Gémenos

Gémenos [ʒɛm(ə)nos] est une commune française située dans le département des Bouches-du-Rhône, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ce village est traversé par la route départementale 396.

Ne doit pas être confondu avec Évenos ou Génos (Hautes-Pyrénées).

Gémenos

Vue du village de Gémenos.

Blason
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Bouches-du-Rhône
Arrondissement Marseille
Intercommunalité Métropole d'Aix-Marseille-Provence
Maire
Mandat
Roland Giberti
2020-2026
Code postal 13420
Code commune 13042
Démographie
Gentilé Gémenosiens, Gémenosiennes
Population
municipale
6 551 hab. (2018 )
Densité 200 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 17′ 46″ nord, 5° 37′ 37″ est
Altitude Min. 104 m
Max. 1 041 m
Superficie 32,75 km2
Unité urbaine Marseille-Aix-en-Provence
(banlieue)
Aire d'attraction Marseille - Aix-en-Provence
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de La Ciotat
Législatives Neuvième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Gémenos
Géolocalisation sur la carte : Bouches-du-Rhône
Gémenos
Géolocalisation sur la carte : France
Gémenos
Géolocalisation sur la carte : France
Gémenos
Liens
Site web http://www.mairie-gemenos.fr

    Géographie

    Situation

    Gémenos est située à 20 kilomètres à l'est de Marseille, au pied du massif de la Sainte-Baume. Le village est niché contre les contreforts de la Sainte-Baume, au débouché du vallon de Saint-Pons, arrosé par le Fauge. Le village est exposé à l'ouest, en bordure d'une plaine alluviale de l'Huveaune, face à Aubagne qui en occupe l'extrémité opposée. La commune bénéficie d'un micro-climat particulièrement doux, en hiver comme en été.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Gémenos est une commune urbaine[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Marseille-Aix-en-Provence, une agglomération inter-départementale regroupant 50 communes[4] et 1 596 326 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Marseille-Aix-en-Provence est la troisième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris et Lyon[5],[6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Marseille - Aix-en-Provence, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[7],[8].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (77,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (77,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (40,9 %), forêts (24,8 %), zones urbanisées (13,8 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (11,5 %), zones agricoles hétérogènes (6,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].

    Histoire

    Préhistoire

    Des vestiges de présence protohistorique sont présents au nord du prieuré de Saint-Jean de Garguier[11].

    Une grotte sépulcrale a été découverte fortuitement en 1875 dans le vallon Saint-Clair. Les restes d'une vingtaine d'individus ont été découverts ainsi que des silex taillés et quelques débris de poteries[12].

    Période romaine

    La présence d'une villa a été certifiée sur le site nommé LOCUS GARGARIUS aujourd'hui, le village de Saint-Jean de Garguier.

    Une inscription épigraphique, gravée sur une plaque de marbre, en l'honneur du sévir augustal Q. CORNELIUS ZOSIMUS a été découverte à cet endroit. Elle est connue depuis le XVIIe siècle mais a disparu, après son transfert à Marseille, durant la période révolutionnaire[13]. Cette inscription permet d'envisager la présence de thermes à LOCUS GARGARIUS ou dans ses environs proches[14].

    Le village de Saint-Jean-de-Garguier fut le siège d'un évêché au Ve siècle[15].

    Moyen Âge

    L'acte de propriété du de Wilhem[réf. souhaitée], comte de Marseille, signale pour la première fois l'existence, à l'entrée du vallon de Saint-Pons, d'un castrum appelé Geminas.

    En 1205, l'évêque de Marseille, Rainier, fonde une abbaye[réf. nécessaire] cistercienne, l'abbaye de Saint-Pons de Gémenos, avec le chapitre de Marseille et confie cette maison à une noble dame prénommée Garsende ou Gersende. Ce lieu sera un centre de développement spirituel et économique important[réf. souhaitée].

    Guigonet Jarente (av.1360-ap.1402), notaire originaire de Selonnet (Baillie de Barcelonnette), fut seigneur de Gémenos et de Montclar[16], et familier de la reine. Sa longue carrière administrative fut récompensée par les souverains par de nombreux cadeaux. Il reçut de la reine Jeanne, donation des fours de Seyne en 1379, ainsi que l'albergue de cette ville en 1380[17]. En 1374, il fut élu conseiller du sénéchal et ambassadeur auprès du pape[18].

    Vers le XVe siècle, Geminas est déserté[réf. souhaitée].

