Hans-Jürgen Stumpff

Hans-Jürgen Stumpff ( à Kolberg (aujourd'hui Kołobrzeg) - à Francfort-sur-le-Main) est un général allemand de la Luftwaffe. Il signa la capitulation allemande au nom de la Luftwaffe le à Berlin, en compagnie du maréchal Keitel, représentant l'OKW, et de l'amiral von Friedeburg, représentant de la Kriegsmarine.

Jeunesse et Première Guerre mondiale

Hans-Jürgen Stumpff né le 15 juin 1889 à Kolberg, quatre mois après Adolf Hitler, Son fils Hauptmann Klaus-Werner a été tué au combat, à l'âge de 25 ans, le 11 juillet 1941, lors de l'opération Barbarossa. Sa fille Renate, née le 15 mars 1925, a épousé le receveur d'Iron Cross, le major Karl-Günther von Hase[1]. Stumpff entre dans la 12e régiment de grenadiers comme Fahnenjunker (cadet officier) en 1907. Promu au grade de lieutenant en 1908, il participe dès le début de la Première Guerre mondiale, dans l'état-major. À la fin de la guerre Stumpff avait atteint le grade de capitaine.

Pendant la période de la République de Weimar, Stumpff sert comme officier dans la Ministère de la Défense du Reich.

Seconde Guerre mondiale

Le , Stumpff, avec le grade de Oberstleutnant (lieutenant-colonel), devient chef du personnel de la Luftwaffe, encore illégale. Après l'officialisation de la Luftwaffe en Allemagne, Stumpff sert comme chef d'État-major à partir du et jusqu'au . Hans Jeschonnek, prendra sa place comme chef d'état-major. Avec les nominations en 1936 et 1937 de Hans-Jürgen Stumpff , Ernst Udet et Robert Ritter von Greim pour l'état-major général, le bureau technique et le bureau du personnel de l'armée de l'air, l'adjudant Nicolaus von Below a déclaré que trois officiers de "caractère irréprochable et de qualités humaines exemplaires" ont été sélectionnés. Mais pour les tâches qu'ils étaient censés assumer, ils n'auraient "aucune formation ou expérience professionnelle". Il y avait également des différences personnelles et factuelles entre le prédécesseur de Stumpff, Albert Kesselring, et le secrétaire d'État du RLM, Erhard Milch[2]. En 1938, Stumpff a été promu au grade de General der Flieger.

Au cours de la Seconde Guerre mondiale, Stumpff commande diverses Luftflotten. Le 19 juillet 1940, Stumpff est promu au grade de Generaloberst et lui a accordé la Croix de chevalier de la Croix de fer. Il rencontre le maréchal finlandais Carl Gustaf Emil Mannerheim car la Finlande a accepté l'aide allemande. Jusqu'à la fin de 1943, Stumpff commande la Luftflotte 5, avec laquelle il prend part à la bataille d'Angleterre, la Luftflotte 2 du maréchal Albert Kesselring basée en nord-est France, Belgique et Pays-Bas puis la Luftflotte 3 du maréchal Hugo Sperrle basée dans l'ouest de la France. Mais la Luftflotte 5 opère à partir de la Norvège contre l'Écosse et l'Angleterre du Nord. Les chasseurs de la Royal Air Force infligèrent de sévères pertes (20%), a la force attaque de Stumpff, la Luftflotte 5 fut retirée de la bataille et ses appareils furent envoyées en renfort à la Luftflotte 2 et 3, Le 15 août 1940, étant un jeudi il fut appelé <Jeudi noir> par la Luftwaffe[3]. Opération Blitz campagne de bombardements stratégiques durant la Seconde Guerre mondiale du nom de la campagne de raids ponctuels menée par la Luftwaffe sur le Royaume-Uni du 7 septembre 1940 au 21 mai 1941. Stumpff ne prend ses ordres que d'Hermann Goering, lequel ne fait rien sans en avoir d'abord reçu l'autorisation du Führer lui-même[4].

En , Stumpff commande les forces de la Luftwaffe dans la défense du Reich avec Hermann Goering, le maréchal Hugo Sperrle puis Josef Kammhuber contre les bombardements alliés qui sévissent.

Le 8 mai 1945, Stumpff, en tant que représentant de la Luftwaffe, signe la reddition inconditionnelle de l'Allemagne dans une villa de la banlieue Est de Berlin avec le maréchal Wilhelm Keitel, l’amiral Hans-Georg von Friedeburg. Face au maréchal Gueorgui Joukov, et au général Arthur Tedder, représentant à son tour le commandant suprême du Corps expéditionnaire allié en Europe. Keitel, Stumpff et Friedeburg se lèvent pour prendre congé. Keitel esquisse, avec son bâton de maréchal, un rapide salut. Les portes s'ouvrent. La délégation allemande disparaît la guerre est finie[5].

Stumpff est libéré de la captivité britannique en 1947 et meurt à Francfort-sur-le-Main en 1968. Il est enterré au cimetière Central de Bonn.

Décorations

Références

  1. https://translate.google.fr/translate?hl=fr&sl=en&u=https://ww2gravestone.com/people/stumpff-hans-jurgen/&prev=search
  2. https://translate.google.fr/translate?hl=fr&sl=de&u=https://ns-reichsministerien.de/2018/06/28/ein-unmilitaerischer-haufen-von-amateursoldaten-die-erinnerungen-des-luftwaffenadjutanten-hitlers-nicolaus-von-below-an-das-reichsluftfahrtministerium/&prev=search
  3. http://www.cieldegloire.com/batailles_ba.php
  4. « Saviez-vous que... », sur Blogspot.com (consulté le ).
  5. Véronique Laroche-Signorile, « René Bondoux raconte la signature de la capitulation allemande le 8 mai 1945 », Le Figaro, (lire en ligne, consulté le ).
  6. Rangliste des Deutschen Reichsheeres, Mittler & Sohn Verlag, Berlin, S.122
  7. (de) Veit Scherzer, Die Ritterkreuzträger : die Inhaber des Ritterkreuzes des Eisernen Kreuzes 1939-1945 von Heer, Luftwaffe, Kriegsmarine, Waffen-SS, Volkssturm sowie mit Deutschland verbündeter Streitkräfte nach den Unterlagen des Bundesarchivs, Ranis/Jena, Scherzers Militaer-Verlag, (réimpr. 2005, 2006), 846 p. (ISBN 3-938-84517-1 et 978-3-938-84517-2, OCLC 891773959) S.734
  • Fellgiebel, Walther-Peer. Die Träger des Ritterkreuzes des Eisernen Kreuzes 1939-1945. Friedburg, Germany: Podzun-Pallas, 2000. (ISBN 3-7909-0284-5).

Sources:

  • Portail du Royaume de Prusse
  • Portail de la Seconde Guerre mondiale
  • Portail de l’aéronautique
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