Lacroix-Falgarde

Lacroix-Falgarde est une commune française située dans le département de la Haute-Garonne en région Occitanie. Lacroix-Falgarde fait partie de la communauté d'agglomération du Sicoval.

Pour les articles homonymes, voir Lacroix.

Lacroix-Falgarde

L'église Notre-Dame

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Haute-Garonne
Arrondissement Toulouse
Intercommunalité Sicoval
Maire
Mandat
Jean-Daniel Marty
2020-2026
Code postal 31120
Code commune 31259
Démographie
Gentilé Crucifalgardiens, Crucifalgardiennes
Population
municipale
2 080 hab. (2018 )
Densité 342 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 30′ 00″ nord, 1° 24′ 37″ est
Altitude Min. 146 m
Max. 254 m
Superficie 6,09 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Toulouse
(banlieue)
Aire d'attraction Toulouse
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Castanet-Tolosan
Législatives Dixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Lacroix-Falgarde
Géolocalisation sur la carte : Haute-Garonne
Lacroix-Falgarde
Géolocalisation sur la carte : France
Lacroix-Falgarde
Géolocalisation sur la carte : France
Lacroix-Falgarde
Liens
Site web Site officiel

    Ses habitants sont appelés les Crucifalgardiens.

    Géographie

    Localisation

    La commune de Lacroix-Falgarde se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[1].

    Elle se situe à 12 km à vol d'oiseau de Toulouse[2], préfecture du département, et à km de Castanet-Tolosan[3], bureau centralisateur du canton de Castanet-Tolosan dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Toulouse[1].

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Pinsaguel (1,9 km), Portet-sur-Garonne (2,6 km), Goyrans (2,7 km), Roques (3,0 km), Pins-Justaret (3,0 km), Roquettes (3,5 km), Aureville (4,0 km), Villate (4,0 km).

    Sur le plan historique et culturel, Lacroix-Falgarde fait partie du pays toulousain, une ceinture de plaines fertiles entrecoupées de bosquets d'arbres, aux molles collines semées de fermes en briques roses, inéluctablement grignotée par l'urbanisme des banlieues[5].

    Lacroix-Falgarde est limitrophe de six autres communes.

    Carte de la commune de Lacroix-Falgarde et de ses proches communes.

    Lacroix-Falgarde est le regroupement de deux hameaux : Falgarde bâti sur la vallée du ruisseau de Cassignol, et Lacroix situé sur les berges de l'Ariège.

    Géologie et relief

    La superficie de la commune est de 609 hectares ; son altitude varie de 146 à 254 mètres[7].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[8]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[9].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[10]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[8]

    • Moyenne annuelle de température : 12,9 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,4 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 10,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,4 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 749 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 9,3 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[11] complétée par des études régionales[12] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Toulouse-Francazal », sur la commune de Cugnaux, mise en service en 1922[13] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[14],[Note 3], où la température moyenne annuelle évolue de 14,1 °C pour la période 1971-2000[15], à 14,1 °C pour 1981-2010[16], puis à 14,3 °C pour 1991-2020[17].

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[18],[19].

    Trois espaces protégés sont présents sur la commune :

    Réseau Natura 2000

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats[25].

    • « Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste », d'une superficie de 9 581 ha, un réseau hydrographique pour les poissons migrateurs (zones de frayères actives et potentielles importantes pour le Saumon en particulier qui fait l'objet d'alevinages réguliers et dont des adultes atteignent déjà Foix sur l'Ariège[26]

    et un au titre de la directive oiseaux[25] :

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[28] :

    • les « coteaux et falaises des bords de l'Ariège » (126 ha), couvrant 3 communes du département[29] ;
    • le « cours de l'Ariège » (1 341 ha), couvrant 56 communes dont 43 dans l'Ariège et 13 dans la Haute-Garonne[30],
    • « la Garonne de Montréjeau jusqu'à Lamagistère » (5 075 ha), couvrant 92 communes dont 63 dans la Haute-Garonne, trois dans le Lot-et-Garonne et 26 dans le Tarn-et-Garonne[31] ;

    et deux ZNIEFF de type 2[Note 6],[28] :

