Saint-Chamond

Saint-Chamond est une commune française située dans le département de la Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Ne doit pas être confondu avec Saint-Chamond (char).

Saint-Chamond

Blason

Logo
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Loire
Arrondissement Saint-Étienne
Intercommunalité Saint-Etienne Métropole
Maire
Mandat
Hervé Reynaud (LR)
2020-2026
Code postal 42400
Code commune 42207
Démographie
Gentilé Couramiauds
ou Saint-Chamonais
Population
municipale
34 979 hab. (2018 )
Densité 637 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 28′ 39″ nord, 4° 30′ 55″ est
Altitude Min. 326 m
Max. 1 051 m
Superficie 54,88 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Saint-Étienne
(banlieue)
Aire d'attraction Saint-Étienne
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Chamond
(bureau centralisateur)
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Saint-Chamond
Géolocalisation sur la carte : Loire
Saint-Chamond
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Chamond
Liens
Site web saint-chamond.fr

    Deux éléments fondent la notoriété de la ville : une tradition industrielle avec les fabriques de lacets au XIXe siècle puis la Compagnie des forges et aciéries de la marine et d'Homécourt, devenue Creusot-Loire ; la politique avec une personnalité d'envergure nationale : Antoine Pinay qui dirige Saint-Chamond pendant près d'un demi-siècle et la France en 1952.

    Capitale de la vallée du Gier, la ville évolue entre les pôles économiques et industriels de Lyon et de Saint-Étienne.

    Comme d'autres villes du bassin houiller de la Loire, la commune est confrontée à plusieurs défis : la sortie de l'industrie de masse, l'explosion urbaine (doublement de sa population entre les décennies 1960 et 1970)[1], le renouvellement de son attractivité économique et résidentielle, enfin la préservation de son environnement (atout de la vaste zone rurale du Pilat et des côteaux du Jarez sur l'emprise foncière).

    Saint-Chamond est en voie de tertiarisation mais sa population compte une importante part d'ouvriers qualifiés. Les retraités représentent 30 % des habitants.

    Son avenir est déterminé par le renouvellement de sa vocation industrielle (avec son tissu de petites et moyennes entreprises), la réussite de sa capacité d'innovation (écoquartier de Novaciéries, retraitement des délaissés urbains), le maintien d'une offre commerciale locale, la mise en synergie de ses différents quartiers et territoires.

    Géographie

    Localisation

    Saint-Chamond est située dans la vallée du Gier entre les monts du Lyonnais, au nord, et le massif du Pilat, au sud, entre Saint-Étienne à 12 km[2] et Lyon à 49 km[3].

    La vallée du Gier est une dépression géographique allongée sur 23 km, selon un axe sud-ouest–nord-est, entre les contreforts du Massif du Pilat et les côteaux du Jarez.

    Les communes avoisinantes sont : Saint-Étienne, Lorette, La Grand-Croix, L'Horme, Cellieu, Saint-Jean-Bonnefonds.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Géologie et relief

    La superficie de la commune est de 5 488 ha ou 54,8 km2[4], soit à peu près un dix-millième de la France.

    Son altitude varie de 326 à 1 051 mètres[5].

    Le territoire communal se trouve au-dessus du bassin houiller de la Loire.

    Dans la région, plusieurs sites géographiques sont remarquables. Tels sont le crêt de la Perdrix, à 1 434 m, qui est le point culminant du massif du Pilat, le crêt de l'Œillon avec vue magnifique sur la vallée du Rhône et parfois sur le massif du Mont-Blanc, la cascade du saut du Gier dans le parc naturel régional du Pilat.

    Hydrographie

    Retenue du Gier au barrage de la Rive. 2008.

    La ville est traversée par le Gier, aujourd'hui majoritairement couvert, qui prend sa source dans le massif du Pilat puis descend la vallée du Gier avant de se jeter dans le Rhône à Givors sur une longueur totale de 44 km.

    Les barrages suivants sont répertoriés :

    Transports et infrastructures

    Autoroutes et routes nationales

    Aéroport/Aérodrome

    Gare ferroviaire

    Transports urbains

    Autobus de l'ancienne Ligne 3 à la place du Moulin en 2009.

    La Communauté urbaine Saint-Étienne Métropole a la responsabilité des transports en commun de 45 communes. Saint-Chamond est desservie par la Société de transports de l'agglomération stéphanoise (STAS). Elle est desservie par les lignes :

    Des trains express régionaux (TER) assurent la liaison d'une part vers Lyon et d'autre part vers Saint-Étienne.

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Chamond est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[6],[7],[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Étienne, une agglomération inter-départementale regroupant 32 communes[9] et 373 927 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[10],[11].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Étienne dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 105 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[12],[13].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (55 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (28,1 %), forêts (25,6 %), zones agricoles hétérogènes (24,5 %), zones urbanisées (14,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,5 %), eaux continentales[Note 3] (0,2 %)[14].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[15].

    Morphologie urbaine

    Vue générale dont la cité de Fonsala. 2013.

    Le paysage de Saint-Chamond se découpe en plusieurs ensembles :

    • les versants boisés parsemés de quelques habitations dispersées (recyclage d'anciennes implantations agricoles) ;
    • les zones agricoles émaillées des fermes qui les cultivent ;
    • des hameaux anciens revigorés par des constructions plus ou moins récentes ;
    • l'espace urbain central du fond de vallée marqué par l'activité industrielle et le logement ouvrier, mais également par les résidences bourgeoises ;
    • des espaces de mitage de la zone périurbaine et agricole anarchiquement agencés par des constructions dispersées (Chavanne, Izieux, la Chabure, la Ravacholière, l'est de Saint-Martin-en-Coailleux).

    Ces dynamiques d'occupation annihilent la distinction entre la ville et la campagne. L'emprise foncière menace l'image verte[16].

