La Mure-Argens

La Mure-Argens est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Pour les articles homonymes, voir La Mure (homonymie).

La Mure-Argens

Vue de La Mure.

Blason

Logo
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Alpes-de-Haute-Provence
Arrondissement Castellane
Intercommunalité Communauté de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière
Maire
Mandat
Alain Delsaux
2020-2026
Code postal 04170
Code commune 04136
Démographie
Gentilé Murencs, Argentins
Population
municipale
319 hab. (2018 )
Densité 9,2 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 58′ 50″ nord, 6° 31′ 17″ est
Altitude Min. 890 m
Max. 2 120 m
Superficie 34,73 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Castellane
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
La Mure-Argens
Géolocalisation sur la carte : Alpes-de-Haute-Provence
La Mure-Argens
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La Mure-Argens
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La Mure-Argens
Liens
Site web http://la-mure-argens.com

    Le nom de ses habitants est Murencs et Murencques[1] et Argentins à Argens.

    Géographie

    La Mure-Argens et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

    Les communes limitrophes de La Mure-Argens sont Thorame-Haute, Allons, Saint-André-les-Alpes et Thorame-Basse.

    Vue de la vallée de La Mure (du Chalvet).

    Situé à 950 m d'altitude le village de La Mure s'étage sur le flanc sud de la montagne de Maurel dont il épouse la courbure. Des vergers et des jardins entourent le village tandis que des prés s'étendent à ses pieds jusqu'au Verdon.

    Le village de La Mure est construit un peu au-dessus du confluent du Verdon et de l’Issole.

    L'autre village, Argens, perché à 1 321 mètres d'altitude se situe entre le Haut et Moyen Verdon. Il occupe la petite vallée de la Sasse qui se jette dans le Verdon.

    Relief

    Les principaux sommets de la commune sont la montagne de Maurel (avec un radar météorologique de l’IRSTEA), à 1 770 m d’altitude[2], et la montagne de Cordœil (sommet à 2 114 m) qui marque la limite nord et ouest de la commune.

    Environnement

    La commune compte 1 196 ha de bois et forêts[1].

    Hydrographie et les eaux souterraines

    Cours d'eau sur la commune ou à son aval[3] :

    Voies routières

    Le chef-lieu se situe à proximité immédiate de la départementale RD 908, trois embranchements successifs permettent de rejoindre le village. La Mure est traversé par la RD 502 (la Grand rue est donc une voirie départementale).

    La RD 908 en direction du Haut-Verdon prend son départ à Saint-André-les-Alpes, à 1,5 km seulement de la Mure, comme embranchement de la route nationale 202.

    Transports en commun

    • Transport en Provence-Alpes-Côte d'Azur
    • Réseau régional de transport. La Région est responsable de trois réseaux de transports collectifs[4]

    La commune est desservie par la ligne de chemin de fer de Nice à Digne à la gare de La Mure et à l’arrêt d’Allons-Argens, en limite de la commune d’Allons[5].

    Risques naturels et technologiques

    La commune de La Mure-Argens est exposée à quatre risques naturels[6] :

    • avalanche,
    • feu de forêt,
    • inondation,
    • mouvement de terrain : quelques versants de la commune sont concernés par un aléa moyen à fort[7].

    La commune de La Mure-Argens n’est exposée à aucun des risques d’origine technologique recensés par la préfecture[8].

    Aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune[8] ; le Dicrim existe depuis 2011[9].

    Sismicité

    Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Saint-André-les-Alpes, auquel appartient La Mure-Argens, est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques[10], et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[6].

    Le tremblement de terre le plus fortement ressenti dans la commune est celui de Chasteuil, le 30 novembre 1951. Ils atteint une intensité macro-sismique ressentie à La Mure-Argens de V sur l’échelle MSK (dormeurs réveillés, chutes d’objets)[11],[12].