    Urbanisme

    Typologie

    Lacroix-Falgarde est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[34],[35],[36]. Elle appartient à l'unité urbaine de Toulouse, une agglomération inter-départementale regroupant 81 communes[37] et 1 004 747 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Toulouse est la cinquième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence et Lille (partie française)[38],[39].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[40],[41].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (81,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (62,5 %), zones urbanisées (22,6 %), forêts (8,2 %), zones agricoles hétérogènes (6,8 %)[42].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Voies de communication et transports

    Le TAD 119 du réseau Tisséo relie le centre de la commune à la station Ramonville du métro de Toulouse.

    Pont en fer

    Comme les communications sont rompues faute de pont lorsque les eaux atteignent deux mètres au-dessus de l'étiage du port, le conseil municipal envisage en 1858 le projet d'un ouvrage sur l'Ariège. La construction ne sera décidée qu'en 1900, le pont sera à une voie et à deux traversées solidaires et d'une longueur de 473 mètres. Ce pont sera inauguré le .

    Toponymie

    Le toponyme de Falgarde viendrait pour certains du hêtre, fau, fag en occitan, il peut aussi venir de la fougère, soit un lieu planté de fougères, falguièra, faugièra en occitan. Lacroix vient d'une ancienne coutume qui consistait jadis à planter des croix à la croisée des chemins.

    Histoire

    La commune est composée de deux hameaux, Falgarde le plus ancien et Lacroix. L'acte le plus ancien connu est un acte d'arpentage daté du (archives départementales E90). Le , le Prince Noir dort à Falgarde lors de sa terrible chevauchée depuis l'Aquitaine anglaise jusque dans l'Aude.

    Lacroix-Falgarde possédait trois églises, Sainte-Christine construite sur un coteau, près d'une source qui lui a donné son nom, Notre-Dame-de-la-Piété située sur la place qui porte aujourd'hui le nom de place de la vieille église et Notre-Dame-du -Ciel qui fut bâtie après les guerres de religions. En 1830 le conseil municipal décida que Notre-Dame-du-Ciel soit démolie et transformée en chapelle funéraire pour dire l'absoute aux morts que l'on porte au cimetière, cette chapelle (près du cimetière) porte aujourd'hui le nom de gleyzette. Sainte-Christine sera, elle, abandonnée au début du XIXe siècle. Quant à Notre-Dame-de-la-Piété, elle sera démolie après la donation de l'église actuelle par l'abbé Olivier à la commune. L'église actuelle a été bâtie par l'abbé Olivier sur un terrain offert par Bruno-Victor de Lacroix en 1875.

    Les Delpuech

    François Delpuech : il épouse en premières noces Catherine de Custos, veuf, il épouse en secondes noces Jacquette de Roguier.

    Pierre : il hérite de la seigneurie en 1596, cette même année il épouse Jeanne de Lézat. Il rédige son testament le et demande à être enseveli à Sainte-Christine.

    François : épouse Eléonore de la Roque, il décède en 1660.

    Étienne : sans descendance et ruiné, il laisse la seigneurie à sa sœur Catherine qui la vend aux Tournemire.

    Les Tournemire

    François : achète la seigneurie vers 1680, il aura comme héritière une fille qui épouse en 1689 Jean Baptiste Martin.

    Les Martin Lacroix

    Jean Baptiste : ancien capitoul, il succède à François Tournemire vers 1750.

