Faverges-de-la-Tour
Faverges-de-la-Tour est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Faverges-de-la-Tour | |||||
Le château de Faverges-de-la-Tour. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Isère | ||||
Arrondissement | La Tour-du-Pin | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Les Vals du Dauphiné | ||||
Maire Mandat |
Jean-Marc Damais 2020-2026 |
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Code postal | 38110 | ||||
Code commune | 38162 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
1 461 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 190 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 35′ 31″ nord, 5° 31′ 28″ est | ||||
Altitude | 394 m Min. 285 m Max. 432 m |
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Superficie | 7,67 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | La Tour-du-Pin (banlieue) |
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Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de La Tour-du-Pin | ||||
Législatives | Dixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Géolocalisation sur la carte : Isère
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | www.favergesdelatour.fr | ||||
La commune de Faverges-de-la-Tour est adhérente à la communauté de communes Les Vals du Dauphiné depuis le et ses habitants sont dénommés les Favergeois[1].
Géographie
Situation et description
Le territoire de Faverges-de-la-Tour est situé dans la partie septentrionale du département de l'Isère au nord-est de l'agglomération de La Tour-du-Pin.
Communes limitrophes
Dolomieu | Corbelin | |||
La Chapelle-de-la-Tour | N | |||
O Faverges-de-la-Tour E | ||||
S | ||||
Saint-Clair-de-la-Tour | La Batie-Montgascon |
Géologie
Faverges-de-la-Tour se situe à l'est de la plaine de Lyon et plus particulièrement sur la bordure occidentale du plateau du Bas-Dauphiné qui recouvre toute la partie iséroise où il n'y a pas de massif montagneux. Le plateau se confond donc avec la micro-région du Nord-Isère, région qui est composée essentiellement de collines de basse ou moyenne altitude et de longues vallées et plaines. L'ouest de ce secteur correspond à la plaine lyonnaise.
Les glaciations qui se sont succédé au cours du Quaternaire sont à l'origine du modelé actuel de cette région, les produits antéglaciaires restant profondément enfouis sous les dépôts d'alluvions liés à l'écoulement des eaux lors de la fonte des glaces[2].
Climat
Le secteur du Nord-Isère présente un climat de type semi-continental[3] qui se caractérise par des précipitations en toutes saisons.
Les étés sont généralement chauds et connaissent de fréquents orages. Les hivers sont généralement assez froids et marqués par des gelées fréquentes, d'autant plus que le secteur resté très longtemps marécageux est souvent marqué par de nombreuses brumes matinales et des brouillards plus ou moins persistants durant les périodes froides.
Hydrographie
- Ruisseau du Pissoud.
Voies de communication et transports
- La route nationale 75 est une ancienne route nationale française reliant Tournus et Bourg-en-Bresse à Sisteron, par Grenoble. Cette route, qui a été déclassée en RD 1 075 en 2006 longe la partie orientale du territoire communal (hameau du Bourg) et permet de relier l'agglomération de Grenoble vers le sud et de Bourg-en-Bresse, vers le nord.
Urbanisme
Typologie
Faverges-de-la-Tour est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6]. Elle appartient à l'unité urbaine de La Tour-du-Pin, une agglomération intra-départementale regroupant 15 communes[7] et 38 657 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[8],[9]. La commune est en outre hors attraction des villes[10],[11].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (75,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (44 %), terres arables (26,9 %), forêts (15,9 %), zones urbanisées (13,2 %)[12].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[13].
Hameaux, lieux-dits et écarts
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Risques sismiques
L'ensemble du territoire de la commune de Faverges-de-la-Tour est situé en zone de sismicité n°3 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique[14].
Type de zone | Niveau | Définitions (bâtiment à risque normal) |
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Zone 3 | Sismicité modérée | accélération = 1,1 m/s2 |
Toponymie
- Faverges : Du mot latin Făbrĭca, avec métathèse, « atelier d'artisan », à l'origine de notre « fabrique », a principalement désigné une forge .
- La finale de La Tour provient de la proximité de la commune avec celle de La Tour-du-Pin, principale ville de la région[15].