    Temps modernes

    C'est en 1563 que les marquis d'Albertas, Nicolas et son frère Gaspard, Italiens d'origine, acquièrent la seigneurie de Gémenos.

    Histoire récente

    De 1927 à 1958, Gémenos a été reliée à Aubagne par une ligne de trolleybus, une des toutes premières en France.

    Héraldique

    Les armes peuvent se blasonner ainsi :

    D'argent, à un arbre de sinople, planté au milieu d'une terrasse du même et au pied de l'arbre, deux petits enfants, d'or, assis et s'entretenant.

    Toponymie

    En occitan provençal, la commune se nomme Gèmas selon la norme classique ou Gèmo selon la norme mistralienne. Selon Frédéric Mistral[19], le nom provient du bas latin Geminae qui aurait dérivé en Gemenas en provençal médiéval et qui désignait le rocher double aujourd'hui appelé Roque Fourcade (littéralement en français, le "rocher en forme de fourche").

    Politique et administration

    Tendances politiques et résultats

    Conseil municipal de Gémenos (mandature 2020-2026).
    Liste Tendance Président Effectif Statut
    « Entente pour Gémenos » DVD Roland Giberti 27 Majorité
    « Le chant des possibles » ECO François Plesnar 2 Opposition

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1922 1925 Maxence Dublet[20] SFIO  
    Les données manquantes sont à compléter.
    1983[réf. nécessaire] mars 2001 Albert Giraldi   Médecin
    mars 2001 En cours Roland Giberti UDF puis NC
    puis UDI
    Retraité de l'enseignement
    Conseiller régional de Provence-Alpes-Côte-d'Azur (2015 → )
    Conseiller général du canton d'Aubagne-Est (2004 → 2015)
    8e vice-président de la Métropole d'Aix-Marseille-Provence (2018 → )
    Président du conseil de territoire de Marseille-Provence (2020 → )
    Conseiller départemental du canton de La Ciotat (2020 → )
    Réélu pour le mandat 2020-2026
    Les données manquantes sont à compléter.

    Politique environnementale

    La commune fait partiellement partie du nouveau parc naturel régional de la Sainte-Baume, créé par décret du [21].

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[23].

    En 2018, la commune comptait 6 551 habitants[Note 3], en augmentation de 5,12 % par rapport à 2013 (Bouches-du-Rhône : +2,07 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 4081 1151 2291 4471 8321 8351 8021 8091 861
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 8151 7521 6601 4861 5341 5641 5541 4681 498
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 5551 5101 4441 5201 4301 4371 5472 0082 194
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    2 5972 8073 0294 5485 0255 4815 8825 9456 007
    2013 2018 - - - - - - -
    6 2326 551-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[25].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    • Le Festival Les Arts Verts se déroule chaque été dans le théâtre de verdure. De fameux chanteurs et comiques viennent s'y produire chaque année.
    • La Saint-Éloi est une des principales manifestations culturelles du village. Aubades, cavalcade, animations folkloriques et festives, messe traditionnelle sont au programme.
    • La Poulido de Gémo, ensemble créé en 1982, a pour but la maintenance des danses, chants et musiques traditionnelles de Provence.
    • Le Festival des Cultures du Monde (festival folklorique créé en 2003 et organisé tous les deux ans par La Poulido de Gémo).
    • Ruralia, manifestation sur le thème de la ruralité, avec exhibitions d'animaux de ferme et animations.

    Personnalités liées à la commune

    Jumelages

    La commune de Gémenos est jumelée avec :

    Économie

    Bien que les prix de l'immobilier soient très élevés, la ville est attrayante et très courue. Elle est reconnue comme étant une ville où il fait bon vivre (village esprit provençal avec toutes les commodités aux alentours). Gémenos est aussi réputée pour une ville où les habitants ne paient pas d'impôt, la part communale est effectivement à un euro depuis le début des années 2000 grâce au parc d'activités de Gémenos. De nombreuses aides existent: allocations de rentrée scolaire, aide aux jeunes pour passer leur permis de conduire, prix réduits sur l'aquagem (piscine), distribution de chèques (50, 100, 150 euros) consommer malin, consommer Gémenosien et toutes sortes d'activités pour les habitants de la commune.

    Gémenos accueille aussi plusieurs fois par semaine un marché local et artisanal de producteurs de la région, qui attire aussi de nombreuses familles de la région PACA et alentour.

