Le Rouget
Le Rouget est une ancienne commune française située dans le département du Cantal en région Auvergne. Le , elle fusionne avec Pers pour constituer la commune nouvelle du Rouget-Pers[1].
Le Rouget | |
Vue générale du Rouget | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Auvergne |
Département | Cantal |
Arrondissement | Aurillac |
Commune | Le Rouget-Pers |
Statut | Commune déléguée |
Maire délégué | Gilles Combelle 2020-2026 |
Code postal | 15290 |
Code commune | 15P03 |
Démographie | |
Population | 976 hab. (2013) |
Densité | 119 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 51′ 19″ nord, 2° 13′ 57″ est |
Altitude | Min. 555 m Max. 665 m |
Superficie | 8,23 km2 |
Élections | |
Départementales | Saint-Paul-des-Landes |
Historique | |
Date de fusion | 1er janvier 2016 |
Commune(s) d'intégration | Le Rouget-Pers |
Localisation | |
Géographie
Via la RN 122 toute proche, le Rouget est situé à 8 kilomètres au sud-ouest de Saint-Mamet, le chef lieu de canton, et 25 kilomètres d'Aurillac, la préfecture du Cantal et 20 kilomètres au nord de Maurs. Depuis le Rouget, la RD 7 conduit à Laroquebrou au nord-ouest, tandis que la RD 20 conduit à Sousceyrac à l'ouest et Latronquière au sud-ouest.
Le Rouget possède une gare située sur la ligne de chemin de fer Clermont-Ferrand - Toulouse.
Communes limitrophes
Pers | Omps | |||
Roumégoux | N | |||
O Le Rouget E | ||||
S | ||||
Cayrols | Saint-Mamet-la-Salvetat |
Histoire
L'installation d'une gare sur la ligne reliant Clermont-Ferrand et Toulouse favorisa le développement économique de la zone, alors composée de plusieurs lieux-dits, principalement grâce à l'industrie du bois. Parallèlement, la volonté d'émancipation des habitants grandit.
La commune du Rouget n'est constituée que le par une ordonnance du général de Gaulle[2],[3] créant officiellement la commune du Rouget sur son territoire actuel, constitué de zones ayant appartenu aux communes voisines de Saint-Mamet, Pers et Cayrols. En mémoire de cet événement, la rue principale reçut, dans les années 1990, le nouvel odonyme de « Avenue du 15-Septembre-1945 ».
L'industrie du bois, bien qu'encore présente aujourd'hui, n'est plus l'activité principale de la commune qui est centrée maintenant sur le tourisme vert avec la création d'un plan d'eau, puis de chalets et d'un centre de remise en forme[4].
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1946. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[6]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[7],[Note 1].
En 2013, la commune comptait 976 habitants, en diminution de −0,51 % par rapport à 2008 (Cantal : −1,2 %, France hors Mayotte : 2,49 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Sainte-Thérèse-de-l'Enfant-Jésus[10], dont les vitraux ont été dessinés par Jean Labellie[11]
- Plan d'eau de 1re catégorie avec zone de baignade surveillée, chalets et centre de remise en forme[12].
- Maison de retraite Pierre Valadou[13]
- Aperçu du Rouget depuis la RN122
- Vue du plan d'eau.
- Vue des chalets et du centre de remise en forme.
Personnalités liées à la commune
- Jean Labellie, artiste peintre né au Rouget en 1920.
- Pierre Valadou (médecin et longtemps maire, décédé en ???)
- Michel Lafon[14] (ancien maire, président de la communauté de communes entre Cère et Rance, conseiller général du Cantal)
Notes et références
Notes
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
- « Recueil des actes administratifs N°65 du 10 décembre 2015 - Arrêté n°1546 - pages 33-34 », Recueil des actes administratifs du Cantal, (lire en ligne [PDF]).
- « Archives du Cantal »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) relatives à la commune de Saint-Mamet et à la création du Rouget.
- Ordonnance n°45-2116 du 15 septembre 1945, relative à l'érection en commune de la section du Rouget appartenant à la commune de Saint-Mamet (Cantal) parue au JORF du 16 septembre 1945 page 5814, sur www.legifrance.gouv.fr.
- Article de Renaud Saint-André (l'Union 07/06/2006)
- Liste des maires du Cantal, site de la préfecture du Cantal (consulté le 17 juillet 2014).
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 201120122013 .
- Église Sainte-Thérèse, sur le site clochers.org
- biographie de Jean Labellie
- Plan d'eau du Rouget, sur www.cantalpassion.com
- Article concernant la maison de retraite Pierre Valadou sur www.lamontagne.fr
- Fiche de Michel Lafon, sur le site du Conseil général du Cantal
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- (fr) Le Rouget sur le site de l'Institut géographique national
- (fr) Statistiques générales sur le site www.linternaute.com
- (fr) Archives audio d'interview de personnalités de la commune pour Radio15, sur http://archives.cantal.fr
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