Histoire
Préhistoire et Antiquité
Au début de l'Antiquité, le territoire des Allobroges s'étendait sur la plus grande partie des pays qui seront nommés plus tard la Sapaudia (ce « pays des sapins » deviendra la Savoie) et au nord de l'Isère. Les Allobroges, comme bien d'autres peuples gaulois, sont une « confédération ». En fait, les Romains donnèrent, par commodité, le nom d'Allobroges à l'ensemble des peuples gaulois vivant dans la civitate (cité) de Vienne, à l'ouest et au sud de la Sapaudia.
Moyen Âge
Au milieu du XIVe siècle, Faverges est appelé Fabricas[16]. Avant la révolution française le village était alors nommé Saint-Barthélémy de Faverges. Avec les villages de Corbelin et Veyrins ils étaient rassemblés depuis 1230 sous l'autorité de la famille châtelaine des De Virieu, logeant au château du village.
Époque contemporaine
Dans la période révolutionnaire, en 1790, les De Virieu quittent le château qui passe aux mains de M. Sébastien Marion. Veyrins et Faverges demandent leur séparation et la constitution de plein exercice, ce qui leur est accordé.
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[19].
En 2018, la commune comptait 1 461 habitants[Note 2], en augmentation de 15,86 % par rapport à 2013 (Isère : +2,28 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Enseignement
La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.
Médias
Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition du Nord-Isère, un ou plusieurs articles à l'actualité à la communautés de communes et du canton, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.
Cultes
La communauté catholique et l'église paroissiale de Faverges-de-la-Tour (propriété de la commune) dépendent de la paroisse Sainte-Anne qui est, elle-même, rattachée au diocèse de Grenoble-Vienne[22].
Économie
La commune se situe dans les zones d'appellations suivantes, décernées par l'INAO :
Culture et patrimoine
Le château de Faverges-de-la-Tour
Le lieu-dit Châteauvieux laisse penser qu'un ancien château se dressait à cet endroit[23]. Le château actuel comporte des vestiges du XVe, XVIIe et XVIIIe siècles. Sous la propriété de la puissante famille des De Virieu depuis 1230, il devient à la Révolution propriété de Sébastien Marion (1763-1837), magistrat à Grenoble. Ses successeurs sont André Marion, conseiller à la cour d'appel de Grenoble, préfet de l'Isère sous la seconde République. S'ensuit son fils Édouard Marion, député de Saint-Marcellin et en 1876-77, de La Tour du Pin. Il fut aussi membre du conseil général de l'Isère. C'est par un actes notarié de 1874 et 1875 qu'Édouard Marion cède le château ainsi que des bâtiments agricoles et 57 hectares de champs prés et bois, à Alexandre Gabriel Saint-Olive.
Autres bâtiments
- Église paroissiale
- Monument aux morts
Personnalités liées à la commune
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- Site habitants.fr, nom des habitants des communes de l'Isère
- Site Persée L'isère préhistorique et protohistorique d'Aimé Bocquet, page 124
- Annick Auffray, Alain Brisson, Agnès Tamburini, Valérie Dziak, Véronique Maloisel, Sophie Martinoni-Lapierre, « Climat de la région Rhône-Alpes », sur rhone-alpes.developpement-durable.gouv.fr, (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de La Tour-du-Pin », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité
- André Planck, L'origine du nom des communes du département de l'Isère, édition L'atelier, 2006, (ISBN 2-84424-043-7), p. 243.
- Milieu du XIVe siècle, terrier Viton, terrier des Antonins de Bourgoin, Archives départementales du Rhône, ref 49 H 1150 fo 31
- « Résultats municipales 2020 à Faverges-de-la-Tour », sur lemonde.fr (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Site de messe-infos, page sur la paroisse Sainte-Anne, consulté le 27 décembre 2020.
- Carte IGN Geoportail, 2019. https://www.geoportail.gouv.fr/carte?c=5.520639307732135,45.592673409456864&z=16&l0=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.MAPS.SCAN-EXPRESS.STANDARD:WMTS(1)&l1=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.MAPS.SCAN25TOUR.CV::GEOPORTAIL:OGC:WMTS(1)&permalink=yes
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- Site officiel
- Communauté de communes Les Vallons de la Tour
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