    Industrie

    Plusieurs entreprises industrielles sont implantées à Gémenos :

    • la société Gemplus, implantée sur le parc d'activités de la Plaine de Jouques en 1990, deviendra plus tard Gemalto. Gemplus fusionne avec Axalto (no 2 mondial de la carte à puce) pour fonder Gemalto cotée au CAC 40 depuis 2012. Son siège social est déplacé à Meudon, près de Paris. En revanche certains services stratégiques et Corporate restent à Gémenos. Le site de Gémenos compte environ 900 salariés en 2014.
    • dans le secteur de l'imprimerie : Horizon, spécialisé dans l'édition de romans et beaux livres, les catalogues, et l'imprimerie institutionnelle, emploie une cinquantaine de personnes[26],[27]. Deux autres imprimeries portent le total des effectifs du secteur de l'imprimerie dans la commune à environ 70 employés[27].
    • l'usine de thés et infusions Scop-TI (ex-Fralib groupe Unilever, ex-Thés Elephant), marques 1336 et Scop-TI (env. 40 p.)
    • les guitares et basses Elypse.

    Culture et patrimoine

    La commune détient quatre monuments protégés au titre des monuments historiques :

    L'église paroissiale, placée sous le vocable de Saint-Martin, patron du village, possède des vitraux anciens ou copies d'anciens. Elle était sous la dépendance de l'abbaye.

    La chapelle Saint-Clair est en ruines.

    Les fontaines sont nombreuses dans le village ; la municipalité a organisé un circuit de visite de ces fontaines.

    Au nord du village, on peut voir le château de la fin du XVIIe siècle et, dans la colline, la chapelle Saint-Clair ainsi que le prieuré de Saint-Jean de Garguier. Autour de ce prieuré se tenait annuellement une grande foire. Son activité, liée à un pèlerinage, était importante et elle attirait maints chalands. On y vendait notamment des fromages  : « Nous ne parlerons que pour mémoire et à cause de son ancienne importance dans l'alimentation des paysans du broussin ou fromàgi couiènt (la cachaille), dont on s'approvisionnait à la foire annuelle de Saint-Jean-de-Guarguier près de Gémenos[28]. ». Jean-Paul Clébert signale, quant à lui, une foire à l'ail importante qui se déroula tout au long du Moyen Âge au hameau de Saint-Jean-de-Garguier. Lieu de pèlerinage depuis l'Antiquité, cet ancien évêché (Gargarius) attirait toujours les fidèles qui dansaient et processionnaient en portant des tresses d'ail et en soufflant dans des trompettes d'argile, les toutouro d'Aubagne. Selon Fernand Benoit cette cérémonie annuelle était un rite d'exorcisme[29].

    À l'est, au creux du vallon, le domaine de Saint-Pons est un parc départemental dont la fraîcheur en été contraste avec la chaleur sèche de la plaine et des montagnes voisines. On peut y voir l'abbaye de Saint-Pons de Gémenos, de l'ordre de Cîteaux, fondée vers 1205 et qui recevait des moniales, un ancien château fort, et une chapelle du XIIIe siècle. Il y a aussi les traces d'un passé industriel (papeterie, verrerie créée avant 1791 par Pons Grimblot et tannerie).

    Plus à l'est, les contreforts de la Sainte-Baume abritaient d'anciennes glacières, dont une est encore visible à l'aplomb du pic de Bertagne.

    Le pic de Bertagne (altitude 1041 mètres), extrémité ouest du massif de la Sainte-Baume, est le point culminant des Bouches-du-Rhône. Il offre un panorama exceptionnel vers la baie de Marseille et le massif des Calanques.

    Plusieurs sentiers de randonnées sont balisés au départ du village et du parc de Saint-Pons. Le GR 98 monte du col de l'Ange (sur la RN 8) jusqu'au pic de Bertagne, et poursuit sur la crête vers l'est.

    C'est aussi à Gémenos que Honoré de Balzac place une de ses héroïnes, Renée de Maucombe, dans le rôle de faire-valoir de son amie Louise de Chaulieu restée à Paris, dans un passionnant miroir entre les gloires et déboires de la vie mondaine et la sagesse teintée de douceur et de mélancolie de la vie de province (Mémoires de deux jeunes mariées 1840).