    Toponymie

    Le nom de La Mure (Mura en 1030) vient de l’occitan mura, qui désigne les murs d’une maison, probablement en ruines, selon Ernest Nègre[13], ou les murs qui protégeaient le village[14].

    Celui d’Argens (Argens, cité vers 1200), vient d’un nom propre romain, « Argenteus »[15] ou rappelle l’existence de mines d’argent[16].

    Histoire

    Auguste fait la conquête de la vallée du Verdon en même temps que celle des Alpes, qu’il achève en 14 av. J.-C.. Il est difficile de connaître le nom du peuple gaulois qui peuplait la vallée, et le nom de la civitas dont La Mure et Argens dépendaient au Haut-Empire : Eturamina (Thorame), Civitas Saliniensum (Castellane) ou Sanitensium (Senez). À la fin de l’Empire romain, le rattachement à celle de Sanitensium, et à son diocèse, semblent avérés[17].

    Vers 1030, la seigneurie de Mura appartient à deux puissants hommes, sans doute apparentés, Jonas et Mainard. Le neveu de Mainard, en devenant moine de l'abbaye Saint-Victor de Marseille, donne à ce monastère tous les droits qu'il possède sur ce lieu, l'église Sainte-Marie et les terres qui en dépendent. La donation est complétée quelques années plus tard par une deuxième donation : en 1042, Mainard et sa famille d'une part, Belihidis, veuve de Jonas, et ses fils Pons, Heldebert et Athanulf d'autre part, donnent ensemble au monastère "l'église dédiée à Marie Mère de Dieu, avec ses terres cultes et incultes, en pleine propriété, qui est située sous la montagne anciennement appelée Morarius, dans le diocèse de Senez, sur le Verdon". Les limites de la donation sont, à l'est, du sommet du mont Maurel jusqu'à la fontaine des Mèles sur le Verdon en passant par la vallée du Christ; au sud, le long du Verdon jusqu'à l'Issole; au nord, du sommet Maurel jusqu'à sa base où coule l'Issole; à l'ouest, de l'Issole jusqu'au Verdon. Il est remarquable que les limites de la donation correspondent à l'actuelle commune de La Mure.[18]

    Ancien Régime

    L'abbaye de Saint-Victor possède la seigneurie de La Mure jusqu'à la fin du XIIIe siècle. A cette époque, le monastère cède ses droits au comte de Provence qui en fait en 1299 donation à la famille Roquevaire. Les Roquevaire sont seigneurs de Moriez, Castellet de la Robine, La Mure et Saint-André. En 1480, le comte de Provence est à nouveau en possession de la seigneurie de La Mure et la donne au prieur de La Mure, Bertrand Savalin, et ses successeurs. Au XVIe siècle, François Bussière rachète aux prieurs les droits seigneuriaux avec le titre de prieur. Son fils Claude, prieur et seigneur de La Mure, n'a qu'une fille, mariée à Claude Bourguignon. La seigneurie et le prieuré passent donc dans la famille Bourguignon jusqu'à la Révolution.

    Argens était le fief de la famille Villeneuve aux XV et XVIe siècles. Il est acquis en 1630 par François Surle et passe par succession, vers 1700, à la famille Boyer, laquelle parvient à le faire ériger en marquisat en 1722[19].

    Les communautés de La Mure et d'Argens relevaient de la viguerie de Castellane[20].

    Période révolutionnaire

    Durant la Révolution, La Mure compte une société patriotique, créée après la fin de 1792[21].

    Époque contemporaine

    La Révolution et l’Empire apportent nombre d’améliorations, dont une imposition foncière égale pour tous, et proportionnelle à la valeur des biens de chacun. Afin de la mettre en place sur des bases précises, la levée d’un cadastre est décidée. La loi de finances du 15 septembre 1807 précise ses modalités, mais sa réalisation est longue à mettre en œuvre, les fonctionnaires du cadastre traitant les communes par groupes géographiques successifs. Ce n’est qu’en 1838 que les cadastres dit napoléoniens d’Argens et de La Mure sont achevés[22].

