Fishbach
Fishbach, de son nom d'état-civil Flora Fischbach, née le à Dieppe, est une auteure-compositrice-interprète française, entre rock, synthpop et variété. Elle se fait remarquer aux Transmusicales de Rennes. Elle est également actrice.
Pour les articles homonymes, voir Fischbach.
Nom de naissance | Flora Fischbach |
---|---|
Naissance |
Dieppe |
Activité principale | Auteure-compositrice-interprète |
Genre musical | Chanson française, synthpop, pop rock, electro-pop |
Années actives | Depuis 2010 |
Labels | label Entreprise |
Biographie
Fishbach est née à Dieppe, en Seine-Maritime, le , mais garde un lien fort avec les Ardennes, plus particulièrement Charleville-Mézières, où elle a grandi et d’où sont originaires ses parents, un père routier et une mère aide-soignante[1],[2]. Elle aime son nom, Fischbach, qui en allemand signifie « ruisseau aux poissons ». « Fischbach c’est mon nom de famille, je suis fière d’être une Fischbach [...] Je vais à contre-courant en revenant aux origines, en composant la musique que mes parents auraient pu écouter il y a quelques années »[3]. À quinze ans, elle quitte l'école sans le bac. Elle devient vendeuse de chaussures dans un magasin de la cité carolomacérienne et enchaîne ensuite les petits boulots, dont photographe de sports ou guide au château de Vincennes[4].
Elle vient à la musique après une rencontre à Reims avec un musicien métal et découvre cette activité de chanteuse par le duo qu'ils constituent ensemble, Most Agadn’t[5] : « J’ai appris à chanter fort avec mon premier groupe, un duo très rock où il fallait que je m’impose face au déluge électrique »[6].
Depuis les années 2010, Elle multiplie les spectacles en solo à Reims, Paris ou Rennes, et choisit comme nom de scène Fishbach : « Le projet s’appelle Fishbach et non Flora Fischbach parce que j’ai voulu séparer la scène et la vie. Sur scène, c’est seulement une partie de moi. Fishbach, c’est mon côté obscur. »[4].
En novembre 2015, elle est remarquée au festival les inRocKs[7].
Mi-2016, elle se voit décerner le prix du Printemps de Bourges par un jury présidé par Nili Hadida, chanteuse du groupe Lilly Wood and the Prick[8]. Fin 2016, elle est retenue comme artiste en résidence aux Transmusicales de Rennes, une résidence suivie de cinq soirs de représentations pendant le festival, une opportunité dont ont bénéficié dans le passé des musiciens au parcours aussi remarqué que Stromae ou Jeanne Added[4]. Elle surprend et séduit un public qui souvent la découvre, dans la salle de l'Aire libre[6],[9],[10]. Elle y est accompagnée d'Alexandre Bourit aux machines, claviers et guitare, de Nicolas Lockhart aux claviers et de Michelle Blades à la basse, et y présente un spectacle préparé avec le scénographe Frédéric Piauly.
En février 2018, Fishbach est nommée aux Victoires de la musique dans la catégorie « Révélation scène »[11].
En 2019, elle interprète Anaïs dans la série télévisée de Canal + Vernon Subutex[12].
Style musical
Les repères musicaux de Fishbach sont la musique que ses parents écoutaient pour faire la fête dans les années 1990, les tubes des années 1980 et les compositions de ses amis. Elle a fait quelques reprises, notamment Babouche de Salim Halali et Nightbird de Bernard Lavilliers. Jean-Daniel Beauvallet écrit à son propos : « Rugueuse, violentée, noircie au vice et au mauvais sang, l'électro-pop de Fishbach rappelle que les Fluo Kids ne sont plus d’actualité : impression d’entendre The xx branché sur 480 V, de découvrir une version carbonisée, irradiée de Lio. »[13]. Sa voix quelque peu androgyne est parfois comparée à celle de Desireless[14], voire de Christophe. On retrouve aussi des influences telles que Niagara, Rita Mitsouko, Mylène Farmer ou encore Julie Pietri.
Un EP sort en novembre 2015. Un album est publié en 2017 sur le label Entreprise, avec le concours de Stephane "Alf" Briat, ingénieur du son de Phoenix[15].
Discographie
Singles et EP's
Filmographie
- 2019 : Vernon Subutex, série : Anaïs
Références
- Victor Hache, « Fishbach, irrésistible ovni de l’électro-pop », L'Humanité, (lire en ligne).
- Laurent Carpentier, « Fishbach : Ici, c’est un peu “Twin Peaks” dans la vallée de la Meuse », Le Monde, (lire en ligne).
- « Fishbach. On va vibrer », Manifesto XXI, (lire en ligne).
- Faustine Kopiejwski, « Fishbach: votre nouvelle chanteuse préférée vient de Charleville-Mézières », Cheek Magazine, (lire en ligne).
- « Fishbach, la Carolomacérienne que tout le monde s’arrache », Les Musicovores, (lire en ligne).
- Stéphane Davet, « Trans Musicales 2016 : Fishbach, bonne pêche », Le Monde, (lire en ligne).
- Gilles Médioni, « Flora Fishbach: mention très bien », L’Express, (lire en ligne).
- Rédaction du journal et AFP, « Fréquentation exceptionnelle pour la 40e édition du Printemps de Bourges », Le Monde, (lire en ligne).
- Yann Bertrand, « Fishbach, la variété est un joli défaut », France Info, (lire en ligne).
- Charline Lecarpentier, « Fishbach, cinq jours de rage à Rennes », Libération, (lire en ligne).
- « Victoires de la musique 2018 : qui est Fishbach ? », sur Télé-Loisirs,
- Valérie Lehoux, « “Vernon Subutex” : la révélation Fishbach », sur Télérama.fr, (consulté le )
- Jean-Daniel Beauvallet, « Fishbach, le petit monstre de l’electro-pop française », Les Inrocks, (lire en ligne).
- Pascaline Potdevin, « Fishbach, Bagarre, Salut C'est Cool : quand les zinzins attaquent la pop », Grazia, (lire en ligne).
- Abigaïl Aïnouz, « Découverte du lab #126 : Fishbach », Les Inrocks, (lire en ligne).
Liens externes
- Bernard Poirette, « Fishbach : "Quand on dit que je chante avec mes tripes, c’est vrai" » [audio], sur le site RTL.fr, (consulté le ).
- Ressources relatives à la musique :
- Discogs
- SoundCloud
- Taratata
- (en) MusicBrainz
- (en) Songkick
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