Jean-Jacques Bel

Jean-Jacques Bel est un parlementaire bordelais, auteur et membre de l'Académie nationale des sciences, belles-lettres et arts de Bordeaux, né le [1] dans la paroisse Saint-André de Bordeaux et décédé le rue du Gros-Chenet dans le 2e arrondissement de Paris.

Le , il légua à l'Académie de Bordeaux son hôtel des allées de Tourny et ses livres, pour la fondation d'une bibliothèque publique, avec versement d'une pension mensuelle de 800 francs pour un bibliothécaire, à charge de tenir la bibliothèque ouverte au public trois fois par semaine[2]. Cette bibliothèque publique devient la Bibliothèque municipale de Bordeaux.

Biographie

Les ancêtres paternels de Jean-Jacques Bel étaient originaires de Pousthomy, petit bourg dans le canton de Saint-Sernin-sur-Rance, au sud du département de l'Aveyron. Ils étaient établis au Mazet, hameau au nord de la paroisse de Pousthomy. Le nom BEL y est attesté depuis le XVe siècle.

  • Au XVIIe siècle, Antoine Bel, le grand-père de Jean-Jacques, était cardeur au Mazet, un simple artisan.
  • En 1680, son fils aîné Jacques, résidant à Montauban et pourvu de l'office de receveur des Tailles en l'élection de Cahors, pour acquitter les dettes de 1 600 livres de son père, avait besoin de la générosité d'un oncle maternel. Par contre, en 1691, lors de son mariage à Bordeaux, ses biens étaient estimés à 130 000 livres. Ce qui mesure l'énorme profit que le receveur des Tailles pouvait réaliser. Cette grosse fortune, que le fils du cardeur de Mazet ne cessa d’accroître, lui permit de s'allier avec des familles de la haute société bordelaise et devait lui procurer la noblesse et un titre de baron.
  • En 1693, il vendit sa charge de receveur des Tailles et obtint, par lettres patentes[4] du , l'office de trésorier de France et garde-scel[5] en la généralité de Bordeaux.
  • En 1702 il acheta de vieux immeubles situés en bordure de l'esplanade du château Trompette et fit construire un hôtel qui fut un des plus beaux de Bordeaux[6] (à l'angle des actuelles allées de Tourny et de la rue Jean-Jacques Bel).
  • En 1713 il fit l'acquisition de la terre et du château de Savignac en Bazadais, siège d'une baronnie avec droits de haute, moyenne et basse justice.

Famille

Le , Jacques Bel épouse[7] en premières noces Antoinette de Gauffreteau, fille de Jean de Gauffreteau, sieur de Châteauneuf, conseiller au roi, magistrat président au siège de Guyenne. Antoinette décéda le , ayant eu de son mariage quatre enfants :

  • Paul, né le 20 janvier 1692, mort avant 1700 ;
  • Jean-Jacques, né le 21 mars 1693[1] ;
  • Marie-Andrée, née en 1695, décédée avant 1700 ;
  • Marie-Margueritte-Thérèse, née en 1696, morte avant 1700.

Jacques Bel épousa en secondes noces, le , Marie-Thérèse-Gertrude de Boucaud[8]. Celle-ci décéda le , ayant eu pour enfants :

  • Marie-Anne-Josephe-Rose, née en 1698, morte avant 1735. Elle épouse, le 22 septembre 1722, Jean-François de Saint Marc de Razens.
  • Jacques, né en 1699, mort jeune ;
  • Jean-Paul, né en 1702, mort jeune ;
  • Jean-François, né en 1703, décédé en 1725 ;
  • Marie-Anne, religieuse, décédée en 1722 ;
  • Jacques-Armand, né en 1712, mort en 1735.

Après la mort de leur père en 1731 :

  • Jean-Jacques fut désigné le comme curateur des deux derniers enfants de son père, Jacques-Armand et Marie-Thérèse.
  • Jacques-Armand hérite les biens de son père et devient seigneur et baron de Savignac. Il décéda en 1735, quelques jours après avoir fait son testament[9] par lequel il léguait à son demi-frère Jean-Jacques la baronnie de Savignac ainsi que son hôtel de l'Esplanade du Château Trompette.