    Jean Bruno : il ajoute à son nom celui de Lacroix. C'est lui qui remplira pour les villageois le cahier de doléance. Malgré ses idées démocratiques, il est arrêté durant l'été 1793, motif de l'arrestation aristocrate enragé. Son épouse, Anne-Jeanne Robert de Lavalette est, elle aussi, arrêtée et détenue à Saint Sernin d'où elle s'évadera le 15 messidor de l'an III. Les Cruci-Falgardiens rédigent une pétition afin d'obtenir la libération de leur seigneur. Grâce à cette démarche particulière, Jean Bruno Martin Lacroix est libéré.

    Marie Xavier Léopold : né en 1779, il sera maire de la commune de 1815 à 1830, il décède le dans son château de Lacroix.

    Bruno Victor Léopold : né en 1809, il épouse Élisabeth d'Hémeric dont il aura cinq filles.

    Vers la fin du XIXe siècle le château est vendu à Antoine Labit.

    Le bac

    Faute de pont pour passer l'Ariège ou la Garonne, l'utilisation de bac était indispensable. Assujetti à un droit de fermage, la première demande d'établissement d'un bac en amont de la chaussée du moulin émanant du chapitre de Saint-Étienne remonte à 1394. Ce mode de franchissement très aléatoire, dépendait de la volonté du passeur et de l'étiage de la rivière.

    En 1851, un membre du conseil municipal se plaint du passeur du bac de Portet : « Dans l'intérêt général des habitants, il convient de se plaindre à qui de droit du mauvais service que fait depuis longtemps le fermier du port de Portet. Il a été observé à ce sujet que le fermier du dit port est presque octogénaire et que sa qualité d'ancien maçon le rend entièrement étranger à la navigation. Il est tellement incapable de remplir sa fonction que le maire de Portet lui a défendu de passer le bac. Mais cet homme à moitié fou a tenu peu compte d'une semblable interdiction, plusieurs fois il a mis en danger la vie des personnes qu'il passait. Il a fallu aussi courir à son secours pour l'empêcher de s'engloutir avec son bateau. En outre, il est grossier, coléreux et impertinent, insultant ceux qui passent, exigeant tantôt des prix ridicules, tantôt s'amusant à faire attendre les gens plus ou moins longtemps sur le rivage, tantôt refusant de les passer. Aussi la plupart des propriétaires ayant des voitures ou des charrettes ont-ils dû renoncer au passage du port de Portet et remonter à celui de Lacroix malgré la longueur et le mauvais état de la route, ce qui est préjudiciable à leurs intérêts. » (délibération du conseil municipal de ).

    L'électrification

    C'est le qu'est envisagée la création d'un réseau électrique. Le , le choix du constructeur est arrêté. Considérant que la Société d'électrification générale est la maison qui propose les prix les plus avantageux, le conseil municipal décide de confier l'exécution des travaux à cette société. Le le prix fixé pour l'installation de l'électricité est de 60 à 75 F pour les installations de deux à trois lampes. Le , la taxe municipale pour la distribution de l'énergie est fixée à 0,25 F par kWh pour l'éclairage et à 0,10 F par kWh pour les autres usages[43].

    Georges Bondant

    Le matin du , alors qu'il circule à vélo sur la commune, il est arrêté par les Allemands. Il est d'abord emmené devant la grande maison de Capus où logent les Allemands puis ramené devant le no 23 de l'avenue des Pyrénées (face à la mairie) où il passera le reste de la journée, gardé par une sentinelle. Amené le soir au bord de l'Ariège, il y est froidement abattu de trois balles de révolver. Il venait tout juste d'avoir 18 ans.

    Julien Loupiac

    Aspirant des Forces françaises de l'intérieur, Julien Loupiac faisait partie d'un réseau de résistance. Le , il est sur les rives de l'Ariège où se trouve aussi un pêcheur accompagné de son fils. Une colonne allemande arrive sur le pont en fer, les armes crépitent, les balles tracent sur l'eau, le pêcheur et son fils s'enfuient et regagnent, à travers champs, leur domicile. Julien Loupiac lui sera atteint et son corps sera retrouvé au bord de l'eau par un habitant du village.

