Le Pouzin

Le Pouzin est une commune française située dans le département de l'Ardèche en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour les articles homonymes, voir Pouzin.

Le Pouzin

Vue générale du Pouzin depuis les Grads.

Blason
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ardèche
Arrondissement Privas
Intercommunalité Communauté d'agglomération Privas Centre Ardèche
Maire
Mandat
Christophe Vignal
2020-2026
Code postal 07250
Code commune 07181
Démographie
Gentilé Pouzinois
Population
municipale
2 872 hab. (2018 )
Densité 229 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 45′ 15″ nord, 4° 44′ 55″ est
Altitude Min. 82 m
Max. 385 m
Superficie 12,52 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Le Pouzin
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton du Pouzin
(bureau centralisateur)
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Le Pouzin
Géolocalisation sur la carte : Ardèche
Le Pouzin
Géolocalisation sur la carte : France
Le Pouzin
Géolocalisation sur la carte : France
Le Pouzin

    Les habitants sont appelés les Pouzinois.

    Géographie

    Le Pouzin, vallée de l'Ouvèze.

    Un territoire à étages

    La ville dispose d'une situation privilégiée au bord du Rhône, c'est-à-dire au cœur de l'axe rhodanien. Situé à 25 kilomètres au sud de Valence et 25 kilomètres au nord de Montélimar, Le Pouzin est également à 6 kilomètres à l'ouest de Loriol-sur-Drôme, sur la rive droite du Rhône, au débouché de la vallée de l'Ouvèze et de la bifurcation entre les départementales 86 et 104. Les deux localités sont reliées par la RD 104 et un pont sur le Rhône. Plus au sud, la commune est riveraine de la Payre, une petite rivière encore sauvage qui se transforme en torrent furieux lors des grandes averses.

    Battu par les vents, le plateau des Grads (ou Gras, selon les textes et les traditions) est une série de surfaces calcaires jurassiques et de collines, découpées par les canyons de l’Ouvèze, de la Payre et de nombreux ruisseaux intermittents. Surplombant de 150 à 250 m la vallée du Rhône par des pentes abruptes, sauvages et coupées de barres rocheuses, ce sont en fait les derniers causses de l’avant-pays du Massif central, vers le nord. Longtemps terres de pacage ovin et caprin, il est toujours partagé en quelques propriétaires de mas et sillonnés de chemins de chasse et de randonnée, avec des points de vue splendides sur le plateau du Coiron, le début des Boutières et, vers l’est, le Vercors.

    Une porte de l'Ardèche

    Le Pouzin est ainsi une des principales portes de l'Ardèche, puisqu'il est possible de rejoindre la préfecture de Privas en une quinzaine de minutes par la vallée de l'Ouvèze ou en une vingtaine de minutes par la vallée de la Payre. Par ces routes, la montagne ardéchoise est facilement accessible via le col de l'Escrinet. Le Pouzin est une petite ville de cette portion de l'Ardèche appelée Moyen-Vivarais. Une importante partie du Moyen-Vivarais forme aujourd'hui la communauté d'agglomération Privas Centre Ardèche. Une sorte d'agglomération privadoise est en train de se constituer, mais d'un genre particulier car intégrant de nombreux espaces périurbains, entre le col de l'Escrinet et Le Pouzin.

    Alors que la partie nord du Pouzin est enserrée entre le Rhône et le plateau calcaire des Grads qui la domine, au sud de l'Ouvèze la vallée s'élargit (La Plaine). Ceci permet une extension importante et récente de l'urbanisation dans cette direction, et le maintien d'une agriculture sur des sols fertiles inondables. Au-delà du Rhône, les terrains de Chambenier aujourd'hui en cours d'industrialisation forment une sorte d'enclave ardéchoise du côté drômois ; c'est une forme de prolongement de la plaine, qui s'étend jusqu'à l'embouchure de la rivière Drôme.

    Lieux-dits, hameaux et écarts

    Les toponymes sont les témoins du passé, soit récent, soit parfois anciens. Bien des toponymes disparaissent lorsqu'une commune s'urbanise vite et que le paysage change. La liste des lieux-dits ci-dessous s'inspire d'abord des informations de la carte IGN Crest no 1 de 1951 (majuscules). Ils sont complétés à partir des cartes IGN récentes et surtout du plan du Pouzin disponible en mairie (non gras).

    Les lieux-dits à l'époque des guerres de religion sont indiqués en italique.