Jean-Jacques Bel est décédé le rue du Gros-Chenet à Paris[10]. Il fut inhumé le lendemain dans l'église Saint-Eustache en présence de Jacques-Joseph Razins de Saint-Marc, un neveu. Son héritier universel fut le fils cadet de sa sœur, Jean-Paul-André Razins de Saint-Marc.

Formation et carrière de parlementaire

Jean-Jacques Bel fit ses études de 1702 à 1711 au Collège des Oratoriens de Juilly. Parmi ses maîtres furent Nicolas Malebranche et Pierre Nicolas Desmolets, qui eurent une grande influence sur lui. Il y fut le condisciple de son cousin Jean Barbot, futur président de la Cour des aides de Guyenne et membre de l'Académie royale de Bordeaux et de Charles de Secondat, future baron de La Brède et de Montesquieu, dont Jean-Jacques restera l'ami fidèle toute sa vie.
En 1711, Jean-Jacques revient à Bordeaux pour faire ses études de droit. D'abord il est avocat pendant quelques années, puis son père lui achète une charge de conseiller au Parlement de Bordeaux dont l'office lui fut conféré par lettres patentes du [11].

  • Il siégea plusieurs années au Parlement sans affectation.
  • En 1724 il fut attaché à la Chambre des enquêtes[12], puis en 1726 à la Tournelle[13].
  • C'est en 1728 qu'il se fit connaître comme commissaire député de la Compagnie à Paris. Le Parlement de Bordeaux était en conflit avec le Bureau des finances et la Cour des Aides au sujet de l'entrée des vins franchise dans certaines villes de la généralité et aussi pour des questions de préséance. Le le Parlement nomma une commission dont Jean-Jacques Bel était rapporteur. Il défendit le Parlement pendant six ans avant d'obtenir gain de cause avec une déclaration royale publiée le .
  • En même temps qu'il luttait contre la Cour des Aides, Jean-Jacques menait une autre bataille contre Claude Boucher, l’Intendant de la Guyenne, au sujet de la création d'une place Royale (actuelle place de la Bourse) à Bordeaux. L'Intendant avait « oublié » de demander l'avis du Parlement sur le projet et le Parlement, toujours très susceptible, décide de s'opposer au projet. Il confia ses intérêts à son député à Paris, Jean-Jacques Bel. Bel les prit en main et en rédigea un ample mémoire. Mais ses arguments contre le projet ne sont pas convaincants (il est probable qu'il n'y croit pas lui-même). L'envoi à Bordeaux de l'architecte du roi, Ange-Jacques Gabriel, en , tranchera le différend et Bel perdit son procès.
  • En 1731, Jean-Jacques succéda à son père comme trésorier de France et garde-scel.
  • En 1734, il fut chargé de résoudre un nouveau conflit entre le Parlement et la Jurade de Bordeaux. Il s'agissait d'obtenir l'annulation d'un arrêt du Conseil d’État du , qui accordait aux jurats le privilège d'une évocation spéciale à ce conseil pour les affaires qui concernaient la ville de Bordeaux, et aussi pour celles qui les regardaient personnellement et dont l'effet était de les soustraire à la juridiction du Parlement.
Jean-Jacques Bel rédigea un mémoire qui fut transcrit in extenso sur le registre de la cour. Pour reconnaître le service qu'il avait rendu, le Parlement décida, le , qu'il aurait « voix délibérative dans l'assemblée des commissions ».
  • Il résigna sa charge de Conseiller le et le fut nommé conseiller honoraire.

Jean-Jacques Bel repartit à Paris pour continuer ses ambitions littéraires.

Œuvre littéraire

Jean-Jacques Bel avait le tempérament d'un homme de lettres. Il adorait discuter, critiquer et il avait une envie irrésistible d'écrire. Il avait même songé à fonder une société rivale de l'Académie de Bordeaux, et entre 1713 à 1719, il réunit chaque mardi des amis dans la maison paternelle.

Ses séjours à Paris le mettaient en contact avec les milieux littéraires de la capitale. Il fréquenta les cafés qui, sous la Régence, étaient devenus les lieux de réunion des intellectuels. Dans chacun d'eux trônait un « bel esprit ». Celui de la veuve Laurent, au coin des rues Dauphine et Christine, était le café de Jean-Baptiste Rousseau. C'est celui que Jean-Jacques adopta et il devient l'ami du poète. Il fut également l'ami de Pierre Nicolas Desmolets, de l'abbé Goujet, de l'abbé Conti et de Toussaint Rémond de Saint-Mard.

