Saint-Mamet-la-Salvetat

Saint-Mamet-la-Salvetat est une commune française située dans le département du Cantal, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Ne doit pas être confondu avec Saint-Mamet.

Saint-Mamet-la-Salvetat

L'église Saint-Mamet.
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Cantal
Arrondissement Aurillac
Intercommunalité Communauté de communes de la Châtaigneraie Cantalienne
(siège)
Maire
Mandat
Éric Février
2020-2026
Code postal 15220
Code commune 15196
Démographie
Population
municipale
1 549 hab. (2018 )
Densité 30 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 51′ 32″ nord, 2° 18′ 28″ est
Altitude Min. 499 m
Max. 790 m
Superficie 51,49 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Aurillac
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Maurs
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Saint-Mamet-la-Salvetat
Géolocalisation sur la carte : Cantal
Saint-Mamet-la-Salvetat
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Saint-Mamet-la-Salvetat
Liens
Site web Site officiel

    Géographie

    Généralités

    Dans le quart sud-ouest du département du Cantal, en Châtaigneraie, la commune de Saint-Mamet-la-Salvetat s'étend sur 51,49 km2. Elle est bordée au nord par la Cère sur sept kilomètres, dont deux dans la partie amont du lac de Saint-Étienne-Cantalès. Elle est également arrosée par son affluent, le ruisseau de Roannes, et bordée au sud-ouest par le Moulègre.

    L'altitude minimale, 499 mètres, se trouve au sud-ouest, là où le Moulègre quitte la commune et entre sur celle de Boisset. L'altitude maximale avec 790 mètres est localisée au sud-est, près de la forêt de Fargues.

    À l'intersection des routes départementales (RD) 20, 32, 58 et 66, le bourg de Saint-Mamet-la-Salvetat est situé, en distances orthodromiques, à treize kilomètres au sud-ouest d'Aurillac.

    La commune est également desservie par les RD 64 et 861 mais son principal axe routier est la route nationale 122 qui relie Aurillac à Figeac, sous-préfecture du Lot.

    Communes limitrophes

    Saint-Mamet-la-Salvetat est limitrophe de dix autres communes, dont Le Rouget-Pers au nord-ouest et à l'ouest, en deux endroits distants de plusieurs kilomètres, et séparés par la commune d'Omps.

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Mamet-la-Salvetat est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Aurillac, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 85 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (62,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (44,7 %), forêts (33,1 %), prairies (19 %), zones urbanisées (2,5 %), zones humides intérieures (0,5 %), eaux continentales[Note 3] (0,2 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    En 1844, la commune de La Salvetat fusionne avec Saint-Mamet qui prend le nom de Saint-Mamet-la-Salvetat[8]. En 1945, Pers et Saint-Mamet-la-Salvetat cèdent une partie de leurs territoires pour créer une nouvelle commune : Le Rouget[8].

    De 2000 à 2016, elle est le siège de la communauté de communes Cère et Rance en Châtaigneraie et depuis le , celui de la communauté de communes de la Châtaigneraie Cantalienne.

    Les Hospitaliers

    L'église et commanderie Saint-Jean-Baptiste de La Salvetat, reconstruite au XIIIe siècle, ancienne commanderie de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem[9] au sein du grand prieuré d'Auvergne devenue ensuite membre de la commanderie de Carlat[10], inscrite au titre des monuments historiques en 1980[11] ainsi que la maison du Commandeur de la Salvetat, également inscrite en 1980[12].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
             
    1863 1865 (décès) Joseph Marie
    Ambroise Vic
    Gouvernemental Juge de paix
    Conseiller général du canton de Saint-Mamet-la-Salvetat (1833-1865)
    1865 1886 (décès) Léon Cabanes
    (petit-fils du précédent)
    Républicain
    puis Radical
    Médecin
    Conseiller général du canton de Saint-Mamet-la-Salvetat (1865-1870,
    puis 1871-1874, puis 1880-1886)
    Sénateur (1885-1886)
             
    1942 1944 Ambroise Souqual   Conseiller départemental (nommé en 1942)
             
    1965 1983 Jean Dauzié SFIO puis PS Conseiller général du canton de Saint-Mamet-la-Salvetat (1970-1979)
    1983 2001 André Roquier RPR Conseiller général du canton de Saint-Mamet-la-Salvetat (1985-1992)
    mars 2001 mars 2008 Roger Prat    
    mars 2008 En cours
    (au 4 juin 2020)
    Éric Février[13] DVD Vétérinaire
    Conseiller général du canton de Saint-Mamet-la-Salvetat (2011-2015)

    Jumelages

    Population et société

    Démographie


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[15].

    En 2018, la commune comptait 1 549 habitants[Note 4], en diminution de 0,64 % par rapport à 2013 (Cantal : −1,54 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 4691 4171 6291 6232 0091 8522 1152 1532 052
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 0601 9751 9211 9401 9001 9431 8861 8051 905
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 8881 8841 7471 6141 6881 7691 6741 3431 306
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    1 2441 1531 2001 2361 3271 3211 3721 5361 529
    2018 - - - - - - - -
    1 549--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[8] puis Insee à partir de 2006[16].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Sports

    • Championnats de France de quad et/ou moto-cross en juillet.

    Animations culturelles et festivités

    • Fête de la Saint-Laurent : 2e week-end d’août, festival de percussions brésiliennes, concerts, feu d'artifice, etc.
    • Marchés de pays - vendredi soir de juillet et août - restauration sur place, bal.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Site du Puy Saint-Laurent, chapelle Saint-Laurent, table d'orientation, panorama sur les monts du Cantal, jeux pour enfants et parcours sportif.
    • Église Saint-Mamet.
    • Campement préhistorique d'époque magdalénienne à Manhes, révélé par une fouille préventive en 1996 : atelier de taille de silex[17].

    Personnalités liées à la commune

    Noël Cazals.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    9. Georges Guigue, Inventaire-Sommaire des archives départementales antérieures à 1790 : Rhône - Archives Ecclésiastiques - Série H - H1 à H 702 - Ordre de Malte -Langue d'Auvergne , t. I, (lire en ligne), p. 197 (H. 244.)
      Ce document comptable permet de connaître le nom des principales commanderies de la langue d'Auvergne au XIVe siècle. Carlat, Celles et La Salvetat d'Aurillac étaient à ce moment-là sous l'autorité d'un commandeur commun.
    10. Hippolyte Bouffet, « Les Templiers et les Hospitaliers de Saint-Jean en Haute-Auvergne », Revue de la Haute-Auvergne, Aurillac, t. XVI, , p. 128-129, lire en ligne sur Gallica
    11. « Église de la Salvetat », notice no PA00093643, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 6 octobre 2015.
    12. « Ancienne maison du Commandeur », notice no PA00093644, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 6 octobre 2015.
    13. « Un troisième mandat pour Éric Février », sur La Montagne, (consulté le )
    14. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    15. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    16. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    17. Frédéric Surmely, Préhistoire du Cantal, Clermont-Ferrand, 2005, pp. 18-19. (ISBN 2-9526017-0-4)
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