Le Monteil (Cantal)

Le Monteil est une commune française, située dans le département du Cantal en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour les articles homonymes, voir Le Monteil.

Le Monteil

Vue générale du Monteil.
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Cantal
Arrondissement Mauriac
Intercommunalité Communauté de communes Sumène Artense
Maire
Mandat
Jean-Michel Hojak
2020-2026
Code postal 15240
Code commune 15131
Démographie
Gentilé Montellois, Montelloises
Population
municipale
285 hab. (2018 )
Densité 12 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 17′ 56″ nord, 2° 30′ 01″ est
Altitude Min. 553 m
Max. 1 022 m
Superficie 23,47 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton d'Ydes
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Le Monteil
Géolocalisation sur la carte : Cantal
Le Monteil
Géolocalisation sur la carte : France
Le Monteil
Géolocalisation sur la carte : France
Le Monteil

    Créée sous le nom de Chastel, puis Chastel-Marlhac, elle adopte le nom Le Monteil en 1903 à la suite du transfert du chef-lieu de la commune vers ce hameau[1].

    Ses habitants sont nommés les Montellois et les Montelloises[2].

    Géographie

    Localisation

    Le Monteil est un petit village situé au centre de la France, dans le département du Cantal et la région Auvergne. Il appartient à l'arrondissement de Mauriac et au canton d'Ydes.
    L'altitude de la mairie est de 800 mètres environ. La superficie du Monteil est de 23,47 km2. Sa latitude est de 45.299 degrés nord et sa longitude de 2.5 degrés est[3].
    La commune est située à 11,5 km au sud de Bort-les-Orgues, 31,6 km au sud-est d'Ussel, 83 km au nord-est de Tulle, 41,6 km au nord d'Aurillac et à 70,2 km au sud-ouest de Clermont-Ferrand[4].

    Communes limitrophes

    Saignes Vebret La Monselie
    Sauvat N Menet
    O    Le Monteil    E
    S
    Auzers Trizac


    Liste des communes limitrophes :


    Le Monteil
    Saignes (4,4 km)
    Auzers (4,8 km)
    Vebret (4,9 km)
    Sauvat (4,9 km)
    La Monselie (5,3 km)
    Trizac (5,9 km)

    Hameaux

    • Auteroche
    • Belière
    • Bournioux
    • Chastel-Marlhac
    • Chastenat
    • Dijon
    • Jalanhac
    • la Brugeire
    • la Cartelade
    • la Gane
    • la Grange
    • la Maison Neuve
    • la Pouvrière
    • la Roche
    • la Serre
    • Lagat
    • Lazeroux
    • le Cheix
    • le Fageol
    • le Trieu
    • Milange
    • Milhac
    • Pérignac
    • Ribes
    • Saint-Victor
    • Trappes
    • Varagne
    • Ventèjes

    Géologie

    La commune est située sur la bordure nord-ouest d'un plateau volcanique : la planèze de Trizac. Il s'agit d'une coulée basaltique issue du Suc de Rond (en occitan, Puech Redon)[5].

    Hydrographie

    Plusieurs ruisseaux prennent leur source sur le territoire du Monteil, ce sont les ruisseaux de la Roche, des Gouttes, de Lagrange et d'Auteroche.
    Le territoire de la commune est bordé à sa limite nord-est à proximité de Chastel-Marlhac par le Violon, affluent de la Sumène et sous-affluent de la Dordogne.

    Climat

    Le climat est un climat de montagne où l'on observe en hiver une fréquente présence du gel et de la neige et en été des journées pouvant être chaudes et ensoleillées suivies des nuits plus fraîches. Le printemps et l'automne se caractérisent par l'abondance de journées pluvieuses et la présence fréquente du brouillard[6].

    Les données climatiques observées au Monteil sont sensiblement les mêmes que celles relevées à Aurillac[7].

    Relevé météorologique à Aurillac
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) −1,1 −0,6 0,9 2,8 6,8 9,4 11,7 11,6 8,7 5,9 1,8 0 4,9
    Température maximale moyenne (°C) 6,4 7,8 10,4 12,7 16,9 20,2 23,5 23,5 20,1 15,3 10 7,6 14,6
    Ensoleillement (h) 118 130 191 174 218 219 266 259 192 136 94 89 2 084
    Précipitations (mm) 96 100 88 111 127 94 71 79 106 126 107 128 1 232,2
    Source : Météo France
    • Nombre de jours avec précipitations (>mm) : 135
    • Nombre de jours avec faible ensoleillement : 126
    • Nombre de jours avec fort ensoleillement : 103

    Transports

    Accès par l'autoroute A89 par la sortie  23 Ussel-Ouest à 43 km au nord-ouest ou par la sortie  25 Bort-les-Orgues à 58 km au nord-est en rejoignant Bort-les-Orgues puis Saignes.
    Le village se situe sur la D 30 qui relie Saignes à Trizac.
    Les aéroports les plus proches sont Clermont-Ferrand[8] et Aurillac[9].

