Hautecloque

Hautecloque est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

Pour l’article ayant un titre homophone, voir Hauteclocque.

Ne doit pas être confondu avec Philippe Leclerc de Hauteclocque.

Hautecloque

Le monument aux morts à gauche, l'église Saint-Léger au centre.

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Arras
Intercommunalité Communauté de communes du Ternois
Maire
Mandat
Marc Bridoux
2020-2026
Code postal 62130
Code commune 62416
Démographie
Population
municipale
217 hab. (2018 )
Densité 32 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 20′ 22″ nord, 2° 18′ 24″ est
Altitude Min. 108 m
Max. 152 m
Superficie 6,84 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Pol-sur-Ternoise
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Pol-sur-Ternoise
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Hautecloque
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Hautecloque
Géolocalisation sur la carte : France
Hautecloque
Géolocalisation sur la carte : France
Hautecloque

    Géographie

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Hautecloque est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Pol-sur-Ternoise, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (86,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (70,4 %), forêts (11,2 %), prairies (9,9 %), zones agricoles hétérogènes (5,6 %), zones urbanisées (2,9 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

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    « Le village au haut clocher ».

    Clocca (cloche), est un mot importé en Gaule par les moines irlandais vers la fin de l'époque romaine. Dans le nord, où le chuintement n'a eu guère de prise, on dit cloque d'où Hautecloque.

    Histoire

    Politique et administration

    Hautecloque dans son ancien canton et dans l'arrondissement d'Arras.

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouve dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription du Pas-de-Calais.

    Elle fait partie du canton de Saint-Pol-sur-Ternoise[8]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la composition de ce canton est modifié et regroupe désormais 88 communes, dont Hautecloque.

    Intercommunalité

    La commune faisait partie de la communauté de communes du Saint-Polois créée fin 1995.

    Dans le cadre de la réforme des collectivités territoriales françaises, par la loi de réforme des collectivités territoriales du [9] (dite loi RCT) destinée à permettre notamment l'intégration de la totalité des communes dans un EPCI à fiscalité propre, la suppression des enclaves et discontinuités territoriales et les modalités de rationalisation des périmètres des établissements publics de coopération intercommunale et des syndicats mixtes existants, cette intercommunalité fusionne avec sa voisine, la communauté de communes du Pays d'Heuchin, formant le la communauté de communes des Vertes Collines du Saint-Polois.

    Un nouveau mouvement de regroupement intercommunal intervient dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[10]. À l'initiative des intercommunalités concernées[11], la Commission départementale de coopération intercommunale (CDCI) adopte le le principe de la fusion de :
    - la communauté de communes de l'Auxillois, regroupant 16 communes dont une de la Somme et 5 217 habitants[12] ;
    - la communauté de communes de la Région de Frévent, regroupant 12 communes et 6 567 habitants ;
    - de la communauté de communes des Vertes Collines du Saint-Polois, regroupant 58 communes et 19 585 habitants
    - de la communauté de communes du Pernois, regroupant 18 communes et 7 114 habitants. Le Schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI), intégrant notamment cette évolution, est approuvé par un arrêté préfectoral du [13],[14].

    La communauté de communes du Ternois, qui résulte de cette fusion et dont la commune fait désormais partie, est créée par un arrêté préfectoral qui a pris effet le [15].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1977 En cours
    (au 15 juillet 2020)
    Marc Bridoux[16] UMPLR Technico-commercial
    Président de la Communauté de communes du Saint-Polois ( ? → 2012)
    Président de la CC des Vertes Collines du Saint-Polois (2013 → 2016 )
    Président de la CC du Ternois (2017 → )
    Réélu pour le mandat 2020-2026[17],[18],[19]

    Population et société

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[21].

    En 2018, la commune comptait 217 habitants[Note 3], en diminution de 2,25 % par rapport à 2013 (Pas-de-Calais : +0,1 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    243214240287291265279297295
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    278278314316364363373351317
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    300312353325300262246232252
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    231198194202179186209212215
    2013 2018 - - - - - - -
    222217-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[8] puis Insee à partir de 2006[22].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Pyramide des âges en 2007

    La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (15,8 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (19,8 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (53,5 % contre 48,4 % au niveau national et 48,2 % au niveau départemental).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 53,5 % d’hommes (0 à 14 ans = 27 %, 15 à 29 ans = 13,9 %, 30 à 44 ans = 25,2 %, 45 à 59 ans = 20 %, plus de 60 ans = 13,9 %) ;
    • 46,5 % de femmes (0 à 14 ans = 21 %, 15 à 29 ans = 11 %, 30 à 44 ans = 30 %, 45 à 59 ans = 20 %, plus de 60 ans = 18 %).
    Pyramide des âges à Hautecloque en 2007 en pourcentage[23]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,0 
    90 ans ou +
    0,0 
    5,2 
    75 à 89 ans
    6,0 
    8,7 
    60 à 74 ans
    12,0 
    20,0 
    45 à 59 ans
    20,0 
    25,2 
    30 à 44 ans
    30,0 
    13,9 
    15 à 29 ans
    11,0 
    27,0 
    0 à 14 ans
    21,0 
    Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2007 en pourcentage[24]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90 ans ou +
    0,8 
    5,1 
    75 à 89 ans
    9,1 
    11,1 
    60 à 74 ans
    12,9 
    21,0 
    45 à 59 ans
    20,1 
    20,9 
    30 à 44 ans
    19,6 
    20,4 
    15 à 29 ans
    18,5 
    21,3 
    0 à 14 ans
    18,9 

    Enseignement

    En 2016, les enfants de la commune sont scolarisés au sein d'un regroupement pédagogique intercommunal qui regroupe Nuncq-Hautecôte, Framecourt et Hautecloque, et qui comporte cinq classes, dont une maternelle, avec cantine et garderie[25].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'église Saint-Léger.
    • Le monument aux morts.