    • Anges (Montée)
    • Le Bac (Lieu-dit)
    • Beaumirail (Quartier)
    • Beaumirail (Rue)
    • Bel-Air (Ferme de plaine)
    • Belle-Vue (Hameau)
    • Le Bourg (Quartier) - Le faubourg (Quartier)
    • Brancassi (Ancien hameau)[1]
    • Chambenier (Plateau)
    • Chambenier (Île du Rhône)
    • Chante-Duc (Colline) - Chantaduc (Colline)
    • La Citadelle (Contrefort)
    • Les Clos (Hameau)
    • Couvent des Chèvres (Prieuré Saint-Pierre-de-Rompon)
    • Le Crassier (Hameau)
    • La Croze (Hameau)
    • La Dague (Ruisseau)
    • Grand Val (Ferme de plateau)
    • Grange Dumas (Ferme de la plaine)
    • Grange Faure (Ferme de la plaine)
    • Grange Gauthier (Ferme de la plaine)
    • Grange Gros (Ferme de la plaine)
    • Grange Pélissier (Ferme de plaine)
    • Granouly (Hameau)
    • Granouly (Rue de)
    • La Grillotte (Ferme de la plaine)
    • Lasalle (Colline)
    • Maison Brun (Ferme de la plaine)
    • Maison Chautard (Ferme de contrefort)
    • Maison Mourier (Ferme de plateau)
    • Maison Reynaud (Ferme de plateau)
    • Maison Vinson (Ferme de plateau)
    • Maisons Rouges (Ancien hameau)- La Rivière (Ancien hameau)[1]
    • Molinard (Quartier)
    • Les Mouillas ou Le Mouilla (Hameau)
    • Ouvèze (Rivière)- Rivière Douveze[1]
    • Payre (Hameau)
    • Payre (Rivière)
    • Petit Rhône (Lône)
    • Le Rafour
    • Le Ramas (Zone industrielle)
    • Serre du Gouvernement (Plateau)
    • Serre Pettou (Colline)
    • Tagenat (Fort, colline ?)
    • Les Taillas (Contreforts)
    • Groze (Ferme de plateau)

    Communes limitrophes

    Le Pouzin est limitrophe de quatre communes[2], dont deux sont situées dans le département de l'Ardèche et deux dans le département de la Drôme, les territoires de ces communes sont réparties géographiquement de la manière suivante :

    Climat

    Le total des précipitations peut être estimé à 900 mm environ. C'est nettement moins que Privas (1 092 mm) et que la moyenne du département (1 200 mm)[3]. L'air chaud et humide remonte du sud-est par la vallée du Rhône tandis que des épisodes pluvieux assez violents sont un écho des pluies sur les montagnes voisines.

    La distribution annuelle des précipitations semble montrer que Le Pouzin se trouve toujours en climat méditerranéen, à son extrémité Nord, dans un espace de transition vers un climat plus semi-continental. Les étés chauds et secs, des hivers doux mais parfois plus rigoureux, et des pluies de printemps et d'automne. Les chutes de neige sont rares mais peuvent être abondantes certaines années.

    Urbanisme

    Typologie

    Le Pouzin est une commune rurale[Note 1],[4]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[5],[6]. Elle appartient à l'unité urbaine du Pouzin, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[7] et 4 043 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[8],[9].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Pouzin, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 1 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[10],[11].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (40,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (43,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (32,1 %), zones agricoles hétérogènes (11,4 %), eaux continentales[Note 3] (11,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (10,8 %), zones urbanisées (10,2 %), forêts (8,1 %), terres arables (6,6 %), cultures permanentes (6,6 %), mines, décharges et chantiers (3 %)[12].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[13].

    Toponymie

    En conséquence des événements de la Seconde Guerre mondiale, la plupart des rues portent actuellement des noms de victimes, de héros de guerre ou de Résistants.

    Histoire

    Préhistoire

    Les contreforts des plateaux calcaires qui surplombent le Rhône et ses affluents traversant des gorges sauvages et verdoyantes ont été fréquentés très tôt par les hommes de la préhistoire.

    La grotte de Payre, située à l'entrée des gorges du même nom, est en fait localisée sur le territoire de la commune de Rompon. Elle a été fréquentée par des Néandertaliens. (M-H Moncel et M Patou-Mathis).

    Le Pouzin compte d'autres sites préhistoriques importants mais hélas non fouillés scientifiquement, ou bien il y a longtemps, en particulier la grotte de Granouly et des découvertes mal identifiées et détruites dans le secteur des carrières du nord de la commune.

    Beaucoup plus tardifs, deux monuments mégalithiques s'élèvent encore à proximité du sommet du serre Petou, au-dessus du hameau de Payre, l'extrémité sud-est des Grads.

    Durant la protohistoire, il semble qu'un oppidum, sorte de petit village perché sur le site actuel du couvent aux chèvres, surplombait la vallée du Rhône, très large et partagé en multiples bras, lônes et marais.