    Quartiers

    Chemin de la Martinière, hameau de Saint-Chamond. 2008.

    Saint-Chamond est divisé en plusieurs quartiers. Historiquement, trois paroisses se partageaient la ville :

    • Saint-Ennemond ;
    • Saint-Pierre ;
    • Notre-Dame.

    Les autres secteurs sont nés du regroupement des quatre communes en 1964, favorisant des dynamiques urbaines de construction et d'aménagement. L'année 1970 voit ainsi l'élévation de la zone à urbaniser en priorité (ZUP) de Fonsala, le plus grand quartier de Saint-Chamond, sur un ancien domaine rural. La même année est créée la zone industrielle du Clos-Marquet (24 hectares) sur un autre espace rural dont la derrière mine est fermée dans les années 1950.

    Certains territoires sont des divisions déjà existantes au sein des communes regroupées, comme la distinction du bourg de Saint-Martin-en-Coailleux et de la Valette qui relevait de cette ancienne commune.

    • La Chabure
    • Chavanne
    • Clos-Marquet
    • Le Creux
    • Fonsala
    • Izieux
    • Lavieu
    • Les Palermes
    • Saint-Chamond centre
    • Saint-Ennemond
    • Saint-Julien-en-Jarez
    • Saint-Martin-en-Coailleux
    • Saint-Pierre
    • La Valette
    • La Varizelle

    Projets d'aménagement

    L'ancien site manufacturier des Forges et aciéries de la Marine (1854), devenu la Compagnie des ateliers et forges de la Loire (1954) puis Creusot-Loire (1970) ferme ses portes en 1985. Ainsi le quartier Novaciéries est l'objet d'un projet de développement et de requalification de la ville porté par la municipalité et obtient son classement comme quartier prioritaire par l'État.

    Toponymie

    La ville de Saint-Chamond doit son nom à l'évêque de Lyon saint Ennemond[17] :

    sancti Aunemundi (976)[18] ;
    Vuigonis de Sancto Annemundo ou Annemondo ou Ennemundo (1090)[19] ;
    Castellum Sancti Admundi (1167) ;
    Castella Sancti Aunemundi (1173) ;
    Parrochia Sancti Chalumundi (1247) ;
    Chastel de Saint Chamont (1344)[20].

    Histoire

    Antiquité

    Vestiges de l'aqueduc romain.

    Un poste de garde de l'un des cinq aqueducs qui alimentait Lugdunum (Lyon) aurait été situé près de l'ancienne église d'Izieux où de nombreux débris (tegula, imbrex) ont été mis au jour[21].

    L'aqueduc du Gier acheminait les eaux du Gier captées en amont de Saint-Chamond. Des parties aériennes de cet aqueduc sont encore visibles dans la région de Mornant et de Chaponost (Rhône). Des parties souterraines sont découvertes en 1993 dans Saint-Chamond lors de la construction de la ZAC de la Varizelle[22],[Note 4].

    Moyen Âge

    Capitale du Jarez, Saint-Chamond est une seigneurie très importante dans la région.

    L'église Saint-André d'Izieux est mentionnée en 984[Note 5].

    Le comte Guigues II de Forez fait enregistrer le château de Saint-Chamond lors de sa visite en 1167 au roi de France Louis VII qui le lui remet[Note 6], la région est alors au centre du conflit opposant l'archevêque de Lyon au comte de Forez.

    En 1173, lors de la permutatio entre le comte de Forez et l'archevêque de Lyon, ce dernier garde Saint-Chamond sous son contrôle[Note 7]. Elle forme, avec un ensemble d'autres cités voisines « laissées à la liberté » de l'Église de Lyon, la limite avec le comté de Forez. En 1278, les droits sur ces localités retournent apparemment au Forez[Note 8] sauf Saint-Chamond pour lequel les seigneurs de Jarez continuent à rendre hommage à l'archevêque de Lyon[27].

    En 1224, Guigues de Jarez accorde une charte de franchise aux habitants de Saint-Chamond[28].

    Parmi les seigneurs de Saint-Chamond se trouvent :

    Temps modernes

    Cour de la mairie, ancien couvent des Minimes.
    Reconstitution du Château de Saint-Chamond.

    L'année 1628 est celle de la peste noire. Les chroniqueurs du temps appellent « contagion » ce grand fléau.

    Selon James Condamin, un religieux Capucin écrit que quatre moines de cet ordre, au service des souffrants, sont emportés par la maladie et que « la peste leur fist un si grand degast que, de compte fait, ils perdirent la moitié du peuple de leur ville[29] ». Pour préserver le reste de la population, les malades sont isolés et transportés dans des cabanes, au Fay, où ils reçoivent quelques soins et des aumônes[30].

    Melchior Mitte de Chevrières, seigneur de Saint-Chamond, marque la ville de son empreinte. On peut d'ailleurs voir de nombreux bâtiments de cette époque tels que la Maison des Chanoines des XVe et XVIe siècles (classée monument historique), l'Hôtel-Dieu (classé monument historique), l'église Saint-Pierre du XVIIe siècle (classée monument historique), et le couvent des Minimes, construit entre 1622 et 1624, qui est aujourd'hui la mairie de Saint-Chamond. Toujours au XVIIe siècle, il construit un château — détruit par la suite comme celui de Richelieu[réf. nécessaire].

    Révolution française et Empire

    Château des seigneurs de Saint-Chamond. Gravure. 1644.

    En , avec la rédaction des cahiers de doléances pour les États généraux, Saint-Chamond plonge dans la Révolution.

    À l'instar des villes dont le nom porte celui d'un saint, pendant la Révolution française, Saint-Chamond est dénommée Vallée-Rousseau du nom du fameux philosophe, venu herboriser dans le Pilat. Elle appartient au département de Rhône-et-Loire.