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Les armes de la ville se blasonnent ainsi :
    de gueules à la fasce d’or, accompagnée de trois coquilles d’or rangées en chef et d’un oiseau du même en pointe.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saint-Pol-sur-Ternoise », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    9. n° 2010-1563 du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales sur Légifrance, et notamment son article 35.
    10. Section III de l'article L. 5210-1-1 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance
    11. « Vertes collines du Saint-Polois: la fusion avec ses voisines est déjà sur de bons rails : C’est l’actualité du moment : dans la plupart des communautés de communes, les élus s’arrachent les cheveux pour se mettre dans les clous de la loi NOTRe (elle les oblige à fusionner pour créer des intercommunalités de plus de 15 000 habitants). Mais dans le Ternois, les Vertes collines du Saint-Polois et ses trois voisins (Pernois, Auxilois, Région de Frévent) font office de très bon élève et en sont déjà à discuter des modalités de l’« après-fusion », La Voix du nord, (lire en ligne).
    12. Le populations mentionnées dans les actes concernant les intercommunalités sont des populations totales, au sens de l'INSEE, c'est-à-dire regroupant la population municipale, c'est-à-dire les personnes ayant leur résidence habituelle sur le territoire de la commune à laquelle s'ajoute la population comptée à part, qui regroupe principalement les personnes vivant dans certaines collectivités (internats, casernes, hôpitaux, couvents, prisons…).
      Dans les tableaux de population mentionnés dans les articles de wikipédia ne sont habituellement mentionnés que les populations municipales, ce qui explique l'écart entre les chiffres mentionnés dans le SDCI et ceux des tableaux démographiques
    13. « Arrêté préfectoral du 30 mars 2017 portant schéma départemental de coopération intercommunale du Pas-de-Calais » [PDF], SDCI, Préfecture du Pas-de-Calais (consulté le ).
    14. « Dix-neuf atouts pour la carte intercommunale », L'actualité de L'Institution, Conseil départemental du Pas-de-Calais, (consulté le ).
    15. « Arrêté interpréfectoral du 30 août 2016 portant création d'une communauté de communes issue de la fusion des communautés de communes de l'Auxilois, de la région de Frévent, du Pernois et des Vertes Collines du Saint-Polois », Recueil des actes administratifs de la Préfecture de la Somme, nos 2016-069, , p. 37-39 (lire en ligne).
    16. David Derieux, « Marc Bridoux a été élevé au rang de chevalier dans l'ordre national du Mérite : C'est un hommage qui lui est allé droit au cœur, parce qu'il vient des hommes et des femmes qui le connaissent bien et avec qui il a travaillé pendant de nombreuses années. Marc Bridoux a été élevé au rang de chevalier dans l'ordre national du Mérite. Pour ses multiples initiatives professionnelles et publiques, et pour ses qualités d'homme d'action et de décision », La Voix du Nord, (lire en ligne).
    17. Alexis Degroote, « Bilan des maires: à Hautecloque, «tout a été voté à l’unanimité et dans un esprit de construction» : Maire depuis 1977, Marc Bridoux devrait briguer un nouveau mandat, en mars prochain. « C’est probable », avoue ce dernier qui note qu’à Hautecloque, « nous avons une bonne équipe. C’est très important car le travail qui a été fait est le fruit de décisions collectives. Tout a été voté à l’unanimité et dans un esprit de construction. » », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    18. Réélu pour le mandat 2014-2020 : Alexis Degroote, « Hautecloque : « Les gros investissements sont derrière nous… » : Suite de notre série sur les « Projets des maires ». Rendez-vous à Hautecloque avec Marc Bridoux, maire depuis 1977. Un premier magistrat qui, avec son équipe, s’attaque notamment à la restructuration du cimetière et prépare des travaux sur le clocher de l’église. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    19. Alexis Degroote, « Huitième mandat de maire pour Marc Bridoux à Hautecloque : L’installation du conseil municipal a eu lieu samedi matin, dans la salle des fêtes. Et sans surprise, le maire, Marc Bridoux, a été reconduit dans ses fonctions », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    20. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    21. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    22. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    23. « Évolution et structure de la population à Hautecloque en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    24. « Résultats du recensement de la population du Pas-de-Calais en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    25. Anthony Hoyer, « École et salle communale », L'Abeille de la Ternoise, nos 8581-1629, , p. 19.
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