La Rouge

La Rouge est une ancienne commune française, située dans le département de l'Orne en région Normandie, devenue le une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Val-au-Perche.

La Rouge

L'église Saint-Rémi et la salle municipale.
Administration
Pays France
Région Normandie
Département Orne
Arrondissement Mortagne-au-Perche
Intercommunalité Communauté de communes des Collines du Perche normand
Maire délégué Jacques Truillet
2014-2020
Code postal 61260
Code commune 61356
Démographie
Gentilé Rougiens
Population 663 hab. (2018)
Densité 56 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 17′ 11″ nord, 0° 42′ 25″ est
Altitude Min. 91 m
Max. 187 m
Superficie 11,74 km2
Élections
Départementales Ceton
Historique
Commune(s) d'intégration Val-au-Perche
Localisation
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La Rouge
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La Rouge

    Elle est peuplée de 663 habitants[Note 1].

    Géographie

    La commune est au sud-ouest du Perche. Elle fait partie du canton de Ceton (du Theil jusqu’en 2014) et de la communauté de communes du Val d’Huisne dont le siège est au Le Theil-sur-Huisne. Son territoire s’étale sur une superficie de 1 174 hectares compris dans le parc naturel régional du Perche. Son bourg est à km au nord-est du Theil, à 11 km au sud-ouest de Nogent-le-Rotrou et à 20 km au sud-est de Bellême[1].

    Les terrains que l’on y rencontre sont des alluvions, de l’argile à silex, des sables ferrugineux, de la craie de Rouen.

    Le territoire est arrosé par l’Huisne et le ruisseau de la Rougette.

    Toponymie

    Le toponyme semble issu, comme le nom de la couleur en français moderne, du latin rubeus (féminin rubea), « roux », « rousse », qualifiant sans doute une maison ou une terre du lieu[3],[4].

    Le gentilé est Rougien.

    Histoire

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    Il existait plusieurs moulins à blé : celui de Fée sur l’Huisne produisant sept quintaux par jour en 1809, de la Beausonnière sur la Rougette produisant trois quintaux par jour en 1809. En raison des gelées, du niveau bas des cours d’eau l’été, du curage des biefs, les moulins fonctionnaient 250 jours par an. Le seigle, l’orge et le sarrasin étaient les matières premières.

    Seconde Guerre mondiale

    Le bombardier Halifax d'un jeune aviateur anglais de la Royal Air Force, Robert Bensley, tout juste âgé de 22 ans, est abattu par la DCA allemande. Il a d’abord été touché à Châteaudun puis s’est écrasé à la Braudière sur le territoire. Il est enterré dans le cimetière de La Rouge.

    Création de la commune nouvelle de Val-au-Perche

    Le , La Rouge intègre avec cinq autres communes la commune de Val-au-Perche[5] créée sous le régime juridique des communes nouvelles instauré par la loi no 2010-1563 du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales. Les communes de Gémages, L'Hermitière, Mâle, La Rouge, Saint-Agnan-sur-Erre et Le Theil deviennent des communes déléguées et Le Theil est le chef-lieu de la commune nouvelle.

    Héraldique

    La réunion du conseil municipal du a validé la création du blason de la commune de La Rouge.

    Le blason cerné d’un liseré bleu en forme de vague, symbolise l’image de la Rougette et de l’Huisne serpentant sur le territoire de la commune, l’église avec sa façade carrée est l’emblème central de la commune, la couleur rouge quant à elle, rappelle le nom de la commune et la couleur blanche, le passé féodal du temps des seigneurs ayant vécu dans les manoirs environnants.

    Politique et administration

    Liste des maires
    Période Identité Étiquette Qualité
    1962 mars 1983 Michel Bailliard    
    mars 1983 mars 2001 William Ferdinand    
    mars 2001 octobre 2003 Bernard Met    
    octobre 2003[6] mars 2008 Michel Letourneur    
    mars 2008[7] décembre 2015 Jacques Truillet[8] SE Plombier chauffagiste électricien
    Les données manquantes sont à compléter.

    Le conseil municipal était composé de quinze membres dont le maire et deux adjoints[8]. Ces conseillers intègrent au complet le conseil municipal de Val-au-Perche le jusqu'en 2020 et Jacques Truillet devient maire délégué. Depuis mai 2020, La Rouge n'est plus représentée par un maire délégué, mais est suivie par un adjoint au maire de Val-au-Perche[réf. souhaitée].

    La commune possède sa propre école maternelle qui accueille les enfants du regroupement pédagogique Mâle - La Rouge. Une garderie est aussi présente et une cantine assure les repas.

    Un ramassage scolaire est organisé pour les enfants des écoles maternelles et primaires. Concernant le secondaire, les jeunes prennent le car ou le train vers Nogent-le-Rotrou et La Ferté-Bernard.

    Démographie

    En 2018, la commune comptait 663 habitants. Depuis 2004, les enquêtes de recensement dans les communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (en 2007, 2012, 2017, etc. pour La Rouge[9]) et les chiffres de population municipale légale des autres années sont des estimations[Note 2]. Depuis deux siècles et l'établissement des recensements, La Rouge a un nombre d'habitants relativement stable. La commune avait compté jusqu'à 725 habitants en 1800 puis la population était redescendu à 504 (1926). Le précédent maximum fut dépassé en 1982 (759 habitants).

               Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1836 1841 1846 1851 1856
    645725670705713701688650675
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    654655617653578540602608600
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    602602506504518530505522510
    1968 1975 1982 1990 1999 2007 2011 2016 2018
    470648759751663637680738663
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[10] puis Insee à partir de 2006[11].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

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    En ce qui concerne les emplois, une partie des actifs travaille sur la commune du Theil, mais d’autres vont vers La Ferté-Bernard, Nogent-le-Rotrou, Chartres ou Le Mans et même Paris. Quelques-uns peuvent cependant travailler dans les entreprises rougiennes comme la cidrerie CSR, la coopérative agricole du Dunois, la gare ou la sous-station EDF.

    Plusieurs artisans sont établis à La Rouge : peintre, carreleur, électricien, mécanicien automobile notamment. Il y a encore six exploitations agricoles sur la commune s’occupant de cultures, de productions laitières, d’élevage bovin et de poulets.

    Un gîte rural a été créé dans le hameau de la Goglinière.

    Lieux et monuments

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    L'église Saint-Rémi de La Rouge.

    L'église Saint-Rémy est d’origine romane. Elle abrite plusieurs œuvres classées à titre d'objets[12]. Elle est construite en plusieurs étapes : aux XIIe et XIIIe siècles, comme en témoigne son porche contre-brisé visible après avoir passé la première porte du clocher, puis aux XVe et XVIe siècles avec la construction du clocher, l’ouverture de portes latérales aménagées dans les contreforts (unique dans la région), et son élargissement au sud avec le percement de deux baies de style Renaissance dotées de vitraux classés en 1905, représentant saint Michel et ses deux donateurs, sainte Catherine au centre avec les blasons reconstitués d’une famille seigneuriale de La Rouge : les Le Roy de Chavigny, enfin une pietà. L’église joua un rôle protecteur pour sa population lors des révoltes paysannes mais aussi lors des brigandages. Elle fut dotée d’un haut clocher carré avec quatre fenêtres en son sommet pour surveiller les alentours, d’une bretèche au-dessus du portail principal et de sas pour ses deux portes latérales protégées par ses épais contreforts. L’abside est plate comme dans de nombreuses petites églises de campagne. Deux fenêtres furent ouvertes au nord pour donner plus de clarté en 1790. Après la tourmente révolutionnaire fut installé un retable du XVIIe siècle (classé en 1968) provenant des Récollets de Cherré proche de La Ferté-Bernard.

    Le manoir de la Gauberdière date de la fin du XVe siècle et est doté d'une chapelle (fin XVIe siècle). Il a été construit par Louis Gaubert, lieutenant général du bailli du Theil et de Préaux, bailli de Villeray, de Ceton, puis de Saint-Denis de Nogent-le-Rotrou, époux de Marguerite Du Fay, originaire de Ceton. Le manoir est inscrit aux Monuments historiques[13].

    La Beaussonnière est la plus ancienne seigneurie de La Rouge, la plus puissante aussi avec une partie datant de la fin du XIIIe siècle, puis une extension en deux étapes vers 1450, puis vers 1500. Ce fief relevait de la châtellenie de Bellême, et se composait de cinq arrière-fiefs : la Fontaine, le Marais, le Boulay, la Rigaudière, la Senoudière. Au début du XIVe siècle, il appartenait à Nicolas Le Roy, d’une famille originaire du Poitou (Loudun), époux d’Alix Louël de la Vove.

    Le château de Lorière est construit en 1746 à l’emplacement d’un manoir par François de Carpentin. De plan rectangulaire avec pavillons carrés à chaque extrémité, le centre forme saillie, et est doté au niveau de la toiture d’un petit fronton triangulaire armorié. Le parc à l'anglaise a été restauré par les actuels propriétaires et proposé à la visite. Le château et son parc sont inscrits aux |Monuments historiques[14].

    La gare du Theil - La Rouge est sur le territoire.

    Activité et manifestations

    Associations

    Une vie associative est présente au sein de La Rouge avec le comité des fêtes, l’association des anciens, Générations Mouvement, le groupe folklorique des Percherons de La Rouge, ainsi que les amis du patrimoine qui se sont mobilisés pour la restauration de l’église.

    Manifestations

    La fête communale, organisée par le comité des fêtes, se déroule chaque deuxième week-end du mois de septembre.

    Personnalités liées à la commune

    Les parents de Jean-Luc Ettori ont habité la commune entre 1978 et 1988. Il y a célébré son mariage en 1980.[réf. nécessaire]

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale 2018.
    2. Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee.

    Références

    1. Distances routières les plus courtes selon Viamichelin.fr
    2. « Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée »
    3. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse,
    4. René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Condé-sur-Noireau, Éd. Charles Corlet, (ISBN 2-905461-80-2), p. 211
    5. « Recueil des actes administratifs du 2 octobre 2015 », sur le site de la préfecture de l'Orne (consulté le ).
    6. « Vœux et remise de médaille pour trois habitants », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le )
    7. « Jacques Truillet est le nouveau maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le )
    8. Réélection 2014 : « La Rouge (61260) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le )
    9. Date du prochain recensement à La Rouge, sur le-recensement-et-moi.fr, site spécifique de l'Insee.
    10. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    11. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 20112012201320142015 2016 2017 2018 .
    12. « Œuvres mobilières à La Rouge », base Palissy, ministère français de la Culture.
    13. « Manoir de la Gauberdière », notice no PA00135528, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    14. « Château de Lorière », notice no PA00110984, base Mérimée, ministère français de la Culture.

    Liens externes

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