    En 1792, le château et la collégiale sont pillés et en partie démolis par les habitants qui détruisent aussi par le feu les archives seigneuriales. Seuls un tronçon vertical de la collégiale, les écuries et la grand'grange  façon paysanne de décrire une grande grange, qui surmonte ces écuries  sont encore visibles aujourd'hui sur la colline de Saint-Ennemond.

    En 1793, Lyon se révolte contre la Convention et entraîne Saint-Chamond dans l'insurrection. La défaite de l'armée lyonnaise conduit à l'évacuation de Saint-Chamond. La Convention envoie alors Javogues qui multiplie les arrêtés épuratoires ainsi que les exécutions sommaires et rançonne les habitants.

    En 1796, les Saint-Chamonais expédient une colonne mobile contre les prêtres réfractaires et les déserteurs.

    XIXe siècle

    Usine Petin-Gaudet et Cie. (L'Illustration 1862).
    Tramway à vapeur de la CFVE.
    Tramway à l'entrée de la ville, rue de Saint-Étienne. Début XXe siècle.
    Manufactures réunies de tresses et lacets. Après 1898.

    En 1848, Germain Morel, fils du maître de forges Antoine Morel à Saint-Chamond, s’associe avec MM. Pétin et Gaudet, maîtres de forge à Rive-de-Gier, pour créer à Saint-Chamond « Morel et Cie ». En 1854, la société devient la Compagnie des hauts-fourneaux, forges et aciéries de la Marine et des Chemins de fer, avec un nouvel associé, l’Anglais Jackson.

    Vers 1850, les restes du château et de son domaine sont donnés aux frères des écoles chrétiennes par un descendant de Melchior Mitte de Chevrières, le marquis de Mondragon, à condition d'y dispenser l'éducation à la jeunesse saint-chamonaise[Note 9].

    La ville est desservie dès 1882 par les tramways à vapeur de la Compagnie des Chemins de fer à voie étroite (CFVE), qui la relient à Saint-Étienne.

    À la fin du XIXe siècle, Saint-Chamond devient la capitale mondiale de l’industrie du lacet. Cette activité, fondée par Charles-François Richard appelé aussi Richard-Chambovet[Note 10], en 1807-1809, repose sur l'usage du métier à poupée  broches multiples animées d'une rotation continue qui permettent de tresser des lacets[31].

    Le lacet de corset ou le lacet de chaussure est très utilisé à l'époque : « C'est un objet de mercerie d'une assez grande consommation. Les femmes font usage de lacets de soie pour serrer leurs corsets, ou autres pièces de leurs vêtements. Les lacets de fils de lin, de chanvre, de coton, sont employés au même usage, mais on s'en sert également, en place de ficelle, pour des ligatures[32] ».

    Commencée avec trois métiers, la fabrique en compte plus de cent en 1812 et 1 200 travaillent dans toute la ville en 1838 à partir de plusieurs maisons créées à l'exemple de Richard-Chambovet : « La fabrique de Saint-Chamond fournit des lacets à la consommation intérieure et à l'exportation pour Amsterdam, Bruxelles, Leipzig, Anvers, Milan, la Suisse et les deux Amériques[31] ».

    Charles-François est secondé plus tard par son fils Ennemond Richard. En 1898, Antoine Reymondon et d'autres associés créent la société des Manufactures réunies qui regroupe dix des plus grands fabricants de lacets.

    D'après Le Monde Illustré, du , l'industrie saint-chamonaise du lacet fabrique 75 % de la production nationale.

    XXe siècle

    Les Aciéries et forges de la Marine, au début du XXe siècle.

    Aristide Briand (1862-1932), homme politique socialiste, alors partisan du syndicalisme révolutionnaire et de la grève générale, est élu député de la Loire le , dans une circonscription qui comprend une partie de Saint-Étienne et le canton de Saint-Chamond. Il le reste jusqu'en . Il succède à l'ancien maire de Saint-Chamond, Benoît Oriol, élu pendant les deux législatures précédentes.

    Aristide Briand est surtout préoccupé de politique nationale et, lorsqu'il se rend à Saint-Chamond, ses discours ont une portée générale. Ainsi en 1909, il se défend de toute attaque contre le catholicisme tout en revendiquant le laïcisme[33]. De même en , il évoque son projet d'association capital-travail[34].

    À Saint-Chamond aujourd'hui, une salle de spectacle porte son nom.

    Première Guerre mondiale

    Hôpital complémentaire no 94 dans le collège Saint-Marie en .

    Saint-Chamond participe de quatre façons aux efforts de guerre[35] :

    • la mobilisation de ses hommes : peut-être 2 300 hommes dont 451 soldats saint-chamonais morts pour la France [36] ;
    • la production industrielle, notamment des usines Chavanne-Brun (obus) et des Aciéries de la Marine (munitions, artillerie, char Saint-Chamond dont quatre cents unités sont fabriquées en 1917) ;
    • réquisitions, ravitaillement, secours aux familles ;
    • accueil hospitalier des soldats blessés ou convalescents dans l'École supérieure de jeunes filles (hôpital auxiliaire no 10) et dans le collège Sainte-Marie (hôpital complémentaire no 94)[Note 11].

    Les soldats saint-chamonais morts pour la France ne reposent pas tous dans le cimetière communal. Les victimes inhumées à Saint-Chamond se trouvent :

    • soit autour du monument aux morts ;
    • soit dans des sépultures individuelles, ou familiales le plus souvent.

    Les autres sont enterrés dans diverses nécropoles aménagées dans les régions des champs de bataille.

    En 1931, se produit la fermeture du tramway électrique de Saint-Chamond.

    La Résistance à Saint-Chamond

    Plaque commémorative du sabotage de , rue Petin-Gaudet.