    Comme le reste de la vallée du Verdon, La Mure connut un certain essor industriel au XIXe siècle, grâce au tissage de la laine. La première fabrique est créée en 1835 par Adrien Pascal, à l’exemple de la fabrique Honnorat de Saint-André[23]. Implantée sur les bords de l’Issole dont elle tire son énergie, elle emploie 80 ouvriers en 1856[24], mais ce nombre retombe à moins de 30 dans les années 1870[25]. Victime d’un incendie en 1861[26], elle n’en poursuit pas moins son activité, est reprise par M. Dol, puis ferme dans les années 1890[27].

    En 1851, après le coup d’État du 2 décembre de Louis-Napoléon Bonaparte (pas encore devenu Napoléon III), l’ancien maire royaliste Jean-Baptiste Itard, notaire de son état, s’exile dans le Piémont-Sardaigne proche, et rentre en France le 5 décembre 1852[28].

    Comme de nombreuses communes du département, celles de La Mure et d’Argens se dotent d’écoles bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, les deux communes comptent chacune une école installée au chef-lieu qui dispense une instruction primaire aux garçons[29]. Aucune instruction n’est donnée aux filles : ni la loi Falloux (1851), qui impose l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants[30], ni la première loi Duruy (1867), qui abaisse ce seuil à 500 habitants, ne concernent Argens et La Mure[31]. La commune de La Mure profite de la deuxième loi Duruy (1877) pour construire une école neuve[32] ; ce n’est qu’avec les lois Ferry que les filles d’Allons sont régulièrement scolarisées.

    La ligne de chemin de fer de Nice à Digne est inaugurée du 5 au 7 août 1911 en présence de Victor Augagneur, ministre des Travaux Publics[33].

    La culture de la lavande pour la parfumerie connaît un rapide essor après la Seconde Guerre mondiale : le nombre de champs en lavande passe de 1 avant 1940 à 200 (pour 40 ha) à la fin des années 1940[34]. Les rendements étaient de 25 kg/ha, le courtage de la lavande se faisant à Moriez, les prix atteignant les 15 000 FF/kg[34]. La lavande était ensuite distillé à Thorame-Haute, La Mure ou Moriez[35]. La baisse drastique du prix de la lavande entraîne la disparition de cette production[36].

    En 1974 la commune d'Argens s'associe à celle de La Mure sous le nom de La Mure-Argens.

    Héraldique

    Blasonnement :
    La Mure : D’or à une fasce d’azur, accompagnée de trois mûres de pourpre, tigées et feuillées de sinople, deux en chef et une en pointe[37].

    Blasonnement :
    Argens : D'azur à un bourg d'or cantonné de quatre croisettes du même[37],[38].

    Économie

    Aperçu général

    En 2009, la population active s’élevait à 134 personnes, dont neuf chômeurs[39] (onze fin 2011[40]). Ces travailleurs sont majoritairement salariés (78 %)[41] et travaillent majoritairement hors de la commune (82 %)[41].

    Agriculture

    Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait cinq établissements actifs au sens de l’Insee (exploitants non-professionnels inclus) et aucun emploi salarié[42].

    Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est de trois en 2010. Il était de six en 2000[43], de onze en 1988[44]. De 1988 à 2000, la surface agricole utile (SAU) a baissé de moitié, de 321 à 169 ha[44]. La SAU actuelle et l’orientation des exploitations sont couvertes par le secret statistique[43].

    Industrie

    Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait neuf établissements, employant trois salariés[42].

    Une distillerie de lavande est installée sur la commune (à Argens). La lavande d’Argens bénéficie d’une AOC, l’essence de lavande d’Argens ayant un taux de camphre peu élevé[45]. La commune compte également une antenne de la DDE et une annexe de l’entreprise de BTP Cozzi.