Bel est déjà un homme des Lumières. Rationaliste dans les sciences comme dans la critique littéraire, il se fonde toujours sur des «principes sûrs» (l'emploi de certains mots et la pratique d'une ironie glacée servent à authentifier certaines de ses pages non-signées). Par son éducation classique et sa défense de la langue française contre les « néologues », il fut un des ouvriers des « Anciens » contre les « Modernes » dans la deuxième Querelle des Anciens et des Modernes à l'époque des Lumières.

Publications de Bel

  • En 1722, il s'attaqua à un ennemi de Rousseau : Antoine Houdar de La Motte, qui venait de faire jouer Romulus, une tragédie. Bel fait paraître un Examen de la tragédie de Romulus[14], critique acerbe de la pièce.
Ainsi commence une série de ripostes et contre-ripostes. Bel termine avec Réponse de M. B..., conseiller au Parlement de B... à une lettre que M. Durand lui a écrite au sujet des Discours de M. de La Motte sur la poésie dramatique[15], qui est d'une extrême violence.
  • En 1724, Bel revient à la charge avec Apologie de M. Houdar de La Motte, suivi d'un Examen de la tragédie d'Inès[16]. Ce dernier tract, sous couvert de défendre La Motte contre les critiques de Pierre-François Guyot Desfontaines , livre, à son tour, une critique accablante.
  • La revue Bibliothèque françoise ou Histoire Littéraire de la France a été publiée entre 1723 et 1746[17]. Jean-Jacques Bel était le principal contributeur entre 1724[18] et 1729.
Il prend le journal en main à la fin de 1725, et rédige la quasi-totalité des articles dont l'attribution à d'autres auteurs n'est pas explicite[19].
Il cesse partiellement sa collaboration à la fin du printemps 1727 et définitivement à partir de l'été 1728 ; mais des nouvelles envoyées par lui de Paris et datées du figurent à la fin de ce volume.
  • En 1725, Bel s'attaque à Voltaire. Il écrivit trois Lettres à M. de ... contenant quelques observations sur la tragédie de Marianne de M. de Voltaire[20] ou il suggère que Voltaire ne sait pas écrire une tragédie et qu'il serait préférable qu'il se tourne vers d'autres thèmes.
  • En 1714, a paru à La Haye Le chef d’œuvre d'un inconnu : poème heureusement découvert et mis au jour avec des remarques savantes et recherchées, par le docteur Chrysostome Mathanasius. L'auteur de cet ouvrage, Thémiseul de Saint-Hyacinthe, avait écrit en 200 pages un commentaire sur une chanson populaire de 40 vers. C'était une satire de l'érudition intempérante, capable d'accoucher d'un gros livre sur un sujet totalement sans intérêt. Bel en profita pour exploiter la même veine. En 1727, il publia Relation, de ce qui s'est passé au sujet de la réception de l'illustre Mathanius, à l'Académie françoise[21]. Ce discours burlesque fut composé à l'occasion de la réception à l'Académie française de Jean-Baptiste de Mirabaud.
  • A Paris, Bel s'enrôla dans une société qui fit fureur sous la Régence : le Régiment de la Calotte. On n'y était admis qu'à condition de passer pour avoir fait quelque extravagance. Le nouveau sociétaire recevait un brevet de calotin. Les brevets des sociétaires étaient publiés dans Mémoires pour servir à l'histoire de la calotte (1752)[22]
En 1724, Bel publia dans la première séance des états calotins : L'oraison funèbre de Torsac, repris dans les Mémoires pour servir à l'histoire de la Calotte, t. II, p. 91 et suivantes.
En 1727, il fit paraître la Lettre d'un rat calotin à Citron Babet, au sujet de l'histoire des chats de M. de Montgrif[23]. François-Augustin de Paradis de Moncrif venait de publier son Histoire des Chats, dissertation sur la pré-éminence des chats dans la société[24], où sous forme de lettres il raillait l'érudition pédante. Malheureusement, son texte lui-même était d'une érudition pédante et Bel ne se prive pas de le signaler.
  • Bel était un fervent défenseur de la langue française du XVIIe siècle et il ne pouvait admettre sa modification par l'introduction de mots et tours nouveaux. Il se donna pour tâche leur chasse. C'est l'origine de son Dictionnaire néologique à l'usage des beaux-esprits du siècle.[25], dont la première édition parut en 1726. A la suite du Dictionnaire, il a inséré l'Éloge historique de Pantalon-Phoebus, une fantaisie prétexte à railler des auteurs contemporains : Antoine Houdar de La Motte ; Bernard Le Bouyer de Fontenelle ; Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux ; Louis Bertrand Castel, etc. et qu'il s'est amusé à écrire dans le style néologique. Bel a joué un rôle de premier plan dans la crise néologiste qui éclata en 1720 et qui met aux prises les défenseurs de la langue classique et les novateurs. A partir de la troisième édition de son Dictionnaire, Bel l'abandonna à Pierre-François Guyot Desfontaines , qui a fait les additions dans les éditions ultérieures.
  • En 1732, Bel publia le Nouveau Tarquin, comédie allégorique en trois actes[26]. Elle était inspirée par l'affaire de la Cadière et le Père Girard, qui a fait grand bruit en 1731. Le scandale fut exploité contre la Compagnie de Jésus, et Bel, en bon parlementaire et ennemi des Jésuites, s'en est amusé.