    L'époque gallo-romaine

    Après la romanisation des tribus gauloises, le site du Pouzin devint un bourg romain, au confluent de l'Ouvèze et du Rhône. Les vestiges ont été souvent détruits par des fouilles archéologiques anciennes ou des aménagements consécutifs aux bombardements de 1944.

    Les traces du passé romain restent pourtant nombreuses et parfois difficiles à interpréter. Le pont romain permettait à la voie de traverser l'Ouvèze à cet endroit à l'époque où, sans doute, les bateliers gallo-romains remontaient et descendaient le Rhône entre la région très peuplée de Vienne et Lyon, et la Provence méditerranéenne au sud.

    Les siècles difficiles de l'Empire tardif voient une réoccupation momentanée de l'ancien site de l'oppidum, signalant une époque troublée imposant des mesures de défense.

    L'époque médiévale

    Au Moyen Âge, Le Pouzin, comme beaucoup d'autres communautés seigneuriales du Moyen-Vivarais, connait le phénomène de l'encastellement. Le bourg castral se blottit contre un ensemble de remparts et un donjon, qui s'élevaient à l'emplacement de la carrière faisant face au pont romain. Plus bas, le quartier du Bourg ou Vieux Bourg était un ensemble de maisons formant en fait avant-bourg (un faubourg), le long du chemin longeant le Rhône vers la seigneurie de La Voulte. L'économie se développe.

    Depuis 1228, Le Pouzin faisait partie des biens dont hérite Louis II de Poitiers (Louis le Valentinois) lequel étant décédé à Baix laisse au Dauphin de France (futur Charles VII) toutes ses dépendances de la rive droite du Rhône (à l'exception de Baix)[14].

    Les guerres de religion

    Le Pouzin, verrou sur la vallée du Rhône, eut à supporter de très nombreuses destructions au cours des guerres de religion :

    •  : Prise du Pouzin, tenue par le capitaine-châtelain Mathieu de Chambaud par l'armée royale commandée par Lesdiguières.
    •  : Brison, gouverneur protestant du Pouzin, livre la place à l'armée royale contre 40 000 écus; les murailles sont rasées.
    • 1626 : Les protestants du duc de Rohan reprennent le Pouzin.

    La place du Pouzin

    Les Commentaires du soldat du Vivarais nous présentent une description très précise du Pouzin, place fort protestante, vers 1628 :

    « Cette place était en fort bon état, bastionné du côté de la rivière d'Ouvèze et le long du Rhône jusqu'au fort de Tagenat, et le faubourg entouré de fossés et demi-lunes jusqu'à la montagne de Chantaduc, au bout de laquelle on avait fait un fort élevé sur un rocher, qui mettait à couvert tout le faubourg ; au-dessus de la ville, on avait fortifié la montagne appelée Lasalle, d'une tour et d'une bonne muraille, et au-dessus, à la même place, où avait été le château, on avait fait une très bon fort à quatre pointes avec le gazon, la fascine et la terre ; au-dehors, du côté de la montagne, on avait creusé le fossé […] ils avaient mis six cent hommes sous quatre capitaines, munitionnés de toutes choses nécessaires et de deux petites pièces de campagne. »

    Le duc de Montmorency assiège la place qui est entièrement détruite par le feu. Alex Mezenc, capitaine du Roi, obtient cependant l'autorisation de reconstruire le bourg.

    La Seconde Guerre mondiale

    À cause de sa position stratégique au bord du Rhône, de nombreux quartiers centraux et industriels furent détruits en 1944, par les bombardements américains (44 victimes civiles) puis les représailles allemandes. La ville fut reconstruite par la suite, donnant parfois l'impression aux hôtes de passage de n'offrir aucun patrimoine architectural, ce qui n'est pas toujours exact.

    Héraldique

    Les armes du Pouzin se blasonnent ainsi :
    Parti : au premier d'or au dauphin de gueules, au second d'azur au poussin d'or.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
      mars 1977 Georges Leclerc PCF  
    mars 1977 24 mars 1989 Marcellin Dumas PCF Agriculteur
    Conseiller général
    Elu en 1990 maire de Marcols-les-Eaux
    24 mars 1989 2020 Alain Martin[15] DVD Chef d'entreprise
    Conseiller général
    2020 En cours Christophe Vignal    

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[17].