    Activités de service

    Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait 14 établissements (avec dix emplois salariés), auxquels s’ajoutent les trois établissements du secteur administratif (regroupé avec le secteur sanitaire et social et l’enseignement), salariant une personne[42].

    D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est d’une importance moyenne pour la commune, avec entre un et cinq touristes accueillis par habitant[46], l’essentiel de la capacité d'hébergement étant non-marchande[47]. Plusieurs structures d’hébergement à finalité touristique existent dans la commune :

    Les résidences secondaires apportent un complément important à la capacité d’accueil[55] : au nombre de 169, elles représentent 53 % des logements[52],[50].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires de La Mure, puis de La Mure-Argens
    Période Identité Étiquette Qualité
    mai 1945   Kléber Nicolas[56]    
             
      1947 Joseph Coullet    
    1947 1949 Marie Maurin[57]    
             
    avril 1953 juin 1995 Ernest Dol[58].    
    juin 1995 mars 2008 René Simon    
    mars 2008 2014 Pierre Blanc[59]    
    avril 2014 En cours
    (au 21 octobre 2014)
    Alain Delsaux[60] LR[61] Retraité, conseiller départemental depuis 2021
    Les données manquantes sont à compléter.

    Budget et fiscalité 2016

    En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi[62] :

    • total des produits de fonctionnement : 428 000 , soit 1 241  par habitant ;
    • total des charges de fonctionnement : 319 000 , soit 924  par habitant ;
    • total des ressources d’investissement : 197 000 , soit 570  par habitant ;
    • total des emplois d’investissement : 168 000 , soit 486  par habitant.
    • endettement : 47 000 , soit 137  par habitant.

    Avec les taux de fiscalité suivants :

    • taxe d’habitation : 9,15 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés bâties : 8,12 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 35,00 % ;
    • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 58,73 % ;
    • cotisation foncière des entreprises : 19,88 %.

    Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2014 : Médiane en 2014 du revenu disponible, par unité de consommation : 20 576 [63].

    Intercommunalité

    La Mure-Argens fait partie:

    Urbanisme

    Typologie

    La Mure-Argens est une commune rurale[Note 1],[64]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[65],[66]. La commune est en outre hors attraction des villes[67],[68].

    La Communauté de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière, créée le avec effet le , regroupe désormais 41 communes. Cet Établissement public de coopération intercommunale (EPCI) s'est engagé dans une démarche d’élaboration d’un Plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi)[69].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (90,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (90,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (59,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (17,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (12,9 %), zones agricoles hétérogènes (8,3 %), zones urbanisées (1,5 %)[70].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[71].

    Population et société

    La Mure

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1765. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[72]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[73].

    En 2018, la commune comptait 319 habitants[Note 2], en diminution de 6,73 % par rapport à 2013 (Alpes-de-Haute-Provence : +1,33 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution démographique de La Mure, puis de La Mure-Argens  [modifier]
    1765 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846
    247275228295272301325306347
    1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891
    314320325287289249255253252
    1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946
    230208323223168139149145141
    1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007
    139140141172209233249311320
    2012 2017 2018 - - - - - -
    337325319------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[74] puis Insee à partir de 2006[75].)

    Au XIIIe siècle, il y avait à La Mure 50 feux (foyers) et 40 à Argens. À la même date, il y avait à La Mure 40 hommes aptes à porter les armes et 20 à Argens, mais aucun ne pouvait servir l'armée du comte de Provence, même pour un mois, en raison de leur extrême pauvreté[76]. La Mure comptait 45 feux en 1315 et 14 feux en 1471[77].

    L'histoire démographique de La Mure est marquée par une période d'« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure de 1836 à 1861. L'exode rural provoque ensuite un mouvement de recul démographique de longue durée. En 1921, la commune a perdu plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1846[78]. Le mouvement de baisse ne s'interrompt définitivement que dans les années 1960. Depuis, la population a repris un mouvement de croissance.

