Baix
Baix (/bɛk‿s/) est une commune française, située dans le département de l'Ardèche en région Auvergne-Rhône-Alpes, dans l'arrondissement de Privas et le canton du Pouzin.
Baix | |||||
Panorama sur Baix. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Ardèche | ||||
Arrondissement | Privas | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Ardèche Rhône Coiron | ||||
Maire Mandat |
Yves Boyer 2020-2026 |
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Code postal | 07210 | ||||
Code commune | 07022 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Baixoise, Baixois | ||||
Population municipale |
1 207 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 69 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 42′ 47″ nord, 4° 45′ 53″ est | ||||
Altitude | Min. 76 m Max. 457 m |
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Superficie | 17,39 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Privas (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton du Pouzin | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Géolocalisation sur la carte : Ardèche
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | http://www.baix.fr | ||||
Géographie
Communes limitrophes
Baix est limitrophe de huit communes[1], dont six sont situées dans le département de l'Ardèche et deux dans le département de la Drôme.
Ces communes sont réparties géographiquement de la manière suivante :
Géologie et relief
Situé entre le vieux Rhône et les collines, ce village dispose d'une belle variété de reliefs avec possibilité de pêche et de randonnées en montagne.
Climat
À mi-chemin de la vallée du Rhône, le village baixois est situé au pied de collines ce qui lui offre un bel ensoleillement durant une grande partie de l'année.
Urbanisme
Typologie
Baix est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine du Pouzin, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[5] et 4 043 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[6],[7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Privas, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 24 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[8],[9].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (54,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (55,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (44,5 %), zones agricoles hétérogènes (16,2 %), terres arables (11,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (10,4 %), prairies (5,1 %), cultures permanentes (4,6 %), zones urbanisées (4,4 %), eaux continentales[Note 3] (3,2 %)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].
Histoire
Dès l'époque romaine, les rives du Rhône sont occupées.
De nombreuses îles existaient au niveau de la plaine de Payre, autorisant ainsi un passage à gué du fleuve.
C'est ainsi qu'une ville « gréco-romaine » vit le jour en cet endroit, elle est située sur le Rhône, entre, au nord, le village du Pouzin, au sud, le village de Baix et à l'ouest les villages de Loriol-sur-Drôme et Saulce.
Elle faisait la jonction entre la voie romaine d'Antonin Le Pieux sur la rive droite et la voie d'Agrippa sur la rive gauche. Il est possible qu'Hannibal, parti d'Espagne, ait franchi le Rhône en cet endroit avec ses éléphants, en 218 av. J.-C., avant de traverser les Alpes.
Le nom de cette ville appelée Batiana, qui veut dire passage aisé, donné probablement par une colonie phocéenne, indique la facilité que l'on avait en ce lieu de traverser le Rhône (batos = aisé, praticable - ana = travers), grâce au nombre d'îles que le fleuve formait en cet endroit
Batiana possédait donc un bac pour traverser le Rhône et un relais de chevaux.
La ville était assise sur les deux rives du fleuve et peut-être aussi dans les îles. Lieu de passage obligé, Batiana eut à subir de nombreuses invasions et destructions. Elle subsista jusqu'à l'invasion des Vandales en 411. La population de Batiana échappant au massacre, revint, au bout d'un temps impossible à préciser, rebâtir la ville par-dessus les ruines laissées par les Vandales. Cette nouvelle ville fut détruite à nouveau vers 735 par les Sarrasins qui ravagèrent à cette époque toute la vallée du Rhône jusqu'à Lyon. Une nouvelle Batiana émergea de ses ruines[12].
La ville se mit donc à l'abri derrière des fortifications. Au sud fut créé Baios (Baix) et au nord Pusillus (Le Pouzin). Baios s'est appelé par la suite Bacium, Bacxus, Bays sur Bays, avant de devenir Baix.
Des restes de constructions et plusieurs tombes sous tuiles ont été mises au jour autour de la chapelle Sainte-Euphémie.
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[16].
En 2018, la commune comptait 1 207 habitants[Note 4], en augmentation de 15,06 % par rapport à 2013 (Ardèche : +1,94 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Culture locale et patrimoine
Patrimoine religieux
- Église Saint-Nicolas, souvent remaniée.
- Chapelle Saint-Joseph.
- Croix Rouge de Baix.
Lieux et monuments
- Maisons anciennes (Renaissance).
- Fontaine Louis XVI.
- Canal de dérivation du Rhône pour alimenter la centrale du Logis-Neuf.
- Hostellerie de La Cardinale.
- Stade Géronton.
- Horloge du village.
Personnalités liées à la commune
- Auguste Le Sourd, historien, propriétaire du château de Saint-Maurice.
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- Direction départementale de l'équipement (DDE), « Carte en relief de l'Ardèche avec limites communales », sur http://www.ardeche.equipement.gouv.fr, (consulté le )
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 du Le Pouzin », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Toutes ces données sont complètement fantaisistes. Imaginer à cette époque une ville à cheval sur les deux rives du Rhône n'a pas de sens. La mutatio Bantiana (et non "Batiana") mentionnée sur l'Itinéraire de Bordeaux à Jérusalem (333) et la Table de Peutinger (IVe siècle) est clairement identifiée au quartier des Bances au sud de la commune de Loriol (Drôme). Il s'y trouvait un relais routier sur la Voie Agrippa dont le tracé correspond à cet endroit à un chemin rural toujours existant parallèle à la Nationale 7.
- « Liste des maires du département de l'Ardèche » [PDF], sur le site de la préfecture de l'Ardèche, (consulté le ).
- Liste des maires de l'Ardèche [PDF], Préfecture de l'Ardèche, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Carte archéologique de la gaule romaine, André Blanc, fascicule XV, CNRS, 1975, p 66, article n°78, consacré à la chapelle Sainte-Euphémie.
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