    Les 1er et , le maréchal Pétain, chef de l'État français, se rend en visite à Saint-Chamond. « Le Nouvelliste de Lyon rapporte qu'aux Aciéries de la Marine de Saint-Chamond, dans le grand hall de l’usine tout le personnel rassemblé fait une ovation enthousiaste au Maréchal et entonne une vibrante Marseillaise. ».

    Plusieurs Saint-Chamonais se sont illustrés dans les activités de résistance à l'occupant allemand. Un rôle très actif est assumé par la famille Cave dont quatre membres sont arrêtés par la Milice. Le , les membres de cette famille sont pris au no 8 de la rue Victor-Hugo pour être emmenés en déportation. Claude Cave meurt à Neuengamme. Claudia Cave, son épouse, meurt à Ravensbrück ainsi que sa fille Marie, âgée de 21 ans. Seul Paul, âgé de 16 ans et dernier membre de la famille, déporté à Neuengamme, rentre vivant.

    Marie Cave s'est engagée dès 1940 dans la Résistance pour distribuer des journaux clandestins. La maison familiale  c'étaient des commerçants  « devient un lieu de rendez-vous et d'asile pour la Résistance ». En 1942, elle diffuse le journal clandestin Défense de la France et en 1943 elle intègre le réseau Alibi[37]. Une plaque est apposée à l'entrée de leur immeuble et un rond-point porte leur nom.

    Le , aux Forges et aciéries de la Marine, a lieu un sabotage qui « retarde de plus d'un mois la mise en marche du laminoir à blindages[38] ». Une stèle commémorative est érigée dans la rue Pétin-Gaudet.

    Après-guerre

    Vieux quartier, rue du Janon. 1965.

    Dans les années 1950, les Forges et aciéries s'associent avec les Établissements Jacob Holtzer, l'Usine de la Loire, et les Aciéries et forges de Firminy. De ceci nait la Compagnie des ateliers et forges de la Loire (CAFL) en 1954, tandis que la ville voit la fermeture de sa dernière mine au Clos-Marquet.

    La « taille » des années 1950 : initialement l'abattage se fait au marteau piqueur et le charbon est évacué par de petits convoyeurs. Les mineurs, qui travaillent dans une ambiance poussiéreuse et dans un air ambiant à 30 °C, se relayent toutes les huit heures. Les années 1950 voient le développement de soutènements métalliques.

    La ville de Saint-Chamond actuelle est le résultat de la fusion en 1964 des communes de Saint-Martin-en-Coailleux, de Saint-Julien-en-Jarez, d’Izieux et de Saint-Chamond. La ville devient alors la troisième commune de la Loire, avec près de 40 000 habitants.

    Ces années sont marquées par une spectaculaire régénération urbaine. Déjà en 1929, tout juste élu maire, Antoine Pinay fait établir un diagnostic de l'insalubrité des logements : 70 % de la ville sont à reconstruire[39]. La mise en place d'un office d'habitations à bon marché (HBM) permet la construction de nouvelles habitations rue Jean-et-André-Dugas et rue James-Condamin.

    En 1964 et 1965, plusieurs îlots vétustes sont détruits dont celui du quartier de la Boucherie, sur trois hectares et demi, ainsi que les vieilles maisons du boulevard Waldeck-Rousseau ou de la rue du Janon. Le béton armé et les barres des habitations à loyer modéré (HLM) les remplacent. La cité de Fonsala sort de terre.

    En 1970, la rénovation est en grande partie effectuée. Antoine Pinay promeut la modernisation de sa ville. Le , il accueille Albin Chalandon, alors ministre de l'Équipement.

    L'élimination du vieux bâti cause, cependant, quelques dommages patrimoniaux. Sont ainsi démolies la chapelle des Ursulines, la chapelle des Pénitents encore visible en 1964 sur la place Notre-Dame mais détruite en 1965 et le couvent des Capucins rasé en 1972.

    Historiens de Saint-Chamond

    De l'érudit local à l'universitaire américain, la ville a suscité de nombreux travaux d'historiens : Ennemond Richard (1806-1873), Jean-Baptiste Boudet (1814-1887), Martin Presbitero (1837-1910), F. Raymond (?), Maurice de Boissieu (1844-1933), James Condamin (1844-1929), Gustave Lefebvre (1865-1937), Stéphane Bertholon (1862-1931), François Gonon (1863-1957), Mathieu Fournier (1868-1963), Michael P. Hanagan (né en 1947), Lucien Parizot (1920-2000), Elinor Accampo (née en 1949), Père Pupier (1920-2013) et Georges Delorme (?), Éric Perrin (né en 1965), Gérard Chaperon (né en 1922)[40].

    Politique et administration

    Mairie au début du XXe siècle.
    Façade de la mairie. 2015.

    La commune de Saint-Chamond absorbe en 1964 celles d'Izieux, Saint-Julien-en-Jarez et de Saint-Martin-en-Coailleux[41].

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Saint-Étienne du département de la Loire. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la troisième circonscription de la Loire.

    La ville était le chef-lieu du canton de Saint-Chamond de 1793 à 1984, année où celui-ci est scindé entre les cantons de Saint-Chamond-Nord et de Saint-Chamond-Sud[41]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est toujours membre, est modifié, passant de 23 à 70 communes.

    Intercommunalité

    Saint-Chamond est l'une des 53 communes de Saint-Étienne Métropole.