    Histogramme de l'évolution démographique

    Argens

    Évolution démographique d'Argens
    1315 1471 1765 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846
    10 feux14 feux221236236247242243221211208
    1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    218210204180188175170145123114105
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 -
    2041136562636036341820-
    (Sources : Baratier, Duby & Hildesheimer[79], EHESS[80])

    Enseignement

    Les établissements d'enseignement proches de la commune[81] :

    • Écoles maternelles et primaires : à Clumanc, Senez,
    • Collège à Saint-André-les-Alpes, Annot.

    Ancienne école primaire[82].

    Lieux et monuments

    • Une pierre mégalithique couchée, aujourd'hui le long de la route derrière la mairie de La Mure[83], semble indiquer une présence humaine à l'Âge du bronze.
    • Le village actuel de La Mure semble dater essentiellement des XVIIe et XVIIIe siècles. Une rue principale traverse le village, marqué à ses deux extrémités, comme tous les villages de la vallée, par une chapelle, dédiée à saint Joseph, et une série d'oratoires ou de croix[84] qui symbolisent l'entrée dans le bourg et le placent sous protection divine. Le long de cette Grand Rue s'étendent les maisons bourgeoises du village, remarquables par leur hauteur, leurs baies parfois cintrées, leurs linteaux historiés. Une au centre de la rue est dite "le château" (probable ancienne propriété du seigneur). Les autres rues, parallèles à l'axe principal portent le nom de rue du Mois-d'Août et rue du Milieu. La communication entre ces axes est assurée par des typiques calades en escaliers.
    • L'actuelle place qui s'ouvre au devant et en contrebas de l'église a été créée au XXe siècle sur l'emplacement primitif du cimetière.
    • Le four communal a été restauré et inauguré en 2013[85],[86].
    • Le village d’Argens, à 1 321 m d’altitude, a une annexe de la mairie. Un linteau de porte, orné d’une accolade et de caractères alphabétiques, peut dater du XVe siècle[87].
    • La fontaine ancienne, construite en 1668, est ornée d’une figure anthropomorphe naïve et de rosaces[88].

    Patrimoine industriel :

      • ensemble de quatre machines à broyer (broyeurs à cylindres)[89],
      • trois ensembles de machines à séparer physiquement (blutoirs centrifuges)[90],
      • usine textile dite draperie Pascal puis Minoterie des Alpes[91],[92],
      • turbine hydraulique[93],
      • conserverie dite la limacière[94],[95],
      • usine de pâtes alimentaires[96],
      • maison de forgeron[97].

    Patrimoine religieux :