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Unité urbaine 2020 de Marseille-Aix-en-Provence », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    5. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    6. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    7. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. « Corine Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
    10. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    11. cf. J.B. Féraud, Etudes Massaliètes.
    12. Maison 1876.
    13. Gascou 2000, p. 279
    14. Il s'agit d'une inscription, découverte au XVIIe siècle, sur un marbre initialement posé à Saint-Jean-de-Garguier mais détourné pour servir du plan à l'autel de la Chapelle de Notre-Dame du Plan à Gemenos. Le texte relate que les habitants avaient été privés de l'accès au bain gratuit de Gargarius (Saint-Jean-de-Garguier), chef lieu du "Pagus Lucretius", dépendant de la cité d'Arelate (Arles). Ils remercient Quintus Cornelius Zosimus, qui a défendu leur cause et obtenu de l'empereur Antonin le Pieux (86-161 ap. JC.) le rétablissement de ce privilège. PAGANI PAGI LVCRETI QVI SVNT FINI/BVS ARELATENSIVM LOCO GARGARIO Q. COR. / MARCELLI LIB. ZOSIMO IIIIIIVIR. AVG. COL. IVL. / PATERNA ARELATE OB HONOREM EIVS QVI NOTVM(!) FECIT / INIVRIAM NOSTRAM OMNIVM SAEC. VM SACRA/TISSIMO PRINCIPIT. AELIO ANTONINO AVG. PIO. ROMAE / MISIT PER MVLTOS ANNOS AD PRAESIDES PROVINCIAE PERSECVTVS EST INIVRIAM NOSTRAM SVIS INPENSIS ET OB HOC / DONAVIT NOBIS INPENDIA QVAE FECIT VT OMNIVM SAECV/LORVM SACRATISSIMI PRINCIPIS IMPERATORIS CAES. ANTONINI AVG. PII / BENEFICIA DVRARENT PERMANERENTQVE QVIBVS FRVEREMVR / [AQVIS] ET BALINEO GRATVITO QVOD ABLATVM ERAT PAGANIS / QVOD VSI FVERANT AMPLIVS ANNIS XXXX * "Les habitants du pagus Lucretius, groupe de six (sex viri) affranchis de Marcellus, dans la localité de Gargarius, de la colonie Iulia Paterna Arelate, aux limites des terres d'Arelate, à Quintus Cornelius Zosimuspour l'honorer, lui qui a fait connaître l'injustice dont nous étions victimes au prince le plus vénérable de tous les siècles Titus Aelius Antoninus, Auguste, pieux. A trois reprises il a envoyé (un messager) à Rome, il a, pendant de nombreuses années, réclamé réparation auprès des gouverneurs de la province de l'injustice que nous avons subie, à ses frais, - et pour cela il nous a fait remise des dépenses qu'il a effectuées, afin que les bienfaits du prince le plus vénérable de tous les siècles, l'empereur César Antoninus, Auguste, pieux, subsistassent de façon permanente, bienfaits propres à nous permettre de jouir de l'eau et du bain gratuits dont on avait privé les habitants du pagus qui en avaient usage durant plus de quarante ans." in Voyage d'Italie, de Dalmatie, de Grece et du Levant, fait en années 1675 & 1676, par Iacob Spon, Docteur medecin de Lyon et George Wheler, Gentilhome anglais, Tome III, contenant les inscriptions de chaque ville & leur explication, avec quelques medailles & autres monumens antiques, imprimé à Lyon, chez Antoine Cellier le fils, 1678, p. 32.
    15. Mariacristina Varano, Espace religieux et espace politique en pays provençal au Moyen Âge (IXe-XIIIe siècles). L'exemple de Forcalquier et de sa région, thèse soutenue à l'université d'Aix-Marseille I, 2011, p. 170.
    16. Cortez, les grands officiers, p. 253.
    17. B5f,221v-223v
    18. B5f,107.
    19. http://www.lexilogos.com/provencal/felibrige.php?q=g%C3%A8mo
    20. Notice Dublet Maxence, Henri, Joseph, Marie, version mise en ligne le 24 novembre 2010, dernière modification le 24 novembre 2010.
    21. décret de constitution du Parc naturel régional de la Sainte-Baume.
    22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    23. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    24. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    26. Imprimerie Horizon, Groupe Vilo, consulté le 18 juillet 2012
    27. Parc d'activités de Gémenos, « Edition-Imprimerie », consulté le 18 juillet 2012.
    28. Les fromages fermentés.
    29. Jean-Paul Clébert, op. cit., p. 434.

    Bibliographie

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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