    Liste des maires

    Liste des maires depuis la Libération de la France[42]
    Période Identité Étiquette Qualité
    août 1944 mai 1945 Albert Ferraz   Architecte
    mai 1945 octobre 1947 Jules Boyer   Vétérinaire
    octobre 1947 mars 1977 Antoine Pinay[43] CNIP Industriel
    Ministre des Finances et des Affaires économiques (1952 → 1953 et 1958 → 1960)
    Ministre (1950 → 1952 et 1955 → 1956)
    Président du Conseil (1952 → 1952)
    Député de la Loire (1936 → 1938 et 1946 → 1959)
    Conseiller général de Saint-Chamond (1934 → 1940 et 1945 →1979)
    1977 1989 Jacques Badet PS Député de la Loire (1981 → 1988)
    Conseiller général de Saint-Chamond (1979 → 1985)
    Conseiller général de Saint-Chamond-Sud (1985 → 1992)
    1989 2008 Gérard Ducarre RPR
    puis UMP
    Conseiller général de Saint-Chamond-Nord (19851 → 1989)
    2008 avril 2014[44] Philippe Kizirian PS Vice-président de Saint-Étienne Métropole[Quand ?]
    avril 2014 En cours Hervé Reynaud

    [Note 12]

    UMP puis DVD puis LR Vice-président de Saint-Étienne Métropole (2014 → )
    Conseiller général de Saint-Chamond-Nord (2011 → 2015)
    Conseiller départemental de Saint-Chamond (2015 → )
    Président de l'EPORA (2017[45] → )

    Distinctions et labels

    En 2017, la commune de Saint-Chamond est récompensée par le label Ville Internet de quatre arobases[46], résultat confirmé encore en 2019[47].

    En 2019, Saint-Chamond bénéficie du label ville fleurie avec trois fleurs[48] attribué par le conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[49].

    Jumelages

    Porte du château de Grevenbroich (Allemagne).

    Population et société

    Affluence au marché aux bestiaux. Début XXe siècle.

    Les habitants de la ville sont appelés les Couramiauds. Ce nom viendrait du fait que pendant la fête du feu de la Saint-Jean, les habitants de Saint-Chamond accrochaient une ficelle à la queue d'un chat[Passage contradictoire avec l'article Couramiaud] et les enfants couraient après celui-ci, d'où le nom de « cours-à miaou », soit Couramiauds[50]. D'autres les appellent Saint-Chamonais[51].

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[52],[Note 13]

    En 2018, la commune comptait 34 979 habitants[Note 14], en diminution de 0,93 % par rapport à 2013 (Loire : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    5 4164 9775 8005 9887 4759 0018 2048 4068 897
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    10 47211 62612 65212 58514 42014 14914 38314 96314 463
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    15 46914 43014 89715 88515 46814 84214 71114 82015 580
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    17 10737 72840 25040 26738 87837 37835 60835 41935 339
    2018 - - - - - - - -
    34 979--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[41] puis Insee à partir de 2006[53].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    En 1964 la commune de Saint-Chamond a fusionné avec trois communes voisines (Saint-Martin-en-Coailleux, Saint-Julien-en-Jarez et Izieux). Cela explique la brusque augmentation démographique apparente entre 1962 et 1968 : les données antérieures à 1964 concernent uniquement l'ancienne commune de Saint-Chamond et les populations des communes historiques de Saint-Martin-en-Coailleux, de Saint-Julien-en-Jarez et d'Izieux sont comptabilisées séparément.

    Pyramide des âges en 2012

    La population de la commune se caractérise par la part importante des tranches d'âges supérieures à 60 ans : le taux de personnes d'un âge supérieur à  60 ans  (26,5 %) est, en effet, supérieur à la moyenne 23,3 %) (2012 pour Saint-Chamond - 2011 pour la France source Insee).

    Mais la part des jeunes de moins de 29 ans est supérieure à la moyenne nationale : 36,5 % à Saint-Chamond contre 35,5 % pour la France.

    C'est la part de population entre 30 et 59 ans qui est, à Saint-Chamond, inférieure à la moyenne nationale : 37,5 % dans la commune contre 39,9 % dans le pays, soit un déficit de deux points et demi.

    Pyramide des âges de la population de Saint-Chamond en 2012[54].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,3 
    90  ans ou +
    1,5 
    7,8 
    75 à 89 ans
    12,3 
    15,7 
    60 à 74 ans
    15,5 
    19,0 
    45 à 59 ans
    19,2 
    18,7 
    30 à 44 ans
    17,2 
    17,7 
    15 à 29 ans
    17,1 
    20,7 
    0 à 14 ans
    17,2 
    Pyramide des âges de la population du département de la Loire en 2012[55].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5 
    90  ans ou +
    1,6 
    7,5 
    75 à 89 ans
    11,7 
    15,6 
    60 à 74 ans
    16,0 
    19,7 
    45 à 59 ans
    19,3 
    19,2 
    30 à 44 ans
    17,8 
    18,1 
    15 à 29 ans
    16,4 
    19,5 
    0 à 14 ans
    17,3 
    Répartition par tranches d'âges de la population de Saint-Chamond et du département de la Loire.

    Enseignement

    Institution Sainte Marie la Grand'Grange (ISMGG).

    En 2017, la ville compte dix-huit écoles primaires publiques (classes maternelles et élémentaires) et 6 écoles primaires privées.

    Trois collèges publics et un collège privé sont présents sur la commune[56].

    Lycées de la ville :

    • lycée Claude-Lebois : lycée général, technologique et professionnel (public)
    • lycée Sainte-Marie : lycée général (privé) ;
    • la Grand'Grange : lycée professionnel (privé) ;
    • lycée hôtelier Les Petites Bruyères : lycée professionnel (public) ;
    • lycée professionnel St-Ennemond : lycée professionnel (privé) ;
    • MFR de Saint-Chamond : lycée professionnel et classes préparatoires (privé) ;
    • institut de formation en soins infirmiers du centre hospitalier du Pays du Gier : enseignement supérieur (public).

    Sports

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    La ville de Saint-Chamond est aujourd'hui reconnue[Quand ?], au niveau sportif, grâce à la présence du Saint-Chamond Basket (SCB) dans le Championnat de France de basket-ball en division 2 (PRO B).

