La Bâtie-Rolland

La Bâtie-Rolland est une commune française, située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour les articles homonymes, voir Rolland.

La Bâtie-Rolland

Le village.

Blason
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Nyons
Intercommunalité Montélimar-Agglomération
Maire
Mandat
Pascal Beynet
2020-2026
Code postal 26160
Code commune 26031
Démographie
Gentilé Bâtisiens, Bâtisiennes
Population
municipale
1 026 hab. (2018 )
Densité 123 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 33′ 18″ nord, 4° 51′ 57″ est
Altitude Min. 130 m
Max. 210 m
Superficie 8,33 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Montélimar
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Dieulefit
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
La Bâtie-Rolland
Géolocalisation sur la carte : Drôme
La Bâtie-Rolland
Géolocalisation sur la carte : France
La Bâtie-Rolland
Géolocalisation sur la carte : France
La Bâtie-Rolland

    Ses habitants, longtemps dénommés Bastidois, sont désormais appelés Bâtisiens[réf. nécessaire].

    Géographie

    Localisation

    La Bâtie-Rolland se trouve à 10 km à l'est de Montélimar.

    Hydrographie

    La commune est parcourue par le Roubion, le Manson, le Vermenon et le Jabron.

    Voies de communication et transports

    La commune est desservie quotidiennement par la ligne de bus reliant Montélimar à Valréas[1]. Un bus scolaire est organisé par la municipalité, pour rejoindre le collège de Montélimar[2].

    Urbanisme

    Typologie

    La Bâtie-Rolland est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montélimar dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[6],[7].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (90,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (74,3 %), zones agricoles hétérogènes (15 %), forêts (6 %), zones urbanisées (4,7 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].

    Morphologie urbaine

    La commune est établie autour d'une colline située au centre de la plaine de la Valdaine.

    Toponymie

    Attestations

    Dictionnaire topographique du département de la Drôme[10] :

    • 1272 : Castrum de Bastida (cartulaire de Montélimar, 21).
    • 1332 : Bastida Rollani (Gall. christ., XVI, 130).
    • 1336 : Bastida Rollandi (cartulaire de Montélimar, 43).
    • 1509 : mention de l'église Sainte-Marie-Magdeleine : Ecclesia Beate Marie Magdalene Bastide Rollandi (visite épiscopale).
    • 1595 : La Bastie Rolland (inventaire de la chambre des comptes).
    • 1891 : La Bâtie-Rolland, commune du canton de Marsanne.

    Étymologie

    La « Bâtie » signifie la « maison forte » (étymologie commune à bastion, bastide, bastille, etc.). Au début du IXe siècle, un château-fort aurait été construit par Lambert Rolland. La Bâtie-Rolland est donc très simplement le lieu où se trouvait la maison forte de Rolland[réf. nécessaire].

    Histoire

    Antiquité : les Gallo-romains

    Une stèle gallo-romaine[réf. nécessaire].

    Du Moyen Âge à la Révolution

    La seigneurie[10] :

    • La terre relève de la baronnie de la Garde-Adhémar.
    • Milieu XIIIe siècle : elle appartient aux La Bâtie qui s'éteignent en 1420.
    • 1420 : passe aux Beaumont.
    • 1590 : vendue aux Marcel-Blaïn.
    • 1769 : passe aux Dejean de Caderousse, derniers seigneurs.

    Un des seigneurs fut un général protestant célèbre[11][source insuffisante].

    Avant 1790, la Bâtie-Rolland était une communauté de l'élection subdélégation et sénéchaussée de Montélimar, formant une paroisse du diocèse de Valence. Son église, premièrement dédiée à sainte Marie-Magdeleine puis sous le vocable de Saint-Andéol, dépendait du prieur de Saint-Marcel-de-Sauzet, à qui appartenaient les dîmes et qui présentait à la cure[10].

    De la Révolution à nos jours

    En 1790, la commune de la Bâtie-Rolland fut comprise dans le canton de Châteauneuf-de-Mazenc, mais la réorganisation de l'an VIII l'a fait entrer dans celui de Marsanne[10].

    En raison de la proximité de Montélimar, ce village connaît une importante croissance de sa population depuis les années 1980.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Nicolas pierre
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1977 mars 2001 Pierre Nicolas PS  
    mars 2001 mars 2014 Robert Léopold    
    mars 2014 En cours
    (au 23 janvier 2015)
    Pascal Beynet[12]   Fonctionnaire

    Population et société

    Démographie

    En 1793, la population de cette commune était de 392 âmes[10].

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[14].