    François Thomas

    Aidant la Résistance, le , il monte la garde armé d'un fusil de chasse sur le petit pont du ruisseau de Lavelanet, le drapeau français y a même été hissé. Une colonne allemande accompagnée de chars en repli arrive de Pinsaguel. Une avant-garde constituée de deux Allemands en side-car se présente face à lui. François Thomas essaye de les intercepter, le combat est inégal, il est abattu et tombe pour la France[44].

    En leur mémoire une stèle est érigée chemin de Castelvieil, et trois rues de la commune portent leurs noms.

    Politique et administration

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au recensement de 2017 étant compris entre 1 500 habitants et 2 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2020 est de dix-neuf[45],[46].

    Rattachements administratifs et électoraux

    Commune faisant partie de la dixième circonscription de la Haute-Garonne, du Sicoval et du canton de Castanet-Tolosan.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1959 1965 Jean Croux SFIO maire-adjoint (26/04/1953-22/03/1959), candidat elections cantonales 1960
    1965 1971 Laurent Ruffié    
    1971 1989 Aignan Serres    
    1989 2001 Rosendo Caubet PS  
    2001 2014 Christophe Laverty DVG  
    2014 2020 Michel Chalié DVD[47] Retraité
    2020 En cours Jean-Daniel Marty   Enseignant-chercheur

    La mairie actuelle a été construite sur un terrain appartenant à un nommé M. Lafforgue. La construction débute en novembre 1881 et durera deux ans. L'aile gauche du bâtiment servira de mairie, la droite de salle de classe, le haut étant réservé au logement de l'instituteur.

    Politique environnementale

    La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre du Sicoval[48].

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[49]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[50]. En 2018, la commune comptait 2 080 habitants[Note 9], en augmentation de 2,16 % par rapport à 2013 (Haute-Garonne : +6,32 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    341376421386442445404421422
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    400395390348342360370355326
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    294295270269248245251282306
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    3704156251 1481 4781 4851 8731 9282 055
    2017 2018 - - - - - - -
    2 0682 080-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[51] puis Insee à partir de 2006[52].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[53] 1975[53] 1982[53] 1990[53] 1999[53] 2006[54] 2009[55] 2013[56]
    Rang de la commune dans le département 146 155 95 91 100 100 102 102
    Nombre de communes du département 592 582 586 588 588 588 589 589

    Chômage : 4,8 % des 15 à 64 ans en 2008

    Revenu par ménage : 25 614 €/an

    Enseignement

    Lacroix-Falgarde fait partie de l'académie de Toulouse.

    Manifestations culturelles et festivités

    Sports

    Culture locale et patrimoine

    Château de Lacroix

    Le château de Lacroix (1574) est un témoin de l'époque du pastel. François Delpuech seigneur de la commune fait par acte du entreprendre la construction du château. Les travaux débuteront le . La construction fut confiée à deux maîtres maçons, Raymon Huffernec et Raymond de Vaulx. En l'édifice est habitable. Au premier étage dans la grande salle se trouve une magnifique cheminée à briques moulurées. De par sa facture elle serait l'œuvre de Dominique Bachelier. Il a été classé aux monuments historiques le .

    Ferme de Aymar

    Située sur le chemin de Ladevant, cette ferme appartient en 1751 à l'un des quinze plus gros contribuables de la commune : Claude Aymar. Après son décès, ce bâtiment gardera son nom jusqu'à nos jours. Cette propriété a été judicieusement restaurée par son propriétaire actuel Paul Gisquet.