Bel et Montesquieu

Montesquieu et Jean-Jacques Bel étaient amis depuis leur passage au Collège de Juilly. Ils ont entretenu leurs liens d'amitié jusqu'à la mort. De plus, pour leurs œuvres, chacun cherchait et tenait compte de l'avis de l'autre.

  • En 1726, Bel écrivit : Dissertation où l'on examine le système de l'abbé Dubos touchant la préférence que l'on doit donner au goût sur la discussion pour juger des ouvrages de l'esprit[27]. Bel envoya le manuscrit à Montesquieu en pour avoir ses commentaires. Malheureusement, les commentaires de Montesquieu que Bel avait incorporés avant publication n'ont pas été conservés.
  • Heureusement, il reste un exemple où l'on peut juger les rapports entre les deux hommes et leur confiance mutuelle pour donner et recevoir des critiques. Montesquieu avait écrit dans sa jeunesse une fantaisie romanesque : Histoire Véritable, fondée sur la métempsycose. Montesquieu envoya son manuscrit à Bel pour commentaires et Bel en fait beaucoup. La Bibliothèque municipale de Bordeaux conserve le brouillon[28] de la réponse de Bel.
Montesquieu décide de ne pas publier son Histoire véritable. C'est seulement en 1892 que le manuscrit fut découvert et publié[29], avec les Notes de Bel. En même temps, un érudit bordelais, Louis de Bordes de Fortage[30], découvre dans les archives de la famille Lainé le manuscrit que Montesquieu a envoyé à Bel pour commentaire : Histoire Véritable (manuscrit originel)[31]. Une comparaison du texte originel, les Notes de Bel et le texte remanié par Montesquieu, publié en 1892, montrent à quel point Montesquieu tenait à l'avis de Bel.
  • L' Histoire véritable n'est pas la seule œuvre que Montesquieu soumit à Bel pour ses commentaires. Il lui adressait le , le manuscrit de son Dialogue de Sylla et d'Eucrate pour « voir s'il est bien dialogué ». La réponse de Bel a été perdue.
  • La Bibliothèque municipale de Bordeaux conserve une lettre[32] de Bel adressée à Montesquieu vers 1730. Le sujet de la lettre, inspirée d'un article dans The Spectator de Joseph Addison, sur le thème de l'invention - découverte ou trouvaille en science, révèle chez Bel une très vive curiosité en matière scientifique.

