocents de la Vendée. Paris 1944.
    • Gaëtan Bernoville. Un Oradour révolutionnaire, Le Centurion, 1955.
    • Abbé Gabriel Prouteau. L'Église des Lucs-sur-Boulogne. Ses vitraux. Lussaud. Fontenay-le-Comte. 1946.
    • A. Mercier des Rochettes. Le massacre des Lucs-sur-Boulogne ().
    • A. Mercier des Rochettes. La famille de M. L. Voyneau, dernier curé du Petit Luc, massacré le . 1947.
    • A. Mercier des Rochettes. Agathe Arnaud, Lubin Guillet, deux petits réfugiés victimes du massacre des Lucs-sur-Boulogne. 1948-1949.
    • A. Mercier des Rochettes. Le Massacre des Lucs-sur-Boulogne. Imprimerie Farré et Freulon, Cholet, 1954.

    Articles connexes

    Lien externe

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Commune 28751 », Géofla, version 2.2, base de données de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la France métropolitaine, 2016 [lire en ligne].
    2. « Les Lucs-sur-Boulogne », Répertoire géographique des communes, fichier de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la Métropole, 2015.
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Unité urbaine 2020 des Les Lucs-sur-Boulogne », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    7. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    8. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    9. « Liste des communes composant l'aire d'attraction des La Roche-sur-Yon », sur insee.fr (consulté le ).
    10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    12. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    13. « Loi du 18 juin 1861 qui modifie la limite des départements de la Vendée et de la Loire-Inférieure », Bulletin des lois de l’Empire français, no 9140, (lire en ligne).
    14. « Paul Bazin met fin à son mandat de maire, après 33 ans », Ouest-France, .
    15. « Paul Bazin démissionne de l’UDF », Ouest-France, .
    16. « Les Lucs : Jeannine Fournier élue maire », Ouest-France, .
    17. « Élection du maire : Roger Gaborieau dans un fauteuil », Ouest-France, .
    18. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    19. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    20. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    21. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    22. « Évolution et structure de la population », sur insee.fr (consulté le )
    23. « Résultats du recensement de la population de la Vendée en 2007 » [archive du ], sur insee.fr (consulté le ).
    24. Notice no PA00110157, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    25. Notice no PA00110158, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    • Portail de la Vendée
    • Portail des communes de France
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.