    En 2018, la commune comptait 2 872 habitants[Note 4], en augmentation de 3,31 % par rapport à 2013 (Ardèche : +1,94 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 0261 1431 1991 3491 6271 6041 5431 9202 062
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 8663 0602 7962 7582 9052 6352 5272 6582 168
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 3321 9921 9912 5972 7451 9461 7821 4851 805
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    2 6332 5552 6282 7202 6932 7042 6682 8042 861
    2018 - - - - - - - -
    2 872--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Structure

    Le Pouzin est une des portes de l'Ardèche. C'est un site industriel, une ville ouvrière dont les bases sont anciennes. À l'époque de la révolution industrielle, une fonderie traitait le minerai de fer des mines du bassin de Privas, convoyé par un chemin de fer aujourd'hui démantelé. Comme partout en Ardèche, la ville comptait plusieurs filatures, des magnaneries. Malgré les destructions de la guerre, les zones industrielles et de services s'étendent toujours le long du Rhône. Depuis peu, diverses entreprises s'installent sur le site du parc industriel départemental de l'île Chambenier, poursuivant une vieille tradition ouvrière qui fait la fierté de la ville.

    Au sud du Pouzin, la Plaine est encore très cultivée : fruits et légumes de la vallée du Rhône, maïs, tournesol, blé ; par contre, la viticulture a disparu depuis longtemps. Une exploitation moderne produit des tomates sous serre.

    Point étape Via Rhôna
    Eoliennes CNR Le Pouzin

    Projets de développement

    • Sur un site de la Compagnie nationale du Rhône, s'élèvent deux grandes éoliennes[20] et un parc de panneaux solaires. Le Rhône n'est pas en retard sur ces aménagements en matière d'énergie renouvelable puisqu'il accueille depuis 2009 un parc éolien, et un parc photovoltaïque depuis 2013 sur la commune.
    • Le port fluvial de la communauté d'agglomération Privas Centre Ardèche a été inauguré en juin 2019. Il s'agit du premier port industriel public en Ardèche et doit permettre d'attirer de nouvelles entreprises sur le territoire. Il dispose d'un quai de 40 m de longueur et de 3 000 m2 réservés au stockage, le tout pour un budget de 3,6 millions d'euros.
    • La Viarhôna, piste cyclable appréciée des touristes mais aussi des locaux, passe au Pouzin en provenance de Valence (étape n°15 : 33km) et permet de se rendre à Viviers via Chateauneuf-du-Rhône (étape n°16 : 40km).

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'abbaye Saint-Pierre de Rompon, dite « couvent des chèvres ».

    Le Pouzin possède sur son sol deux monuments historiques :

    On peut aussi voir sur la commune :

    • L'ancien mur de propriété qui entoure la maison médicale proche de la vieille gare montre des réemplois de tegulae romaines
    • Le site du Bourg et ses boutiques, granges et maisons qui s'alignaient le long de l'ancienne route royale, avant la Révolution
    • La cheminée en briques de l'ancienne fonderie, vestige de la Première révolution industrielle
    • Le temple protestant (1956) et l'église Sainte-Madeleine (1958), patrimoine architectural des reconstructions de l'après-guerre.
    • Le pont sur le Rhône est long de 292 m et pèse 2 000 t

    Espaces verts et fleurissement

    En 2014, la commune obtient le niveau « une fleur » au concours des villes et villages fleuris[21].

    Sport

    Le club de handball féminin local, Le Pouzin Handball 07, est promu en Championnat de France de Division 2 pour la saison 2018-2019.

    Le FCRV2607 est le club de football local (intercommunal) né d'une fusion en 2003 de l'AS Le Pouzin et du La Voulte - Livron. Le club évolue en Régionale 1 (saison 2020-21).

    De 2007 à 2017, le Mouloudia Club Le Pouzin (promotion d'excellence) fut le second club de football de la commune.

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Carte du cours du Rhosne, Archives de l'Ardèche, vers 1700, publiée dans Aspects de la vie quotidienne en Ardèche du XVIIIe au XXe siècle, CNDP-CDDP de l'Ardèche, Grenoble, 1983.
    2. Direction départementale de l'équipement (DDE), « Carte en relief de l'Ardèche avec limites communales », sur ardeche.equipement.gouv.fr, (consulté le ).
    3. Les rivières d'Ardèche, Direction départementale de l'agriculture et des forêts de l'Ardèche, 1996
    4. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    6. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Unité urbaine 2020 du Le Pouzin », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    8. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    9. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    10. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    13. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    14. Le Pouzin : de la préhistoire à nos jours, Association pour la recherche du patrimoine, Le Pouzin, 2000
    15. « Liste des maires du département de l'Ardèche » [PDF], sur le site de la préfecture de l'Ardèche, (consulté le ).
    16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    17. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    20. Le Dauphiné libéré, 29/05/08, p. 9
    21. « Les villes et villages fleuris », sur le site officiel du « Concours des villes et villages fleuris » (consulté le ).

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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