La Dame de fer

La Dame de fer est un film biographique franco-britannique de Phyllida Lloyd consacré à Margaret Thatcher et sorti au Royaume-Uni le .

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La Dame de fer
Titre original The Iron Lady
Réalisation Phyllida Lloyd
Scénario Abi Morgan
Acteurs principaux
Sociétés de production Film4
Pathé
UK Film Council
Goldcrest Films International
Pays d’origine Royaume-Uni
France
Genre Film biographique
Durée 105 minutes
Sortie 2011


Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

Margaret Thatcher, atteinte de la maladie d'Alzheimer, se remémore tous les instants qui ont fait sa vie, de ses parents épiciers à sa première élection à la Chambre des communes, de son mariage avec Denis Thatcher à son élection à la tête du Parti conservateur, de son passage au secrétariat d'État à l'Éducation à la guerre des Malouines, des grandes grèves aux manifestations contre la fiscalité locale, qui entraînent sa chute en 1990.

Fiche technique

Distribution

Sources doublage : V. F. = Version Française sur Allodoublage[1] et Voxofilm[2] ; V. Q. = Version Québécoise sur Doublage.QC.CA[3]

Distinctions

Récompenses

Nominations

Box-office

En France entre le et le film a été vu 603 972 fois [4].

Depuis le , les recettes aux États-Unis étaient de 27 006 913 $[4].

Réception critique

Si la critique moyenne des spectateurs se situe à 6,4/10 (IMDb[5]), on peut constater qu'elle est globalement en baisse sur le temps et est très moyenne sur "Rotten Tomatoes"[6] à 5,7/10. Quant à la critique française, elle est très moyenne avec une note moyenne située à 2,3/10 mais avec une répartition de 20% dithyrambique, 20% moyen et le reste entre déçu et mal fait (Allociné [7]).

Alain Spira de Paris Match trouve le film « mal rythmé, à la limite du révisionnisme. Cette bio... dégradée nous présente Maggie soit comme une féministe au coeur, soit comme une vieille démente taillant la bavette avec le fantôme de son époux[7] ».

Mona Chollet du Monde diplomatique estime que le film « manie la sentimentalité la plus bêtasse et les ficelles émotionnelles les plus convenues pour réussir ce tour de force : un film apolitique, excluant toute pensée et toute idée, sur la vie de Margaret Thatcher ». D'autre part, « les dévastations causées par ses décisions politiques sont systématiquement escamotées pour la présenter, elle, comme la victime, la femme isolée et courageuse en butte à l’incompréhension ou à une haine injuste. Les scènes de manifestation montrent une foule vulgaire, menaçante [...], venant cogner aux vitres de la voiture officielle où elle se tient, impassible et digne. Dans un cortège, la caméra insiste sur la cruauté d’une marionnette la représentant avec un œil à moitié arraché. Les plans sur le visage mélancolique de la vieille femme lorsque, allongée sur son lit, elle se remémore à quel point tout le monde a été méchant avec elle contribuent encore à interdire toute critique sérieuse de son action[8]. »

Voir aussi

Article connexe

Liens externes

Notes et références

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