Jean Guiot du Repaire

Jean Guiot Durpaire[1] (ou du Repaire)[2], né le à Alloue en Charente et mort le à Angoulême, dans ce même département, est un général français de la Révolution et de l’Empire.

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Jean Guiot Durpaire
ou du Repaire
Naissance
Alloue, Charente
Décès
Angoulême, Charente
Origine France
Arme Infanterie
Artillerie
Grade Général de division
Années de service 17651815
Conflits Guerres de la Révolution française
Distinctions Commandeur de la Légion d’honneur
chevalier de Saint-Louis

Biographie

Il entre en service comme gentilhomme volontaire breveté le , dans le Régiment d'Auvergne. Il passe ensuite sous-lieutenant le et lieutenant le , attaché comme aide de camp du général Voyet. Le , il passe avec son grade dans la compagnie des canonniers garde-côtes de l’arrondissement de Mortagne. Promu capitaine le , il devient aide de camp du général Beauregard le et participe à la campagne de cette année-là à l'armée de la Moselle.

Le , il est nommé adjudant-général chef de brigade à l’état-major de l’armée des Pyrénées-Occidentales, où il sert avec distinction sous les généraux Servan, d’Elbhecq et Muller. Il se distingue à l’affaire d’Urdach le , ce qui lui vaut d'être promu général de brigade le par les représentants du peuple Monestier, Pinet et Garran. Le , lors de la déroute des Espagnols, il se trouve près de Saint-Jean-de-Luz, aux affaires d’Urrugne et de Chauvin-Dragon, où 15 000 Espagnols sont battus par 5 000 républicains, laissant 1 200 morts sur le champ de bataille.

Le , il prend une part distingué au combat du poste du Rocher, où les Espagnols sont repoussés à la baïonnette jusqu’à leur camp de Bera. À la suite de ses nombreuses blessures, le , il est admis à la retraite. Le , il est nommé général de division et est employé en Vendée sous les ordres du général Hoche. Le , il est envoyé à l’armée des Côtes de l’Océan, et en 1797, il sert sous les ordres du général Hédouville. Réformé le , il est nommé membre de l’hospice civil et militaire de Toulon en 1799. Le , il est appelé aux fonctions de commandant d’armes de la place de Brest, avant d'être fait chevalier de la Légion d’honneur le et commandeur de l’ordre le .

En 1814, lors de la Première Restauration, il est fait chevalier de Saint-Louis par le roi Louis XVIII. Admis à la retraite le , il meurt le à Angoulême.

Notes et références

Sources

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