La Valla-en-Gier

La Valla-en-Gier est une commune française située dans le département de la Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes. Les habitants sont appelés Vallauds [2].

La Valla-en-Gier

Le saut du Gier.
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Loire
Arrondissement Saint-Étienne
Intercommunalité Saint-Etienne Métropole
Maire
Mandat
Jean-Claude Flachat
2020-2026
Code postal 42131
Code commune 42322
Démographie
Gentilé Vallauds, Vallaudes [1]
Population
municipale
1 065 hab. (2018 )
Densité 31 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 25′ 00″ nord, 4° 31′ 01″ est
Altitude Min. 440 m
Max. 1 388 m
Superficie 34,78 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Étienne
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Pilat
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
La Valla-en-Gier
Géolocalisation sur la carte : France
La Valla-en-Gier

    Géographie

    La Valla se situe au sud du département de la Loire, à km de Saint-Chamond[3] et 18 km de Saint-Étienne[4], et fait partie intégrante du parc naturel régional du Pilat. Trois sentiers en boucle au départ du village, permettent de découvrir une commune dont le tiers est recouvert par la forêt. Très vaste, elle comprend une cinquantaine de hameaux et s’étend en amont du barrage de Soulage (440 m) jusqu’au crêt de la Perdrix (1349 m).

    La superficie de la commune est de 34,78 km2 ; son altitude varie de 440 à 1 388 mètres[5].

    Le bourg, établi à flanc de montagne, domine trois barrages qui servent à l’alimentation en eau potable de la ville de Saint-Chamond, distante d’une dizaine de kilomètres. La commune est entaillée par deux vallées principales marquant profondément le relief. C’est dans ce paysage très accidenté que le Saut du Gier s’impose au visiteur : une cascade impressionnante accessible après une ascension à travers des chirats (éboulis de pierres très caractéristiques sur la commune).

    Intercommunalité : Saint-Étienne Métropole depuis 2003.

    Communes limitrophes de La Valla-en-Gier
    Saint-Chamond
    Saint-Étienne Doizieux
    Tarentaise Le Bessat , Graix Colombier

    Urbanisme

    Typologie

    La Valla-en-Gier est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[6],[7],[8].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Étienne, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 105 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[9],[10].

    Histoire

    Avant la Révolution française, les habitations de La Valla-en-Gier était rattachées à la seigneurie du Thoil, aujourd'hui lieu-dit (en ruine) du Bessat.

    Très ancienne (des travaux ont permis de retrouver les traces d’une église du XIe siècle), La Valla incluait jusqu’en 1831 la commune voisine du Bessat. En 1817, Marcellin Champagnat, nommé vicaire du village, y fonda la première communauté des frères maristes.

    Au XIVe siècle, un italien dénommé Gayotti vient s’établir à Luzernod, au-dessus de la Valla-en-Gier. Il apporte avec lui le savoir-faire italien du travail de la soie, introduite en France depuis deux siècles déjà. Il construit alors le premier moulin « à dévider la soie » de la région. Il ira par la suite s’installer à Saint-Chamond, au confluent du Janon et du Gier. Avec lui se développe le moulinage.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 En cours Jean-Claude Flachat[11] UDF puis UDI  

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[13].

    En 2018, la commune comptait 1 065 habitants[Note 3], en augmentation de 7,58 % par rapport à 2013 (Loire : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 1462 0172 3162 4232 5832 0392 1992 2692 282
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 1262 1472 1282 0122 0121 9531 9971 8831 903
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 8001 5391 4271 1821 1731 1351 0289361 162
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    745677581660745741880896912
    2013 2018 - - - - - - -
    9901 065-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[15].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    • L'église Sainte-Agathe-et-Saint-Andéol, dont le chœur est orné depuis 1987 de plusieurs vitraux sortis de l'atelier du maître-verrier Paul Duckert, artiste formé à Taizé[16].
    • Près de la mairie : le puits des Sœurs (un puits en pierre taillée classé monument historique).
    • À l’écart du bourg : une curiosité offerte par les toits du hameau des Serchettes, dont les lignes de faîtages convergent toutes vers le même point.
    • Le barrage de la Rive, aménagé sur les rivières « le Ban et le Jarez », construit en 1870.

    Personnalités liées à la commune

    • Marcellin Champagnat (1789-1840), fondateur des frères maristes, fut nommé vicaire à La Valla en 1816.
    • Jean-Claude Courveille (1787-1866), qui acheta, à La Valla, avec Marcellin Champagnat, la première maison des Maristes dont il fut le supérieur général.
    • Etienne Bedoin, prêtre de la paroisse de 1824 à 1864 et fondateur en 1849 des Petites sœurs de la Sainte Enfance[réf. nécessaire].

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. https://www.habitants.fr/loire-42
    2. http://www.la-valla-en-gier.fr/?page_id=62 Population de La Valla en Gier
    3. © les contributeurs d’OpenStreetMap, « Distance par la route entre La Valla-en-Gier et Saint-Chamond », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
    4. © les contributeurs d’OpenStreetMap, « Distance par la route entre La Valla-en-Gier et Saint-Étienne », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
    5. Institut national de l'information géographique et forestière, Répertoire géographique des communes, [lire en ligne].
    6. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    8. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    9. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    11. « La Valla-en-Gier », sur le site de l'association des maires de France (consulté le ).
    12. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    13. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    16. Artiste à qui l'on doit de nombreux vitraux installés dans des édifices religieux, entre autres à Bruailles (église Notre-Dame-de-l'Assomption, 1981), à Louhans (église Saint-Pierre, 1993), à Lugny (chapelle Notre-Dame-de-Pitié, 2012) et jusqu'en Suisse : temple de Saint-Martin à Val-de-Ruz (de 1970 à 1976).

    Liens externes

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