    Plage de Lacroix

    C'est un jour de Pentecôte, le que la STCRT (Société de transport collectif de la région toulousaine) met en service un autobus pour conduire les Toulousains à la plage de Lacroix. Au service d'été la STCRT met un bus à disposition des voyageurs toutes les heures, terminus "place de la Vieille Église". Ainsi pendant une trentaine d'années les Toulousains vont se baigner dans l'Ariège. Le lundi de pentecôte de 1954, le vingtième anniversaire de la première mise en circulation de la ligne d'autobus est fêtée comme il se doit dans le village, chants et danses folkloriques font partie des animations. Mais ce qu'un grand nombre de nageurs ignoraient c'est qu'en fait la plage de Lacroix se trouvait sur les rives de Pinsaguel.[réf. nécessaire]

    Divers

    Équipements culturels

    Personnalités liées à la commune

    • Antoine Labit, marié à Marie Claué il aura deux enfants Georges né le et Louis né en 1867. Veuf il se remarie avec sa belle-sœur Hélène Claué de cette union naîtra Marguerite. Antoine propriétaire à Toulouse du Bazard Labit ouvre en 1878 rue Alsace Lorraine le premier grand magasin de la ville La Maison universelle . Son fils Georges grand voyageur sera aussi un collectionneur averti. Georges fera construire, rue du Japon, par l'architecte Jules Calbairac un curieux bâtiment de style mauresque. Ce bâtiment est aujourd'hui le musée Georges Labit. Antoine léguera le château de Lacroix à sa petite nièce Caroline de Lafage épouse Touzeau.
    • Laurent Ruffié (1921-2003), félibre et érudit local.
    • L'abbé Olivier curé de la paroisse, homme de caractère et animé d'une grande énergie n'avait qu'une idée en tête bâtir sa propre église. Un magistrat, M. Bruno Léopold Martin Lacroix, descendant des seigneurs de Lacroix fera don à l'abbé Olivier d'un terrain. Le curé confie alors les travaux, pour un montant d'environ 40 000 F, à l'architecte Raynaud.

    Le , alors que l'édifice est bien loin d'être terminé, le prêtre décide de faire don de la construction au conseil de fabrique. Le conseil municipal se réunit et rejette purement et simplement cette donation. Malgré tout, le curé ouvre les portes de son église en . Celui-ci de son propre chef a déménagé les objets du culte. Le préfet indique alors au maire que le desservant de sa commune ne doit pas célébrer d'offices dans son église, mais l'abbé Olivier ne tient compte d'aucun rappel à l'ordre. Le le préfet prend la décision de fermer l'église neuve, des scellés sont posés sur les portes. Pour pouvoir obtenir la réouverture de son bâtiment le curé déclare que son l'immeuble ne sera plus consacré au culte et qu'il s'engage de l'utiliser à d'autres fins. Désormais son église servira uniquement de magasin de décharge pour y tenir du bois, des barriques et autres objets matériels.

    Après plusieurs années de polémiques, Lacroix-Falgarde est la seule commune de la région à posséder une église servant d'entrepôt. Pour mettre un terme à cette situation le maire et le prêtre trouvent un compromis leur permettant de sortir de cette affaire la tête haute. L'abbé Olivier fait don à la commune de son église, reste au maire à accepter ce don en le justifiant. C'est ce qu'il fait lors de la séance du conseil municipal du où il prend la parole : « Il est juste de reconnaître que l'église neuve est un monument complet dont l'architecture à bien la grandeur et le caractère qui convient à sa destination. Le principal avantage pour la commune c'est d'éviter la dépense importante résultant des réparations à l'église vieille pour assurer sa conservation. Enfin la démolition de cette dernière permettra de faire disparaitre l'étranglement dangereux pour la circulation qui existe à l'intersection de la route de Toulouse à Lacroix et du chemin de Goyrans. » (cette église dont il s'agit est bien entendu l'église actuelle).

    Héraldique

    Son blasonnement est : D'argent au sautoir de sable.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Florence Humbert-Padieu, Histoire de Lacroix-Falgarde, Pinsaguel, Édition Garonne Impression, , 197 p. (ISBN 2-9506793-0-7).

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[24].
    5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. « Métadonnées de la commune de Lacroix-Falgarde », sur le site de l'Insee (consulté le ).
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