    En 2018, la commune comptait 1 026 habitants[Note 3], en augmentation de 13,62 % par rapport à 2013 (Drôme : +4,05 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    459531569628685758776780807
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    788759754736666630597622604
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    562601540482483475478501488
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    577578603637712814895906900
    2017 2018 - - - - - - -
    1 0291 026-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[16].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La Bâtie-Rolland dépend de l'académie de Grenoble. Les élèves commencent leurs études à l'école primaire du village[17]. Les collégiens se rendent à Montélimar[18], comme les lycéens[19].

    Manifestations culturelles et festivités

    • Fête patronale : dernier dimanche de juillet / Fête communale : premier dimanche de mai[11].

    Santé

    La commune dispose d'un cabinet de deux infirmières. Il n'y a aucun médecin généraliste. Les plus proches hôpitaux se situent à Montélimar[20].

    Sports

    Cultes

    La paroisse catholique de La Bâtie-Rolland dépend du diocèse de Valence, doyenné de Cléon-d'Andran[réf. nécessaire].

    Économie

    En 1992 : Lavande, polyculture, bovins, ovins[11].

    La commune accueille le siège social de l'union de coopératives Top Semence, spécialisée dans la production de semences[réf. nécessaire].

    Commerce et artisanat

    • Le seul commerce d'alimentation installé sur la commune est une boulangerie[21].
    • Un salon de coiffure[22].
    • Plusieurs artisans du BTP[23], et du jardin[24],[25].

    Tourisme

    • Vue étendue sur la plaine[11].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Vieille porte d'accès au château.
    • Château-fort : ses ruines occupent la colline (notamment la tour qui domine le village). Il aurait été érigé au début du IXe siècle par Lambert Rolland[réf. nécessaire].
      • Château (ruiné)[11] du XIIe siècle[réf. nécessaire].
    • Église Saint-Roch (ruinée) du XIIe siècle (ancienne chapelle du château)[réf. nécessaire].
      • Ancienne église paroissiale, dédiée à saint Roch. Elle est située sur la colline du châtelas, aux pieds de l'ancien château-fort. Abandonnée en 1860, elle est aujourd'hui en ruine. Les claveaux de l'arc donnant accès au chœur (non effondré) gardent de belles peintures murales aujourd'hui assez dégradées (site fermé au public)[réf. nécessaire].
    • Chapelle Saint-Andéol au cimetière (XIIe siècle au XIVe siècle) : art roman provençal, nef unique à trois travées, décor végétal, porche en arc brisé. Bâtiment classé (MH)[11].
    • Oratoire « Le Romain » : bas-relief[11].
    • Château de La Bâtie-Rolland (propriété privée).
    • Fermes fortes[11].
    • L'église actuelle (XIXe siècle) est dédiée à « Notre-Dame des Victoires » et non pas à « Saint Roch », contrairement à une idée largement répandue au plan local, y compris paroissial. L'autel situé dans le transept ouest dédié à « Notre-Dame des Victoires » en témoigne, ainsi que les procès-verbaux des visites canoniques des curés de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle. Le choix de ce vocable est lié au développement du culte de Notre-Dame des Victoires, lancé par l'abbé Charles-Éléonore Dufriche-Desgenettes en la Basilique Notre-Dame-des-Victoires de Paris à partir de 1840. L'église, de style néo-roman, présente peu d'intérêt architectural[réf. nécessaire].

    Personnalités liées à la commune

    • Humbert de Beaumont est seigneur de la Bâtie-Rolland au début du XVe siècle (voir Guy Allard "Généalogie des familles de ... Pracomtal" III (Grenoble 1680)).
    • Antoine Dejean de Caderousse est seigneur de la Bâtie-Rolland au XVIIIe siècle Généalogie Dejean de Caderousse.

    Héraldique

    Blason
    D'or à deux mains au naturel au chef d'azur chargé d'un croissant d'argent accosté de 2 étoiles du même[26].
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Annexes

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. ligne de bus
    2. transport scolaire
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    10. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 24.
    11. Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), p. La Bâtie-Rolland.
    12. La Bâtie-Rolland sur le site de l'association des maires et présidents de communautés de la Drôme (consulté le 23 janvier 2015).
    13. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    14. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    15. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    16. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    17. école primaire
    18. collège de Montélimar
    19. lycée de Montélimar
    20. hopitaux
    21. commerce alimentaire
    22. autres commerces
    23. artisans BTP
    24. pépinière
    25. artisan du jardin
    26. http://www.genheral.com/asp/TableauSVG.asp?param=DebutNom&data=L
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