    Cadran solaire sur la façade de l'église[98].
    • A La Mure, l'église paroissiale sous le vocable de Notre-Dame[99] est située à l'entrée du village, surplombant l'actuelle place du village. C'est à la suite d'une erreur de l'historien Claude-Françoise Achard, au XVIIIe siècle, qui a mal lu dans les chartes anciennes le vocable Nostrae Dominae Vallis Viridionis (Notre Dame de la Vallée du Verdon) et qu'il a transcrit par Nostrae Dominae Vallis Viridis (Notre Dame de la Vallée Verte) que l'église est parfois appelée Notre-Dame-de-Vauvert[100]. Si linteau l'église est daté de 1700, date de sa rénovation, l'église est bien plus ancienne. Au XVIIe siècle, au sein même de l'église, est fondée la chapellenie du Saint-Rosaire par Jean Martel, prieur et recteur de La Mure, avec son propre patrimoine[101]. L'église a un plan à une nef de deux travées terminée par un chevet plat, sur laquelle s'ouvrent deux chapelles latérales plus basses (faux transept) qui font s'apparenter la forme générale à un plan centré en croix grecque[102]. Le clocher était couvert de tuiles en écailles colorées jusque dans les années 1980 quand il a été rehaussé[103].
    Au-dessus de l'autel, le tableau représente Notre-Dame avec saint Étienne et saint Victor (sous les traits de Louis XIV), copatrons de La Mure (daté d’entre 1650 et 1680)[104].
    Au-dessus de la porte, le tableau représente Notre-Dame du Rosaire entourée de saint Dominique et de sainte Catherine de Sienne, saints traditionnellement liés à cette dévotion. Il devait être initialement dans une chapelle latérale dédiée au Rosaire. Autres tableaux : la Prédication de saint Jean-Baptiste (XVIIe siècle) et La Vierge à l'Enfant délivrant les Âmes du Purgatoire avec sainte Barbe et saint Antoine (daté ovencçade 1672).
    • L'ancien nom de la place de l'église, Clastre (cloître en provençal), rappelle la présence d'une ancienne communauté monastique. Au XIIIe siècle, le cloître est mentionné comme nécessitant une réfection[105].
    • La chapelle Saint-Joseph à l'extrémité du village est le but d'une procession pour la fête patronale du 15 août[20]. L'intérieur montre au moins deux campagnes de construction[106].
    • A Argens, l’église Notre-Dame-de-Beaulieu[107], construite en 1664-1667 est voûtée en ogives[108]. La cloche est de 1765[109] et son horloge de 1926[110],[111].
    • Deux oratoires sont taillés dans la montagne, ceux de Notre-Dame et de Saint-Jean (celui-ci est antérieur à 1695)[112].
    • Dans la campagne, s’élève une croix de fer forgé (1830) ornée d’un ange[113].

    Personnalités liées à la commune

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Sources

    Bibliographie

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Roger Brunet, « Canton de Saint-André-les-Alpes », Le Trésor des régions, consultée le 8 juin 2013
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    88. Ensemble de quatre machines à broyer
    89. trois ensembles de machines à séparer physiquement (blutoirs centrifuges)
    90. « moulin à farine puis usine textile dite draperie Pascal puis minoterie des Alpes », notice no IA04000348, base Mérimée, ministère français de la Culture
    91. usine textile dite draperie Pascal puis Minoterie des Alpes
    92. turbine hydraulique
    93. « conserverie dite la limacière », notice no IA04000430, base Mérimée, ministère français de la Culture
    94. conserverie dite la limacière
    95. « usine de pâtes alimentaires », notice no IA04000471, base Mérimée, ministère français de la Culture
    96. « maison de forgeron », notice no IA04000534, base Mérimée, ministère français de la Culture
    97. Cadrans solaires à La Mure-sur-Argens
    98. « église paroissiale Notre-Dame-de-Vauvert », notice no IA04000249, base Mérimée, ministère français de la Culture
    99. Claude-François Achard, Description historique, géographique et topographique des villes, bourgs, villages et hameaux de Provence ancienne et moderne, du Comtat Venaissin et de la principauté d’Orange, du comté de Nice pour servir de suite au dictionnaire de la Provence, Imprimerie Pierre Joseph Calmen, Aix, 1787-1788.
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    108. Notice no IM04001313, base Palissy, ministère français de la Culture cloche de l'église paroissiale Notre-Dame-de-Beaulieu
    109. Notice no IM04001279, base Palissy, ministère français de la Culture horloge de l'église paroissiale Notre-Dame-de-Beaulieu
    110. Notice no PM04001760, base Palissy, ministère français de la Culture horloge inscrite sur l'inventaire supplémentaire des objets mobiliers
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    113. Armoiries portant "D'azur, à une montagne de six coupeaux d'or, surmontée d'une étoile à huit branches de même" (Armorial général de France, Charles d'Hozier (1697-1709, XXX Provence, II)
    114. Alain Collomp, Alliance et filiation en haute Provence au XVIIIe siècle (Annales 1977, pp. 445-477))
    • Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », 1989, Relié, 72 p. (non-paginé) (ISBN 2-7399-5004-7).
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