Jean-Jacques Bel et l'Académie de Bordeaux

Les relations entre Jean-Jacques Bel et l'Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Bordeaux furent tardives et de courte durée :

  • Élu à l'Académie de Bordeaux le , Bel y prononça, le , un discours sur les progrès des sciences, des belles-lettres et des arts.
  • Le , il légua[33] à l'Académie de Bordeaux son hôtel des allées de Tourny, deux autres maisons (une rue Mautrec et l'autre rue Poudiot, aujourd'hui rue Teulère) et ses livres pour la fondation d'une bibliothèque, avec versement d'une pension mensuelle de 800 francs pour un bibliothécaire. Il stipule

« Je veux que ladite bibliothèque soit ouverte au public trois jours de la semaine, savoir le lundi matin depuis neuf heures jusqu'à midy, et les mardy et vendredi l'après midy depuis deux heures jusqu'à cinq... »

  • Bel devint le Directeur de l'Académie en 1737. Il y présente un mémoire sur le mouvement des muscles et un projet d'histoire naturelle de la province. Malheureusement sa mort prématurée mit fin à ce projet.

Bibliographie

 : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Bernadau, Pierre, Notice sur la Bibliothèque publique de la ville de Bordeaux, Bordeaux, , 24 p. (lire en ligne)
  • J-B. Gergerès, Histoire et description de la Bibliothèque Publique de la ville de Bordeaux, Bordeaux, Maison Lafargue, , 276 p. (Bibliothèque municipale de Bordeaux, Cote : DU 4892).
  • Céleste, Raymond, Histoire de la Bibliothèque de la ville de Bordeaux, Bordeaux, G. Gounouilhou, , 82 p. (lire en ligne)
  • Paul Courteault, « Le conseiller au Parlement de Bordeaux : Jean-Jacques Bel », Revue française d'histoire du livre, Bordeaux, Société des Bibliophiles de Guyenne, , p. 67-85 (Bibliothèque municipale de Bordeaux, Cote : Br. 6651 Rés).
  • Jean-Claude Tillier, « De Jean-Jacques Bel à la Bibliothèque de Bordeaux : continuité et mutations d'une grande bibliothèque européenne », Revue française d'histoire du livre, Bordeaux, Société des Bibliophiles de Guyenne, vol. 68-69, no 4, , p. 377-382.
  • P. Hocquellet, Jean-Jacques Bel, conseiller au Parlement de Bordeaux, membre de l'Académie Royale de Bordeaux, Bordeaux, Centre Généalogique du Sud-Ouest, , 9 p. (Bibliothèque municipale de Bordeaux, Cote : Br. 29212 Rés).
  • André Deforges, Les Illustres de Bordeaux : catalogue, vol. 2, Bordeaux, Dossiers d'Aquitaine, , 80 p. (ISBN 978-2-84622-255-6, présentation en ligne).
  • Michel Gilot, « Jean-Jacques Bel (1693-1738) », sur Dictionnaire des journalistes (1600-1789)

