Frédéric-Eugène de Wurtemberg

Frédéric-Eugène de Wurtemberg (né le à Stuttgart – mort le à Hohenheim) est duc de Wurtemberg de 1795 à 1797, après la mort de son frère Louis-Eugène de Wurtemberg. Il acquiert ainsi le titre (posthume) de Friedrich II Eugen Heinrich Herzog von Württemberg.

Frédéric-Eugène de Wurtemberg
Titre
Duc de Wurtemberg

(2 ans, 7 mois et 3 jours)
Prédécesseur Louis VII de Wurtemberg
Successeur Frédéric III
Biographie
Nom de naissance Friedrich Eugen von Würtemberg
Date de naissance
Lieu de naissance Stuttgart
Saint-Empire
Duché de Wurtemberg
Date de décès
Lieu de décès Hohenheim
Saint-Empire
Duché de Wurtemberg
Sépulture Château de Ludwigsbourg
Père Charles-Alexandre de Wurtemberg
Mère Marie-Auguste de Tour et Taxis
Fratrie Augusta de Wurtemberg
Charles II de Wurtemberg
Louis VII de Wurtemberg
Conjoint Frédérique-Dorothée de Brandebourg-Schwedt
Enfants Frédéric III
Élisabeth de Wurtemberg
Alexandre de Wurtemberg
Ferdinand Frédéric Auguste de Wurtemberg
Henri-Charles de Wurtemberg
Frédérique de Wurtemberg
Sophie-Dorothée de Wurtemberg
Guillaume-Frédéric-Philippe de Wurtemberg
Louis-Frédéric de Wurtemberg
Eugène-Frédéric de Wurtemberg
Johann Georg Sontheim
Famille Maison de Wurtemberg
Distinctions Ordre de l'Aigle noir
Ordre de Saint-Alexandre Nevski
Ordre de Saint-André
Religion Catholicisme

Il est le benjamin des fils du duc Charles-Alexandre de Wurtemberg et de Marie-Auguste von Thurn und Taxis.

Carrière militaire

D'abord destiné à la carrière ecclésiastique, il obtient en 1749 le commandement d'un régiment de dragons au service de Frédéric II de Prusse. En 1756, il accompagne l'armée française et assiste à la prise de Minorque. Pendant la guerre de Sept Ans, il sert dans l'armée prussienne et, en 1760, oblige son frère, le duc Charles de Wurtemberg, allié de l'Autriche, à se retirer de Magdebourg. Il participe ensuite à la bataille de Torgau puis, en 1761, oblige les Russes à lever temporairement le siège de Kolberg. Il commande une partie de l'armée lors de la reprise de Schweidnitz sur les Autrichiens (siège du 4 août au 9 octobre 1762), et de la bataille de Reichenbach (de) le 16 août 1762.

Gouvernement de Montbéliard

En 1769, son frère, le duc Charles-Eugène, le nomme gouverneur à vie du seul comté de Montbéliard. il s'installe au château où il réside avec sa famille, et se fait construire une résidence d'été, le château d'Étupes, un petit village proche de Montbéliard. En 1795, à la suite du rattachement du pays de Montbéliard à la France, il s'enfuit avec sa famille pour rejoindre l'État de Wurtemberg. Le château d'Étupes, après avoir été saisi comme bien national, sera finalement détruit en 1801.

Descendance

Fredéric-Eugène épouse en 1753 Frédérique-Dorothée de Brandebourg-Schwedt, fille de Frédéric-Guillaume, margrave de Brandebourg-Schwedt, et de Sophie-Dorothée de Prusse, sœur du roi Frédéric II de Prusse.

De leur mariage, naissent douze enfants : huit garçons et quatre filles. L'aînée des filles, Sophie-Dorothée de Wurtemberg, devient impératrice de toutes les Russies en 1776 en épousant le tsarévitch Paul, fils de l'empereur Pierre III et de l'impératrice Catherine II. La cadette est mariée en 1788 au futur empereur romain germanique François II, mais meurt jeune et sans descendance survivante.

Les enfants de Frédéric-Eugène sont à l'origine des cinq branches de la maison de Wurtemberg.

Enfants

  • Guillaume (1761 – 1830), qui contracta une union morganatique avec Wilhelmine von Tunderfeldt-Rhodis et son fils, Frédéric, fonda la branche des ducs d'Urach (prétendante au trône princier de Monaco). Il est aussi le grand-père de Mindaugas II de Lituanie.
  • Wilhelmine (1768 – 1768), morte à la naissance.
  • Charles (1770 – 1791)
  • Henri-Charles de Wurtemberg (1772 – 1838), duc de Wurtemberg, en 1798 il épousa Caroline Alexeï, créée Freifrau von Hochberg und Rottenburg, puis comtesse von Urach.

Frédéric-Eugène est l'ascendant de l'actuel prétendant au trône de Wurtemberg, Charles de Wurtemberg.

Par ailleurs, Frédéric-Eugène et son épouse Frédérique-Dorothée sont les ancêtres communs de toutes les reines de Grèce et des Hellènes.

Sources

Liens externes

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