Labastide-Rouairoux

Labastide-Rouairoux est une commune française située dans le département du Tarn, en région Occitanie.

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Labastide-Rouairoux

Hôtel de ville.

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Tarn
Arrondissement Castres
Intercommunalité Communauté de communes Thoré Montagne Noire
Maire
Mandat
Michèle Vincent
2020-2026
Code postal 81270
Code commune 81115
Démographie
Gentilé Bastidiens
Population
municipale
1 414 hab. (2018 )
Densité 60 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 28′ 34″ nord, 2° 38′ 23″ est
Altitude Min. 364 m
Max. 940 m
Superficie 23,67 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Mazamet-2 Vallée du Thoré
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Labastide-Rouairoux
Géolocalisation sur la carte : Tarn
Labastide-Rouairoux
Géolocalisation sur la carte : France
Labastide-Rouairoux
Géolocalisation sur la carte : France
Labastide-Rouairoux
Liens
Site web Site officiel

    Ses habitants sont appelés les Bastidiens.

    Géographie

    Localisation

    La commune est située dans l'est du département du Tarn à l'est de Castres. Elle est limitrophe de l'Hérault, au cœur du parc naturel régional du Haut-Languedoc.

    Communes limitrophes

    Carte

    Hydrographie

    Le Thoré arrose la commune.

    Labastide-Rouairoux est la commune de France où le bassin versant atlantique est le plus proche de la mer Méditerranée53 km, du col de la Fénille)[2].

    Voies de communication et transports

    La commune est desservie par des lignes régulières du réseau régional liO : la ligne 753 la relie à Castres et à Béziers (prolongée jusqu'à Valras-Plage en période estivale) ; la ligne 762 la relie à Castres et à Saint-Pons-de-Thomières.

    Climat

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 12,4 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,6 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 10,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,2 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 1 282 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,9 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 4,9 j

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[4].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[5]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[3].

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Courniou », sur la commune de Courniou, mise en service en 1971[8]et qui se trouve à km à vol d'oiseau[9],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 11,9 °C et la hauteur de précipitations de 1 444,7 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Carcassonne », sur la commune de Carcassonne, dans le département de l'Aude, mise en service en 1948 et à 37 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 13,7 °C pour la période 1971-2000[12], à 14,1 °C pour 1981-2010[13], puis à 14,5 °C pour 1991-2020[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Labastide-Rouairoux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[15],[16],[17]. La commune est en outre hors attraction des villes[18],[19].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (81,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (81,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (78,8 %), prairies (9,4 %), zones urbanisées (5,4 %), zones agricoles hétérogènes (3,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3 %)[20].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Histoire

    Labastide-Rouairoux a été créée vers 1166 comme bastide, vraisemblablement par Raymond V, comte de Toulouse.

    Labastide-Rouairoux appartenait au diocèse de Saint-Pons-de-Thomières et a été intégré à l’Hérault au moment de la création des départements en 1790[21].

    Lors de la Révolution française, les citoyens de la commune se réunissent au sein de la société révolutionnaire, baptisée « société populaire » en octobre 1793[22].

    En l’an V (loi du 28 pluviôse), la commune a été cédée au Tarn, ainsi que le canton d'Anglès, en échange du canton de Saint-Gervais-sur-Mare, qui appartenait historiquement au diocèse de Castres[21].

    Au XIXe siècle, le village s'est développé grâce à l'industrie textile.

    Héraldique

    Son blasonnement est : De gueules au château d'argent, ouvert et ajouré de sable, chargé d'un écusson parti émanché d'azur et d'or, au chef cousu d'azur chargé des lettres SSB (Saint Saturnin de Bison) capitales d'or.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[23]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1798 1808 Jacques Rouanet    
    1808 1822 Philippe Cormouls    
    1822 1826 François Aussilloux    
    1826 1830 Auguste Jamme    
    1830 1848 Victor Alexandre Rouanet    
    1848 1848 Eugène Barthe    
    1848 1865 Joseph Malafosse    
    1865 1876 Léon Xavier Aussilloux    
    1876 1881 Benjamin Benoit    
    1881 1882 Antoine Aussilloux    
    1882 1901 Auguste Vabre    
    1901 1904 Pierre Lanet    
    1904 1919 Élie Benoit    
    1919 1941 Frédéric Bourguet Soc. indep. Industriel et conseiller général. Résistant, il est destitué par Vichy entre 1941 et 1944.
    1941 1944 Léon Belot   Nommé conseiller général en 1942[24]
    1944 1947 Frédéric Bourguet Soc. indep.  
    1947 1971 René Fabre    
    mars 1971 1977 Irénée Cros    
    mars 1977 mars 1989 Jacques Cauquil PCF  
    mars 1989 mars 2008 Michel Tournier    
    mars 2008 mars 2014 Françoise Fabre    
    mars 2014 mai 2020 Serge Lafon    
    mai 2020 En cours Michèle Vincent[25]    

    Démographie

    Au dernier recensement, la commune comptait 1414 habitants.

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[27]. En 2018, la commune comptait 1 414 habitants[Note 4], en diminution de 0,28 % par rapport à 2013 (Tarn : +1,75 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 4751 5661 6132 0202 4122 4282 5862 8383 019
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 6382 6332 8822 8713 0902 8893 0112 9062 820
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 5332 3212 2722 4022 8343 0543 2582 9203 327
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    3 3133 2082 8582 3012 0271 7531 6311 6141 443
    2017 2018 - - - - - - -
    1 4101 414-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[28].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    Galerie

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes

    Références

    1. Carte IGN sous Géoportail
    2. Distance mesurée sous Google Earth
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    5. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    7. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    8. « Station météofrance Courniou - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    9. « Orthodromie entre Labastide-Rouairoux et Courniou », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station météofrance Courniou - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    11. « Orthodromie entre Labastide-Rouairoux et Carcassonne », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station météorologique de Carcassonne - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Carcassonne - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Carcassonne - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    17. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    21. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    22. Jean-François Dubost, « Le réseau des Sociétés Politiques dans le département de l'Hérault pendant la Révolution Française (1789-1795) », Annales historiques de la Révolution française, no 278, 1989. p. 416.
    23. Liste des maires de Labastide-Rouairoux sur MairesGenWeb (FranceGenWeb)
    24. https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9771772n/f7.item.r=Ampoulange.zoom
    25. Le Tarn libre, 19 juin 2020, p. 26.
    26. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    27. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    28. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    29. Etape 48 : Labastide Rouairoux - Lac des Montagnès (Mazamet)

    Voir aussi

    Article connexe

    Liens externes

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