    L'Entente Saint-Chamond Volley, fruit de la fusion, en 1986, de deux entités qui représentaient ce sport, a évolué durant dix-sept ans dans le Championnat de France masculin en division nationale 1. En 2010, le club accède en Championnat de France à la division excellence féminine (division 2 française). Par ailleurs, dans ce club orienté vers la compétition, la formation des jeunes a permis d'obtenir en 1994, un titre de champion de France dans la catégorie cadettes.

    En gymnastique, Saint-Chamond est aussi bien classée au niveau régional, notamment avec les étoiles de la Valette et la Sentinelle de la Grande Grange, qui concourt au plus haut niveau national.

    La piscine Roger Couderc, une des rares piscines à vagues de la région, forme de nombreux nageurs, ainsi qu'une équipe en natation synchronisée.

    En handball, les seniors filles et garçons évoluent en Championnat de France de division nationale 3, 450 licenciés placent Saint-Chamond Handball pays du Gier au 7e rang national, vingt-deux équipes (onze féminines).

    Manifestations culturelles et festivités

    Rhinojazz: évènement qui anime la ville de Saint-Chamond par de nombreux concerts durant le mois d'octobre. Ce rendez-vous culturel s'étend aujourd'hui dans une grande partie du sud du département de la Loire. De nombreux artistes y compris venant de l'étranger, ont plaisir à venir s'y produire que cela soit sur de petites scènes de la commune de Feurs, de La Terrasse-en-Dorlay ou bien de Chateauneuf jusqu'à l'Opéra de Saint-Étienne[réf. nécessaire].

    Depuis 1998 a lieu en juin La Rue des Artistes[57], festival pluridisciplinaire avec trois soirs de concerts et des spectacles de rue.

    Économie

    Entreprises et commerces

    Dès le XVIe siècle, Saint-Chamond connaît les manifestations d'une proto-industrialisation à partir de plusieurs activités :

    • le moulinage de la soie ;
    • la passementerie et le ruban ;
    • les fonderies de fer et la fabrication des clous.

    L'histoire de la commune est très fortement liée à l'eau (aqueduc romain, métallurgie, textile, teinturerie…). Jules Duclos, maire de Saint-Chamond sous Napoléon III, fait construire le premier barrage de Saint-Chamond, dénommé barrage de la Rive. Deux autres barrages sont ensuite réalisés, celui du Piney, et celui de Soulage. Aujourd'hui, seuls ceux de la Rive et de Soulage sont encore en eaux.

    Au début du XXe siècle, et comme beaucoup de villes de la région, l'économie de la ville est tournée vers l'extraction de la houille, la métallurgie, le textile et le cuir (teinturerie, tissage, lacets…). En traversant Saint-Chamond, on peut remarquer seulement deux cheminées conservées de l'époque des hauts-fourneaux. Dont l'une avec ses 103 m de haut qui sert de repère géodésique.

    Jusqu'aux années 1970-1980, l'économie de la ville est en grande partie fondée sur la métallurgie représentée par une seule entreprise. Il s'agit de la Compagnie des forges et aciéries de la marine et d'Homécourt (FAMH) dont le nom change régulièrement, de la Compagnie des aciéries et forges de la Loire puis de Creusot-Loire.

    Cette industrie engendre certains spécimens fort célèbres, dont le char Saint-Chamond (fabriqué par la FAMH) qui est un des premiers chars blindés français, le véhicule de l'avant blindé (VAB) qui équipe l'Armée et la Gendarmerie, le Nautile sous-marin civil de l'institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (IFREMER) qui permet de visiter 97 % du fond des mers, etc.

    Aujourd'hui, et à la suite de la crise, l'économie de Saint-Chamond s'est développée autour de pôles d'activités très variés (industrie textile, métallurgie, ingénierie, plasturgie, câblerie, électrochimie, industrie agroalimentaire).

    Saint-Chamond compte sept sites constituant des pôles d'activités industrielles, technologiques, tertiaires, commerciales et de service :

    • le parc d'activités STELYTEC ;
    • la zone d'activité (ZAC) de la Varizelle ;
    • l'aire des pays du Gier ;
    • la zone industrielle (ZI) du Coin ;
    • la ZI du Clos-Marquet ;
    • la ZI Pré-Château ;
    • le centre d'activités artisanales et industrielles (CAAI).

    Saint-Chamond compte sept cents entreprises.

    Industrie

    • l'usine Linamar (ex-Linamar Faber, aujourd'hui LSC Linamar Sain-Chamond), composants automobiles[58].

    Culture locale et patrimoine

    Édifices disparus

    Lieux, édifices et monuments actuels

    Hôtel-Dieu. 2014.
    Collatérale nord de l'église Notre-Dame.
    Jardin public. 2014.
    Entre la gare et la rue du Pont-Fournas. 2015.

    Monuments historiques

    • Maison des Chanoines (XVe et XVIe siècles)
    • Église Saint-Pierre (XVIIe siècle)
    • L'ancien Hôtel-Dieu (1670) et sa chapelle (1674)[Note 15]
    • La façade ancienne de la mairie
    • Les orgues de Claude-Ignace Callinet  dans l'église Saint-Pierre  (XIXe siècle)
    • Les façades et toitures de l'usine Gillet-Thaon  ancienne teinturerie  (XIXe siècle)
    • L'hôtel Dugas de la Boissonny (fin XVIIIe siècle)

    Édifices religieux

    • L'église Notre-Dame (construite en 1881)
    • Notre-Dame-de-l'Hermitage
    • Le temple protestant (route du Coin) (construit en 1962)

