Labatut (Ariège)

Labatut est une commune française, située dans le département de l'Ariège en région Occitanie.

Pour les articles homonymes, voir Labatut.

Labatut
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Ariège
Arrondissement Pamiers
Intercommunalité Communauté de communes des Portes d'Ariège Pyrénées
Maire
Mandat
Jean Crespy
2020-2026
Code postal 09700
Code commune 09147
Démographie
Gentilé Abatutois
Population
municipale
178 hab. (2018 )
Densité 50 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 15′ 45″ nord, 1° 31′ 03″ est
Altitude Min. 217 m
Max. 305 m
Superficie 3,58 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Toulouse
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton des Portes d'Ariège
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Labatut
Géolocalisation sur la carte : Ariège
Labatut
Géolocalisation sur la carte : France
Labatut
Géolocalisation sur la carte : France
Labatut

    Ses habitants sont appelés les Abatutois.

    Géographie

    Localisation

    La commune de Labatut se trouve dans le département de l'Ariège, en région Occitanie[1].

    Elle se situe à 34 km à vol d'oiseau de Foix[2], préfecture du département, à 18 km de Pamiers[3], sous-préfecture, et à km de Saverdun[4], bureau centralisateur du canton des Portes d'Ariège dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Saverdun[1].

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[5] : Lissac (1,0 km), Canté (1,4 km), Saint-Quirc (2,0 km), Gaillac-Toulza (3,8 km), Marliac (5,1 km), Saverdun (5,6 km), Caujac (5,7 km), Cintegabelle (5,8 km).

    Sur le plan historique et culturel, Labatut fait partie du pays de l'Aguanaguès ou plaine d'Ariège, parfois appelé basse Ariège, ou piémont ariégeois. Ce pays, dont l'origine remonte probablement à l'époque carolingienne s'applique à la plaine de Pamiers et, par extension, à celle de Saverdun[6].

    Labatut est limitrophe de quatre autres communes dont deux dans le département de la Haute-Garonne.

    Carte de la commune de Labatut et de ses proches communes.
    Communes limitrophes de Labatut[7]
    Lissac Cintegabelle
    (Haute-Garonne)
    (sur 100 m)
    Gaillac-Toulza
    (Haute-Garonne)
    Canté

    Commune de l'aire urbaine de Toulouse en plaine d'Ariège, c'est une commune limitrophe avec le département de la Haute-Garonne.

    Hydrographie

    L'Ariège arrose la commune ainsi que le ruisseau de Castex et le ruisseau de la Palanquelle et la Jade ses affluents.

    Géologie

    La superficie de la commune est de 358 hectares ; son altitude varie de 217 à 305 mètres[8].

    Climat

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 13 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,9 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 9,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,6 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 804 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 9,5 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 5,8 j

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[9]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[10]. À l'est du département, l’influence méditerranéenne accentue les contrastes saisonniers, le climat y est plus sec[11].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[12]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[9].

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[13] complétée par des études régionales[14],[15] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Ybars », sur la commune de Saint-Ybars, mise en service en 1987[16]et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[17],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,5 °C et la hauteur de précipitations de 790,3 mm pour la période 1981-2010[18]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Toulouse-Francazal », sur la commune de Cugnaux, dans le département de la Haute-Garonne, mise en service en 1922 et à 34 km[19], la température moyenne annuelle évolue de 14,1 °C pour la période 1971-2000[20], à 14,1 °C pour 1981-2010[21], puis à 14,3 °C pour 1991-2020[22].

    Urbanisme

    Typologie

    Labatut est une commune rurale[Note 4],[23]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[24],[25].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[26],[27].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (98,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (98,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (58,6 %), zones agricoles hétérogènes (32,4 %), prairies (7,1 %), forêts (1,8 %)[28].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Voies de communication et transports

    Accès avec les lignes régulières de transport interurbain réseau Arc-en-ciel (anciennement SEMVAT), et par le train en gare de Saverdun.

    Politique et administration

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de onze[29],[30].

    Rattachements administratifs et électoraux

    Commune faisant l'arrondissement de Pamiers, de la communauté de communes des Portes d’Ariège Pyrénées et du canton des Portes d'Ariège (avant le redécoupage départemental de 2014, Labatut faisait partie de l'ex-canton de Saverdun) et avant le 1er janvier 2017 elle faisait partie de la communauté de communes du canton de Saverdun.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 En cours Jean Pedoussaud PS Retraité Fonction publique
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[32].

    En 2018, la commune comptait 178 habitants[Note 6], en augmentation de 7,88 % par rapport à 2013 (Ariège : +0,25 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    134162143180196193199216222
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    198184205159164167150148150
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    130118125104105938910498
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    8810984818079110140175
    2018 - - - - - - - -
    178--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[34].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[35] 1975[35] 1982[35] 1990[35] 1999[35] 2006[36] 2009[37] 2013[38]
    Rang de la commune dans le département 213 202 233 215 226 209 193 168
    Nombre de communes du département 340 328 330 332 332 332 332 332

    Économie

    L'économie de la commune est essentiellement basée sur l'agriculture.

    Enseignement

    Labatut fait partie de l'académie de Toulouse.

    Activités sportives

    Chasse, Pétanque, randonnée pédestre,

    Écologie et recyclage

    La collecte et le traitement des déchets des ménagés et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre du SMECTOM du Plantaurel[39],[40].

    Culture locale et patrimoine

    • Château au lieu-dit la Tour, datant du XVIIIe siècle (privé)
    • Motte de la Bosse. Au XIe siècle, les restes d'un édifice primitif non fossoyé sont « emmottés » (recouvert d'un remblai de terre), transformant le site en motte[41].
    • Église Saint-Martin.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Cartes

    Références

    1. « Métadonnées de la commune de Labatut », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    2. Stephan Georg, « Distance entre Labatut et Foix », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    3. Stephan Georg, « Distance entre Labatut et Pamiers », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    4. Stephan Georg, « Distance entre Labatut et Saverdun », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    5. « Communes les plus proches de Labatut », sur www.villorama.com (consulté le ).
    6. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 271-272.
    7. Carte IGN sous Géoportail
    8. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
    9. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    10. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    11. [PDF]« Plan Local d’Urbanisme d’Allières – Rapport de présentation », sur wxs-gpu.mongeoportail.ign.fr, (consulté le ), p. 125
    12. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    13. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    14. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    15. [PDF]« Le changement climatique dans les Pyrénées : impacts, vulnérabilités et adaptation. », sur opcc-ctp.org (consulté le ).
    16. « Station Météo-France Saint-Ybars - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    17. « Orthodromie entre Labatut et Saint-Ybars », sur fr.distance.to (consulté le ).
    18. « Station Météo-France Saint-Ybars - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    19. « Orthodromie entre Labatut et Cugnaux », sur fr.distance.to (consulté le ).
    20. « Station météorologique de Toulouse-Francazal - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    21. « Station météorologique de Toulouse-Francazal - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    22. « Station météorologique de Toulouse-Francazal - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    23. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    24. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    25. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    26. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    27. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    28. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    29. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
    30. « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
    31. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    32. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    33. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    34. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    35. INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
    36. INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    37. INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    38. INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    39. « Accueil du site internet du Smectom », sur SMECTOM : Site Internet (consulté le ).
    40. http://www.smectom.fr/les-services-smectom/les-services-par-commune/communaute-de-communes-des-portes-d-ariege-pyrenees-326.html
    41. Patrice Conte et Sylvie Faradel, « Nouveaux regards sur les fortifications de terre », Dossiers d'archéologie, no 404, , p. 17 (ISSN 1141-7137).
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