Lachambre
Lachambre est une commune française située dans le département de la Moselle en région Grand Est et le bassin de vie de la Moselle-Est.
Cet article concerne la commune de Moselle. Pour la commune de Savoie, voir La Chambre (Savoie).
Pour les articles homonymes, voir Lachambre (homonymie).
Lachambre Holbach | |
Église Saint-Martin | |
Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Moselle |
Arrondissement | Forbach-Boulay-Moselle |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Saint-Avold Synergie |
Maire Mandat |
Sébastien Clamme 2021-2026 |
Code postal | 57730 |
Code commune | 57373 |
Démographie | |
Gentilé | Lachambrois |
Population municipale |
917 hab. (2018 ) |
Densité | 117 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 04′ 56″ nord, 6° 44′ 43″ est |
Altitude | Min. 250 m Max. 340 m |
Superficie | 7,86 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Saint-Avold (partie française) (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Saint-Avold |
Législatives | Septième circonscription |
Localisation | |
Géographie
Le territoire de la commune est limitrophe de celui des communes de Macheren, Biding, Vahl-Ebersing, Altviller et Valmont. Il est limité en partie par la Nied allemande.
Composition
La commune de Lachambre comprend :
- Lachambre, le village proprement dit ;
- Holbach, une annexe, ancienne commune rattachée à Lachambre en 1811 ;
- Lachambre-Gare, un quartier à proximité de la gare SNCF de Valmont-Saint-Avold ;
- La ferme de Leyviller, un domaine agricole entre Holbach et Biding.
Urbanisme
Typologie
Lachambre est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Avold (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 28 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (87,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (50,2 %), prairies (34,7 %), forêts (7,3 %), zones urbanisées (6,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,3 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
- Lachambre : Du germanique kammer "chambre"[8]: Cameren (1594), Cammeren (1599), Camera (1606), La Chambre (1751)[9]. Kammern (1871-1918)[10], Kammeren en allemand du pays[11].
- Leyviller : Leywillerost (1606), Villershols ou Leywillerost (XVIIIe siècle), Levilhershost/Levillershoft/Levilerhof/Villerhof (1756), Leyweillerhof (sans date), Leuvilherhoff (carte Cassini), Layviller (carte de l'état-major). Leiwiller en francique lorrain.
Histoire
- Village fondé en 1586 par le duc Charles III de Lorraine dans les bois de la Fresne.
- Dépendait de l'ancienne province de Lorraine.
- Sous l'occupation allemande de 1871 à 1918 et de nouveau de 1940 à 1944, son nom Lachambre est germanisé en Kammern.
L'évacuation en 1939-1940
Le , soit deux jours avant la déclaration de guerre, les habitants de Lachambre avec ceux d'Altviller se rendirent par leurs propres moyens à la gare de Chambrey, au sud de Château-Salins, d'où ils continuèrent en chemin de fer. Le lieu d'évacuation prévu par les autorités était la commune de Rouffiac, mais après plusieurs jours le convoi fut stoppé en Normandie et la plupart des familles s'installèrent à Cabourg. Ce n'est qu'en qu'ils revinrent dans leur village.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[13].
En 2018, la commune comptait 917 habitants[Note 3], en augmentation de 10,62 % par rapport à 2013 (Moselle : −0,32 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Technologie mise en place
La commune de Lachambre ne dispose pas de l'internet haut débit au-dessus de 512 k à certains endroits du village. Un accord avec la société Ozone (anciennement West-telecom) a permis d'équiper quelques foyers avec la technologie Wimax (le débit quant à lui est très variable, passant de 512 k à 4 Méga, le ping y est en général de 90 ms et la perte de paquet de l'ordre de 15 %).
Depuis , le haut débit est accessible grâce à la fibre optique mise en place par la communauté de communes du Pays Naborien. Seul le quartier de la Gare reste exclu.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église paroissiale, dédiée à saint Martin. Nef et chœur reconstruits en 1751 ; nef allongée en 1831-1833 au moment de la construction de la tour clocher ; clocher transformé et surhaussé en 1909. Le clocher à bulbe a été reconstruit en flèche dans les années 1960.
- La chapelle de Holbach, dédiée à Notre-Dame de la Merci (Notre-Dame-du-Rachat-des-Prisonniers), fut (re)construite vers 1751, détruite et reconstruite en 1890 ; elle fut démolie à la suite de la guerre de 1940/1941. L'actuelle chapelle a été rebâtie en 1963 sur les plans de l'architecte Haumaret de Forbach[16].
Personnalité liée à la commune
Jean-Marie Pelt, personnalité universitaire et politique lorraine, est issu d’une lignée originaire des Pays-Bas, avec une souche établie autrefois à Lachambre, où ses ancêtres étaient laboureurs[17].
Héraldique
Blason | D'argent au frêne de sinople mouvant de la pointe; chapé d'azur chargé de deux fleurs de lis d'or. |
|
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Pour approfondir
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saint-Avold (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Toponymie générale de la France, Volume 1 - Ernest Nègre.
- Bouteiller - Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle, rédigé en 1868
- (de) gemeindeverzeichnis.de, « Alphabetisches verzeichnis der Gemeinden in Deutschland 1900-1910 », site internet Gemeindeverzeichnis.de, .
- Société d'archéologie et d'histoire de la Moselle - Mémoires, Volumes 2 à 4
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Service Régional de l'Inventaire Lorraine - Inventaire général 1986
- Jean-Louis Beaucarnot. - Le Républicain Lorrain - Rubrique Généalogie - du 13 juillet 2008.
- Portail de la Moselle
- Portail des communes de France