Notes et références

  1. Acte de baptême Jean-Jacques Bel Archives municipales de Bordeaux GG56 acte 1200 : « Registre des baptêmes, paroisse Saint-André », sur Archives municipales Bordeaux Metropole
  2. Céleste, page 9
  3. d'après Les allées de Tourny par Xavier Védère ; revue historique de Bordeaux et du département de la Gironde, 1931, tome XXIV, fig. 23 et 24, pp. 133 et 137
  4. Archives départementales de la Gironde C 3853 - Jacques Bel - Lettres patentes du 5 août 1693. Visible sur Commons :Lettres patentes - Jacques Bel (1693).
  5. Officier préposé, dans les anciennes juridictions, pour sceller les expéditions.
  6. Xavier Védère, Les Allées de Tourny, Bordeaux, J. Bière, , 186 p., pages 96-97
  7. Acte de mariage Jacques Bel et Antoinette de Gauffreteau - Archives municipales de Bordeaux GG 657 acte 62 : « Registre des mariages, paroisse Puy-Paulin », sur Archives municipales Bordeaux Metropole.
  8. Acte de mariage Jacques Bel et Marie-Thérèse-Gertrude de Boucaud - Archives - Archives municipales de Bordeaux GG 310 acte 74 : « Registre des mariages, paroisse Saint-Eloi », sur Archives municipales Bordeaux Metropole.
  9. Testament de Jacques-Armand Bel, Archives départementales de la Gironde, côte 3E 21560, visible sur Commons : Testament de Jacques-Armand Bel.
  10. Acte d'inhumation du 16 août cité par Gergères, p. 249
  11. Lettres patentes - Archives départementales de la Gironde 1B 42, pages 80-83. Visibles sur Commons : Lettres patentes - Jean-Jacques Bel (1720).
  12. La Chambre des enquêtes est une des chambres d’un Parlement, chargée d’instruire les causes devant être ensuite jugées par la Grand’Chambre de ce Parlement.
  13. La Tournelle est une chambre de justice d'un parlement d'Ancien Régime, ainsi nommée parce qu'elle se composait de magistrats qui y venaient siéger à tour de rôle.
  14. Le texte a été réimprimé par Pierre Nicolas Desmolets dans Jean-Jacques Bel, « Examen de la tragédie de Romulus », Continuation des mémoires de littérature et d'histoire, vol. XI, no 1, , p. 449-487 (lire en ligne, consulté le ).
  15. Républiée par l'abbé François Granet dans Recueil de pièces d'histoire et de littérature, t. II, Paris, (lire en ligne), pages 229-234.
  16. « Bibliothèque françoise ou Histoire Littéraire de la France : Années disponibles », sur BNF - Gallica
  17. Bibliothèque françoise ou Histoire Littéraire de la France, vol. 2, t. IV, Amsterdam, Jean Frédéric Bernard, , 174 p. (lire en ligne sur Gallica).
  18. Bibliothèque françoise ou Histoire Littéraire de la France, vol. 1, t. VI, Amsterdam, Jean Frédéric Bernard, (lire en ligne sur Gallica).
  19. Publiées par Pierre Nicolas Desmolets dans Continuation des mémoires de littérature et de l'histoire, t. III, Paris, Simart, (lire en ligne), pages 43-75.
  20. Jean-Jacques Bel, Relation, de ce qui s'est passé au sujet de la réception de l'illustre Mathanius, à l'Académie françoise, Paris, , 48 p. (lire en ligne sur Gallica).
  21. Abbé de Margon, Mémoires pour servir à l'histoire de la calotte, Imprimerie calotine, (lire en ligne).
  22. Jean-Jacques Bel, Lettre d'un rat calotin à Citron, babet, au sujet de l'histoire des chats de M. de Montgrif, Mathurin Lunard (A Ratopolis), , 30 p. (lire en ligne sur Gallica).
  23. François-Augustin de Paradis de Moncrif, Histoire des Chats, dissertation sur la pré-éminence des chats dans la société, , 204 p. (lire en ligne).
  24. Jean-Jacques Bel, Dictionnaire néologique a l'usage des beaux esprits du siècle . Avec l’Éloge historique de Pantalon-Phoebus. Par un avocat de province., Paris, Philippe Lottin, , 143 p. (lire en ligne sur Gallica).
  25. Jean-Jacques Bel, Le Nouveau Tarquin : comédie en trois actes, Amsterdam, Desbordes, , 48 p. (lire en ligne).
  26. Jean-Jacques Bel, « Dissertation où l'on examine le système de l'abbé Dubos touchant la préférence que l'on doit donner au goût sur la discussion pour juger des ouvrages de l'esprit », Continuation des mémoires de littérature et d'histoire, vol. III, no 1, , p. 1-42 (lire en ligne, consulté le ).
  27. « Notes sur l'Histoire Véritable », sur Bibliothèque municipale de Bordeaux
  28. Charles-Louis de Secondat Montesquieu et Jean-Jacques Bel, Histoire véritable (Montesquieu), suivi de Critique de l'"Histoire véritable" par Jean-Jacques Bel, Toulouse, Édition Ombres, coll. « Petite bibliothèque Ombres », , 115 p..
  29. De Bordes de Fortage : Nos notabilités du XIXe siècle : Médaillons bordelais. (ill. Louis Blayot), t. IV, Bordeaux, Féret et fils, (lire en ligne)
  30. Montesquieu et Louis de Bordes de Fortage, Histoire Véritable, Bordeaux, G. Gounouilhou, , 74 p. (disponible sur Internet Archive).
  31. « Lettre Bel-Montesquieu », sur Bibliothèque municipale de Bordeaux
  32. Testament de Jean-Jacques Bel - Archives départementales de la Gironde D (original) et Archives municipale de Bordeaux DD 26 (copie)

Annexes

Articles connexes

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