Guillaume Chiche
Guillaume Chiche, né le à Niort, est un homme politique français.
Guillaume Chiche | |
Guillaume Chiche en 2017. | |
Fonctions | |
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Député français | |
En fonction depuis le (4 ans, 2 mois et 23 jours) |
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Élection | 18 juin 2017 |
Circonscription | 1re des Deux-Sèvres |
Législature | XVe (Cinquième République) |
Groupe politique | LREM (2017-2020) EDS (2020) NI (depuis 2020) |
Prédécesseur | Geneviève Gaillard |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Niort (France) |
Nationalité | Française |
Parti politique | PS (2013-2016) LREM (2016-2020) ND (depuis 2020) |
Diplômé de | Université de Poitiers Université Paris-Descartes |
D'abord membre du Parti socialiste (PS), il rejoint La République en marche (LREM) et est élu député lors des élections législatives de 2017 dans la 1re circonscription des Deux-Sèvres. De à , il est membre du bureau exécutif de LREM, avant de quitter le parti pour participer à la fondation des Nouveaux Démocrates.
Famille et études
Guillaume Chiche est le fils de Robert Chiche et Martine Courjaud, deux « figures » du Parti socialiste niortais[1],[2],[3]. Il a six sœurs[4]. Il grandit à Niort puis étudie le droit à l'université de Poitiers puis à l'université Paris-Descartes[5].
Parcours politique
Débuts
Il s'engage à l'Union nationale des étudiants de France (UNEF) et au Mouvement des jeunes socialistes. Il est membre du bureau national de l'UNEF et de La Mutuelle des étudiants. Au Parti socialiste, il s'engage auprès de Dominique Strauss-Kahn[3]. Il est chargé de mission particulier de la vice-présidente de l'enseignement supérieur et de la recherche sous la direction de Jean-Paul Huchon à la région Île-de-France, puis conseiller chargé de la décentralisation dudit président sous sa dernière mandature jusqu'en [3].
Député
Guillaume Chiche est élu député de la première circonscription des Deux-Sèvres sous l'étiquette de La République en marche lors des élections législatives de 2017, avec plus de 60 % des voix au second tour face à Nathalie Seguin, candidate de La France insoumise[3],[6]. À l'Assemblée nationale, il rejoint le groupe La République en marche.
Au début de la mandature, Le Monde indique qu'il fait partie d'une petite dizaine de députés qui forment « la garde avancée d'Emmanuel Macron, au Palais-Bourbon comme dans les médias. Des janissaires dévoués corps et âme au chef de l'État, qui ne dépendent que de lui, ne rendent de comptes qu'à lui[7]. »
En , il propose dans un rapport parlementaire la suppression du quotient familial. La présentation du texte est reportée faute de signature du corapporteur, le député LR Gilles Lurton qui dénonce une mesure surgie « au dernier moment ». La proposition suscite une vive hostilité dans l'opposition[8].
En 2018, alors que le gouvernement menace de reporter le projet de loi relatif à la bioéthique, il prépare une proposition de loi sur la procréation médicalement assistée (PMA), avant de renoncer face aux assurances de l'exécutif[4]. En 2019, il est chef de file du groupe LREM, avec Aurore Bergé, sur le projet de loi qui inclut notamment le droit à la « PMA pour toutes »[4]. Contrairement à Aurore Bergé, il défend l'autorisation de la PMA post-mortem, qui est rejetée par l'Assemblée[9].
Lors de la pandémie de Covid-19, il met en garde contre le traçage numérique des individus, évoquant le risque d'« un fractionnement de nos droits ou d’une logique de restrictions de libertés ciblées et individualisées »[10].
En , il intègre le bureau exécutif de LREM : il est, avec Laurent Saint-Martin, chargé de la prospective, c’est-à-dire de contribuer au corpus idéologique du parti[11]. La Lettre A le situe alors à l'aile gauche de LREM, indique qu'il « multiplie les critiques contre Bercy pour infléchir la trajectoire économique du gouvernement », est « toujours proche de Jean-Paul Huchon » et « s'appuie sur ses réseaux poitevins et plusieurs transfuges du Parti socialiste »[12].
Toujours membre du bureau du parti[13], il quitte le groupe parlementaire de LREM en pour le naissant groupe Écologie démocratie solidarité. Trois mois plus tard, il vote contre la confiance au gouvernement Jean Castex[14].
Notes et références
- « CHICHE Robert », sur maitron-en-ligne.univ-paris1.fr.
- Yves Revert, « Guillaume le conquérant », La Nouvelle République du Centre-Ouest, (lire en ligne).
- Sylvia Zappi, « Dans les Deux-Sèvres, la foi inébranlable d'un jeune député macroniste », Le Monde, , p. 7 (lire en ligne).
- Jannick Alimi, « PMA, crises aux urgences : à la rentrée, ces députés vont faire parler d’eux », sur leparisien.fr, (consulté le ).
- Coralie Roland, « Guillaume Chiche représentera la première circonscription des Deux-Sèvres à l'Assemblée nationale », sur france3-regions.francetvinfo.fr, France Télévision, (consulté le ).
- Xavier Le Roux, « Débat : deux candidats que tout oppose vraiment », sur La Nouvelle République, (consulté le ).
- Cédric Pietralunga et Alexandre Lemarié, « Les snipers de la Macronie », sur Le Monde, (consulté le ).
- « Tollé après la proposition d’un député LRM de supprimer le quotient familial », sur Le Monde (consulté le ).
- L'Obs avec AFP, « La PMA post-mortem rejetée par les députés », sur nouvelobs.com, (consulté le ).
- Romain Herreros, « Le "tracking" envisagé contre le coronavirus dénoncé par plusieurs députés LREM », sur huffingtonpost.fr, (consulté le ).
- « Val-de-Marne : le député Laurent Saint-Martin (LREM) prend du galon », sur leparisien.fr, (consulté le ).
- « Guillaume Chiche, de la bande de Poitiers à l'aile gauche LREM, ses réseaux contre les "technos" », sur lalettrea.fr, (consulté le ).
- Jean Rouziès, « Guillaume Chiche, nouveau Marcheur dissident à l'Assemblée : « Je change de véhicule… » », sur lanouvellerepublique.fr, (consulté le ).
- Noémie Guillotin, « Le député des Deux-Sèvres Guillaume Chiche ne vote pas la confiance au gouvernement », sur France Bleu, (consulté le ).
Liens externes
- Ressources relatives à la vie publique :
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