    Patrimoine urbain et architectural

    • Colline de Saint-Ennemond (XVe siècle)
    • Décombres des écuries du château détruit de Saint-Chamond (XVe siècle)
    • Le couvent des Minimes  aujourd'hui mairie de Saint-Chamond, dernièrement rénové  (1622-1624)[61]
    • Collège Sainte-Marie  lieu d'inspiration de Gabriel Chevallier, auteur de Clochemerle dans son livre Sainte-Colline  (1877)
    • Château du Jarez  rue Victor-Hugo  (XIXe siècle)
    • Maisons bourgeoises  rue Victor-Hugo no 18 puis 30, 32, 34, 36, 40 et 42  (XIXe siècle et début XXe siècle)
    • Maison bourgeoise  rue Victor-Hugo no 58  (façade d'inspiration Art nouveau)
    • Hôtel de la Caisse d'épargne  rue Victor-Hugo no 16  (1901, architecte : Picaud)
    • La maison des artistes  ancienne école primaire supérieure de filles  (1909)
    • Rue de la République : nombreux commerces dans le centre-ville sur une rue piétonne
    • Salle des congrès (Aristide-Briand).

    Patrimoine industriel

    • La cheminée de Giat industrie haute de 103 mètres (XIXe siècle)

    Monuments

    • Statue de la République  place La-Valette  (1889)
    • Monument Sadi-Carnot  dans le Jardin des plantes  (1895)
    • Monument aux morts pour la France  dans le cimetière  (inauguré le )
    • Monument aux morts pour la France  devant l'école Lamartine

    Jardin public

    • Jardin des plantes ou Jardin Nelson-Mandela

    Sites naturels

    • Paraqueue : vue imprenable sur tout Saint-Chamond
    • Hauteurs de Chavanne : vue sur tout Saint-Chamond, ainsi qu'une partie de Rive-de-Gier et Saint-Étienne
    • Hauteurs de la Chabure : panorama de la Vallée du Gier

    Personnalités liées à la commune

    Ravachol (1859-1892).
    Aristide Briand (1862-1932).
    Alain Prost, à gauche, en 1988.

    Personnages historiques

    • Jacques Mitte de Chevrières (1549-1610) , seigneur de Saint-Chamond, conseiller d'État, lieutenant général du Forez, du Lyonnais et du Beaujolais. Il était l' époux de Gabrielle d'Urgel de Saint-Chamond (1547-1596), fille de Christophe d'Urgel de Saint-Chamond (+ 1580) et de Louise d'Ancézune, unique héritière de la seigneurie de Saint-Chamond.
    • Melchior Mitte de Chevrières (1586-1649), [fils du précédent], lieutenant général des armées du Roi et ministre d'État sous Louis XIII et Louis XIV
    • Antoine Flachat (1725-1803), né et mort à Saint-Chamond, curé de la paroisse Notre-Dame, prédicateur du roi de Pologne ; élu député du clergé aux États généraux, le , pour la sénéchaussée de Lyon

    Industriels

    Hommes politiques

    Militants politiques

    • Ravachol (1859-1892), militant anarchiste, né à Saint-Chamond, guillotiné à Montbrison
    • Louis Follet (1898-1957), syndicaliste et militant communiste, mort dans l'ancienne commune d'Izieux.

    Policiers

    • Edmond Locard (1877-1966), fondateur de la police scientifique, né à Saint-Chamond

    Religieux

    Écrivains

    Savants

    Instituteurs, professeurs, directeurs d'école

    Artistes

    • Antoine Mariotte (1875-1944), compositeur mort dans l'ancienne commune d'Izieux
    • Roger Planchon (1931-2009), dramaturge, metteur en scène et cinéaste, né à Saint-Chamond
    • Pierre Koulak (1942-), auteur, acteur et metteur en scène
    • Étienne Bossut (1946-), artiste contemporain
    • Dominique Hulin,né en 1949 à Saint-Chamond, est un acteur et cascadeur français
    • Djamel Tatah (1959-), artiste contemporain français
    • Danger (1984-), de son vrai nom Franck Rivoire, DJ et producteur de musique électronique

    Sportifs

    • Samuel Allegro (1978-), footballeur né à Saint-Chamond.
    • Dominique Aulanier (1973-2020), footballeur né à Saint Chamond.
    • Magali Baton (1971-), judokate française née à Saint-Chambond.
    • Julie Coulaud (1982-), athlète française, spécialiste du steeple.
    • André Giriat (1905-1967), rameur, mort à Saint-Chamond.
    • Pierre Haon (1966-), footballeur professionnel, né à Saint-Chamond.
    • Sébastien Pérez (1973-), ancien footballeur, né à Saint-Chamond.
    • Alain Prost (1955-), quatre fois champion du monde de Formule 1, a passé son enfance et son adolescence à Saint-Chamond.
    • Laurent Redon (1973-), pilote automobile, né à Saint-Chamond.
    • Youcef Zenaf (1957-), sportif, champion du monde de full-contact de 1984 à 1986.

    Héraldique, logotype et devise

    Parti, le 1er d'argent à la fasce de gueules ; le 2e d'azur plein[63].

