Herlincourt

Herlincourt est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

Herlincourt

L'église Sainte-Croix.

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Arras
Intercommunalité Communauté de communes du Ternois
Maire
Mandat
Philippe Armand
2020-2026
Code postal 62130
Code commune 62435
Démographie
Population
municipale
105 hab. (2018 )
Densité 36 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 20′ 44″ nord, 2° 18′ 06″ est
Altitude Min. 108 m
Max. 146 m
Superficie 2,95 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Pol-sur-Ternoise
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Pol-sur-Ternoise
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Herlincourt
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Herlincourt
Géolocalisation sur la carte : France
Herlincourt
Géolocalisation sur la carte : France
Herlincourt

    Géographie

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Herlincourt
    Ramecourt
    Croisette
    Hautecloque

    Urbanisme

    Typologie

    Herlincourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Pol-sur-Ternoise, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (83,8 %), zones agricoles hétérogènes (9,4 %), prairies (6,8 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Politique et administration

    Herlincourt dans son ancien canton et dans l'arrondissement d'Arras.

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouve dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription du Pas-de-Calais.

    Elle fait partie du canton de Saint-Pol-sur-Ternoise[8]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la composition de ce canton est modifié et regroupe désormais 88 communes, dont Herlincourt.

    Intercommunalité

    La commune faisait partie de la communauté de communes du Saint-Polois créée fin 1995.

    Dans le cadre de la réforme des collectivités territoriales françaises, par la loi de réforme des collectivités territoriales du [9] (dite loi RCT) destinée à permettre notamment l'intégration de la totalité des communes dans un EPCI à fiscalité propre, la suppression des enclaves et discontinuités territoriales et les modalités de rationalisation des périmètres des établissements publics de coopération intercommunale et des syndicats mixtes existants, cette intercommunalité fusionne avec sa voisine, la communauté de communes du Pays d'Heuchin, formant le la communauté de communes des Vertes Collines du Saint-Polois.

    Un nouveau mouvement de regroupement intercommunal intervient dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[10]. À l'initiative des intercommunalités concernées[11], la Commission départementale de coopération intercommunale (CDCI) adopte le le principe de la fusion de :
    - la communauté de communes de l'Auxillois, regroupant 16 communes dont une de la Somme et 5 217 habitants[12] ;
    - la communauté de communes de la Région de Frévent, regroupant 12 communes et 6 567 habitants ;
    - de la communauté de communes des Vertes Collines du Saint-Polois, regroupant 58 communes et 19 585 habitants
    - de la communauté de communes du Pernois, regroupant 18 communes et 7 114 habitants. Le Schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI), intégrant notamment cette évolution, est approuvé par un arrêté préfectoral du [13],[14].

    La communauté de communes du Ternois, qui résulte de cette fusion et dont la commune fait désormais partie, est créée par un arrêté préfectoral qui a pris effet le [15].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1995 2014[16] Luc Demont    
    2014[17],[18] En cours
    (au 2 décembre 2016)
    Philippe Armand[19]   Metteur en scène

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[21].

    En 2018, la commune comptait 105 habitants[Note 3], en diminution de 5,41 % par rapport à 2013 (Pas-de-Calais : +0,1 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    170110140167173186195206196
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    183193197197194175197174162
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    168165141126127111116109110
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    115926794110112107109107
    2018 - - - - - - - -
    105--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[8] puis Insee à partir de 2006[22].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Pyramide des âges en 2007

    La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (18,7 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (19,8 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (50,5 % contre 48,4 % au niveau national et 48,2 % au niveau départemental).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 50,5 % d’hommes (0 à 14 ans = 20,4 %, 15 à 29 ans = 16,7 %, 30 à 44 ans = 16,7 %, 45 à 59 ans = 31,5 %, plus de 60 ans = 14,8 %) ;
    • 49,5 % de femmes (0 à 14 ans = 17 %, 15 à 29 ans = 17 %, 30 à 44 ans = 24,5 %, 45 à 59 ans = 18,9 %, plus de 60 ans = 22,7 %).
    Pyramide des âges à Herlincourt en 2007 en pourcentage[23]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,0 
    90 ans ou +
    0,0 
    7,4 
    75 à 89 ans
    5,7 
    7,4 
    60 à 74 ans
    17,0 
    31,5 
    45 à 59 ans
    18,9 
    16,7 
    30 à 44 ans
    24,5 
    16,7 
    15 à 29 ans
    17,0 
    20,4 
    0 à 14 ans
    17,0 
    Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2007 en pourcentage[24]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90 ans ou +
    0,8 
    5,1 
    75 à 89 ans
    9,1 
    11,1 
    60 à 74 ans
    12,9 
    21,0 
    45 à 59 ans
    20,1 
    20,9 
    30 à 44 ans
    19,6 
    20,4 
    15 à 29 ans
    18,5 
    21,3 
    0 à 14 ans
    18,9 

    Économie

    La commune est dépourvue, en 2016, de commerces de proximité et compte trois exploitations agricoles et un artisan menuisier[25].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Le monument aux morts devant l'église.
    • L'église Sainte-Croix, du XVIe siècle, fermée en 2004 en raison de son mauvais état, et qui va être réhabilitée et utilisée notamment comme salle culturelle[26],[27],[28].
    • Le monument aux morts.