    Urbanisme

    Typologie

    Le Monteil est une commune rurale[Note 1],[10]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[11],[12]. La commune est en outre hors attraction des villes[13],[14].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (82,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (73,8 %), forêts (15 %), zones agricoles hétérogènes (7,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,5 %), zones urbanisées (1,1 %)[15].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[16].

    Toponymie

    Également mentionnée sous le simple nom de Monteil[17].

    Histoire

    Créée sous le nom de Chastel, puis Chastel-Marlhac, elle adopte le nom Le Monteil en 1903 à la suite du transfert du chef-lieu de la commune vers ce hameau[1].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1793 1796 Jean Rouchy    
    1796 1798 Jean Sabatier   Agent, sous la tutelle de Pierre Barrier, président du canton.
    1798 1800 Victor Bagilet   Agent, sous la tutelle de Pierre Barrier, président du canton.
    1800 1810 Antoine Ferrif    
    1810 1821 Antoine Valmier    
    1821 1842 Jean Sabatier    
    1842 1843 Antoine Raynal   Adjoint, le maire décédé.
    1843 1848 Pierre Sabathier    
    1848 1848 Pierre Raynal    
    1848 1855 Antoine Dumas    
    1855 1867 Jean-Baptiste Rouchy    
    1867 1867 François Dumas    
    1867 1874 Jean Dumas    
    1874 1876 François Dumas    
    1876 1890 François Sabatier    
    1890 1900 Léon Rouchy    
    1900 1903 François Sabatier    
    1903 1912 Antoine Ferrif    
    1912 1914 Pierre Léon Sabatier    
    1914 1917 Frédéric Rivet   Conseiller, le maire et l'adjoint mobilisés.
    1917 1919 Antoine Chalvignac    
    1919 1965 Pierre Léon Sabatier    
    1965 1977 Pierre Alphonse Rayna    
    1977 1995 René Clavel    
    1995 2001 Thierry Tible    
    2001 2008 Michel Rebillon    
    2008 2014 Jacques Rongier    
    2014 2020 Jacques Rivet[18] SE Retraité
    2020 En cours Jean-Michel Hojak    

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[20].

    En 2018, la commune comptait 285 habitants[Note 2], en augmentation de 8,78 % par rapport à 2013 (Cantal : −1,54 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 1328981 1371 1731 2691 2721 3341 4251 322
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 3351 3171 3021 2871 2191 2981 3401 2591 250
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 2101 2521 319901988907824750670
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    606539421378301274270269263
    2017 2018 - - - - - - -
    285285-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[21].)
    Histogramme de l'évolution démographique


    Répartition de la population en 1999 :

    • 49,6 % d'hommes et 50,4 % de femmes


    Répartition de la population en 2007 :

    • 48,7 % d'hommes et 51,3 % de femmes
    • Célibataires : 30,7 %
    • Couples mariés : 48,3 %
    • Divorcés : 7,1 %
    • Veuves/Veufs : 13,9 %
    Population par sexe et âge en 2008 (source=INSEE[22])
    Hommes  % Femmes  %
    Ensemble127100,0134100,0
    0 à 14 ans1612,21510,9
    15 à 29 ans1613,0128,7
    30 à 44 ans1915,32015,2
    45 à 59 ans3628,23223,9
    60 à 74 ans3023,72821,0
    75 à 89 ans96,9218,1
    90 ans ou plus10,832,2
    0 à 19 ans2217,61713,0
    20 à 64 ans7861,16447,8
    65 ans ou plus2721,45239,1

    Économie

    L'économie locale est principalement basée sur l'agriculture et le tourisme. On y pratique essentiellement l'élevage et principalement de bovins, mais aussi d'autres espèces dans une moindre mesure

    Le taux de chômage en 2007 était de 9,6 % et en 1999 il était de 16 %.
    Les retraités et les préretraités représentaient 37,2 % de la population en 2007 et 38,7 % en 1999.
    Le taux d'activité était de 73,1 % en 2007, contre 63,9 % en 1999.

