Illats

Illats (Ilats en gascon) est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde en région Nouvelle-Aquitaine.

Illats

La mairie (mars 2012).

Blason
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Gironde
Arrondissement Langon
Intercommunalité Communauté de communes Convergence Garonne
Maire
Mandat
Patricia Peigney
2021-2026
Code postal 33720
Code commune 33205
Démographie
Gentilé Illadais
Population
municipale
1 392 hab. (2018 )
Densité 48 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 35′ 54″ nord, 0° 22′ 18″ ouest
Altitude Min. 3 m
Max. 61 m
Superficie 29,24 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Bordeaux
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton des Landes des Graves
Législatives Neuvième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Illats
Géolocalisation sur la carte : Gironde
Illats
Géolocalisation sur la carte : France
Illats
Géolocalisation sur la carte : France
Illats
Liens
Site web www.illats.fr

    Ses habitants sont appelés les Illadais[1].

    Géographie

    Commune de l'aire urbaine de Bordeaux située dans le vignoble des Graves en limite de la forêt des Landes, la commune se trouve, par la route, à 35 km au sud-est de Bordeaux, chef-lieu du département, à 15 km au nord-ouest de Langon, chef-lieu d'arrondissement, et à km au sud de Podensac, chef-lieu de canton[2].

    Les communes limitrophes en sont Podensac au nord-nord-est, Cérons au nord-est, Barsac à l'est, Pujols-sur-Ciron au sud-est, Landiras au sud-ouest, Saint-Michel-de-Rieufret à l'ouest et Virelade au nord-ouest.

    Hydrographie

    La commune set arrosée par la Gargalle un affluent de la Garonne.

    Géologie et relief

    La superficie de la commune est de 2 924 hectares ; son altitude varie de 3 à 61 mètres[3].

    Voies de communication et transports

    La principale voie de communication routière qui traverse le village est la route départementale D11 qui mène vers le nord à l'accès à l'autoroute A62 puis à Podensac et vers le sud à Landiras et au-delà à Saint-Symphorien au sud-ouest et à Villandraut au sud-est. La petite route départementale D125 qui commence au sud du village mène vers le sud-ouest à Guillos. La route départementale D109 traverse également le village et mène vers le nord-ouest à Saint-Michel-de-Rieufret et vers le sud-est à Pujols-sur-Ciron. Commençant au nord du village, la route départementale D118 permet de rejoindre Barsac vers l'est.
    L'accès à l'autoroute A62 (Bordeaux-Toulouse) le plus proche est celui de  2 Podensac qui se trouve sur le territoire communal et est distant de 2,5 km du village vers le nord.
    L'accès  1 Bazas à l'autoroute A65 (Langon-Pau) se situe à 26 km vers le sud-est.

    La gare SNCF la plus proche est celle, distante de km vers l'est, de Barsac sur la ligne Bordeaux-Sète du TER Aquitaine. Celle de Langon, offrant plus de trafic, se trouve à 14 km vers le sud-est.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[6]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[4]

    • Moyenne annuelle de température : 13 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 8,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 14,6 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 894 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,1 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Sauternes », sur la commune de Sauternes, mise en service en 1896[10] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[11],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,4 °C et la hauteur de précipitations de 825,2 mm pour la période 1981-2010[12]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bordeaux-Mérignac », sur la commune de Mérignac, mise en service en 1920 et à 35 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 13,3 °C pour la période 1971-2000[14], à 13,8 °C pour 1981-2010[15], puis à 14,2 °C pour 1991-2020[16].

    Urbanisme

    Typologie

    Illats est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[17],[18],[19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[20],[21].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (70,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (75,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (63,4 %), cultures permanentes (21,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (7,1 %), zones urbanisées (2,2 %), prairies (1,7 %), zones agricoles hétérogènes (1,7 %), mines, décharges et chantiers (1,2 %), terres arables (0,9 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Histoire

    Pour l'état de la commune au XVIIIe siècle, voir l'ouvrage de Jacques Baurein[23].

    À la Révolution, la paroisse Saint-Laurent d'Illats, annexe de Saint-Vincent de Podensac, forme la commune d'Illats[24].

    Héraldique

    Les armes d'Illats se blasonnent ainsi :

    D'or à la façade de l'église du lieu d'azur sommée d'une croisette du même, ajourée et maçonnée de sable, ouverte du champ, accostée de deux pins maritimes au naturel, au chef de gueules chargé d'un gril d'argent et de sable, la poignée à senestre, accosté de deux grappes de raisin de pourpre.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
             
     ? 1977 Louis Chassaigne    
    1977 avril 2021[25]. Philippe Dubourg[Note 6] RPR puis
    UMP puis LR
    Chirurgien-dentiste retraité
    Conseiller général du canton de Podensac (1982-2008)
    Député (1993-1997, 2002-2007)
    avril 2021 En cours Patricia Peigney    

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[27].

    En 2018, la commune comptait 1 392 habitants[Note 7], en augmentation de 2,81 % par rapport à 2013 (Gironde : +6,4 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 4601 3971 4301 6051 5971 6291 6091 6641 710
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 6281 6181 6691 6071 6111 5711 5761 5121 424
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 3871 3351 2841 1101 1461 1101 080929973
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    9791 0251 0001 0761 1581 1581 2031 2711 386
    2018 - - - - - - - -
    1 392--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[29].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Illats autrefois

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[7].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Décédé en fonctions.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Nom des habitants de la commune sur habitants.fr, consulté le 15 novembre 2011.
    2. Distances les plus courtes par la route - Les distances orthodromiques sont respectivement de 31,7 km pour Bordeaux, 10,9 km pour Langon et km pour Podensac. Données fournies par Lion1906.com, consulté le 21 mars 2012.
    3. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
    4. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    5. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    6. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    7. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    8. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    9. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    10. « Station Météo-France Sauternes - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    11. « Orthodromie entre Illats et Sauternes », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station Météo-France Sauternes - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    13. « Orthodromie entre Illats et Mérignac », sur fr.distance.to (consulté le ).
    14. « Station météorologique de Bordeaux-Mérignac - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique de Bordeaux-Mérignac - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Station météorologique de Bordeaux-Mérignac - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    17. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    19. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    20. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    21. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    23. Jacques Baurein, Variétés Bordeloises, t. 3, Bordeaux, , 2e éd. (1re éd. 1786) (lire en ligne), article 5.XVIII, pages 123-128
    24. Historique des communes, p. 26, sur GAEL (Gironde Archives en ligne) des Archives départementales de la Gironde, consulté le 11 avril 2013.
    25. « Le maire d'Illats Philippe Dubourg est mort », Sud Ouest édition Dordogne, 13 avril 2021, p. 22.
    26. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    27. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    28. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    29. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    30. « Classement et inscription de l'église Saint-Laurent », notice no PA00083572, base Mérimée, ministère français de la Culture, consulté le 20 mars 2012.
    31. « Lavoir d'Illats », notice no IA00067811, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    32. Illats, une commune des Graves par André Ducos
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