    Héraldique

    Les armes de la ville se blasonnent ainsi :
    d’azur au chevron d’or soutenu d’un croissant d’argent.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Saint-Pol-sur-Ternoise », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    9. n° 2010-1563 du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales sur Légifrance, et notamment son article 35.
    10. Section III de l'article L. 5210-1-1 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance
    11. « Vertes collines du Saint-Polois: la fusion avec ses voisines est déjà sur de bons rails : C’est l’actualité du moment : dans la plupart des communautés de communes, les élus s’arrachent les cheveux pour se mettre dans les clous de la loi NOTRe (elle les oblige à fusionner pour créer des intercommunalités de plus de 15 000 habitants). Mais dans le Ternois, les Vertes collines du Saint-Polois et ses trois voisins (Pernois, Auxilois, Région de Frévent) font office de très bon élève et en sont déjà à discuter des modalités de l’« après-fusion », La Voix du nord, (lire en ligne).
    12. Le populations mentionnées dans les actes concernant les intercommunalités sont des populations totales, au sens de l'INSEE, c'est-à-dire regroupant la population municipale, c'est-à-dire les personnes ayant leur résidence habituelle sur le territoire de la commune à laquelle s'ajoute la population comptée à part, qui regroupe principalement les personnes vivant dans certaines collectivités (internats, casernes, hôpitaux, couvents, prisons…).
      Dans les tableaux de population mentionnés dans les articles de wikipédia ne sont habituellement mentionnés que les populations municipales, ce qui explique l'écart entre les chiffres mentionnés dans le SDCI et ceux des tableaux démographiques
    13. « Arrêté préfectoral du 30 mars 2017 portant schéma départemental de coopération intercommunale du Pas-de-Calais » [PDF], SDCI, Préfecture du Pas-de-Calais (consulté le ).
    14. « Dix-neuf atouts pour la carte intercommunale », L'actualité de L'Institution, Conseil départemental du Pas-de-Calais, (consulté le ).
    15. « Arrêté interpréfectoral du 30 août 2016 portant création d'une communauté de communes issue de la fusion des communautés de communes de l'Auxilois, de la région de Frévent, du Pernois et des Vertes Collines du Saint-Polois », Recueil des actes administratifs de la Préfecture de la Somme, nos 2016-069, , p. 37-39 (lire en ligne).
    16. Alexis Degroote, « « Le Bilan des maires » à Herlincourt : le dossier de la rénovation de l’église suit son cours : Il a notamment été question d’extension de réseaux, à Herlincourt, durant ce mandat. Mandat durant lequel les élus ont aussi travaillé sur le dossier de l’église, fermée depuis plusieurs années, et qui devrait faire l’objet d’un gros chantier. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    17. « Herlincourt : Philippe Armand devient le nouveau maire du village : Vendredi soir, une nouvelle équipe municipale a vu le jour. Les onze conseillers municipaux élus voici quelques jours ont accordé leur confiance à Philippe Armand. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    18. Charles Demey, « Herlincourt - Le lien social au cœur du projet municipal de Philippe Armand : Le profil du maire d’Herlincourt est surprenant dans le paysage du Ternois. Directeur artistique et metteur en scène, il commence son 1er mandat avec la ferme intention de renforcer les liens entre la centaine d’habitants du village. Tout en se battant pour réhabiliter l’église qui menace de s’écrouler », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    19. Anthony Hoyer, « Changer le monde un tout petit instant, c’est la magie de l’éphémère », L'Abeille de la Ternoise, nos 8583-1632, , p. 16 « Issu des mouvements d’éducation populaire, Philippe Armand a une formation d’animateur culturel complété par un DESS tourisme et culture obtenu à la Sorbonne (...) Militant de la culture en milieu rural, installé à Herlincourt depuis 1998, il fut également l’un des fondateurs de Sillons de culture, il œuvre à briser le complexe dont souffre la ruralité. « Il y a des compétences aussi dans notre secteur », affirme-t-il haut et fort ».
    20. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    21. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    22. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    23. « Évolution et structure de la population à Herlincourt en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    24. « Résultats du recensement de la population du Pas-de-Calais en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    25. Anthony Hoyer, « Lien social et cadre de vie », L'Abeille de la Ternoise /, nos 8577-1626, , p. 15.
    26. « Herlincourt : l’église désacralisée pour devenir un lieu de vie au cœur du village ? : Dépenser des dizaines de milliers d’euros pour rénover son église, d’accord, mais pour en faire quoi ensuite ? Le petit village d’Herlincourt s’est posé la question ces derniers mois. Il réfléchit sérieusement à l’idée de la transformer en salle de réunion et de vie culturelle. Explications », La Voix du Nord, (lire en ligne).
    27. « Herlincourt : et si l’église Sainte-Croix, une fois restaurée, accueillait des rendez-vous culturels ? : La municipalité a organisé mercredi une réunion publique portant sur la nature des travaux de rénovation de l’église Sainte-Croix, fermée depuis 2004, ainsi que sur l’utilisation de celle-ci », La Voix du Nord, (lire en ligne).
    28. Ch. P. (Clp), « Le coq de l’église Sainte-Croix retrouve sa place en haut du clocher », La Voix du Nord, (lire en ligne).
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