    Population de 15 ans ou plus ayant un emploi selon le statut en 2008 (source = Insee 2008[23])
    Nombre  % dont % temps partiel dont % femmes
    Ensemble103100,023,643,4
    Salariés5755,735,649,2
    Non-salariés4644,38,536,2
    Statut et conditions d'emploi en 2008 (source = Insee 2008[23])
    Hommes  % Femmes  %
    Ensemble58100,045100,0
    Salariés2950,02863,0
    Titulaires de la fonction publique et contrats à durée indéterminée2238,32045,7
    Contrats à durée déterminée23,3510,9
    Intérim35,000,0
    Emplois aidés00,036,5
    Apprentissage - Stage23,300,0
    Non-salariés2950,01637,0
    Indépendants2035,0715,2
    Employeurs915,01021,7
    Aides familiaux00,000,0
    Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la zone (source = Insee 2008[23])
    2008  % 1999  %
    Ensemble103100,090100,0
    dans la commune de résidence5250,94954,4
    dans une commune autre que la commune de résidence5049,14145,6
    - située dans le département de résidence3130,22730,0
    - située dans un autre département de la région de résidence43,811,1
    - située dans une autre région en France métropolitaine1514,21314,4
    - située dans une autre région hors de France métropolitaine (Dom, Com, étranger)10,900,0

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Église paroissiale Saint-Jean-Baptiste.

    Près d'une trentaine d'édifices figurent à l'inventaire général du patrimoine culturel[24] notamment :

    • l'église Saint-Victor-et-Sainte-Madeleine située dans le hameau de Chastel-Marlhac est un édifice du XIIe siècle inscrit à l'inventaire des monuments historiques depuis 1963[25] ;
    • l'église paroissiale Saint-Jean-Baptiste est construite à la fin du XIXe siècle dans le hameau du Monteil[26] ;
    • plusieurs maisons et fermes des XVIIIe et XIXe siècles.

    L'ancien oppidum de Meroliacense castrum est un plateau basaltique situé près du hameau de Chastel-Marlhac dont l'occupation en tant que site défensif daterait de l'antiquité. Il a été mentionné par Grégoire de Tours[27].

    Personnalités liées à la commune

    • La famille Chappe, d'où sont sortis Jean Chappe, de l'académie des sciences, et l'inventeur des télégraphes, Claude Chappe, était originaire de Dijon, un petit hameau dépendant de Le Monteil, à km de celui-ci. Elle se fixa à Mauriac en 1674[28].

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    2. Infos officielles pour la Mairie de LE MONTEIL 15240
    3. Localisation Interactive, Orthodromie et Navigation
    4. Canton de Saignes (Cantal) Marceline Brunet, Lionel Sauzade, Isabelle Védrine, Maryse Durin-Tercelin, édité par l'association étude du patrimoine auvergnat. 1999, 88 p. (ISBN 2-9055-5418-5)
    5. Planète Auvergne - La Région - son Climat et sa Géologie
    6. Météo France - Aurillac
    7. Le site de l'aéroport de Clermont-Ferrand
    8. Le site de l'aéroport d'Aurillac
    9. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    10. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    11. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    15. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    16. Dictionnaire statistique du département du Cantal. paru en 1824, réédité par le livre d'histoire-Lorisse (ISBN 2-8776-0693-7)
    17. Liste des maires du Cantal sur le site de la préfecture (consulté le 27 octobre 2014).
    18. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    19. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    21. Insee - Résultats du recensement de la population - 2008 - Le Monteil
    22. « Liste des notices pour la commune du Monteil », base Mérimée, ministère français de la Culture
    23. « Église Saint-Victor et Sainte-Madeleine de Chastel-Marlhac », notice no PA00093553, base Mérimée, ministère français de la Culture
    24. « Église paroissiale Saint-Jean-Baptiste », notice no IA15000034, base Mérimée, ministère français de la Culture
    25. Yveline David, « Le plateau de Chastel-Marlhac conserve, aujourd’hui encore, tout son mystère », sur www.lamontagne.fr, (consulté le )
    26. Dictionnaire statistique ou Histoire, description et statistique du département du Cantal. - Vol. III (CAP-LAS) - Jean-Baptiste de Ribier du Châtelet, Association cantalienne, Aurillac - 1855.
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