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Ennemond Richard, Recherches historiques sur la ville de Saint-Chamond, Saint-Étienne, Janin, (réimpr. 1986, par Les Amis du Vieux Saint-Chamond) (1re éd. 1846-1858), 2 vol. in-8 ° (notice BnF no FRBNF36397199).
    • Ennemond Richard, Fontaines publiques de Saint-Chamond, Saint-Étienne, Impr. de Théolier aîné, , 14 p., in 8° (notice BnF no FRBNF31210397).
    • Gustave Lefebvre (recueillis et publiés par), Souvenirs de cent ans : 1789-1889 : Saint-Chamond et Rive-de-Gier : notes et documents, Paris, Éditions Picard, , 57 p., in 8 (OCLC 422178936).
    • James Condamin, Histoire de Saint-Chamond et de la seigneurie de Jarez depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours, s.l., Les Amis de Saint-Chamond, (réimpr. 1996) (1re éd. 1890), XXII-748 p., 23 cm (OCLC 25985998).
    • Stéphane Bertholon, Histoires de Saint-Chamond : notes et souvenirs d'un vieux Couramiaud, Saint-Étienne, s.n. (impr. Théolier), (réimpr. 1989), 1re éd. (1re éd. 1927), XIV-304 p., 21 cm
    • François Gonon, Notre vieux Saint-Chamond : notes historiques . La paroisse Notre-Dame et son histoire : documents d'archives, s.l., Amis du vieux Saint-Chamond, (1re éd. 1944), 118 p., 24 cm (OCLC 37877197).
    • Mathieu Fournier (pseudonyme : Jean Châtelus[64]), Tableaux de la vie saint-chamonaise, Saint-Chamond, s.n. (libr. A. Bordron), , 147 p., in-16 (OCLC 369882770).
    • Lucien Parizot, La Révolution à l'œil nu : l'exemple du Lyonnais vécu a Saint-Chamond et en Jarez, s.l., Val Jaris, coll. « Bicentenaire de la Révolution », , 343 p., 24 cm (OCLC 159895357).
    • G. Pupier (responsable) et Georges Delorme (responsable), Sur les ruines du château… « des fleurs ont poussé ». Saint Ennemond. La Grand’Grange (additif au no 94 de l' Écho de la Grand'Grange), Saint-Chamond, La Grand'Grange, , 371 p., 22 cm (OCLC 84424216).
    • (en) Elinor Ann Accampo, Industrialization, family life, and class relations : Saint Chamond, 1815-1914 [« Industrialisation, vie de famille et relations de classes : Saint-Chamond, 1815-1914 »] (Publication gouvernementale provinciale, Ressource Internet), Berkeley, California Digital Library et University of California Press, coll. « UC Press E-Books Collection, 1982-2004 », , XVII- 301 p., 24 cm (ISBN 978-0-520-06095-1 et 0-5200-6095-4, lire en ligne).
    • Eric Perrin, Saint-Chamond, Saint-Cyr-sur-Loire, Éditions Alan Sutton, coll. « Mémoire en images », , 127 p., 24 cm (ISBN 2-84253-763-7 et 978-2-8425-3763-0).
    • Gérard Chaperon, Saint-Chamond au fil du temps, Saint-Étienne, Actes graphiques, , 411 p., 30 cm (ISBN 978-2-910868-86-4 et 2-9108-6886-9).
    • Catherine Coquidé et Ghislaine Macabéo, « Les aqueducs antiques de Lyon : l’apport de l’archéologie préventive (1991-2007) », Revue archéologique de l'Est, Dijon, Revue archéologique de l'Est, vol. 59, no 2, , p. 447-504 (ISSN 1760-7264 et 1266-7706, lire en ligne).

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. L'étude de l'aqueduc est notamment menée en 2010[23].
    5. Jean-Edmé Dufour rappelle dans un ouvrage que l'on trouve à Izieux : « Ecclesia Sancti Andreæ de Usiaco, variante de Visiaco, 984 (Cart. Lyonnais, t. I, p. 19)[24]. ».
    6. « In nomine sanctae et individuae Trinitatis, amen. Ego, Ludovicus, Dei gratia Francorum rex[25] […] » (Au nom de la sainte et indivisible Trinité, amen. Moi, Louis, par la grâce de Dieu, roi des Francs […]).
    7. « Pareillement Changy avec son mandement, et les deux forts de Saint-Ennemond avec ses mandements, sont dans les frontières de l’Église, sauf la route du Comte de la Croix du Mont-Violay jusqu’à Feurs. […] Pour ce que le Comte a donné à Brian dans le château de Saint-Ennemond et dans la plaine et le mandement, Brian le tiendra de l'Église et lui en rendra hommage et fidélité lige. ». Bulle du Pape Alexandre III confirmant la permutation de 1173-1174[26].
    8. L'Église de Lyon se réserve en outre, dans les terres de Guy II, une enclave qui comprend Saint-Victor-sur-Loire, Saint-Genest-Lerpt et Villars. Mais ces paroisses sont assez vite restituées au Forez. En 1278, cela est accompli[27].
    9. Le lieu a donné son nom à ce qui est devenu le Lycée professionnel la Grand'Grange, qui depuis 2004 a fusionné avec l'Institution Sainte-Marie Fénelon pour donner l'actuelle Institution Sainte-Marie la Grand'Grange.
    10. Chambovet est le nom de son épouse.
    11. Sur des cartes postales anciennes, on peut trouver l'appellation « hôpital auxiliaire », mais c'est une erreur ; il s'agit d'un hôpital complémentaire (HC).
    12. https://republicains.fr/2019/11/06/commission-nationale-dinvestiture-du-6-novembre/
    13. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    14. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    15. Ces deux constructions sont dues à Jean-Armand Mitte de Chevrières (1614-1685), deuxième fils de Melchior Mitte de Chevrières, devenu marquis de Saint-Chamond à la mort de son frère aîné, Just-Henry-Melchior Mitte de Chevrières (ca 1615-1664).

    Références

    1. Due à la fusion des quatre communes en 1964 : Saint-Chamond, Izieux, Saint-Julien-en-Jarez, Saint-Martin-en-Coailleux.
    2. © les contributeurs d’OpenStreetMap, « Distance par la route entre SaintChamond et Saint-Étienne », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
    3. © les contributeurs d’OpenStreetMap, « Distance par la route entre Saint-Chamond et Lyon Saint-Étienne », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
    4. Institut national de l'information géographique et forestière, Répertoire géographique des communes, [lire en ligne].
    5. Institut national de l'information géographique et forestière, Répertoire géographique des communes, [lire en ligne].
    6. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    8. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    9. « Unité urbaine 2020 de Saint-Étienne », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    10. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
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